[Lecture]: semaine 5 partie 3A

Grands dieux, j'ai complétement perdu le fil. J'avais pris de l'avance pendant mes congés et j'ai du coup laisser filer le temps en me disant que je rattraperai le train en marche, pour finalement laisser passer les wagons. Je vais me replonger dare dare dans le bouquin.

Tout pareil  

Mais promis je m'y remets et j'essaie de poster un avis avant la fin de l'année du mois

...ou du siècle . Faisons une course d'escargots...

Je m'y suis remise mais je suis perdue dans les chapitres...

Je viens de reprendre ma lecture au chapitre 1 du volume 2, qui commence par la description de Mr Thornton complètement égaré après son rejet par Margaret, et montant machinalement dans un omnibus puis marchant dans la campagne, perdu dans ses pensées.
Pendant ces quelques heures il se comporte comme un parfait héros romantique (j'ai trouvé que cela faisait très "tempête sous un crâne") avant de rentrer en ville et faire face à ses problèmes à l'usine, et affronter sa mère.
Le chapitre 3 est bouleversant avec le décès de Bessie et la douleur de Nicholas. Margaret est confrontée à la mort, et on prévoit qu'elle va bientôt devoir affronter un autre deuil.
Son attitude digne et doucement protectrice envers Nicholas est touchante, ainsi que son invitation impulsive à venir prendre le thé chez elle.
Mr Hale accueille Nicholas malgré ses préventions, et la discussion qui s'ensuit rapproche les deux hommes.
J'aime les dernières phrases

Citation :

Margaret l'anglicane, son père le dissident et Higgins le mécréant s'agenouillèrent ensemble. Cela ne leur fit aucun mal.

Je continue ma lecture avec le chapitre IV Un rayon de soleil qui débute avec la lettre d'Edith, farfelue et inconséquente, mais qui a le mérite de faire diversion pendant quelques instants.

Ce que j'aime dans ce chapitre ce sont les pensées de Mr Thornton

Citation :

Il se félicitait de la force d'âme qu'il manifestait en s'obligeant à la voir, chaque fois qu'il pouvait imaginer ce qui ferait plaisir à son père ou à sa mère.

en réalité il saisit le moindre prétexte pour se trouver en sa présence  

Citation :

Il éprouvait à se trouver dans la même pièce qu'elle et à sentir sa présence un plaisir assorti d'une douleur exquise.

Autre chose : J'apprécie les notes en fin de volume, car sans elles on ne comprendrait rien aux allusions historiques ou littéraires de l'auteur.

Par exemple quand Margaret dit en parlant de la venue de Frederick

Citation :

Je mettrai mon bras en travers de la porte plutôt que de le laisser encourir le moindre risque.

ma première pensée a été pas très efficace
Heureusement la note de la traductrice explique l'allusion historique à Catherine Douglas, qui barra une porte de son bras pour tenter d'empêcher la capture de Jacques 1er Stuart (roi d'Ecosse) en 1437.

Spoiler: