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| Les hiéroglyphes dans le texte | |
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Sethy Ready for a strike!
Nombre de messages : 1371 Age : 57 Date d'inscription : 06/11/2011
| Sujet: Les hiéroglyphes dans le texte Jeu 19 Mar 2020 - 0:18 | |
| En ces longues soirées d'hiver (et bientôt hélas, journées de printemps), je vous propose un petit voyage au monde des hiéroglyphes. J'ai fait cette introduction il y a une douzaine d'années pour un "jeu par forum" qui se déroulait au temps des Pharaons. Je l'ai déjà recyclée quelques fois sur d'autres forums et je vous propose d'en profiter aujourd'hui. Note : Je suis désolé, pour le multi-postage, mais comme il y a des petits exercices, je garde la césure originale telle quelle en 8 postes distincts. Dans le cas contraire, cela ferait plus de 25 pages A4 d'affilées. Note modération : messages fusionnés et mis en partie sous spoilerSethy Les hiéroglyphes dans le texte1. AvertissementsLe but de ce document n’est évidemment pas de faire de vous des égyptologues spécialisés en écriture hiéroglyphique mais de permettre à ceux qui sont intéressés de traduire par eux même quelques titulatures de Pharaons et de leurs royales épouses. Une longue introduction sera malheureusement nécessaire avant d’arriver au cœur du sujet car cet article ne se veut pas une vulgarisation mais bien un aperçu de la langue égyptienne dans toute sa subtilité. Attention toutefois, ce document n’est pas construit comme un article scientifique. Il n’y a pas de références, pas de triples vérifications. Prenez-le donc pour ce qu’il est : la synthèse de MES connaissances sur le sujet. Je suis un amateur passionné; mais un amateur quand même. Malgré cela, je pense qu’il peut en intéresser plus d’un et qui sait, susciter chez certains plus qu’un intérêt passager. 2. Le contexte- Spoiler:
La langue parlée par les égyptiens a connu, comme toutes les langues des évolutions et de révolutions. Il suffit pour s’en convaincre de voir les liens entre le Français actuel, le Français parlé au Québec, l’ancien François, et le latin dont ces langues sont issues. Il serait donc logique de s’imaginer que l’écriture va refléter ces évolutions. C’est en partie vrai mais comme vous allez le découvrir (et je dirais heureusement) cela n’aura pas l’ampleur qu’on aurait pu craindre au regard notamment, de l’intervalle de temps qui sépare l’édification des grandes pyramides (~-2700) et l’avènement de Ramsès II (~-1300). On l’a souvent répété, deux « miracles » ont permis à l’Egypte d’avoir été ce qu’elle fût : Le Nil et son administration. Les scribes notaient tout, comptaient tout. Oui certes, mais quelle écriture utilisaient-ils pour rédiger ces comptes et comptes-rendus ? Ils utilisaient une écriture cursive, le hiératique dont voici une illustration : L’écriture se lit de droite à gauche. Ne trouvez-vous pas que la parenté avec les autres écritures sémitiques (arabe, hébreu) est flagrante ? Cette écriture, forme simplifiée de l’écriture hiéroglyphique était utilisée majoritairement par les scribes. Il est important de bien comprendre qu'il s'agit de la même langue dans les deux cas. A chaque signe hiératique correspondait un signe hiéroglyphique, bien que l'inverse ne soit pas vrai (cela dénote l'existence de plusieurs hiéroglyphes interchangeables). Voici un exemple de correspondance entre les deux écritures (inutile de préciser que je ne sais absolument pas lire le hiératique) : J'insiste sur ce point. A l'exception des inscriptions présentes dans les tombeaux (sarcophages, amulettes, dessins muraux, livre des morts) et des textes gravés dans et sur les temples, absolument tous les autres documents (comptes, contes, etc.) étaient rédigés en hiératique. L’écriture hiéroglyphique, les "mdw ntjr" (médou-netcher, littéralement paroles divines) était donc réservée à une élite, même parmi les scribes et évidemment aux membres du haut clergé et de la haute noblesse. Il faut se rendre compte qu’il s’agissait quasiment d’un langage secret, connu seulement de quelques (tout est relatif quand même) initiés. Le danger qui guette les usagers d’un tel code est d'en oublier le sens, ou du moins que les symboles les moins usités soient peu à peu incompris. Ce point est essentiel pour comprendre la raison de ce qui autrement pourrait paraître obscure et dénuée de sens. Nous y reviendrons par la suite. Un autre point important est de savoir que cette langue a une double racine. Elle est classée parmi les langues dites « chamito-sémitiques ». Elle est en partie issue des langues précurseurs du Berbère actuel (d’où le nom de chamitiques, du Cham biblique) mais a également un lien avec les langues sémitiques (du Sem biblique ayant donné l’arabe, l’hébreu, …). L’écriture de la langue partage une particularité avec les écritures sémitiques à savoir que seules sont représentées les consonnes. Il est donc impossible de prononcer un mot sans l’avoir déjà entendu (on parle de vocalisation) ! Prenons un exemple : lgpd. Pas évident de deviner que je parlais de la logopédie. Tout aussi peu évident de prononcer un tel mot (et de le retenir). Aussi a-t-on pris l’habitude de compléter par des « é » ou des « è » en fonction du type de syllabes. Dans ce cas on aurait dit Légépédé. Plus facile à retenir mais quand même très loin du mot original. Heureusement il existe des semi-consonnes mais n’oubliez jamais ce point important. Quand on parle de nefertari. Pas de e, ni de a, ni de i. Toutes les consonnes que nous connaissons en français se retrouvent dans la langue égytienne, à l’exception notoire du ‘L’ (coton pour prononcer/écrire Cléopâtre ou Ptolémée). Par contre il y a d’autres consonnes qu’on ne recontre pas en français. Outre les 4 "h" de plus en plus gutturaux, il y a également le ‘dj’ (comme dans Djerba, Djellabah), le ‘tj’ comme dans Tchétchénie, le "â" (le "alif" arabe entre le è et le a) ainsi que quelques autres. [ Note pour celles ou ceux qui auraient des bases en arabe ou en hébreu (que je ne connais pas du tout) : on retrouve les semi-voyelles classiques : pour le "a", il s'agit parfois d'un ayin ou d'un alif (aleph), pour les "i" d'un yaw (yod) et pour les "ou" d'un waw. Ah oui et ... pas l'ombre d'une chedda, ni de damma, de kasra, de fatha ou de sukun, ... ] 3. L’histoire, et les stades de la langue- Spoiler:
Il y a 3 périodes phares dans l’histoire pharaonique : l’ancien, le moyen et le nouvel empire. Ces 3 périodes sont séparées par ce qu’on appelle habituellement les périodes intermédiaires, au nombre de deux. Elles ont en commun une féodalisation du système, ce qui a pour conséquence un éparpillement des moyens et la quasi-inexistence de vestiges significatifs.
Revenons sur les époques phares et voyons comment l’écriture et la langue ont évolué dans le temps.
3.1. L’ancien Empire (-2700 - -2200)
De cet époque nous vienne les constructions les plus imposantes : la pyramide à degré de Saqqarah (et son mur d’enceinte de 600 mètres de côté !), les pyramides du plateau de Gizeh, le Sphinx, .etc.
A cette époque l’écriture hiéroglyphique était la forme écrite de la langue parlée par les égyptiens.
3.2. Le moyen Empire (-2033 - -1786)
Paradoxalement, bien que cette époque soit relativement riche, il y a très peu de réalisations qui ont marqué les esprits. Citons néanmoins Sésostris et le début de l’implantation à Thèbes.
La langue parlée par les égyptiens a bien sur évolué depuis l’ancien empire mais est quand même relativement proche. L’écriture hiéroglyphique suit ces évolutions et est donc le reflet de la langue parlée par les égyptiens du moment.
3.3. Le nouvel Empire (-1500 - -1000)
C’est incontestablement la période la plus prolifique. Il y a tellement à citer qu’il est difficile de choisir : 19ème et 20ème dynasties (Ramessides), Temple d’Amon à Louqsor, vallée des rois et des reines, les principaux temples le long du Nil, etc.
La langue parlée a continué à évoluer tandis que la langue écrite (en hiéroglyphe) est restée figée dans la forme utilisée au moyen empire, devenant la langue de l’érudition et des rites religieux. Un peu comme le latin qui, pendant de nombreux siècles a été utilisé tant par les religieux dans la liturgie que par les savants de ces époques, alors que plus personne ne le parlait dans le quotidien.
Autrement dit, les écrits hiéroglyphiques qui nous sont parvenus, que ce soit du moyen ou du nouvel empire sont rédigés dans la même langue ! La connaissance de cette seule langue permet donc de décrypter une grande partie des textes d’époques. De plus, les différences entre l’écriture de l’ancien empire et celle du moyen empire sont suffisamment faibles pour permettre de s’y retrouver même face à des écrits plus archaïques.
3.4 Epoque greco-romaine (-500 - +300)
Il reste une époque, dont je n’ai pas parlé jusqu’ici mais qui bien que riche d’enseignements sort un peu du cadre de cette exposé, il s’agit de l’époque Ptolémaïque. Lorsqu’Alexandre le grand conquis l’Egypte, il la céda à l’un de ses généraux, Ptolémée. Celui-ci fonda une nouvelle dynastie qui s’éteindra avec la fameuse Cléopâtre 7. Il ne faut jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une dynastie grecque !
La langue subit évidement de profonde modification et une nouvelle écriture voit le jour : le démotique (c’est d’ailleurs la 3ème écriture présente sur la pierre de Rosette, à côté du grec et de l’écriture hiéroglyphique).
3.5 Les Coptes (IIème et IIIème siècles)
C’est à cette époque que les premiers convertis au christianisme apparaissent en Egypte. A nouveau la langue évolue et un nouveau stade de la langue voit le jour. Descendante de la langue écrite en démotique mais s’écrivant cette fois-ci à l’aide de l’alphabet grec complété de 4 signes supplémentaires (les fameux 4 "h" plus ou moins gutturaux des langues sémitiques et totalement absents du grec classique).
Cette langue est celle des Coptes. Elle sera parlée jusqu’au 17ème Siècle de notre ère dans les monastères éponymes. Aujourd’hui, c’est une langue morte, utilisée seulement dans la liturgie.
Signalons que Champollion avait appris le Copte avant ses 18 ans. Cette connaissance lui sera très utile par la suite, bien qu’il mettra encore près de 20 ans à percer le secret des hiéroglyphes. 4. Les HiéroglyphesOuf, nous y voici enfin. Vous vous en doutez, nous nous concentrerons que sur l’écriture utilisée au moyen et au nouvel empire. A cette époque, un peu plus de 700 hiéroglyphes étaient utilisés. Pour vous donner une idée, à basse époque on en recense plus de 3000 montrant par la le côté décadent de cette période. Les premières difficultés auxquelles on se heurte sont multiples : - Il n’y a ni ponctuation, ni césure (séparation entre les mots), - Les hiéroglyphes peuvent avoir 4 rôles différents, - Il n’y a pas de voyelles, seulement des consonnes et des semi-consonnes, - Le texte se lit de gauche à droite ou inversement, mais également de haut en bas. - Parfois les symboles ne se lisent pas dans l’ordre où ils apparaissent, que ce soit pour marquer une déférence particulière ou simplement par souci de beauté graphique. Ne nous laissons pas abattre par les difficultés et avançons progressivement. 4.1. La graphie - Spoiler:
Lorsque l’on observe un texte écrit, on peut remarquer que les signes sont en général agencés de manière à former des carrés que l’on appelle des quadrats. Hathor (Hwt-Hr, littéralement la maison d'Horus comme on peut clairement le voir dans le texte) et Ré-Horakhty (que je traduis par Ré des deux horizons) adressant des bénédictions au ou à la défunt(e)En fonction de leurs formes, les différents hiéroglyphes peuvent soit occuper un quadrat entier, soit un demi quadrat horizontal ou vertical, soit un quart de quadrat, etc. A de très rares exceptions près, les hiéroglyphes ont un sens de lecture. De ce sens on peut déduire la direction de la lecture. Bien souvent il y a des hiéroglyphes représentant des humains, des dieux ou encore des animaux. Prenez l’habitude qu’hormis dans certaines situations très exceptionelles on lit en allant contre le regard de ces signes. Sur l’image précédente, les hiéroglyphes se lisent donc de droite à gauche. Sur l’exemple suivant on peut voir que les artistes n’hésitaient pas à user de double sens de lecture pour créer des effets de symétries. Fronton de la chapelle blanche érigée par Senouseret (Sesotris) au temple de LouqsorOn voit immédiatement qu'à la deuxième ligne du texte commence au milieu (près de l’ankh) et reproduit deux fois le même texte. Observez la direction des regards dans les deux parties de l'inscription. Dans les 4 paragraphes qui suivent, une vingtaine de hiéroglyphes vont être présentés. Je vous recommande très vivement, soit d’imprimer ces pages, soit d’en recopier les hiéroglyphes ainsi que leurs pronociations / significations, soit encore mieux de les mémoriser. Par la suite, ce seront ces hiéroglyphes qui seront utilisés dans les exercices pratiques proposés. Si vous faites ce petit effort, vous aussi vous pourrez lire les hiéroglyphes dans le texte …Note : Au point 8, vous trouverez un glossaire avec tous les hiéroglyphes utilisés. 4.2. Le hiéroglyphe comme idéogramme- Spoiler:
C’est évidemment le cas le plus simple. Le hiéroglyphe signifiant ce qu’il représente. La plupart du temps, lorsque le hiéroglyphe à cette signification, il est accolé d’un autre hiéroglyphe représentant une petite barre verticale et signifiant le chiffre 1, comme pour préciser qu'on prend bien 1x la valeur du hiéroglyphe. Trois exemples sont visibles sur la photo suivante : Dans la colonne de gauche on peut voir le rond, symbole du soleil suivi de la barre verticale. Il s’agit du soleil, en tant que tel. Le hiéroglyphe vaut alors un mot entier et vous le savez, le soleil se dit Ré ou plus exactement Râ (n’oubliez pas la précision importante faite au chapitre 2 et qui concernait la prononciation des sons). 4.3. Le hiéroglyphe comme phonogramme- Spoiler:
C’est le cas le plus courant. Le hiéroglyphe ne vaut plus son image mais seulement un son, voir plusieurs sons. On parle de phonèmes. Certains hiéroglyphes valent une consonne (on parlera d’unilitères), d'autres en valent deux (les bilitères), d’autres encore trois consonnes (trilitères). Cela peut peut-être vous paraître étrange mais il y a une lettre de notre alphabet qui est en quelque sorte une "bilitère" et qui de surcroit peut se lire de deux manières différentes. Pensez à la lettre ‘x’. Dans le mot examen, elle vaut ‘gz’ (egzamen), alors que dans le mot axe la lettre vaut cette fois ‘ks’ (akse) … N’oubliez pas qu’il existe près de 700 hiéroglyphes, aussi est-il normal de trouver plusieurs hiéroglyphes ayant la même valeur phonétique. Voici quelques hiéroglyphes recontrés très fréquemment : 4.4. Le hiéroglyphe comme déterminantIl arrive qu’un hiéroglyphe soit ajouté afin de préciser le champ sémantique auquel le mot appartient. Celui-ci n’est pas prononcé lors de la lecture mais il aide à la compréhension du sens. Ceci est particulièrement pratique dans le cas des homonymes. Note : Il existe en tout un vingtaine de ces déterminants. Les reconnaître est donc essentiel, d'autant plus qu'ils se trouvent toujours à la fin d'un mot et donc qu'ils aident à la césure. Il est temps de se lancer. Si vous avez suivi jusqu’ici, la lecture des hiéroglyphes suivants devrait être assez facile.
