Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe
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ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
Sujet: Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe Dim 12 Aoû 2012 - 16:43
Pour éviter de tomber dans le HS dans le topic de le trilogie Batman de Christopher Nolan, j'ouvre un sujet sur les adaptations de Batman des années 1990. Je fais juste une petite présentation des 4 films, à vous ensuite de vous lâcher. D’avance vous excuserez les coquilles et autres erreurs que je ferais sûrement dans cette présentation. A la base je ne suis absolument pas fan du personnage, beaucoup trop sombre et torturé à mon goût^^
Je tiens donc une fois de plus à remercier chaleureusement mon ami Wikipedia qui m’a été d’une grande aide pour la mise en place de la plupart des informations qui apparaissent ci-dessous
Batman 1989 de Tim Burton
Avec : Michael Keaton (Batman/Bruce Wayne), Jack Nicholson (Jack Napier/Le Joker) et Kim Basinger (Vicki Lane)
Spoiler:
Citation :
Enfant, le milliardaire Bruce Wayne vit ses parents assassinés par un voleur. Il se jura de venger leur mort en se lançant dans une bataille à vie contre le crime organisé. Pour cela, il se créé un personnage costumé nommé « Batman », et cache cette identité derrière celle d'une image de playboy. Gotham City est contrôlée par le parrain Carl Grissom. En dépit des efforts du fraichement élu procureur de district Harvey Dent et du commissaire James Gordon, la police reste corrompue. Le reporter Alexander Knox et la photo-journaliste Vicki Vale commencent à enquêter sur les agissements du justicier habillé en chauve-souris
Batman le Défi (Batman Return) 1992 de Tim Burton
Avec Michael Keaton (Batman/Bruce Wayne), Danny DeVito (Le Pingouin) et Michelle Pfeiffer (Catwoman/Selina Kyle)
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Citation :
Abandonné dans les égouts à la naissance, le surdoué et richissime héritier Oswald Cobblepot alias « le Pingouin », enlève l'homme d'affaires Max Shreck, milliardaire et homme phare de Gotham City, bien décidé à faire pression sur ce dernier pour « réaffirmer son appartenance ». Selina Kyle, timide secrétaire effacée de Max Shreck, découvre par hasard la preuve des intentions peu louables de son patron, qui l'assassine sauvagement. Mystérieusement ramenée à la vie par des chats, elle jure d'obtenir vengeance. Gotham City se transforme alors en la scène d'une lutte implacable pour le pouvoir ; heureusement, Batman veille.
Après deux décennies d’adaptations de Batman en série télévisée complètement kitch, Warner Bros en 1986 repris en main la franchise et confia la direction du 1er film de la série à Tim Burton pour faire renaitre le personnage sous une forme beaucoup plus sombre. Le film, sur un scénario de Sam Hamm et Warren Skaaren, à la base est censé être adapté du DC Comic de Bob Kane. Mais Tim Burton n’a jamais caché trouver son inspiration auprès de la version plus moderne et surtout plus noire de Frank Miller. Petit rappel, le Dark Knight de Frank Miller est une histoire glauque de Batman située dans un futur proche. Il y met en scène un Batman violent et extrémiste et met à mal le mythe du justicier détective. De quoi bien dépoussiérer et surtout mette à mal le mythe de super héros. Il ne faut pas oublier que dans les deux films de la saga réalisé par Tim Burton, ce sont surtout «les méchants», tous plus jouissifs folies les uns et les autres dans leurs, qui sont mis en avant. A tel point, que certaines critiques ont reproché au Batman du réalisateur d’être un peu trop fade et en retrait. D’ailleurs Warner Bros au départ ne voulait pas de Michael Keaton pour le rôle de Bruce Wayne, de nombreux acteurs célèbres avaient été castés, mais Tim Burton réussi à imposer son choix. Au-delà du Mal qui triomphe sur le Bien, le personnage de Bruce Wayne est en constante lutte avec ses démons intérieurs qui pourraient à tout moment le faire basculer vers la folie. Plus ou moins muselé dans le 1er opus, Tim Burton n’accepte de resigner pour la suite qu’à condition d’être cette fois-ci complètement libre de ses choix artistiques. Si Batman est un film de facture classique qui met tranquillement en place la mythologie de la nouvelle saga et ses personnages, avec par-ci par-là la touche du réalisateur, Batman le Défi propose un univers 100% Burtonien, complètement excessif et gothique. Pour beaucoup, il s’agit du meilleur film de la Tétralogie, et ce malgré les grandes libertés que Burton a pris avec la bande dessinée.
