[Lecture] semaine 3: partie 2A

  je suis en retard......................   

Fée clochette a écrit:

  je suis en retard......................   

Je suis plus qu'en retard, même s'il n'était question que de revenir sur certains passages. Je n'arrive pas à m'en contenter et je me retrouve entrain de tout lire. :-)

En retard moi aussi mais ça y est j'ai terminé cette partie qui est assez dense avec la révélation de la maladie de Mrs Hale et le début de la grève. Margareth est confrontée à une nouvelle épreuve qu'elle doit affronter seule puisque son père n'est pas encore au courant. Comme au début du roman, un des parents cache quelque chose à l'autre et c'est Margareth qui détient la totalité de la vérité.
L'amitié avec Bessy se manifeste dans cette seconde partie, je trouve à cette amitié un petit côté paternaliste que j'aime moyennement même si on ne peut nier le bon coeurde Margareth (surtout lorqu'elle découvre les conditions de vie de Boucher).
Ensuite la grève qui permet à E.Gaskell de nous montrer les effets dévastateurs sur les ouvriers de la révolution industrielle anglaise. La conception qu'ont les patrons de leur main d'oeuvre est absolument effrayante Et du coup le contraste est saisissant entre cette misère du quotidien et l'opulence qui règne chez les Thornton au cours du repas, , même Margareth, habituée à un certain faste chez sa tante, trouve que c'est un peu trop.

Cette partie est très riche en évènements. La grève qui se met en place nous montre un monde impitoyable, ou chaque partie campe sur sa position. La lutte est rude et chaque partie a des arguments solides et bien fondés quand on les écoute.
La maladie de Mrs Hale, que Margaret porte sur ses épaules
L'amitié avec les Higgins...

Nat2a a écrit:

L'amitié avec Bessy se manifeste dans cette seconde partie, je trouve à cette amitié un petit côté paternaliste que j'aime moyennement même si on ne peut nier le bon coeurde Margareth (surtout lorqu'elle découvre les conditions de vie de Boucher).

Je trouve que Margaret est vraiment elle même quand elle est avec les Higgins et arrive à montrer sa vrai nature. Elle n'est plus obligée de jouer un rôle et semble plus détendue. Chez elle, elle se contrôle tout le temps. Elle montre de la fermeté et de la maitrise pour ménager ses parents, gérer tout, ...
C'est le paradoxe Margaret : Capable à la fois d'une grande maîtrise de soi dans certaines situations et de réactions assez "violentes", parfois.
Ses rencontres avec Thornton en sont souvent la source. C'est à se demander pourquoi? Je ne reviens pas sur la discussion des chapitres précédents
Chez les Thornton, elle se découvre une préférence pour les discussions des hommes et s'ennuie avec les femmes. Son regard sur Milton et son industrie prend toute sa profondeur.
Lui, semble plus cohérent et ses sentiments évoluent sans ambiguïté.
J'ai peur de dépasser la partie concernée car je n'ai pas pris de notes. Je reviendrai probablement sur d'autres points après vérification. La discussion sur la notion de "gentlemen", par exemple.  

Je suis en retard pour poster mon avis. Je vais donc peut être oublié des choses

Pour moi, ce qui ressort à nouveau dans cette partie, c'est l’égoïsme de M. Hale, égoïsme installé avec la complicité de son entourage. Parce qu'à l'annonce de la maladie de Mme Hale, Margaret et Dixon préfèrent le maintenir dans l'ignorance, comme pour ne pas avoir à le gérer en plus du reste.

Concernant la grève, chaque point de vue se vaut. Le débat est animé, même si le rapport de force est en défaveur des ouvriers. Ce que je trouve dommage, c'est l'absence totale de communication entre les 2 parties.

Je suis d'accord avec toi Ysa, c'est chez les Higgins qu'elle a le moins à faire semblant. Chez elle, elle doit être forte et cacher l'état de sa mère à son père, chez les Thorton, elle doit jouer son rôle de jeune fille bien élévée, alors qu'elle meure d'envie de partager les conversation des patrons d'usines pour connaitre leur point de vue sur la grève d'une part, et doit cacher son inquiétude pour sa mère.

EN tout cas, je continue

En retard aussi

Comme toi Ysabelle j'avais trouvé que le chapitre "ouvriers et gentlemen" était très dense. Le contraste entre l'opulence de la réception et la misère des ouvriers est saisissante.

La discussion sur la notion de "gentleman" est intéressante à double titre. D'une part elle permet à Margaret et à Mr Thornton de définir ce qu'ils entendent par "gentleman".  Pour Margaret, un homme loyal envers les autres,  et pour Mr Thornton un homme, tout simplement, avec des valeurs universelles.
Et d'autre part Mr Thornton montre à Margaret qu'il est capable de s'opposer à elle dans une discussion argumentée.

J'ai suivi vos échanges sur l'attirance (ou l'indifférence) de Margaret dans les chapitres précédents. La question portait toujours sur une attirance physique. Personnellement je pense que c'est lors de ce dîneer qu'elle commence à lui prêter une certaine attention, non pas physique mais intellectuelle.

D'ailleurs quelques lignes plus haut

Citation :

Tout son comportement de maître de maison recevant ses amis était si direct et cependant si simple et si modeste qu'il en revêtait une grande dignité.
Margaret se dit que jamais elle ne l'avait vu autant à son avantage