Ito Ogawa

Rosalind a écrit:

Avis aux amatrices, Ito Ogawa a écrit la suite de La papeterie Tsubaki

Je l'ai emprunté en numérique

L'as-tu lu finalement Rosalind ?
Je viens de le terminer (ma maman me l'a gentiment emprunté dans sa médiathèque) et j'ai bien aimé ma lecture
Je ne pense pas en garder un souvenir impérissable (d'ailleurs j'avais totalement oublié l'intrigue du premier tome, mais je m'en suis heureusement rappelé vite ^^) mais ça se lit bien et j'ai passé un bon moment.
Plein de petites tranches de vies, des plats cuisinés qui donnent l'eau à la bouche, et la ville de Kamakura qui me rappelle de beaux souvenirs de voyage J'ai eu l'impression de voyager par procuration et ça fait du bien en ce moment !
Je conseille donc cette lecture agréable et douce

Je suis curieuse de le lire, mais j'attendrai de l'avoir d'occasion !

Merci Ju pour ton retour sur la suite de La papeterie Tsubaki! Ton avis positif donne envie!!

Je viens de terminer le "tome 2" de la papeterie Tsubaki
Je ne pense pas non plus en garder un souvenir impérissable et je me demande s'il s'imposait.
On n'a plus l'effet de surprise de La papeterie... à savoir les échanges épistolaires, le métier d'ecrivain public, la calligraphie, l'histoire familiale de l'héroïne.
Dans cet opus 2 on parle surtout de cuisine et le reste est un peu répétitif. Il ne se passe rien et perso j'ai eu du mal avec

Spoiler:

Bref un roman un peu vide mais pas déplaisant à lire

L'impression que me donne Ito OGAWA, sauf dans "le restaurant..." c'est qu'elle n'écrit pas tant pour les Japonais que pour les Européens qui aiment le Japon...

En lisant ton avis Uly, je me dis que je vais rester sur la bonne impression du tome 1 de la papeterie (quitte à le relire un jour de blues...). Merci d'avoir partagé !

Merci Uly pour ton retour de lecture!

Je rejoins MissAcacia, je vais rester sur le tome 1 pour ne pas délayer mes bons ressentis par une suite plus décevante.

Après ce n'est que mon ressenti. Je pense que c'est le genre de livre à emprunter en médiathèque pour une lecture sans "prise de tête". Un peu comme de la "chick lit" avec un exotisme japonais
Je ne serais pas surprise qu'un T3 soit prévu...

Uly a écrit:

Un peu comme de la "chick lit" avec un exotisme japonais
...

J'aime beaucoup cette définition avec laquelle je suis en accord...

Comme promis à Vavyala, je passe ici poster mon avis sur les 100 premières pages du Restaurant de l'amour retrouvé.
Je suis assez déçue par ce livre et je m'interroge vraiment : persister sans enthousiasme -il me reste encore 150 pages     ou poursuivre ? Peut-être pourrez-vous m'aider  

Ce qui m'a surprise dans ce roman, ce sont les invraisemblances de départ : la narratrice rentre chez elle et son petit ami a vidé tout l'appartement, nourriture et ustensiles de cuisine compris, soit. Mais qu'elle reparte ainsi sans rien (il n'a quand même pas emporté ses vêtements à elle ?), qu'elle "perde" la voix sans vraiment la perdre, ce sont des éléments que j'ai eu du mal à surmonter  

Ce qui m'a plu en revanche c'est le rapport à la grand-mère, cette jatte de saumure qu'elle parvient à récupérer et à emporter à travers le pays. De retour dans sa région d'origine, autre point qui n'a gênée, la relation à la mère est très particulière. Celle-ci accepte de la laisser ouvrir un restaurant mais elle devra payer tous ses frais elle-même soit. Mais les transformations apportées au local, alors qu'elle n'a pas un sou   Autre invraisemblance, même si cela est anecdotique, la narratrice se coupe elle-même les cheveux et elle parvient à voir le résultat dans le reflet que lui offre un ruisseau  

C'est très étrange, certaines descriptions du roman sont hyper réalistes, alors que d'autres éléments ne le sont pas. Et je pense que c'est ce qui me pose problème. Outre le fait que je m'ennuie en lisant ce livre  

Sur le papier, ce roman avait pourtant tout pour me plaire.  Mais le style assez détaché (que je comprends, vu que la narratrice met ses émotions à distance), les invraisemblances et une protagoniste à laquelle je ne trouve finalement qu'un faible intérêt ne me motivent pas pour découvrir la suite

clinchamps a écrit:

L'impression que me donne Ito OGAWA, sauf dans "le restaurant..." c'est qu'elle n'écrit pas tant pour les Japonais que pour les Européens qui aiment le Japon...

