Challenge Wentworth 2024

C’est le moment de l’année où lancer la prochaine croisière Wentworth !  

Après échanges avec serendipity, je fais cette année l’intérim pour l’animation de ce voyage littéraire.    Je reprends sa trame précédente de présentation du challenge.  

Les règles du challenge :

  1) Chaque membre du forum peut proposer 1 à 2 livres de 2 pays différents. Les livres doivent être disponibles en édition de poche si possible. Ne seront pas retenus de livres proposés les années précédentes.

  2) Afin de varier les destinations :
  a) Ne seront retenues que deux propositions au maximum par pays
  b) Il est conseillé d'éviter autant que possible :
        * les pays sélectionnés cette année (Norvège, Autriche et Chili)
        * les pays connus des membres (France, Royaume-Uni, États-Unis, Japon)

  3) La liste des livres proposés sera mise à jour ci-dessous. Comme les années précédentes, le vote se fera sous la forme d'un top 10 que vous m’enverrez en mp, avec un mode de décompte des points de type :
  Livre 1 : 10 points
  Livre 2 : 9 points etc…

  Il sera bien sûr possible de voter pour moins de 10 livres si vous n'êtes pas inspirées.  

  4) Le classement final donnera trois escales pour l'année 2024 !  

Dans le cas où un pays arriverait deux fois sur le podium, seul le premier des deux livres sera conservé, pour avoir 3 escales différentes sur l'année.
Les lectures en duo/trio/groupe des livres non présents au podium sont possibles (et encouragées! Nous avons vécu de chouettes escales non-officielles les années précédentes!   ).

Le calendrier :

- Vos propositions sont à soumettre dans ce topic jusqu'au dimanche 26 novembre
- Les votes seront ouverts du 27 novembre au 12 décembre (par mp)
- La proclamation des résultats sera vers la mi-décembre    

Les propositions :

Afrique du Sud : La promesse, de Damon Galgut, Points, 288 pages (proposé par serendipity)

Citation :

1986, dans une ferme non loin de Pretoria. La famille Swart fait ses adieux à la matriarche, Rachel. Avant de mourir, Rachel a fait une promesse : léguer à Salome, leur domestique noire, la maison dans laquelle elle vit. Cette décision divise le clan et la solennité du deuil ne parvient pas à masquer les dissensions qui se font jour. Les langues se délient, les rancœurs et les convoitises s’exacerbent au point de faire voler en éclats les liens qui unissent les uns et les autres. Cette promesse doit-elle être tenue et à quel prix??
Le roman suit les Swart sur trois décennies, de 1986 à 2018. Alors que l’Afrique du Sud se transforme profondément, le racisme et la violence s’infiltrent encore partout, jusque dans la vie intime de chacun. À travers le déclin d’une famille protestante, c’est toute l’histoire d’un pays que Damon Galgut dessine en filigrane dans une langue virtuose qui nous fait entendre les voix de chacun de ses personnages.
Booker Prize 2021

Albanie : Le palais des rêves, d'Ismail Khadaré, Le livre de poche, 224 pages (proposé par Vavyala)

Citation :

Rejeton d'une illustre famille de grands serviteurs de l'Etat, Mark-Alem est embauché dans la plus secrète, la plus puissante, la plus terrifiante institution qui se puisse imaginer : une administration chargée de collecter, jusque dans les provinces les plus reculées, les songes de tout un chacun, de les rassembler dans un lieu unique, puis de les trier, de les classer, de les interpréter, afin d'isoler ces "maîtres-rêves" dans lesquels le destin de l'Empire et de son tyran pourra être déchiffré.
Cercle après cercle, Mark-Alem est promu dans les instances concentriques de ce haut lieu de pouvoir, jusqu'à en devenir le maître tout-puissant. Mais un maître hanté par la crainte d'être à son tour broyé par la bureaucratie infernale qu'il dirige : ne finira-t-il pas par lire un jour, dans le rébus de quelque rêve anonyme, la disgrâce et la condamnation de sa propre famille ?

Arménie : L'oiseau bleu d'Erzeroum, de Ian Manook, Le livre de poche, 636 pages (proposé par Vavyala)

Citation :

L’odyssée tragique et sublime de deux petites filles rescapées du génocide arménien.
1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite soeur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté mais leur laissant la vie sauve.
Jusqu’à ce que l’Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente. Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?
C’est autour de l’enfance romancée de sa propre grand-mère que Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian, a construit cette inoubliable saga historique et familiale. Un roman plein d’humanité où souffle le vent furieux de l’Histoire, une galerie de personnages avides de survivre à la folie des hommes, et le portrait poignant des enfants de la diaspora arménienne.

Canada :

1) Graine de sorcière, de Margaret Atwood, Éditions 10-18, 328 pages (proposé par Rosalind)

Citation :

Injustement licencié de son poste de directeur du festival de Makeshiweg, au Canada, alors qu’il mettait en scène La Tempête de Shakespeare, Felix décide de disparaître. Il change de nom et s’installe dans une maisonnette au cœur de la forêt pour y panser ses blessures, pleurer sa fille disparue. Et préparer sa vengeance.
Douze années passent et une chance de renaître se présente à Felix lorsqu’on lui propose de donner des cours de théâtre dans une prison. Là, enfin, il pourra monter La Tempête avec sa troupe de détenus, et tendre un piège aux traîtres qui l’ont détruit. Mais la chute de ses ennemis suffira-t-elle pour qu’il s’élève de nouveau ?
Le nouveau roman de Margaret Atwood, la grande dame des lettres canadiennes au succès phénoménal, est un hommage à Shakespeare à travers une prose sublime, déchirante et drôle à la fois.

2) Kukum, de Michel Jean, Points, 240 pages (proposé par Juliette)

Citation :

Au soir de sa vie, grand-mère (kukum, en langue innue) depuis longtemps déjà, Almanda Siméon se retourne sur son passé et nous livre son histoire, celle d'une orpheline québécoise qui tombe amoureuse d'un jeune Amérindien puis partage la vie des Innus de Pekuakami (l'immense lac Saint-Jean), apprenant l'existence nomade et brisant les barrières imposées aux femmes autochtones.
Centré sur le destin singulier d'une femme éprise de liberté, ce roman relate, sur un ton intimiste, la fin du mode de vie traditionnel des peuples nomades du nord-est de l'Amérique et les conséquences, encore actuelles, de la sédentarisation forcée.
Son auteur Michel Jean, descendant direct d'Almanda Siméon, est un journaliste reconnu au Québec.

Inde : La déesse et le marchand, d'Amitav Ghosh, Actes Sud (Babel), 416 pages (proposé par Elianor)

Citation :

Lors d'un de ses séjours annuels en Inde, Deen, bientôt sexagénaire, accepte sans enthousiasme de s'intéresser à un personnage folklorique méconnu et de visiter un temple perdu dans la mangrove. Lui qui a plutôt le profil du rat de bibliothèque s'improvise alors baroudeur, loin d'imaginer que cette excursion n'est que le début d'une folle équipée. Lancé sur les traces de cette légende, il voit sa vie bouleversée par d'effarantes péripéties et d'étranges coïncidences. Au point qu'il se met à douter - de lui-même, et de sa lecture du monde. Dans ce formidable roman d'aventures, Amitav Ghosh offre une puissante résonance aux enjeux humains et environnementaux de notre temps, et dévoile une vision troublante des affres de nos sociétés figées dans le déni.

Islande : Miss Islande, d'Auður Ava Ólafsdóttir, Zulma, 240 pages (proposé par Rosalind)

Citation :

Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.
Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l'inconstance humaine, Auður Ava Ólafsdóttir poursuit, d’un roman à l’autre, une œuvre d’une grande finesse.

Italie :

1) Le Guépard, de Giuseppe Tomasi Di Lampedusa, Points, 384 pages (proposé par serendipity)

Citation :

Dans la Sicile de 1860, une famille de la haute aristocratie subit le changement de régime de l'île. Le prince Salina, d'abord pris de vertige devant la "stupéfiante accélération de l'Histoire", se laisse peu à peu gagner par une indolente et puissante nostalgie contre laquelle il ne sied plus de lutter. Son pétillant neveu, Tancrède Falconeri, incarne la force nouvelle qui ébranle son pays et devant laquelle il a l'intelligence de s'incliner. Avec son humour savoureux, son exquise courtoisie, il demande pour lui la main de la belle Angélique Sedara, quand bien même cette union signe la défaite éclatante du Guépard, le blason de sa famille. Il ne lui reste qu'à s'abîmer dans la contemplation des étoiles, aussi vertigineuse que la "sombre nuit" dans laquelle se précipite son âme.
C'est en 1963 que "Le Guépard" fut magnifiquement porté à l'écran par Visconti (avec Claudia Cardinale, Alain Delon, et Burt Lancaster). Outre quatre nouvelles et quelques essais sur la littérature française, ce roman est l'oeuvre unique et flamboyante de Lampedusa, mort aussitôt après l'avoir achevé.

2) Battement d'ailes, de Milena Agus, Le livre de poche, 160 pages (proposé par Elianor)

Citation :

Un lieu enchanteur en Sardaigne. Sur la colline qui domine la mer, au milieu des terres arrachées au maquis, se tient la maison de Madame, dernier bastion de résistance aux barres à touristes. Seule, décalée dans ses robes bizarres cousues main et dans son naïf refus de l'argent, Madame n'est pas prête à se plier à la pression des promoteurs immobiliers et à vendre sa parcelle « stratégique », indispensable à leur projet. Madame dérange, mais pas sa jeune et fantasque amie de quatorze ans, pas le grand-père moqueur, ni le fils aîné des voisins, trompettiste incompris des siens. Eux savent que l'île n'a pas de prix.

Mésopotamie : L’Épopée de Gilgamesh, traduite par Abed Azrié, Espaces libres - Spiritualités vivantes, 190 pages (proposé par Ysabelle)

Citation :

Du XXVe au VIIe siècle avant notre ère, un texte circulait dans tout le Proche-Orient, qui racontait la quête d'un roi, bâtisseur des remparts d'Ourouk vers 2800 avant J.-C. : Gilgamesh, fils de déesse, et plus divin qu'humain.

Du sumérien, ce texte fut traduit en babylonien, en assyrien, en hittite, en hourite. Mais les invasions grecques firent tomber Gilgamesh dans l'oubli. Il fallut attendre le XIXe siècle, pour que ce récit revienne enfin à la mémoire. Texte éternel car il relate la quête d'un homme déchiré par son désir de transcender son état, et l'amitié de ce héros, taillé dans le granit le plus dur, avec Enkidou, son frère, modelé dans l'argile la plus tendre.

En se basant sur les diverses sources antiques, Abed Azrié, auteur, compositeur et chanteur qui a mis en musique L'Épopée de Gilgamesh et l'a interprétée, en donne ici une version française d'une grande beauté.

Mexique : Pedro Páramo, de Juan Rulfo, Folio, 192 pages (proposé par clinchamps)

Citation :

Sur une route désolée de l’état de Jalisco, au Mexique, un homme avance en direction d’un village nommé Comala. Il s’appelle Juan Preciado. Il accomplit une promesse faite à sa mère sur son lit de mort : partir à la recherche de son père, Pedro Páramo, qui autrefois les a abandonnés. Un bourriquier aux paroles énigmatiques accepte de le conduire jusqu’au village qui semble désert. Avant de disparaître, il révèle à Juan Preciado que Pedro Páramo, dont il peut voir se dessiner à l’horizon l’immense propriété, est mort depuis bien longtemps.

Juan pourrait rebrousser chemin, mais il pénètre pourtant dans ce village abandonné où une très vieille femme, apparemment l’unique habitante de Comala, semble l’attendre. Elle lui laisse entendre que le bourriquier qui lui a indiqué sa maison est mort depuis des années.

République du Congo : Verre Cassé, de Alain Mabanckou, Points, 264 pages (proposé par clinchamps)

Citation :

Verre Cassé est un client assidu du "Crédit a voyagé", un bar congolais crasseux. Un jour, le patron lui propose d'écrire les histoires héroï-comiques des habitués, une troupe d'éclopés aux destins pittoresques ... Dans cette farce métaphysique où le sublime se mêle au grotesque, Alain Mabanckou nous offre le portrait truculent d'une Afrique drôle et inattendue.

