Top of the Lake, de Jane Campion (BBC 2013)

A partir de ce soir 20H50 Arte rediffuse Top of the Lake à raison de trois épisodes à la suite C'est l'occasion de revoir ou de découvrir la série pour les personnes qui ne l'ont pas vue

J'ai vu ça et compte bien suivre la série car j'ai raté la fin lors de la dernière diffusion.  Merci Melysia. Peut-être faut - il l'annoncer dans le topic bons films à la télé pour qu'il soit vu par un maximum de membres? Je m'en charge, si tu veux.

J'ai découvert Top of the Lake, sur arte, et je dois dire que cette série m'a laissé sans voix!
Ce n'est pas vraiment l'histoire qui m'a plu, mais plutôt l'atmosphère, la personnalité des personnages, et les paysages.
Je connaissais l'univers de Jane Campion, donc je pouvais m'attendre à un certain "trash" dans certaines scènes.
Le suspens est très fort, et je suis restée tendue entre la diffusions des épisodes, ce qui est fort! Le rythme est assez lent, mais avec toutes les personnes flippantes dans les alentours, on se demande à chaque instant quel est le prochain qui va péter un câble!!!
Pour l'issue, je m'y attendais un peu, j'ai eu des doutes sur

Spoiler:

Je suspectait aussi

Spoiler:

Du coup je ne sais pas s'il y a ou aura une saison 2, mais je trouve la fin rapide avec tout ce petit monde qui se retrouve

Spoiler:

Quand j'ai commencé, je m'attendais à qqchose comme Broadchurch, mais c'est beaucoup plus brute et écorché vif je trouve... Je ne pense pas le revoir un jour, mais j'ai compris (je crois) le message que Jane Campion voulait faire passer par cette histoire.

Merci pour ton avis, Vanesss ! J'avais regardé deux épisodes, je crois, mais j'aimerais bien reprendre cette série depuis le début

J’ai fini par sortir le DVD de ma PAV. Sans surprise la réalisation est remarquable, et les décors – paysages néo-zélandais plus beaux les uns que les autres – dans lesquels on se perd se prêtent bien au récit. Qui met l’accent sur nombre de vie brisées, au point que le scénario devienne oppressant. J’ai beaucoup aimé le personnage de Robin (l'actrice est excellente) qui part en quête d’elle-même pour tenter de se reconstruire après un traumatisme ineffaçable.

Je mets un bémol concernant les révélations successives des liens familiaux qui sont à la limite du supportable.

Spoiler:

Il y aura une saison 2, déjà tournée ou en partie. Je me demande ce qu'elle réserve.

C'est clair que le rebondissement final est très gros, un peu plus de subtilité n'aurait pas été de refus.

C'est marrant, je garde un souvenir plutôt mitigé de cette série au final. Ses défauts sont ce que j'ai le plus gardé.

Je remonte ce topic des profondeurs où il était tombé pour annoncer la diffusion de la saison 2 de Top of the Lake à partir de jeudi 7 décembre sur Arte

Cette saison compte 6 épisodes et une invitée de choix dans son casting: Nicole Kidman qui est parait-il méconnaissable.

J'ai vu une bande-annonce au cinéma. Je garde un assez bon souvenir de la première saison, je pense regarder la suite.

J'ai raté la saison 1 je vais essayer de voir la 2.

J'ai regardé cette saison 2 et si j'ai aimé retrouver le personnage de Robin, et de beaux personnages avec les parents adoptifs de sa fille, j'ai trouvé cette saison vraiment glauque et un brin fourre tout.
C'est dommage. Et certains personnages ( Puss, qu'on a envie de fouetter )
Dommage

Il me reste à voir les deux derniers épisodes, et franchement, je n'en ai pas vraiment envie... Tu as dit les mots, Way of Evasion : glauque et fourre-tout !!

J'ai commencé Top of the Lake, série qu'on m'avait conseillée il y a bien longtemps, que je voulais regarder depuis un bout de temps, et que je lance maintenant parce qu'il y a Gwendoline Christie dans la saison 2.

Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce que ce soit si glauque, si pesant, et si négatif. Et pourtant, je n'ai regardé qu'un seul épisode ! On nage en pleine misogynie, et je me sens très menacée. J'espère malgré tout que je ne serai pas complètement désabusée sur la nature humaine, ou masculine, à la fin.

Je ne vais sans doute pas te rassurer, mais côté ambiance ça ne s'arrange pas par la suite . Le ton est très sombre, troublant, c'est une constante mais j'avais beaucoup aimé la saison 1. Moins la 2 même si la réalisation reste de grande qualité. Bonne suite de visionnage Annwvyn, je me souviens effectivement de Gwendoline Christie.

Je viens de finir l'épisode 4. Je reconnais que la série est d'excellente qualité (scénario, acteurs, images avec les paysages magnifiques et intimidants de Nouvelle Zélande), donc je la regarde avec grand intérêt. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de la comparer à Broadchurch, dont les personnages m'étaient plus attachants. Je trouve que les portraits de Top of the lake sont très durs, et qu'aucun personnage n'est vraiment un humain satisfaisant.