J'aurais peut-être dû opter pour la Papéterie alors  

C'est drôle ce commentaire clinchamps car j'avais lu la même chose sur Murakami  

Edit : j'ai lu vos avis sur ce roman (sans les spoilers) et je pense que je vais en rester là ... constat d'échec mais il y a tant de beaux livres à lire  

Dommage que tu n'aies pas accroché Serendipity.

J'avais adoré La papeterie Tsubaki , mais si tu n'as pas aimé Le restaurant, la papeterie est écrite sur la même trame.

clinchamps a écrit:

L'impression que me donne Ito OGAWA, sauf dans "le restaurant..." c'est qu'elle n'écrit pas tant pour les Japonais que pour les Européens qui aiment le Japon...

Clinchamps a sans doute raison, elle connaît le Japon plus que nous  

En tout cas avec moi ça a marché

Surtout n'aie pas de regrets, comme tu le dis il y a tellement de livres à lire

Dommage que tu n'aies pas accroché mais tu as raison d'en rester là si tu t'ennuies  

N'ayant pas encore lu La Papeterie Tsubaki, je ne peux pas te dire s'il est plus accessible que Le Restaurant de l'amour retrouvé, mais je peux comprendre que cette lecture ne soit pas des plus fluides

Merci serendipity pour ton retour!

Même si tu n'as pas accroché, te lire a éveillé mon attention sur deux points:
- Je n'avais pas fait attention au manque de cohérence de certains éléments. Du coup, cela soulève la question "Pourquoi je suis critique pour certains romans et plus "aveugle" pour d'autres à propos des incohérences?" Je n'ai pas encore la réponse à cette question, mais c'est intéressant de me rendre compte que j'ai certains partis pris subjectifs parfois.
- Ton retour m'a rappelé que j'avais abandonné Le ruban de la même autrice en cours de lecture, car je n'avais pas accroché à l'histoire. Pour l'instant, pour moi, lire cette autrice, c'est ça passe à 200% ou ça casse.

Suite à ta remarque qui rebondissait sur l'avis de clinchamps, oui peut-être que La papeterie Tsubaki te plairait plus?
L'autrice reprend la trame d'une héroïne qui revient à ses racines (familiales et artistiques) et en travaillant se réconcilie avec son passé. Mais le contexte est plus "carte postale" et offre une jolie visite de Kamakura.

En tout cas, tu as eu raison de ne pas insister à le terminer après un début qui ne t'a pas procuré un plaisir de lectrice.

Oui Serendipity, c'est bien dommage mais pas dramatique du tout Ca nous permet d'échanger encore autour de l'auteure et du livre.
Je n'ai pas vu d'incohérence, mais juste le choix de l'auteure de ne pas trop insister sur certains détails et d'utiliser de la ... métaphore  Pourquoi chercher à savoir si elle a embarqué une valise, ou partie avec juste ce qu'elle avait sur le dos, si elle avait des économies, ou si elle avait fait de l'auto stop pour rentrer, ... C'est l'objectif et le résultat qui ont un sens. Concernant les travaux du restaurant, elle s'est fait aider par Kuma son ami, dans le plus gros. Il y a eu également beaucoup de récup.
Concernant la perte de parole ou de vue suite à un choc, ça existe. Il s'agit de cas psychiques, même s'ils sont plutôt rares. Comme si la personne se protège inconsciemment, pour pouvoir supporter ce qui peut être insupportable sur le coup; le temps que le cerveau se prépare à accepter les choses. Je ne suis pas calée en psycho, mais il parait que ça existe et ce n'est pas que dans le cinéma.  
Par ailleurs, l'auteure a voulu donner un aspect plus ou moins fantastique à cette histoire. Un peu jardin secret. Ex : Les ingrédients que cette personne utilise pour confectionner ses plats et le bénéfice des plats eux même qu'en tirent les consommateurs, relèvent plus du merveilleux que du réel, même s'il s'en approche d'une certaine manière. Le mode de vie de la maman, ses clients, Hermès son compagnon, … Tout cela relève plus de la métaphore, à mon avis. J'ai pris de ce livre l'aspect rétablissement et les ressources que toute personne est capable de puiser en elle pour y arriver. La manière utilisée pour ce faire, dans ce livre, est plus de la poésie qu'une thérapie ou une méthode concrète.