Exercice 1 : - Spoiler:
Qu’est-il écrit ci-dessous ? (solution à la page suivante) Quelques conseils pour vous aider : - Commencez par déterminer le sens de la lecture (relisez le point 4.1 si vous ne trouvez pas). - Remarquez ensuite comment les signes sont arrangés Je vous conseille vivement de ne pas continuer la lecture si vous n'avez pas fait cet exercice.
Solution 1 : - Spoiler:
- Sens de la lecture : le personnage regarde à droite, donc on lira de droite à gauche. - Il y a 2 quadrats. Le premier contient un disque et une petite barre. Le second un silhouète humanoïde assise. - Un hiéroglyphe suivi d’une petite barre -> il s’agit d’un idéogramme. Ici le soleil, Ré. - La silhouète du second quadrat fait penser au déterminant divin. Nul doute, nous avons affaire au dieu Ré ! 4.5. Le hiéroglyphe comme appui graphiqueTout comme le déterminant, le hiéroglyphe qui sert d’appui graphique ne se prononce pas. Alors qu’on pourrait penser qu’un signe qui ne se lit pas complique le décryptage, il en va en fait tout autrement car l’appui graphique consiste en la répétition à l’aide d’un hiéroglyphe plus simple d’un son présent dans un autre hiéroglyphe plus complexe. Un exemple vous aidera à comprendre. Très souvent on rencontrera le groupe de hiéroglyphe suivant : Exercice 2 : - Spoiler:
En comparant avec les hiéroglyphes que nous avons vu jusqu’ici, essayez de trouver la valeur phonétique de ces 2 hiéroglyphes
Solution 2 : - Spoiler:
En principe vous auriez du trouver : ‘mn’ + ‘n’. La logique voudrait que ces deux hiéroglyphes valent ‘mn n’. En fait il n’en est rien car le ‘n’ est un appui graphique et ne se lit pas par contre, il confirme que le hiéroglyphe précédent est bien un ‘m n’. Si les égyptiens avaient vraiment voulu écrire ‘mn n’, ils auraient doublé le n final ce qui aurait donné ‘mn n n’ et lu comme ‘mn n’. A ce stade, considérez que seuls les unilitères peuvent servir d'appui graphique. Il n'y a qu'une trentaine d'unilitère, ils sont donc facile à reconnaître avec un peu d'habitude. Et plus particulièrement ces hiéroglyphes : Les 3 hiéroglyphes encadrés valent respectivement ‘n f r’, ‘f’ et ‘r’. Malgré cela, ces 3 hiéroglyphes ne se lisent "que" ‘n f r’ ! Voici quelques autres exemples : Evidemment, cela peut paraître compliqué. Mais n'oubliez pas qu'il y a 700 hiéroglyphes. Si vous hésitez entre deux hiéroglyphes bilitères (graphiquement) proches, disons ‘bn’ et ‘sa’, le fait d'avoir ce hiéroglyphe suivi d'un ‘a’ peut vous inciter à considérer que le ‘sa’ est probablement la bonne option. Mais si vous vous êtes trompé, vous croyez lire ‘sa’ alors que c'était ‘bn a’. 4.6. Résumé et exemples- Spoiler:
En résumé, les hiéroglyphes peuvent remplir 4 rôles. Dans deux des cas, les hiéroglyphes sont lus (ou du moins leur valeur idéographique est lue) et dans les deux autres, ils servent soit d’appui à la lecture, soit à la compréhénsion mais ils ne se prononcent pas. Voici un exemple où les 4 types de sens sont présents : Et plus particulièrement : Cela ne devrait pas trop vous poser de problème : ‘I’ + ‘m n’ + ‘Ré’. Quel dieu pourrait bien se nommer Imen-Ré ? Vous l’aurez deviné, il s’agit d’Amon-Ré ! Nous l'avions vu dans la liste des hiéroglyphes bilitères, le mot 'p r' pouvait prendre plusieurs sens. Parmi ceux-ci : la maison ou encore le verbe sortir. Voici un exemple du verbe sortir avec un appui graphique et un déterminant qui indique bien la notion de déplacement : Voici quelques groupes de hiéroglyphes que vous devriez pouvoir traduire relativement aisément.
