Ecrire

On est donc sur la même longueur d'ondes, toxic !

Moi c'est bien tout le contraire. Je suis la spécialiste en phrases directes, ce qui fait que je rends toujours moins que les autres, mais avec autant en matière que celle qui rend vingt pages. La synthèse, la synthèse, toujours la synthèse.

J'ai fait au début de l'année un dossier d'histoire sur le féminisme au XIXe siècle, je le faisais avec une copine. Elle arrive avec 18 pages de notes tapées à l'ordi, toute fière d'elle, et j'ai réduit ça en...à peine 2 pages. Elle avait très peur parce qu'elle était persuadée que j'avais tout laissé de côté, qu'on allait avoir une sale note, mais à mon avis on a eu une meilleure note que si on avait laissé tout en fouilli, avec dix fois les mêmes arguments, des répétitions à tout bout de champ, etc. Quand on a reçu notre 5,75 (sur 6 s'entend) elle m'a sauté au cou. Je suis la reine de la synthèse.

Par contre c'est un désavantage quand j'ai rien à dire, parce qu'une fois que j'ai fait l'intro je ne peux faire que des paragraphes blancs, vu que le blabla et moi ça fait 5! Et les idées elles viennent pas si souvent que ça, ou alors très tard (mais heureusement je finis toujours par me débrouiller - ou presque).

Lol c'est marrant de voir comment d'un cursus à l'autre on nous demande de développer ou de synthétiser !!! en prépa je suis devenue la reine de la dissert de 10 pages d'ordi et comme c'était apparemment très ordonné ça n'a jamais posé problème à mes profs (juste à moi quand je finissais à 2h du mat' parce que j'avais eu les yeux plus gros que le ventre en construisant mon plan mdr)... Et cette année en école de management, c'est l'inverse : synthèse, synthèse, synthèse. Il faut aller à l'essentiel, c'est dommage : j'adore les détails !!!!


Et les détails justement j'en mets des tonnes quand j'écris des trucs persos. J'ai commencé à écrire mon premier "roman" à 9 ans (je voulais devenir écrivain à cette époque-là, tout le monde me prenait pour une folle sauf mes parents qui m'encourageaient), je crois que j'en ai encore une version papier quelque part (je chipais l'ordi portable de mon père le week-end pour écrire mdr) mais j'ai trop honte pour relire cette horreur !!!! Après j'ai essayé d'écrire plusieurs histoires mais comme je suis très - trop - romantique ça donnait des trucs du genre Barbara Cartland !!!

Sinon le premier texte dont j'ai été fière a été un journal intime fictif d'une jeune fille ayant vécu à Atlanta pendant la guerre de Sécession (non il n'y a aucun rapport avec Autant en emporte le vent !!! si un peu, c'était pour ces satanés TPE en première...) J'avais bossé dessus pendant toutes mes vacances d'hiver et de pâques et je savais que c'était ma prof de français qui allait le lire et le corriger. A l'époque je l'idôlatrais, c'était elle qui m'avait convaincue de faire L et non ES et elle fait partie de ces profs charismatiques qu'on n'oublie pas. Bref, quel soulagement quand elle m'a dit qu'elle avait aimé et qu'elle trouvait que j'avais un bon style. Avec le recul je me demande si elle ne m'a pas dit ça pour me faire plaisir et si elle ne m'a pas mis une super note uniquement pour récompenser la charge de travail...