Batman Forever 1995 de Joel Schumacher
Avec Val Kilmer (Batman/Bruce Wayne), Jim Carrey (L’Homme Mystère, Tommy Lee Jones (Double face/Harvey Dent), Chris O'Donnell (Dick Grayson/Robin) et Nicole Kidman (Cahse Meridian)
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Citation :
Tout va mal à Gotham City. Double-Face s'est échappé de l'asile d'Arkham et ne pense qu'à une chose : tuer Batman qu'il croit coupable de sa défiguration. Au même moment, Bruce Wayne refuse de financer une expérience proposée par Edward Nygma, qui avait pour but de manipuler les cellules cérébrales. Celui-ci jure de se venger, devient l'Homme-Mystère puis s'allie avec Double-Face en lui proposant un marché.
Batman & Robin 1997 de Joel Schumacher
Avec George Clooney (Batman/Bruce Wayne), Arnold Schwarzenegger (Victor Fries), Uma Thurman (Docteur Pamela Isley/Poison Ivy), Chris O'Donnell (Dick Grayson/Robin) et Alicia Silverstone (Batgirl/Barbara Wilson)
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Citation :
À la suite d'un accident dans son laboratoire, Victor Fries, scientifique de profession, est devenu un être incapable de supporter des températures supérieures à zéro degré. Désireux d'obtenir les fonds nécessaires pour mettre au point un traitement contre le syndrome de MacGregor, une maladie rare contractée par sa femme, Mister Freeze projette de déclencher une vague de froid sur Gotham City. Par ailleurs, il peut compter sur la complicité de sa nouvelle acolyte Poison Ivy, une créature sensuelle et vénéneuse qui tente d'envahir la ville de plantes carnivores. À eux se joint Bane, un super-combattant issu d'une expérience de l'armée. Cependant, Batman et Robin se dressent contre eux. Ils seront aidés dans leur lutte par une dénommée Batgirl.
Malgré le succès de Batman Forever, Warner Bros n’était pas encore satisfait des recettes du film. Il confia la réalisation à Joel Schumarer pour le 3ème et 4ème opus, tout en gardant Tim Burton comme producteur de Barman Forever. Originellement Robin devait apparaitre dès le 2ème opus, mais Tim Burton ne voulait pas du personnage. Il est introduit dans le 3ème. Michael Keaton qui avait pourtant adoré jouer le rôle de BruceWayne/Batman mais n’était pas d’accord avec la nouvelle orientation du personnage, préféra laisser sa place à Val Kilmer.
La réalisation de Joel Schumarer a en effet pris un virage à 300% degrés de la vision de Burton. On passe d’un Gotham gothique, sombre, angoissant… à un univers plus coloré et high tech (d’un certain côté plus proche de la série des années 60). Avec le retour de cet aspect kitch, l’usage abusif des gadgets mais surtout pour les nombreux sous-entendus homosexuels, Joel Schumarer a beaucoup été critiqué. D’ailleurs Batman & Robin est considéré à ce jour comme l’un des plus mauvais films de superhéros de tous les temps. Une conclusion en demi-teinte pour une saga qui avait si bien commencé
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Lady A The Lady of Shalott
Nombre de messages : 2079 Localisation : France Date d'inscription : 05/05/2012
Sujet: Re: Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe Dim 12 Aoû 2012 - 19:18
En espérant que Darcy suive ce topic : Tu veux dire que tu trouvais que Michael Keaton rendait mieux que Christan Bale en tant que Batman/Bruce Wayne ou... ? Pour ma part, je les trouve tous les deux différents mais ils incarnent bien le personnage (deux facettes comprises). Ils sont tous deux calmes et posés à première vue mais en fait leur passé douloureux les poussent à sortir de leur rôle, ie celui d'un fils de riche qui pourrait ne rien faire s'il le souhaitait. Bref, je retrouve bien dans la prestation des deux acteurs le "feu sous la glace" de Batman/Bruce Wayne
Pando_Kat Lady Gunslinger of Gilead
Nombre de messages : 7151 Age : 43 Localisation : Dans le Tardis, entre Westeros, Arrakis et Giléad Date d'inscription : 26/06/2008
Sujet: Re: Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe Dim 12 Aoû 2012 - 20:34
Merci et pour l'ouverture de ce topic Ekat, c'est vrai que ça manquait de pouvoir parler des anciens Batman .
