Fred Vargas

Moi j'ai lâché l'affaire au bout d'une demi-heure. J'ai trouvé la scène où Adamsberg rencontre son frère ( jumeau je présume ? ), avec le récit de cet épisode de leur enfance, peu crédible  et mal jouée. Ne connaissant pas le roman il fallait vraiment que la mise en scène m'attire dans ses filets ( dans sa toile...   : ) et c'est le contraire qui s'est produit.
Tant pis pour moi ou tant mieux, j'ai zappé sur le spécial Notre-Dame de La Grande Librairie

J'ai vu la seconde partie de "Quand sort la recluse". Je suis agréablement surprise par le respect qu'a eu Josée Dayan pour ce livre. C'est une première!   Elle a respecté le maximum et j'ai retrouvé un peu de l'ambiance spéciale des romans de Fred Vargas. Je dis bien un peu car une chose m'a contrariée tout de même.  

Spoiler:

. J'aime bien l'acteur, mais il est très différent de l'image du géant blond du livre. Celui-ci est très séduisant et j'aime bien son jeu, mais ce n'est pas le personnage de Vargas. Bref, c'était un moment que j'ai savouré dans le livre et ma déception a été profonde.
J'ai aimé le personnage de Froissy   même si elle a pris la part du lion par rapport à ses collègues.   Vyrenc, en revanche a perdu son latin   Ses interventions en rîmes manquent dans cette adaptation car c'est sa particularité en plus de ses curieuses mèches. A moins que dans le livre aussi, il ait mis ses vers au congélateur? Je ne m'en souviens plus

Ah merci Ysabelle, d'avoir laissé ton commentaire  

Moi je reste quand même globalement sur ma déception, car je trouve comme je l'ai déjà dit dans mon commentaire de la première partie, que l'adaptation n'apporte pas de dimension supplémentaire par rapport au livre, elle reste au ras de l'histoire ; et comme je me souvenais très bien du livre, je n'ai pas réellement profité du film.

Je suis d'accord pour ta remarque Ysabelle sur le personnage de Matthias ; moi j'ai trouvé l'acteur bien, mais la situation manquait de grâce entre eux.

Merci pour vos commentaires

J'avais enregistré à tout hasard, mais je me demande si je vais regarder

Ysabelle a écrit:

... une chose m'a contrariée tout de même.  

Spoiler:

. J'aime bien l'acteur, mais il est très différent de l'image du géant blond du livre. Celui-ci est très séduisant et j'aime bien son jeu, mais ce n'est pas le personnage de Vargas. Bref, c'était un moment que j'ai savouré dans le livre et ma déception a été profonde.

Oui, ce choix pour le chasseur-cueilleur était pour le moins surprenant !

Petit Faucon a écrit:

....l'adaptation n'apporte pas de dimension supplémentaire par rapport au livre, elle reste au ras de l'histoire ; e

C'est tout à fait ça : à ras de l'histoire, sans la magie de l'écriture de Vargas, particulièrement sensible dans ce livre ! C'est un bon téléfilm policier assez original... si on n'a pas lu le livre !

Connaissez vous ce livre de Fred Vargas?



Résumé:

Un meurtre vient troubler le quotidien de Pi, clochard et vendeur d'éponges à ses heures. Interrogé comme témoin, il fait la connaissance du célèbre Adamsberg, commissaire aux méthodes déroutantes. La vérité sur l'affaire se dévoile peu à peu, en même temps que se dessine le portrait d'un homme brisé par la vie. L'originalité graphique d'Edmond Baudoin, entre peinture et bande dessinée, illustre avec un réalisme surprenant les mots de Fred Vargas.

Je suis tombée dessus par hasard, car je cherche souvent à connaitre ses projets. Il s'agit d'une nouvelle illustrée par Edmond Baudoin, comme pour La BD Coule la Seine, (Les quatre fleuves), il y a quelques années. Evidemment, je me suis mise en quête de l'avoir fissa. C'est toujours ça, en attendant ?

Oh !! ça m'intéresse ! Merci pour le renseignement, Ysa !!

J'ai déjà lu ce livre, je pense que c'est une réédition, le titre original était "5 francs" paru en 2002.

Après recherches, j'en ai parlé brièvement en page 4 de ce topic :
D'abord Cinq francs, une BD en noir et blanc, sobre et bien faite, qui fait partie d'un ensemble qui s'appelle "Coule la Seine", dont Ysabelle a parlé sur le topic des lectures en cours.