Sénégal : La Grève des bàttu, d'Aminata Sow Fall, Le Serpent à plumes, 167 pages (proposé par Juliette2a)

Citation :

Kéba-Dabo avait pour tâche, en son ministère, de " procéder aux désencombrements humains ", soit : éloigner les mendiants de la Ville en ces temps où le tourisme, qui prenait son essor, aurait pu s'en trouver dérangé. Et son chef, MourNdiaye, a encore insisté : cette fois, il n'en veut plus un seul dans les rues ; et ainsi fut fait. Mais les mendiants sont humains, et le jour où, écrasés par les humiliations, ils décident de se mettre en grève, de ne plus mendier, c'est toute la vie sociale du pays qui s'en trouve bouleversée. A qui adresser ses prières ? À qui faire ces dons qui doivent amener la réussite ?
Avec humour, avec gravité aussi, Aminata Sow Fall dénonce dans ce roman les travers des puissants et donne un visage aux éternels humbles, du Sénégal ou d'ailleurs.

Tunisie : Elissa, la reine vagabonde, de Fawzi Mellah, Seuil, 192 pages, (proposé par Ysabelle)

Citation :

Avec dix navires, une centaine d'hommes et vingt-sept vierges, Elissa, la reine vagabonde, sillonne la Méditerranée huit siècles avant Jésus-Christ. Fuyant Tyr la capitale phénicienne, fuyant Pygmalion son frère et l'effrayant secret qui les unit, Elissa, souveraine obstinée d'une nation en exil, navigue en quête d'une ville et d'un royaume. Ce sera Carthage... Dans une longue lettre à son frère c'est Elissa elle-même, que Virgile et Dante appelaient l'infortunée Didon, qui raconte son fabuleux voyage et les mythes meurtriers qui lui font escorte. Le narrateur-traducteur de cette lettre inouïe prétend déchiffrer ici deux cent cinquante stèles puniques découvertes en 1874 et conservées par son grand-père. Mais peut-être s'est-il laissé envoûter par Elissa, au point de lui prêter sa propre imagination ? Cette lettre est un peu la mienne, avoue-t-il,... je ne distingue plus moi-même ce qui est traduit de ce qui est inventé.

Fawzi Mellah, né en 1946 à Damas, est un écrivain et journaliste tunisien. Il est universitaire à Genève en Suisse.

Le podium et le voyage 2024 :

De janvier à mars: Kukum, de Michel Jean - 47 points
D'avril à juin: Le Guépard, de Giuseppe Tomasi Di Lampedusa - 44 points
De juillet à septembre: Verre Cassé, de Alain Mabanckou - 44 points
D'octobre à décembre: L'oiseau bleu d'Erzeroum, de Ian Manook - 42 points Edit : Cette dernière étape est disqualifiée. L'auteur est de nationalité française (et non arménienne comme je le pensais initialement).

Et pour info, le classement final :

Spoiler:

Merci pour l'ouverture du topic ! Je me réjouis de participer à ce nouveau challenge

Une petite question : je souhaite proposer un roman dont l'auteur est à la fois danois et norvégien, est-ce que le roman sera validé ?

Super, merci pour l'ouverture du topic Vavyala
Je vais réfléchir à des titres à proposer

Merci pour l'organisation de la croisière 2024 Vavyala

J'aimerais proposer un roman canadien, est-ce accepté ?

Juliette, Elianor et Rosalind, je me réjouis de lire votre enthousiasme pour la prochaine croisière!

Juliette2a a écrit:

Une petite question : je souhaite proposer un roman dont l'auteur est à la fois danois et norvégien, est-ce que le roman sera validé ?

Je suis allée vérifier dans les archives des itinéraires de la croisière Wentworth et le bateau a sillonné les eaux danoises l'année dernière (avec Imaqa, de Fleming Jensen ).
Ainsi, pour ne pas rester dans les mêmes territoires trois années consécutives (Danemark, Norvège puis potentiellement Danemark/Norvège), je te propose de garder cette référence pour 2025.

Rosalind a écrit:

J'aimerais proposer un roman canadien, est-ce accepté ?

OK pour le Canada, dont la dernière escale remonte à 2021.

je vais essayer de participer j'ai trop aimé les découvertes que je dois à ce cher capitaine ! Je vais reproposer l'Algérie, j'aurais peut-être plus de chance cette année !

Merci pour ta réponse Vavyala

En 2021 j'avais proposé un roman québécois, et cette année je pense au Canada de langue anglaise.

Clinchamps tu me rappelles que je voulais lire La rue Darwin

Ravie clinchamps de te voir rejoindre les rangs de la croisière 2024!

L'Algérie et le Canada anglophone sont les bienvenus!