Elisabeth Moss est excellente dans le rôle de Robin, mais son personnage ne m'est pas particulièrement sympathique. Elle est étonnante, parfois très brutale voire froide, mais parfois incapable de prendre ses décisions hors du filtre de ses émotions violentes. Clairement, elle n'est pas à même de travailler sereinement, étant toujours aux prises avec son traumatisme passé. Je trouve donc son portrait bien fait, mais je ne m'attache pas à elle. Je n'aime pas non plus sa dynamique avec Al. Même au milieu de tous les hommes repoussants de la série, je ne trouve pas sa bienveillance (gentiment machiste) séduisante ou touchante. Il m'agacerait plutôt.

En bref, grande qualité de la série, j'apprends et j'étudie, je suis horrifiée parfois, mais je reste en retrait d'empathie pour ce qui est des personnages.

Je me rends compte que je ne suis pas venue poster mon avis sur la série. J'ai terminé les deux saisons il y a un petit bout de temps, déjà. J'ai bien aimé les deux saisons (quand on regarde la deuxième d'une traite, elle semble cohérente et pas si mal construite, l'ensemble des intrigues se rejoignant autour du thème de la maternité). Mais si la première est assez dure, la deuxième est carrément lugubre, et il faut avoir le cœur bien accroché au moins pour les trois-quatre premiers épisodes.

La réalisation est excellente, tout est ultra brut et réaliste, les personnages, la teinte des images, le scénario... C'est donc assez brutal, chirurgical a dit une de mes collègues (et je suis d'accord). Les acteurs sont remarquables, en particulier Elisabeth Moss qui m'a impressionnée dans la saison 2. Les sujets abordés sont intéressants, même si l'absence de personnages attachants, ou qui pourraient s'approcher d'une forme de "normalité" à laquelle on pourrait s'identifier, rend parfois le visionnage désagréable. Ce n'est pas bourré de bons sentiments, mais il y a quand même une forme d'humanité douloureuse, un côté viscéral, enchevêtré avec de grandes questions humaines, et l'ensemble est très solide.

La saison 1 m'a paru moins insoutenable, puisqu'elle se déroule dans un milieu que je ne connais pas et que j'ai regardé de très loin (campagne perdue en Nouvelle Zélande, milieu social défavorisé, manque d'éducation, trafics de drogue et usage libéré des armes à feux). Cette saison 1 a des échos de Broadchurch, même s'il y a beaucoup moins de belle humanité, et bien plus de médiocrité, et que c'est donc vraiment rude, et écœurant. Mais il y a les beaux paysages de Nouvelle Zélande, et les quelques moments plus "planants" avec Holly Hunter, donc ça passe.

La saison 2 en revanche, qui se passe à Sydney, est complètement déprimante. Glauque, décourageante sur la nature humaine, elle montre vraiment ce qu'il y a de pire dans l'humanité, en particulier chez les hommes, qui sont tous des obsédés, des égoïstes, des menteurs, ou des faibles. Je n'aime jamais ce genre d'oeuvre où il n'y a pas le moindre espoir, mais allez savoir, pour cette fois, c'est passé. J'ai admiré le jeu d'Elisabeth Moss, qui transmet en peu de mots et de gestes, toute la violence que son personnage a intériorisé. J'ai aussi beaucoup aimé Gwendoline Christie aux antipodes de Brienne de Game of Thrones. Elle joue un personnage complexe, un peu fantasque, les émotions ouvertes, assez attachant, mais avec un côté aérien, voire "liquide", qui m'a assez déplu (j'ai fini par trouver Miranda assez lâche). A côté de ces deux femmes, une royale collection d'hommes minables, et/ou franchement repoussants, comme le protagoniste allemand qui m'a bien dégoûtée, ou comme le groupe de geek qui passe sa vie sur les sites porno.

Pourtant, j'ai trouvé la saison intéressante. Elle m'a bien fait réfléchir sur la maternité, le "droit à l'enfant" que certains ont intégré de manière irrationnelle, la GPA. La psychologie des personnages est intéressante aussi, pourvu qu'on accepte qu'il n'y ait que des types torturés sur Terre (ce que j'ai pris comme postulat de base, pour accepter de regarder la série sans hurler ).

En somme, Top of the Lake m'aura contentée, m'aura temporairement rassurée sur ma vie (qui est loin d'être nulle quand on voit la misère des autres ), mais j'étais contente d'être prévenue que ce serait un visionnage déprimant, parce qu'il y a vraiment de quoi se pendre. J'ai apprécié tout de même les quelques touches plus gaies sur la fin de la saison 2, même si ça se dégrade au dernier moment, ce ne serait pas drôle autrement.

Merci pour tes commentaires, Annwvyn. Je ne me souviens plus des détails mais je crois avoir ressenti la même chose que toi. C'est le genre de série qu'il convient de ne regarder que si on n'a pas complètement perdu confiance en la bonté humaine.