En prépa je suis entrée dans ma période poésie, j'allais assez mal j'étais déprimée... Il n'y avait pas que le boulot et le stress... Ma vie personnelle me semblait très vide j'avais l'impression d'être une machine et pas une fille de 18 ans qui aurait pu tomber amoureuse et profiter de la vie comme tout le monde (Dieu merci je suis en train de me rattraper). Il a fallu que j'attende d'avoir mes 20 ans pour rencontrer mon premier amour (le premier et le dernier j'espère ! ) et plus mon célibat durait plus je m'enfonçais dans un cercle vicieux. Je voyais tous mes amis se caser un à un et je commençais à me demander sérieusement si je n'avais pas un problème mdr. J'ai donc écrit toute une série de poèmes pas très beaux, pas très bien écrits (je faisais des rimes mais je ne respectais pas le nombre de pieds je trouve que c'est une contrainte trop grande qui m'empêche de m'exprimer pleinement) sur des thèmes rebattus comme la solitude, la peur, la nostalgie des années où j'étais encore une gamine... Je sais que j'écrivais bien moins que tous ces génies qui ont traité de ces thèmes bien avant moi mais à ce moment-là c'était le cadet de mes soucis : tu as raison toxicangel d'évoquer les bienfaits de l'écriture : ca a été un véritable exutoire. Ca n'a pas résolu mes problèmes mais au moins j'ai pu les traduire et c'était un grand pas en avant.
Je ne suis fière que d'un seul de ces poèmes. Je l'ai fait lire aux personnes qui me sont très chères et toutes ont parait-il été bouleversées. Aujourd'hui encore je le relis avec plaisir et je me demande comment j'ai réussi à écrire un tel truc...
Mais ce "virus de la poésie" m'a abandonnée assez vite : après avoir couché tous mes états d'âme de cette période de ma vie sur le papier je n'ai plus ressenti le besoin d'écrire des poèmes. Même si je tentais de m'y remettre je sais que je n'y arriverais plus car c'est un état d'esprit... A tel point que je n'arrive même pas à écrire un poème sur ma mère : elle a lu tous ceux que j'ai écrits avant, elle les adore (tout particulièrement celui que j'évoquais il y a un instant) et je sais qu'elle serait très touchée que j'en écrive un sur notre relation mère/fille qui est très - trop selon certaines personnes de notre entourage - forte et très belle, mais je n'y arrive pas... Comme si la réalité était tellement belle qu'elle ne pouvait pas être traduite par des mots. Après tout les philosophes ont raison quand ils disent que le langage est imparfait, sauf pour les vrais poètes mais n'est pas Eluard qui veut ! C'est pareil pour ma première et actuelle histoire d'amour : elle est magnifique mais je n'arrive pas à écrire à ce sujet, je n'en ressens même pas l'envie... Je comprends maintenant pourquoi nombre de poètes étaient si torturés et si nostalgiques... Rares ont été ceux qui ont réussi à écrire des chefs-d'oeuvre en étant heureux.

Dans un registre plus joyeux et ludique, j'ai commencé cet été à écrire une fic sur Orgueil et Préjugés que j'ai mise en ligne, les critiques sont assez bonnes mais je la trouve personnellement très mauvaise. En écrivant le style me paraît lourd, maladroit, j'ai l'impression de tourner en rond c'est terrible. Là ça fait plus de 2 semaines que je n'ai pas posté un nouveau chapitre, je retravaille sans cesse sur le nouveau mais il est toujours aussi nul . Pourtant je foisonne d'idées mais ça ne passe pas...

Voilà maintenant vous en savez un peu plus sur ma courte et insignifiante vie mdr... Finalement c'est très révélateur l'écriture : montre-moi ce que tu écris et je te dirais qui tu es comme qui dirait...

oh doddy copine de moi!
bon je n'ai pas rencontré mon grand amour a vingt ans ni ecris de poésie, mais plutot des debuts de trucs que je ne fini jamais parce que je trouve ça nul!
et les trucs à la barbara cartland, on devrait faire des concours!
ma mere m'a toujours encouragé à écrire et bon, on ne sait jamais...

on peut lire ta fanfic quelque part ?

je l'ai mise en ligne sur fanfiction.net mais elle n'est vraiment pas bonne...

j'ai commencé à lire et j'aime bien!
c'est drôle mes dans ce que j'ai écrit moi, Lizzie n'a pas vraiment le même caractère que chez toi...
je ne l'ai jamais imaginée se faire anéantir par la méchanceté de Miss Bingley, ni même avoir peur de Giorgiana...
on a tous des visions trés différente...LOL

j'attends la suite et je vais essayer de publier ce que j'ai fais si c'est dans mon ordi portable...