Je ne les ai pas vus depuis des années et je les reverrais bien ! Je garde un bon souvenir de ceux de Burton, et même du 3ème (même si je ne suis pas très fan de Val Kilmer dans l'absolu), par contre le quatrième, j'avoue que le seul souvenir réellement marquant que j'en ai c'est les tétons du costume de Batman les chaussons de Schwarzennegger
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ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
Sujet: Re: Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe Dim 12 Aoû 2012 - 21:53
De rien
Comme toi cela fait longtemps que je ne les ai pas vu, je devrais essayer de dépouissier mes dvds, cela leur ferait du bien. C'est clair que le 4ème est une horreur^^ Surtout de Swarzie joue comme un pied le comble ce sont les fesses moulées de cuir de Schumacher mettait à toutes les sauces Moi aussi j'aimais bien le 3, parce que Robin arrivait et que je craquais chaque fois que je voyais Chris O'Donnell faire ses voltiges dans la mansion de Wayne et attérie par accident dans la batcave
Futilité, futilité quand tu nous tiens
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Darcy Romancière anglaise
Nombre de messages : 6092 Date d'inscription : 09/03/2009
Sujet: Re: Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe Lun 13 Aoû 2012 - 23:28
Lady A a écrit:
En espérant que Darcy suive ce topic : Tu veux dire que tu trouvais que Michael Keaton rendait mieux que Christan Bale en tant que Batman/Bruce Wayne ou... ?
Comme je l'ai dit, j'étais sous son charme et le masque lui allait très bien . N'empêche, j'arborais le pins noir et jaune sur mon sac d'école ou ma trousse, je ne sais plus et j'avais la cassette audio de la BO mais surtout j'écoutais en boucle la Batdance.
D'ailleurs merci à Ekat d'avoir posté le trailer. Que Nolan en prenne de la graine et se lâche. Une bonne batdance, ça réveille, non.
ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
Sujet: Re: Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe Mer 15 Aoû 2012 - 12:22
Je viens d'aller consulter les 13 pages du topic de Tim Burton pour éventuellement y rapatrier les messages consacrés à Batman et on peut dire que le film ne vous avait pas inspiré
toxicangel a écrit:
Par contre je remarque que personne n’a parlé de Batman (moi non plus d’ailleurs). J’ai vu les 2 à la télé y a très longtemps et si j’avais bien aimé le 1 (mais attention j’avais 15 ans, j’ai d’énormes doutes sur mes goûts de l’époque), le 2 ne m’avait pas franchement emballée.
isobel a écrit:
Par contre, c'est vrai que nous avons omis en grande majorité les Batman. Perso, j'ai préféré le deuxième... pour Catwoman (wouah) et parce que Paul Rubens (alias Pee-Wee) y fait le rôle du père de Pinguoin
Il est vrai qu'il me semble au vu de mes recherches pour l'ouverture du topic, que les vrai fan de Burton n'apprécient pas vraiment son incurtion dans le comic. comme je l'ai dit je suis loin d'être une spécialiste, mais pour ma part j'ai trouvé que le deux était quand même une pur produit burtonien
Darcy a écrit:
Que Nolan en prenne de la graine et se lâche. Une bonne batdance, ça réveille, non.
C'est marrant que tu poste ce clip, surtout que son esprit n'avait rien à voir avec l'idée de Burton de détacher de la série des années 60. J'y vois plutôt un clin d'oeil anecdotique, comme quand on avait entendu à la fn du Star Trek de JJ Abrams, le générique de la série
Je pense que Nolan a fait exprès de choisir la sobriété, d'une part pour bien se détacher des modèles précédents et peut-être pour éviter toute comparaison. Je ne pense pas que le but était de faire un copié collé du côté gothique de Burton ou de l'excessif de Schumacher. L'intérêt était quand même que faire autre chose. Bien sûr que l'on préfère lune ou l'autre version, ça c'est une question de goût, difficilement discutable. C'est vrai que le Bruce Wayne de Nolan a tendance d'un peu trop se complaindre dans la dépression mais ceux de cette tétralogie ne sont quand pas des foudres de guerre, je trouve qu'ils se valent.
Après du côté des méchants c'est autre chose, il y a de quoi faire dans Batman. Je trouve qu'il y a à Gotham une concentration de tarés assez impressionnant
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Sujet: Re: Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe
Batman Tétralogie (1989-1997) ou la renaissance d’un mythe