L'Algérie n'a pas encore été une destination officielle, mais a été une officieuse cette année. Vous m'avez donné envie de lire la claque L'Attentat, de Yasmina Khadra, dans les années à venir...

Je vais peut-être vous rejoindre cette année. Ca va peut-être me motiver un peu
Je réfléchis à une destination et je reviens

Vavyala a écrit:

Ainsi, pour ne pas rester dans les mêmes territoires trois années consécutives (Danemark, Norvège puis potentiellement Danemark/Norvège), je te propose de garder cette référence pour 2025.

C'est noté !

Pour cette nouvelle édition, je vous propose donc les deux titres suivants

1) Le Sénégal avec La Grève des bàttu de Aminata Sow Fall (1979), aux éditions Le Serpent à plumes.
Kéba-Dabo avait pour tâche, en son ministère, de " procéder aux désencombrements humains ", soit : éloigner les mendiants de la Ville en ces temps où le tourisme, qui prenait son essor, aurait pu s'en trouver dérangé. Et son chef, MourNdiaye, a encore insisté : cette fois, il n'en veut plus un seul dans les rues ; et ainsi fut fait. Mais les mendiants sont humains, et le jour où, écrasés par les humiliations, ils décident de se mettre en grève, de ne plus mendier, c'est toute la vie sociale du pays qui s'en trouve bouleversée. A qui adresser ses prières ? À qui faire ces dons qui doivent amener la réussite ?
Avec humour, avec gravité aussi, Aminata Sow Fall dénonce dans ce roman les travers des puissants et donne un visage aux éternels humbles, du Sénégal ou d'ailleurs.

2) Le Sri Lanka avec Les Sept Lunes de Maali Almeida, de Shehan Karunatilaka (2022) qui sortira en français aux éditions Calmann-Lévy en Janvier 2024.
Colombo, dans les années 90, pendant la guerre civile. L'auteur y évoque l'histoire d'un photographe de guerre qui dispose d'une ultime semaine sur Terre pour élucider le mystère de son propre meurtre.

Super Ysabelle, bienvenue parmi nous!

Merci pour tes propositions Juliette!

Je note la première, même si comme Mister Pip, en son temps, elle semble difficile à acquérir.

Pour la seconde, la traduction du livre n'étant pas encore sortie et n'étant pas disponible en poche 2024, je m'en ouvre à l'avis des croisiéristes si on le garde ou pas.
On privilégie en général le format poche, mais de mémoire, on avait accepté Les mémoires d'un chat avant sa sortie en poche il y a quelques années.

Merci beaucoup Vavyala d'avoir ouvert le topic

Je n'ai pas été très assidue cette année (mais ne désespère pas de lire La Raconteuse de films), mais je suis partante pour une nouvelle croisière en vos chères compagnies

Je me réjouis de lire vos propositions !

Je vous propose pour commencer un voyage en Afrique du Sud avec Damon Galgut, La promesse, Points, 288 pages

Citation :

1986, dans une ferme non loin de Pretoria. La famille Swart fait ses adieux à la matriarche, Rachel. Avant de mourir, Rachel a fait une promesse : léguer à Salome, leur domestique noire, la maison dans laquelle elle vit. Cette décision divise le clan et la solennité du deuil ne parvient pas à masquer les dissensions qui se font jour. Les langues se délient, les rancœurs et les convoitises s’exacerbent au point de faire voler en éclats les liens qui unissent les uns et les autres. Cette promesse doit-elle être tenue et à quel prix??
Le roman suit les Swart sur trois décennies, de 1986 à 2018. Alors que l’Afrique du Sud se transforme profondément, le racisme et la violence s’infiltrent encore partout, jusque dans la vie intime de chacun. À travers le déclin d’une famille protestante, c’est toute l’histoire d’un pays que Damon Galgut dessine en filigrane dans une langue virtuose qui nous fait entendre les voix de chacun de ses personnages.
Booker Prize 2021

Et un classique italien : Le Guépard de Giuseppe Tomasi Di Lampedusa, Points, 384 pages

Citation :