Voilà, j'espère que mon charabia sera compris. Je viens de sortir d'une journée bien chargée et j'ai écris mes impressions d'un seul jet

Merci pour vos réponses
J'ai pris connaissance des spoilers et je n'ai absolument aucun regret à abandonner ce roman maintenant
Je l'avais trouvé dans une boîte à livres et je le remettrai en circulation afin qu'il navigue vers d'autres lecteurs, qui y trouveront, je l'espère, plus d'intérêt que moi

En parlant de spoilers, je n'en ai pas mis car ce que je commente ce qui se trouve déjà dans le résumé du livre

Après le Restaurant de l'Amour retrouvé (qui m'avait beaucoup plu tout en me bouleversant     ), j'ai continué ma découverte de l'œuvre d'Ito Ogawa avec certainement son roman le plus connu, La Papeterie Tsubaki.

Cette fois-ci, j'ai été séduite du début à la fin !   Ce roman est indéfinissable, il dégage une agréable langueur tout en étant puissant émotionnellement, c'était une magnifique expérience littéraire !  

La Papeterie Tsubaki relate le retour d'Hatoko, surnommé « Poppo » dans sa ville natale, Kamakura, pour reprendre la papeterie familiale que lui a léguée sa grand-mère. Hatoko, outre son activité de papetière, est aussi écrivain public, c'est-à-dire qu'elle rédige des lettres de toutes sortes à la demande d'un client. Nous suivons ainsi son quotidien à travers quatre saisons, entre la rédaction complexe et réglée d'une lettre (de rupture, d'amour, de condoléances etc…) et la « redécouverte » de sa ville et de ses habitants, comme sa voisine, Madame Barbara qui deviendra son amie la plus chère.

Ce roman est un petit bijou, qui nous donne envie de découvrir le Japon, sa gastronomie, ses traditions et ses habitants.  J'ai été bercée par l'écriture douce et réconfortante d'Ito Ogawa, me suis profondément attachée à Hatoko, jeune femme un peu perdue qui trouvera la paix et le bonheur, mais aussi à tous les personnages qui peuplent cette histoire et qui le temps de quelques pages, nous ont partagé des fragments de leur vie.

Ainsi, La Papeterie Tsubaki a été un beau coup de cœur, un roman que je n'hésiterais pas à relire afin de retrouver cet univers chaleureux et envoûtant !

Merci Juliette pour ton retour sur cette lecture! Je suis très contente qu'il t'ait plu à ce point!

Juliette2a a écrit:

Ce roman est un petit bijou, qui nous donne envie de découvrir le Japon, sa gastronomie, ses traditions et ses habitants.  J'ai été bercée par l'écriture douce et réconfortante d'Ito Ogawa, me suis profondément attachée à Hatoko, jeune femme un peu perdue qui trouvera la paix et le bonheur, mais aussi à tous les personnages qui peuplent cette histoire et qui le temps de quelques pages, nous ont partagé des fragments de leur vie.

Ainsi, La Papeterie Tsubaki a été un beau coup de cœur, un roman que je n'hésiterais pas à relire afin de retrouver cet univers chaleureux et envoûtant !

Je plussoie totalement ton avis, sur le caractère réconfortant de l'ambiance de ce roman et le plaisir à la relire pour y retourner...

Je ne suis pas étonnée de voir que nous partageons le même avis sur ce roman

En effet! Connaissant tes goûts, j'étais sûre qu'il te plairait!

@ Juliette : j'étais certaine que tu apprécierais La papeterie Tsubaki, c'est tout à fait le genre de livre qui te correspond : subtil et raffiné 

As-tu une préférence entre La papeterie et Le restaurant ?

Vavyala a écrit:

En effet! Connaissant tes goûts, j'étais sûre qu'il te plairait!

Petit Faucon a écrit:

@ Juliette : j'étais certaine que tu apprécierais La papeterie Tsubaki, c'est tout à fait le genre de livre qui te correspond : subtil et raffiné 

Tu es adorable Merci !

Citation :

As-tu une préférence entre La papeterie et Le restaurant ?

La Papeterie Tsubaki est mon préféré ! (j'ai aimé Le Restaurant, mais j'ai été traumatisée par une certaine scène )

Juliette2a a écrit:

Citation :

As-tu une préférence entre La papeterie et Le restaurant ?

La Papeterie Tsubaki est mon préféré !   (j'ai aimé Le Restaurant, mais j'ai été traumatisée par une certaine scène )

Sans la scène en question, ces deux romans auraient été au coude à coude pour moi, quoi que j'avoue apprécier tout particulièrement le "personnage" de la ville de Kamakura dans La papeterie Tsubaki, je crois qu'on n'a pas l'équivalent géographique dans Le restaurant... (à revérifier, mes souvenirs commencent à dater).

Moi j'avais été charmée par la fantaisie du Restaurant, et un peu déçue par la Papeterie, que j'ai trouvé un peu inconsistant  

Petit Faucon je suis entièrement d'accord avec toi !