Voici la signification des cartouches précédents : - Spoiler:
Source des cartouches : Liste d'Abydos 5. Eléments de GrammaireUn tableau récapitualtif reprendra en fin de chapitre les nouveaux hiéroglyphes introduits dans cette section. Tout comme dans la plupart des langues, le masculin singulier n’est pas signé. Cela signifie qu’hormis les mots invariables (noms propres, adverbes, etc.) qui peuvent évidemment être féminin (le nom d’une déesse par exemple), un mot est par défaut masculin et singulier et qu’il faudra y ajouter un affixe (préfixe ou suffixe) pour marquer le féminin, le pluriel et le féminin pluriel. 5.1. Genre- Spoiler:
Dans le cas de l’égyptien, le féminin est marqué par un ‘t’ terminal. La proximité avec les langues sémitiques est évidente dans la mesure où en arabe la désinence du féminin est une forme particulière de la lettre t, le ta-marbouta. Ce qui nous donne l’occasion d’introduire un nouveau signe très utilisé : Voici 2 cartouches, à gauche celui d’un roi et à droite celui d’une reine. Le premier hiéroglyphe est le même dans les deux cas et signifie "Maître" et se lit "Neb". A droite, on peut voir qu’un ‘t’ suit, indiquant qu’il s’agit de la Maitresse qui se lit "Nebet". On peut voir dans l’image suivante les différents ‘t’ présents. A chaque fois ceux-ci indiquent un féminin : Attention toutefois, tous les ‘t’ n’indiquent pas un féminin ! Par exemple dans le cartouche de l’imagine précédente en figure un qui n’est pas entouré. Ce n’est pas une omission. Ce ‘t’ là indiquant juste qu’il y a un ‘t’ dans le nom de la reine en question. 5.2. Nombre- Spoiler:
Le pluriel en égyptien se marque par la triple répétition du signe. On peut notamment le voir dans ces trois exemples : La désinence du pluriel est le son ‘ou’. Dans le dessin de droite on peut reconnaître le hiéroglyphe netcher (n tj r, le dieu) qui est reproduit trois fois. Au pluriel, cela donne donc netcherou (n tj r w, les dieux). Les deux autres pluriels sont construits de la même manière : ‘Nesout’ pour les ‘trônes’ et ‘kaou’ pour les âmes* dont voici le singuliers et significations : *Remarque : L'akh, le ka et le ba, demanderait à eux seuls un article (qui dépasse mes connaissances).Il arrive parfois qu’un hiéroglyphe valant ‘ou’ soit ajouté comme appui graphique après la triple répétition du signe : Remarque : n’ayant qu’un fragment du texte, je ne suis pas sûr à 100% que la lecture de ces hieroglyphes soit correcte.Ceci nous permet d'introduire un nouveau signe unilitaire très fréquent : Une telle écriture est bien souvent lourde, aussi les égyptiens ont pris l’habitude de n’écrire le hiéroglyphe qu’une seule fois mais d’y accoler 3 petites barres indiquant le pluriel. De nombreux pluriels sont visibles dans le document suivant : 5.3 Nombre "bis"- Spoiler:
Si vous êtes futé, vous avez peut-être remarqué qu’on passe du singulier à pluriel mais celui-ci est directement désigné par la triple répétition. N’a-t-on pas sauté le cas de la double répétition ? Si on désigne deux choses courantes, pas vraiment liées (comme 2 pains par exemple) on va utiliser la notation du pluriel habituel et marquer le pluriel par un ‘ou’. Par contre, si les deux choses sont les parties d’un tout ou qu’elles sont intimement liées, il existe un mode appelé le "duel" et qui marquera clairement ce lien symbolique entre ces deux entités. La désinence du duel est la terminaison ‘ouy’. Dans la plupart des cas le duel est construit en doublant le ou les hiéroglyphes concernés : Attachons-nous aux hiéroglyphes en dessous du Neb. On voit que 2 hiéroglyphes sont répétés. Le premier une barre horizontale est le hiérogjyphe ‘t ah’ qui signifie ‘la terre’. Le second est un petit trait oblique, parfois triangulaire. Il s’agit du déterminant qui indique qu’on parle de la terre. Nous avons donc le couple ‘la terre’ + déterminant ‘terrien’ reproduit 2x. Il s’agit non pas de ‘ta’ ou de ‘taou’, respectivement le singulier et le pluriel mais bien du duel ‘taouy’. Les deux terres ! On appelle souvent l’Egypte les 2 terres (la haute et la basse Egypte) et c’est un cas typique de duel. Car ces entités forment à elles deux un tout. Parfois les déterminants sont absents et seuls subsistent les deux traits horizontaux. Pour vous récompenser de vos efforts, nous pouvons maintenant quasiment traduire tout cet oushebti du Pharaon Toutankhamon. Le paragraphe suivant traite de la raison des inversions dans l’ordre de lecture des hiéroglyphes présents dans les cartouches mais en attendant voici la signification de ce texte : De haut en bas et de droite à gauche : N tj r......n f r.......nb...............taouy..........( nb...............kh pr w.............Ra ) Le dieu parfait, maitre des deux terres, (maitre des transformations de Ré) Les deux derniers hiéroglyphes se lisent ‘di’ ‘ankh’, doué de vie. Beau texte pour cet oushebti de Toutankhamon, dont le 4ème nom est Nebkheperouré ! 5.4. Antéposition et jeu graphique- Spoiler:
Vous avez probablement été surpris par l’ordre de lecture de certains hiéroglyphes dans les cartouches par exemple. Si vous y regardez de plus près, vous verrez que s’il y a un dieu représenté, celui-ci occupe très souvent le début du cartouche : Les égyptiens ont agi ainsi par déférence pour le dieu. Même si celui-ci aurait du venir en fin mot, il est placé en début du mot. C’est ce qu’on appelle l’antéposition, ici dans ce cas on parlera d’antéposition divine. Comme expliqué dans la première partie consacrée aux différents types de hiéroglyphes, il s’agissait d’une langue "secrète". Les mots compliqués étaient donc abondamment entourés d’appuis graphiques, de déterminant, manière qu’avaient les rédacteurs de s’assurer de la compréhension du lecteur. A l’inverse les mots courants, tels les noms des Pharaons et des Reines, donnaient une liberté presqu’infinie aux artistes. C’est presqu’un abus de langage de dire que les noms des Pharaons étaient des mots courant, mais n’écorchons-nous pas nous aussi les noms de nos présidents … Nous avons maintenant tout à notre disposition pour lire et traduire ces cartouches. Ils appartiennent tous à des Pharaons et des Reines que vous connaissez … Rendons-nous sans attendre au Chapitre 6, consacré aux applications pratiques. 6. ApplicationsEnfin ! Nous allons pouvoir traduire quelques fragments un peu plus imposants. 6.1. Noms de Reine et de Pharaon- Spoiler:
Commençons par quelques cartouches de Pharaons et de Reines bien connus. La signification des signes présents avant le cartouche ont été vu au chapitre 5, on n'y reviendra donc pas. Au milieu du cartouche on voit un vautour, accolé d’un ‘t’. Il s’agit de la Déesse Mout, la femme d’Amon. Ensuite nous pouvons lire : n f r, i, t, r et deux petites barres. Il ne s’agit pas de la marque d’un duel mais de la répétition du roseau. Une sorte de double ‘i’ qu’on note habituellement par le y. Nous avons donc : nfr i t r y. Ne serait-ce pas la fameuse Nefertary ? Poursuivons. Nous avons un ‘n’, un ‘m r’ et un ‘t’. Nous pouvons maitenant lire le nom en entier : Nb t..................... taouy..........(Nfr i t r y....m r t...n Mwt) Maitresse des Deux Terres, (Nefertary, l’aimée de Mout) Un nouveau hiéroglyphe considéré comme un unilitère : Passons aux cartouches suivants : Il s’agit des 4ème et 5ème noms d’un pharaon. Commençons par le cartouche de gauche. Vous reconnaissez immédiatement le hiéroglyphe Ra ainsi que le ‘m n’. Au milieu, une déesse ayant comme attribut une plume sur la tête et un ankh dans la main. C’est cette plume qui sert lors de la pesée du cœur dans la psychostasie au moment de savoir si le défunt a eu une vie juste ...… il s’agit bien sur de la déesse Maat, déesse de la justice. Nous avons donc : ..m n.............. Mâat.....Ra : stable est la justice de Ré Mâat est plus que la simple justice, c'est aussi l'Ordre par opposition au chaos. Lorsqu'un Pharaon décédait, Mâat quittait l'Egypte pour cent jours. C'est un beau symbole du chaos que suscite inévitablement un changement de règne. Au terme de ce délai, une fête était d'ailleurs organisée pour célébrer son retour. Occupons-nous maintenant de celui de droite : Au dessus, trois hiéroglyphes parmi lesquels on reconnaît un ‘t’. Le petit carré est le hiéroglyphe ‘p’ et la tresse est le hiéroglyphe pour le h. P t h et placé au début d’un cartouche. Ne serait-ce pas le dieu Ptah ? En dessous un symbole pas très visible mais qu’on retrouve dans le cartouche n°5 plus lisible. Un dieu avec une tête d’animal fantastique, un long museau et deux drôles d’oreilles. Ne serait-ce pas l’inquiétant Seth ? Il est accolé du double roseau pour le double ‘i’ ou comme on l’a vu plus haut du ‘y’. Tout porte à croire que nous avons affaire à Sethy. Le ‘y’ a ici une signification, parfois traduit par ‘celui’ ou par ‘l’homme’. Pour faire honneur à mon Nôme, c’est le même ‘y’ qui est à la fin d’Andjety. Celui d’Andjet. Les deux hiéroglyphe du bas vous sont maintenant familiers : mr n. Autrement dit nous avons : .......Sth y........ mr n....;.P t h Celui de Seth, l’aimé de Ptah Nous avons donc la titulature complète de mon Pharaon préféré (comment ça ?) Sethy 1er : ...m n............. Mâat..... Ra......... Sth y....... mr n..... P t h stable est la justice de Ré, celui de Seth, l’aimé de Ptah Elargissons un peu le champ et traduisons la titulature complète : Détail d'une fresque murale de la tombe de Sethy 1erLe neb taouy qui précède le cartouche de gauche est maintenant bien connu. Au dessus du cartouche de droite, un devine un signe 'nb'. En dessous une sorte de diadème; il s'agit du hiéroglyphe 'ha', la couronne et les 3 traites du pluriels, donc 'haou'. Attaquons-nous maintenant à la troisième colonne. Nous avons déjà rencontré la première ligne. Il sagit du 'di ankh', doué de vie. En dessous, à gauche du signe ré on peut voir un hiéroglyphe qui se lit 'mi' et qui signifie 'comme'. La 3ème ligne est constituée d'un cobra, c'est