Dans la Sicile de 1860, une famille de la haute aristocratie subit le changement de régime de l'île. Le prince Salina, d'abord pris de vertige devant la "stupéfiante accélération de l'Histoire", se laisse peu à peu gagner par une indolente et puissante nostalgie contre laquelle il ne sied plus de lutter. Son pétillant neveu, Tancrède Falconeri, incarne la force nouvelle qui ébranle son pays et devant laquelle il a l'intelligence de s'incliner. Avec son humour savoureux, son exquise courtoisie, il demande pour lui la main de la belle Angélique Sedara, quand bien même cette union signe la défaite éclatante du Guépard, le blason de sa famille. Il ne lui reste qu'à s'abîmer dans la contemplation des étoiles, aussi vertigineuse que la "sombre nuit" dans laquelle se précipite son âme.
C'est en 1963 que "Le Guépard" fut magnifiquement porté à l'écran par Visconti (avec Claudia Cardinale, Alain Delon, et Burt Lancaster). Outre quatre nouvelles et quelques essais sur la littérature française, ce roman est l'oeuvre unique et flamboyante de Lampedusa, mort aussitôt après l'avoir achevé.

serendipity a écrit:

Je n'ai pas été très assidue cette année (mais ne désespère pas de lire La Raconteuse de films), mais je suis partante pour une nouvelle croisière en vos chères compagnies

Contente de te savoir parmi nous pour la croisière 2024!

pour La raconteuse de films, je viendrai en fin d'année sur le topic ad hoc. J'ai pré-commandé le roman, "yapluka"  

J'ai noté tes propositions!
Bonne idée pour Le guépard!! La croisière peut me motiver à aborder des classiques, l'effet de groupe motive à s'attaquer aux montagnes!

Oui ! J'ai lu le Guépard il y a fort longtemps, je serais très heureuse de le relire... et d'enchaîner sur le film de Visconti !!

J'aimerais vous proposer l'Epopée de Gilgamesh. C'est à l'origine, sumérien, et elle est considérée comme la plus ancienne épopée et la première œuvre littéraire connue Je choisis la traduction de Abed Azrié. Le livre est disponible et couté 7,90. Cela dit, on peut choisir d'autre écrivains qui l'ont présentée.

Certes, Abed Azrié est franco-syrien, mais il s'agit d'une traduction. La destination est La Mésopotamie

Résumé :

Du XXVe au VIIe siècle avant notre ère, un texte circulait dans tout le Proche-Orient, qui racontait la quête d'un roi, bâtisseur des remparts d'Ourouk vers 2800 avant J.-C. : Gilgamesh, fils de déesse, et plus divin qu'humain.

Du sumérien, ce texte fut traduit en babylonien, en assyrien, en hittite, en hourite. Mais les invasions grecques firent tomber Gilgamesh dans l'oubli. Il fallut attendre le XIXe siècle, pour que ce récit revienne enfin à la mémoire. Texte éternel car il relate la quête d'un homme déchiré par son désir de transcender son état, et l'amitié de ce héros, taillé dans le granit le plus dur, avec Enkidou, son frère, modelé dans l'argile la plus tendre.

En se basant sur les diverses sources antiques, Abed Azrié, auteur, compositeur et chanteur qui a mis en musique L'Épopée de Gilgamesh et l'a interprétée, en donne ici une version française d'une grande beauté.

La deuxième destination, La Tunisie, avec Fawzi Mellah et Elissa, la reine vagabonde. Prix, entre 2 et 7€

Résumé:

Avec dix navires, une centaine d'hommes et vingt-sept vierges, Elissa, la reine vagabonde, sillonne la Méditerranée huit siècles avant Jésus-Christ. Fuyant Tyr la capitale phénicienne, fuyant Pygmalion son frère et l'effrayant secret qui les unit, Elissa, souveraine obstinée d'une nation en exil, navigue en quête d'une ville et d'un royaume. Ce sera Carthage... Dans une longue lettre à son frère c'est Elissa elle-même, que Virgile et Dante appelaient l'infortunée Didon, qui raconte son fabuleux voyage et les mythes meurtriers qui lui font escorte. Le narrateur-traducteur de cette lettre inouïe prétend déchiffrer ici deux cent cinquante stèles puniques découvertes en 1874 et conservées par son grand-père. Mais peut-être s'est-il laissé envoûter par Elissa, au point de lui prêter sa propre imagination ? Cette lettre est un peu la mienne, avoue-t-il,... je ne distingue plus moi-même ce qui est traduit de ce qui est inventé.

