Ouin, j'avais rédigé un post et j'ai tout perdu
Bon, je vais essayer de me souvenir de ce que je disais.
J'ai trouvé cette dernière partie parfois un peu longue (un peu comme le début), mais au final pas tant que cela : car quel plaisir de voir notre héroïne aimée et amoureuse
En particulier, je n'aurai jamais pensé entendre un "Emma, my love" de la part de M. Knightley, c'est mignon comme tout
Question traduction, il y a juste un minuscule passage qui m'a fait tilter. A la fin du chapitre 12 du vol.III (je crois, c'est en tous cas le chapitre de la déclaration), on lit (dans la traduction) "elle était son Emma chérie, ...". Le "Emma chérie" me semblait un peu bizarre et j'ai regardé l'anglais : il y a juste écrit "she was his own Emma". Pourquoi avoir ajouté ce "chérie" qui, je trouve, détonne un peu ?
Sinon, le moment est aussi venu de donner un avis sur l'ensemble du roman.
Passés les premiers chapitres, où, je pense, j'ai été surprise de ne pas retrouver le même type de narration que dans
Northanger Abbaye (que, pour rappel, j'avais commencé peu de temps auparavant), j'ai beaucoup apprécié cette lecture
Probablement aidée aidée aussi par tous vos commentaires et éclaircissements.
Emma change énormément entre le début et la fin. Elle a beaucoup appris, et c'est aussi ce qui la rend attachante (c'est d'ailleurs cela, entre autre, qu'aime Mr K).
J'aime que malgré son coté très à cheval sur les classes sociales au début du roman, Emma se soit attachée à son ancienne gouvernante et que celle-ci soit une véritable amie (il faut dire aussi qu'elle a fait un mariage correct, ce qui aide peut-être).
Harriet a aussi peu de caractère qu'une poupée de théâtre et dont Emma fait ce qu'elle veut, mais heureusement, après le désastre Elton, Emma se calme (tout en continuant à se tromper, la pauvre
)
Le père d'Emma est un hypocondriaque, mais un hypocondriaque charmant, et auquel on passe tout. J'avoue être particulièrement admirative de Georges d'accepter de venir s'installer à Hartfield
Et à la fin, tout est bien entendu bien qui finit bien, avec trois nouveaux couples, qui sont bien entendu assortis convenablement socialement parlant. Finalement, Harriet n'a pas fait le mariage au dessus de sa condition auquel Emma la destinait. Pour son plus grand bonheur (dans le livre) et pour une société stable.