Oui j'aimerais beaucoup lire ce que tu fais... Et comme tu dis, c'est toujours très intéressant de comparer les visions qu'on a des personnages. Celle que j'ai de Lizzy est d'ailleurs mon principal problème actuellement : je ne la trouve pas assez mordante, pas assez piquante. Pas assez dans l'esprit de Jane Austen en fait, mais comme je n'ai pas le talent de notre chère Jane je commence à me demander si vais réussir à recréer la Lizzy qui m'a tant plue pendant ma lecture...

Quant à la suite : rassure-toi je suis en train de m'arracher les cheveux dessus j'aimerais la poster rapidement (demain dernier délai... enfin j'espère...)

J'ai très envie de lire ce que tu as écris Doddy, mais tu n'as pas mis de lien ?!?
Personnellement, j'ai écris des poèmes quand j'étais au collège, mais maintenant, je n'écris plus du tout. Par contre, j'adore lire (surprenant venant d'un membre du forum, nan ? )

Le lien exact c'est : http://www.fanfiction.net/l/1237/3/0/3/1/0/0/0/0/0/1/

L'histoire s'appelle "Ames soeurs" (je sais, je sais, il faut que je me fasse désintoxiquer de mon romantisme chronique... ça doit exister les romantiques anonymes non ? )

il y a les RA! lol
alors je ne trouve pas celle sur P&P, mais j'ai un début de Revelation (pourquoi ce nom ?), une suite de Persuasion...

je la poste là en attendant de l'héberger quelque part...


« Comment ! s’écria Mary… Anne, Anne épouse le capitaine Wentworth ! Comment Dieu cela peut il être possible ? Anne n’est rien comparée à lui… Il est de ces hommes qui aurait pu si seulement il avait voulu épouser une jeune fille fortunée ! Et nous qui pensions tous qu’elle allait épouser Mr. Elliot… Mon Dieu, Elizabeth doit être enragée… je vous ai toujours dit Charles, qu’elle voulait Mr. Elliot, mais lui soudain a semblé préférer vouloir Anne, et maintenant, il n’aura personne et Kellynch sera perdu pour nous ! Mon Dieu, Anne, Anne qui ne dit jamais rien, Anne qu’on ne remarque jamais… Elle était jolie plus jeune, je m’en souviens… Mais voyons aujourd’hui Anne n’a plus rien… à part ses 2000 livres de dot, cela peut être… Mais Wentworth est bien riche… Sans doutes a t’il voulu se venger de Louisa… Mais je ne crois pas…Mon père doit être vraiment très contrarié… et Lady Russel, elle a toujours eu Anne en haute estime… C’est bien étrange, je vous le dit Charles… Il ne l’a jamais regardé à Upercross, la lumière de Bath doit l’avoir rendu fou… Non vraiment, je ne me l’imagine pas autrement… »
Mary continua encore quelques instants à pérorer sur les noces prochaines de sa sœur, puis fut finalement interrompue par Mr. Musgrove, passablement énervé par les propos de son épouse. Il l’interrompit et dit :