Fawzi Mellah, né en 1946 à Damas, est un écrivain et journaliste tunisien. Il est universitaire à Genève en Suisse

N'ayant pas participé l'année dernière, je ne me rappelle pas si la Tunisie avait été proposée   Je proposerai d'autres destination, si besoin.

Merci pour tes propositions Ysabelle, je les ai ajoutées au topic de présentation.

Ma première proposition est L'oiseau bleu d'Erzeroum, de Ian Manook (Arménie):

Citation :

L’odyssée tragique et sublime de deux petites filles rescapées du génocide arménien.
1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite soeur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté mais leur laissant la vie sauve.
Jusqu’à ce que l’Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente. Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?
C’est autour de l’enfance romancée de sa propre grand-mère que Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian, a construit cette inoubliable saga historique et familiale. Un roman plein d’humanité où souffle le vent furieux de l’Histoire, une galerie de personnages avides de survivre à la folie des hommes, et le portrait poignant des enfants de la diaspora arménienne.

Vavyala a écrit:

Pour la seconde, la traduction du livre n'étant pas encore sortie et n'étant pas disponible en poche 2024, je m'en ouvre à l'avis des croisiéristes si on le garde ou pas.
On privilégie en général le format poche, mais de mémoire, on avait accepté Les mémoires d'un chat avant sa sortie en poche il y a quelques années.

Sinon, je peux changer ma proposition !

Pour la première, il me semble qu'il s'agit de la même édition que Une si longue lettre que nous avions réussi à nous procurer !

Merci pour vos propositions très tentantes

Juliette2a a écrit:

Vavyala a écrit:

Pour la seconde, la traduction du livre n'étant pas encore sortie et n'étant pas disponible en poche 2024, je m'en ouvre à l'avis des croisiéristes si on le garde ou pas.
On privilégie en général le format poche, mais de mémoire, on avait accepté Les mémoires d'un chat avant sa sortie en poche il y a quelques années.

Sinon, je peux changer ma proposition !

Comme tu le sens!
Au vu du passe-droit qu'on avait donné aux Mémoires d'un chat, j'aurais été tentée d'accepter ta proposition. Mais l'emprunt plus compliqué/l'achat d'une nouveauté en format broché risque de dissuader les votes des participantes pour ce titre. C'est pourquoi je proposais de sonder leurs avis.

Juliette2a a écrit:

Pour la première, il me semble qu'il s'agit de la même édition que Une si longue lettre que nous avions réussi à nous procurer !

Pas d'inquiétude, j'ai déjà ajouté ta première proposition.

Mes propositions

Le Canada avec Graine de sorcière de Margaret Atwood

Editions 10-18, 328 pages, 8,60€ neuf, ou en occasion

Citation :

Injustement licencié de son poste de directeur du festival de Makeshiweg, au Canada, alors qu’il mettait en scène La Tempête de Shakespeare, Felix décide de disparaître. Il change de nom et s’installe dans une maisonnette au coeur de la forêt pour y panser ses blessures, pleurer sa fille disparue. Et préparer sa vengeance.
Douze années passent et une chance de renaître se présente à Felix lorsqu’on lui propose de donner des cours de théâtre dans une prison. Là, enfin, il pourra monter La Tempête avec sa troupe de détenus, et tendre un piège aux traîtres qui l’ont détruit. Mais la chute de ses ennemis suffira-t-elle pour qu’il s’élève de nouveau ?
Le nouveau roman de Margaret Atwood, la grande dame des lettres canadiennes au succès phénoménal, est un hommage à Shakespeare à travers une prose sublime, déchirante et drôle à la fois.

L'Islande avec Miss Islande de Auður Ava Ólafsdóttir

Editions Zulma, 240 pages, 10,95€ neuf, ou en occasion  

Citation :

Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.
Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l'inconstance humaine, Auður Ava Ólafsdóttir poursuit, d’un roman à l’autre, une œuvre d’une grande finesse.

Merci pour tes propositions, je les ai ajoutées à la liste en tête de topic.
J'avais gardé un très bon souvenir de ma lecture du second!

Vous bouillonnez d'idées! Je suis très contente de voir ce topic si vivant!