un unilitère qui se lit 'dj'. Suivi du 't', il s'agit du mot 'dj t' (djet). Ce n'est pas très clair, mais la barre horizontale est le petit rouleau de papyrus, le déterminant qui indique l'abstraction. Il s'agit de djet qui signifie éternellement. Nous pouvons donc traduire cette dernière colonne : di....... ankh...... mi.... Ra...... djet doué de vie, comme Ré éternellement Nous avons donc : Neb taouy ( Men maat Ré) nb haou (Sethy Meren Ptah) di ankh mi Ra djet Le maitre des deux terres (Stable est la justice de Ré), le maitre des couronnes (Celui de Seth, aimé de Ptah) doué de vie comme Ré eternellement ! Heu modeste les égyptiens ! Les nouveaux hiéroglyphes : Voici les 4ème et 5ème nom d’un autre pharaon très connu. Etudions le cartouche de gauche en premier. En dessous du Ré, on peut voir une déesse assise. Elle a une plume sur la tête, c’est à nouveau Maat. Elle tient un étrange sceptre dans la main.Ce hiéroglyphe se lit ‘w s r’ et signifie la puissance. En dessous, nous reconnaissons le signe pour ‘s t p’, le ‘n’ et à nouveau Ré. Nous avons donc : .......W s r………Mâat…… Ra...Setep n..Ra Puissante est la justice de Ré, choisi de Ré Occupons-nous à présent du second cartouche. Les 3 hiéroglyphes du haut ne réservent aucune surprise : ‘m r’ ‘I mn’. En dessous à gauche, un dieu assis avec un disque sur la tête. Il s’agit d’une autre représentation du Dieu Ré. A gauche, un signe ‘m s’ et à sa gauche un nouveau signe unilitère, le ‘s’. Il s’agit d’un appui graphique. Il ne nous reste que le dernier hiéroglyphe qui lui aussi est un ‘s’. Nous avons donc : Ra .ms s m r I mn Ramsès, aimé d’Amon. Ra ms s … vous l’avez devinez, il s’agit de Ramsès et en prime il s’agit de Ramsès II. Pour trouver la signification de Ramsès, nous allons étudier les 2 cartouches suivants : Commençons par celui de droite. Deux dieux se font face. A gauche on reconnait Ré, à droite il s’agit du dieu I mn (Amon, reconnaissable à ses 2 plumes). En dessous le symbole ‘m r’. En dessous on peut voir le ‘m s’, un ‘s’ (appui graphique). Le hiéroglyphe suivant est très important. Il se lit ‘s w’ et à plusieurs significations. Il s’agit soit du démonstratif ‘celui’, soit du roseau symbole de la Haute Egypte, soit d’un élément représantant la royauté (tel que dans nésout, le roi ou dans la hemet sout, la dame royale). Nous avons donc : Ra, I mn, mr, ms sou. Dans le bon ordre cela donne : Ra. ms.. sw... mr... I mn Ré issu celui aimé Amon Celui qui est issu de Ré, aimé d’Amon. Nous connaissons enfin la signification de Ramsès ! Attaquons-nous à celui de gauche.Au dessous nous avons mr I mn. Aimé d’Amon. En dessous nous avons : Ra, ms + s comme appui graphique, un s supplémentaire. Il s’agit à nouveau de Ramsès : Ra ms s. J'insiste sur ce point, trois des quatre cartouches sont strictement équivalents entre eux. Ils contiennent tous "Ramsès, aimé d'Amon". Mais regardez à quel point ils sont différents. Cette liberté graphique, ce sont presque plus que des jeux de mots avec tantôt Mâat qui tient le sceptre Ouser dans sa main, tantôt Amon et Ré sous forme anthropique qui se font face, alors qu'ailleurs seul son nom est écrit et que Ré n'est représenté que par le disque solaire. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il n'existe pas deux cartouches identiques, mais il y a chaque fois un élément de différent. Et le plus incroyable, c'est qu'avec un peu d'habitude, "on sent" si c'est Ramsès II ou un autre Ramésside (il y en eut onze en tout).. Les nouveaux hiéroglyphes : 7. ConclusionNous arrivons au terme du voyage que je voulais faire avec vous au pays des hiéroglyphes. L'exposé n'est pas complet et j'aurais espéré pouvoir vous amener une étape plus loin en traduisant des fragments de stèle. Mais je me rends compte que ce serait passer à côté de l'essentiel en vous abrutissant (encore plus que cela ne l'est aujourd'hui) de matière et en noyant l'important dans l'accessoire. Tous les exemples sont systématiquement tirés d’originaux (parfois difficilement lisibles, je m’en excuse). Il me paraissait en effet indispensable que vous puissiez toujours vérifiez "dans le texte" ce que j’avançais et que vous puissiez vous faire votre propre opinion et cela n'est possible qu'en partant d'un texte authentique. Comme le disait notre professeur : L' étude des hiéroglyphes demande rigueur et souplesse d'esprit. Ce sera également ma conclusion. Sethy, MerenPtah 8. GlossaireVoici l'ensemble des hiéroglyphes rencontrés dans ce document : - Spoiler:
Dernière édition par Sethy le Jeu 19 Mar 2020 - 15:56, édité 6 fois |
| | | Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12006 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: Les hiéroglyphes dans le texte Jeu 19 Mar 2020 - 19:01 | |
| Merci sethy, c'est super intéressant Pour l'instant je n'ai lu sérieusement que le début, et parcouru rapidement le reste, mais je vais regarder tout cela de près ce week-end !!! |
| | | Sethy Ready for a strike!
Nombre de messages : 1371 Age : 57 Date d'inscription : 06/11/2011
| Sujet: Re: Les hiéroglyphes dans le texte Jeu 19 Mar 2020 - 21:03 | |
| - Petit Faucon a écrit:
- Merci sethy, c'est super intéressant
Pour l'instant je n'ai lu sérieusement que le début, et parcouru rapidement le reste, mais je vais regarder tout cela de près ce week-end !!! Il ne faut pas te sentir obligée, c'est aussi pour ça que j'ai précisé que le document avait plus de 10 ans. C'est le genre de lecture qui ne profite que lorsqu'on a l'envie de s'y plonger sérieusement. Au fond, ce n'est jamais qu'un thème en plus dans sa PAL en fait. Si on est intéressé, il faut juste garder dans un coin de sa tête qu'il existe et où il se trouve. Personnellement, c'est le genre de sujet que "j'imprime" en PDF et que je sauvegarde dans un dossier approprier pour le cas où je voudrais y revenir plus tard. |
| | | Ysabelle Stardust Reveries
Nombre de messages : 36576 Localisation : Quelque part entre l'orient et l'occident Date d'inscription : 07/05/2010
| Sujet: Re: Les hiéroglyphes dans le texte Jeu 19 Mar 2020 - 22:29 | |
| Merci Sethy. Je pense lire ça tranquillement dès que je peux. Ca m'intéresse particulièrement. En revanche, tu vas surement avoir droit au fouet des modos pour avoir fait plusieurs posts à la suite au lieu d'éditer à chaque fois. Certes le sujet est long et le découpage facilite la lecture mais,... |
| | | Sethy Ready for a strike!
Nombre de messages : 1371 Age : 57 Date d'inscription : 06/11/2011
| Sujet: Re: Les hiéroglyphes dans le texte Ven 20 Mar 2020 - 13:30 | |
| Histoire de motiver les foules ... Si je vous dis que t.ou.t signifie l'image (ou la statue, pour eux, c'était identique) et que les trois derniers hiéroglyphes du cartouche de gauche sont de peu d'intérêt, en lisant "mon" document vous serez à même de lire, de traduire et de comprendre les 4ème et 5ème noms d'un certain Toutankhamon ... Motivant, n'est-il pas ? |
| | | Fauvette Bluebird on a White Cliff
Nombre de messages : 5816 Age : 36 Localisation : Paris Date d'inscription : 29/04/2009
| Sujet: Re: Les hiéroglyphes dans le texte Ven 20 Mar 2020 - 14:07 | |
| - Ysabelle a écrit:
- En revanche, tu vas surement avoir droit au fouet des modos pour avoir fait plusieurs posts à la suite au lieu d'éditer à chaque fois.
Tout à fait Nous le répétons souvent, merci d'éviter les double, voire triple ou octuple-posts ! (Comme dit l'adage : sauvez une modo, postez un message solo ) Bonne nouvelle cependant pour les messages à rallonge, les balises spoiler sont là pour vous aider à tout rassembler dans un même message sans transformer icelui en pavé indigeste : [spoiler] message [/ spoiler] (sans l'espace après le / de fin ) C'est notamment valable pour les messages comportant de nombreuses illustrations ou fichiers image en général, pour éviter de faire mouliner les machines et les réseaux internet déjà soumis à rude épreuve en ce moment ! C'est pour cela que j'ai passé sous spoiler la majeure partie des paragraphes très détaillés ci-dessus, avant de fusionner les messages ; cela facilite le chargement de la page et permet de découvrir cet exposé riche en informations sans souci Merci de faire de même par la suite, quel que soit le sujet concerné ! _________________ Dessin de Jaimie Withbraid |
| | | Sethy Ready for a strike!
Nombre de messages : 1371 Age : 57 Date d'inscription : 06/11/2011
| Sujet: Re: Les hiéroglyphes dans le texte Ven 20 Mar 2020 - 14:51 | |
| - Ysabelle a écrit:
- Merci Sethy. En revanche, tu vas surement avoir droit au fouet des modos (...)
Tu sais, quand il est aussi bien administré que cela, on y prendrait presque goût. Plus sérieusement, je pensais que ce serait plus lisible en gardant la césure, j'avais tort ! |
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