« - Ne croyez-vous donc pas possible ma chère amie, qu’un homme aussi aimable et sensé ait pu s’éprendre d’une jeune femme aussi délicate et raisonnable qu’Anne ? Et qu’elle aussi ait pu éprouver pour cet homme assez de sentiments pour accepter de l’épouser ? Je suis personnellement ravi pour eux, je leur souhaite tout le bonheur du monde et j’espère que vous aussi Mary…Je préfère le voir marier à une personne telle qu’Anne plutôt qu’à une jeune écervelée rencontrée à un bal ! Je n’ai jamais rien suspecté de leurs sentiments à tous les deux, quoi qu’Anne ait longtemps été gênée en sa présence, alors qu’il ne lui prettait aucune attention… N’oubliez pas qu’ils se connaissaient depuis longtemps, vous étiez encore à l’école lorsqu’il vint séjourner chez son frère quelques mois… je n’ai pas eu le plaisir de le rencontrer à cette époque, mais il a du lui faire la connaissance d’Anne, et juger aujourd’hui opportun de s’unir à elle…
- Soit, soit Mr. Musgrove… je me réjouis pour eux si c’est ce que vous voulez m’entendre dire, mais je ne peux m’empécher de trouver tout cela bien étrange ! Il arrive, hésite entre vos sœurs, s’attache à Louisa, manque de la tuer… puis voilà qu’elle le délaisse au profit de ce Benwick… et aujourd’hui, il épouse Anne ! Mon cher ami, vous ne m’empêcherai pas de trouver cela curieux ! S’il voulait une héritière, autant courtiser Elizabeth ou une demoiselle plus jeune… je ne comprends pas ce qu’il trouve à Anne
-Eh bien , sans doute l’aime t’il ma chère… est ce une possibilité que vous n’avez pas pris en compte ?
-Vous devez avoir raison, oui… je crois bien même que vous avez raison, il doit avoir des sentiments pour elle, et elle aussi sans doute, si non elle aurait dit non… Mon Dieu, tout cela est bien drôle, vraiment…
-Je trouve cela charmant moi, et il a eu de la chance de s’éprendre d’Anne… Elizabeth est trop fière, trop imbue d’elle même… elle ne lui aurai jamais adressé la parole, elle ne vient d’ailleurs jamais jusqu’à Upercross, alors qu’Anne a toujours été si serviable… »

Les réactions ne furent pas toutes aussi aussi stupéfaites que celle de Mary. Les Cross furent véritablement enchantés de l’union de leur frère, et bien qu’étonnés, ne tarirent pas d’éloges sur son choix. Anne, si charmante et agréable, était depuis longtemps devenue leur amie. Et qu’y avait t’il de mieux que de voir une si bonne amie épouser un frère aimant et aimé ? Pour lever le voile sur leur soudain bonheur, Anne crut bon de tout raconter à Mrs. Croft. Comment ils s’étaient connus, comment on l’avait persuadé de rompre leurs fiançailles… Mrs. Croft s’amusa beaucoup des révélations de son amie. Ainsi c’était elle la jeune personne qui avait rendu son frère bien mélancolique des années au paravant. Elle n’avait jamais rien sur, mais des bruits avaient couru… On avait parlé d’une jeune dame, qui finalement l’avait délaissé en faveur d’un soupirant plus fortuné. Anne sourit en assurant sa future sœur que jamais elle n’avait délaissé le Capitaine, et qu’il n’avait jamais quitté ses pensées malgré l’accumulation des années.


Le mariage arriva enfin, il eu lieu à Kellynch. Sir Walter et Elizabeth y assistèrent, presque contraint , et regagnèrent Bath avant même la fin de la journée. Mr. Elliot s’était fait excusé, et beaucoup, plutôt que de voir sa vrai nature, préférèrent penser qu’il s’était véritablement épris de sa cousine, et que la voir en épouser un autre était une épreuve trop dure à surmonter. Les amis de la grande maison étaient là, comme ceux de Lyme et les quelques-uns uns qu’on avait à Bath. Et Lady Russel, également qui s’était finalement rangée entièrement aux côtés d’Anne lorsqu’on avait découvert que William Elliott s’était enfuit à londres avec Mrs. Clay.

Les jeunes époux s’étaient installés dans le voisinage, à 6 miles de Kellynch, non loin de Winthrop et du patronage d’Henry …. C’était une toute nouvelle chose pour Anne, de tenir une maison bien à elle, sans l’ombre du mépris affiché de sa sœur et de la vanité de son père. Les Croft venait presque chaque jour leur rendre visite et c’était toujours une joie pour Anne de recevoir de tels amis. Mme Croft, qui était maintenant dans la confidance, s’enorgueillait d’être en partie la cause des heureuses retrouvailles de son frère et de cette chère Anne. N’avait-elle pas en effet préféré s’établir à la campagne plutôt qu’ à Londres ?

Charles Musgrove venait aussi assez régulièrement leur rendre visite, souvent pour chasser et parfois accompagné de Mary. Mais celle ci était toujours malade à l’idée de trop s’approcher de Winthrop et le plus fréquemment, c’était les habitants de Belgard Hall qui rendaient visite à ceux de la grande maison.


Anne était pleinement heureuse de sa nouvelle vie et de ce bonheur parfait arrivé dans sa vie à l’âge de 28 ans. Etre l’épouse d’un marin aurait pu paraître une chose absolument horrible à certaines personnes, comme sa propre sœur ainée, mais c’était une situation qui lui convenait tout à fait.

Vous m'épatez, les filles. Je suis bien incapable d'écrire quoi que ce soit de "littéraire", mon style est très dépouillé, comme celui d'Hélis . D'où mon problème pour remplir mes disserts. J'ai bien les titres de mes parties, mais après, il faut les remplir . J'ai un peu de mal avec les adjectifs et les descriptions . En fait, j'ai du mal à appréhender ma pensée de facon assez précise pour la coucher sur papier, et surtout je suis une éternelle insatisfaite et une maniaque de l'exactitude . Je crois que je ne serais jamais écrivain .
Par contre, j'ai adoré rédiger mon mémoire ... J'ai peut être encore un espoir pour réaliser mon rêve de gosse . Je peux toujours écrire des bouquins d'histoire

J'aime beaucoup, Camille... Et pourtant j'ai beaucoup de mal avec Persuasion ... Mais c'est une fin très austinienne qui passe en revue les sentiments de chacun... Et d'après ce que je me souviens de l'histoire tu restes très fidèle aux persos (surtout Mary... qu'est-ce qu'elle m'a exaspérée pendant ma lecture de l'oeuvre mdr)

merci doddy... mon dieu je dois me sentir vraiment bien ici, généralment ce que j'écris, je le garde pour moi...

lol c'est très flatteur pour les gens qui fréquentent cette auberge !!! Cela dit c'est pareil pour moi : si j'ai mis ma fic en ligne sur fanfiction.net c'est parce que les gens qui la lisent là ne me connaissent pas du tout et vice versa. Ici c'est un peu différent... c'est déjà plus risqué !

Camille c'est super
J'adore Persuasion, et c'est un vrai plaisir de retrouver Anne et Frédéric Wentworth sous ta plume.
Tu ne voudrais pas nous faire une suite de The Watsons en français ?
EDIT Doddy, je viens d'aller lire le premier chapitre de ton histoire, et je trouve ça fabuleux Je vais encore passer trop de temps à lire à cause de vous
Continuez comme ça les filles, je vous admire

Merci beaucoup misshoneychurch

Miss Honeychurch, quand j'aurai lu The Watsons, je te promets, je me mets à une suite...

je me souviens maintenant pourquoi je n'ai pas continué Persuasion plus loin, parce que je ne vois pas quoi raconter... il n'y a plus vraiment d'autres personnages dont on pourait développer l'histoire alors que c'est très facile pour P&P... vous ne trouvez pas ?
mais si quelqun a une bonne idée de scénario, je pourrai m'y mettre...

J'écris beaucoup, partout, sur tous les supports possibles et imaginables : cahiers à spirales, carnets, nappes de restau, programmes de théatre, tickets de bus, dos d'enveloppes et en désespoir de cause... sur mon bras en cas d'urgence. L'inspiration surgit toujours de manière impromptue et repasse rarement!