J'ai trouvé un second ouvrage à proposer aux votes, destination l'Albanie avec Ismail Khadaré, Le palais des rêves :

Citation :

Rejeton d'une illustre famille de grands serviteurs de l'Etat, Mark-Alem est embauché dans la plus secrète, la plus puissante, la plus terrifiante institution qui se puisse imaginer : une administration chargée de collecter, jusque dans les provinces les plus reculées, les songes de tout un chacun, de les rassembler dans un lieu unique, puis de les trier, de les classer, de les interpréter, afin d'isoler ces "maîtres-rêves" dans lesquels le destin de l'Empire et de son tyran pourra être déchiffré.
Cercle après cercle, Mark-Alem est promu dans les instances concentriques de ce haut lieu de pouvoir, jusqu'à en devenir le maître tout-puissant. Mais un maître hanté par la crainte d'être à son tour broyé par la bureaucratie infernale qu'il dirige : ne finira-t-il pas par lire un jour, dans le rébus de quelque rêve anonyme, la disgrâce et la condamnation de sa propre famille ?

Voilà mes deux propositions les deux en Poche !

Le Mexique avec "Pedro PARAMA",  de Juan RULFO, que j'ai lu en rien de temps et qui m'a enchantée !!

Radio-France:

Citation :

Sur une route désolée de l’état de Jalisco, au Mexique, un homme avance en direction d’un village nommé Comala. Il s’appelle Juan Preciado. Il accomplit une promesse faite à sa mère sur son lit de mort : partir à la recherche de son père, Pedro Páramo, qui autrefois les a abandonnés. Un bourriquier aux paroles énigmatiques accepte de le conduire jusqu’au village qui semble désert. Avant de disparaître, il révèle à Juan Preciado que Pedro Páramo, dont il peut voir se dessiner à l’horizon l’immense propriété, est mort depuis bien longtemps.

Juan pourrait rebrousser chemin, mais il pénètre pourtant dans ce village abandonné où une très vieille femme, apparemment l’unique habitante de Comala, semble l’attendre. Elle lui laisse entendre que le bourriquier qui lui a indiqué sa maison est mort depuis des années.

je n'ai jamais vu de roman où la réalité et la fantasmagorie soient aussi parfaitement liées, le style est pur et clair, ça se dévore !!

L'Algérie, avec l'Attentat  de Yasmina Khadra, dont la lecture dans le contexte actuel me semble s'imposer !

Babelio :

Citation :

Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.
Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne dont on ignorait l'essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien...

C'est un roman où la cruauté du récit est soulignée par la poésie puissante de l'écriture de l'auteur !

clinchamps a écrit:

V

L'Algérie, avec l'Attentat  de Yasmina Khadra, dont la lecture dans le contexte actuel me semble s'imposer !

Babelio :

Citation :

Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.
Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne dont on ignorait l'essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien...

C'est un roman où la cruauté du récit est soulignée par la poésie puissante de l'écriture de l'auteur !

Je crois qu'il a déjà été proposé mais non retenu, sauf erreur de ma part, c'est dans ce cadre que je l'ai lu
et je te rejoins pour dire que le contexte actuel m'a beaucoup rappelé ce livre...

Merci pour tes propositions clinchamps.

J'ajoute celle mexicaine à la liste proposée aux votes en tête de topic.
Merci pour ta vigilance serendipity. L'attentat avait en effet était proposé aux votes l'année dernière. Je suis au regret de ne pas le retenir pour ce challenge. Néanmoins, il aurait été parfait pour devoir de mémoire en parallèle du contexte politique actuel en Israël et à Gaza. C'est un livre que j'aimerais essayer de lire en 2024.

Désolée d'avoir tardé à répondre ! Oui, j'aurais dû me souvenir que "l'attentat" avait été déjà proposé ! Plutôt qu'un Algérien, je vais proposer un franco-congolais que j'entends souvent à Fce Inter, et j'aime beaucoup ce qu'il dit ! J'avoue n'avoir encore rien lu, et j'hésite entre son premier "Bleu,blanc rouge" ou celui réputé son meilleur "Verre cassé" ! Comme il faut décider, je propose donce "Verre cassé" dont voici le résumé.

Babelio

Citation :

Verre Cassé est un client assidu du "Crédit a voyagé", un bar congolais crasseux. Un jour, le patron lui propose d'écrire les histoires héroï-comiques des habitués, une troupe d'éclopés aux destins pittoresques ... Dans cette farce métaphysique où le sublime se mêle au grotesque, Alain Mabanckou nous offre le portrait truculent d'une Afrique drôle et inattendue.