J'ai toujours écrit, pour moi d'abord, pour mettre sur papier les histoires qui trottent dans ma tête et qui font que je vis dans un monde un peu parallèle, et que je ne suis pas toujours bien présente lorsque je suis là. Mais j'ai également écrit pour manger puisque j'ai travaillé pour une grande maison d'Edition où je composais les préfaces des ouvrages et collections et puis comme journaliste pour un magazine people espagnol où je couvrais l'"actualité heureuse" comme on dit.
J'ai des cahiers remplis de romans, d'essais et de documentation et qui sait, un jour peut-être... si j'ose révéler au monde les histoires souvent abracadabrantes qui peuplent mon esprit!

Séli

Ouaou Séli! quelles oeuvres as tu préfacées ?
et un journal people... j'adorerai ça...

Et travailler dans une maison d'édition... LE REVE ABSOLU !!! Il fut un temps où j'espérais me lancer là-dedans mais bon... il paraît que c'est très fermé. Enfin... Qui sait... il paraît qu'avec mon diplôme d'école de management (que je n'aurais que dans quatre ans grrrrr ) je peux me lancer là-dedans...

moi aussi je peux me lancer dans l'édition mais c'est tellement dur...
allons Doddy, ne baissont pas les bras!

C'est un monde très fermé où il faut avoir de bonnes relations d'après ce qu'on m'a raconté. Et comme les gens qui y travaillent sont relativement jeunes, on ne peut même pas compter sur les prochains départs en retraite des babyboomers...

En fait dans mon Ecole il existe une majeure de management des institutions culturelles et des industries multimédia. Certains anciens dipômés qui ont fait ça ont des postes en or (style au Palais Garnier ou dans des musées) mais c'est une minorité (sans compter que les places sont chères et qu'il faut les partager avec ceux qui sortent de HEC, de l'ESSEC et consorts... mon école est très bien classée mais cela ne suffira sans doute pas...).
Je crois que je ne me risquerais jamais à choisir cette majeure : déjà pour trouver des stages dans ces domaines c'est galère alors un CDI...
Heureusement, ce n'est pas la seule voie qui m'intéresse...

A l'époque, au début des années 80, je travaillais pour les Editions Jean de Bonnot et j'avais préfacé, entre autres, une belle rééditioin de la Saga des Rougon-Macquart.
Quant au journal espagnol, c'était un peu le genre "Point de Vue Images du Monde" et l'on y parlait surtout du Roi, de la Reine, des grands de ce monde et inévitablement, en Espagne, à cette époque-là, de Julio Iglesias!

Séli

j'ecrivais des contes de fees, des poemes (pitoyables) et j'ai continue mon journal intime pendant pas mal de temps. Maintenant, j'ecris des histoires en anglais basees sur "Orgueil et Prejuges". Je les publie ensuite sur le site anglophone de "The Republic of Pemberley" http://www.pemberley.com/

Si vous voulez lire mes histoires, allez sur le tableau "Bits of Ivory" cliquer sur Archives puis Pride and Prejudice. Mes histoires sont a mon nom Louise Barada.

Moi j'écris des lettres.

J'ai longtemps eu beaucoup de correspondants, j'adore me débrouiller pour être sûre de toucher l'autre, ou bien de le faire rire, en tout cas d'obtenir un effet, à distance.

Du coup je suis obligée de faire très attention au style, à la ponctuation (mamma mia ! On ne dira jamais assez combien la place d'une virgule, c'est important... j'ai pu passer des heures à en choisir) et aussi à la mise en page, à la calligraphie, etc...

Je trouve vraiment que tout compte.

Alors quand j'écris une lettre qui me plaît, je me la recopie, comme ça je peux la relire. Ca me tient lieu de journal.

Voilà !

Antonella