Voici ce qu'en dit Wiki :

Cinq francs pièce

Adamsberg a affaire à un homme de la rue qui n'a pour compagnon que « Martin », un chariot de supermarché dans lequel il transporte un chargement d'éponges trouvées au rebut et qu'il s'efforce de vendre, cinq francs pièce.
Alors qu'il se couche sur une bouche de métro pour y passer la nuit, il assiste à une tentative d'assassinat sur une femme en manteau de fourrure blanche. L'affaire est d'importance, car cette femme fait partie du ministère de l'Intérieur... mais il ne l'entend pas de cette oreille et préfère se taire, tandis qu'on presse Adamsberg d'obtenir des résultats, vite.
Cette nouvelle a été adaptée en bande dessinée par Baudoin sous le titre Le Marchand d'éponges. Le texte est identique à celui de la nouvelle à ceci près que chaque éponge ne coûte plus cinq francs pièce mais un euro.

De mémoire, les dessins vont très bien avec l'histoire

Et voici l'excellente critique du livre, de ce site que j'adore du9

Petit Faucon, merci pour ton commentaire et pour le lien. Effectivement, c'est une réédition. J'avais l'ensemble des nouvelles Coule La Seine, mais je ne me souviens pas de celle-là. Peut-être à la relecture, ça va me revenir.
J'ai beaucoup aimé la première BD

En tous cas c'est une bonne histoire, je me souviens en la refermant ayant regretté qu'elle soit terminée

J'ai récupéré le livre tout à l'heure. J'aime beaucoup les dessins. Je vais le commencer demain. J'ai pris Coule la Seine dans la foulée. Du coup, je l'ai en double

Bonne lecture !

C'est fait, j'ai relu Le marchand d'éponges et je peux dire que je l'ai dégusté, vu la quantité
J'ai retrouvé le style incomparable de Fred Vargas, ou ce que je qualifie de l'art de raconter en quelques lignes, des vies entières, la misère, la solitude, les rencontres; Celles qui changent le cours d'une vie, aussi brèves soient-elles.
Les dessins sont originaux, entre peinture et BD. Des images de Paris, sombres, figées ou dynamiques, elles donnent au texte une profondeur particulière et exacerbent encore plus les émotions.
Un pur moment!

J'ai relu dans la foulée, l'ensemble des nouvelles de Coule La Seine.

Merci Ysabelle pour ton retour, j'ai un très bon souvenir de cet album ; Vargas c'est quand même toujours excellent, même quand c'est un peu raté

Fred La recluse sort enfin de sa tanière et nous gratifie d'un nouveau polar avec son cher commissaire Adamsberg Sur la dalle sort le 17 mai

Il n'y a pas longtemps que j'y ai pensé en regardant ma collection de ses livres !!! Je me disais qu'il serait grand temps ! Chic !!! Merci de la bonne nouvelle, Ysabelle !!

Fred Vargas sera l'invitée de La Grande Librairie aujourd'hui

Merci pour cette bonne nouvelle Ysa

Comme vous vous en doutez, je me suis jetée sur ce livre comme une cane sur un hanneton !! (expression typique du Perche ! )
Alors, j'ai retrouvé avec bonheur Adamsberg et sa troupe( la balèze, l'hypersomniaque etc) avec en prime quelques personnages du nouvel environnement (Combourg et ses environs) un aubergiste qui tient table ouverte, un Chateaubriand pour la couleur locale, quelques puces maintenant la tradition des indices que seul Adamsberg comprend l'importance. L'intrigue est bien menée, le suspens bien conduit, et l'explication "bizarre" telle que les aime Vargas est bien là !

Spoiler:

Donc tout est là, et pourtant je n'ai pas ressenti le plaisir que j'en attendais. Je ne me suis pas ennuyée, non, mais j'ai eu la sensation que Vargas s'acquittait plus d'un devoir sur table que poussée par la fièvre créatrice qui anime un romancier. D'autre part Danglard est resté à Paris, et je l'ai regretté !
ça m'a donné très envie de reprendre toute la merveilleuse série de ses romans, depuis les Evangélistes, jusqu'à la magnifique intrigue de la Recluse, si génialement originale !
Fred Vargas aurait dit qu'elle ne voulait plus écrire de roman pour se consacrer à des travaux "sérieux" sur l'écologie... Quelque chose l'a poussée à revenir sur cette décision...
Mon avis final est une légère déception, mais j'attends quand même le suivant !!

Merci beaucoup de ton retour sur ce livre !

J'entends bien ton ressenti, mais je me dis qu'un Vargas moyen reste quand même de bon niveau , et moi aussi j'aime évoluer dans son univers. Je le lirai donc à l'occasion

Oui, bien sûr, il mérite tout à fait d'être lu mais c'est la rançon d'être une auteure adorée et attendue !!

Clinchamps, merci pour ton commentaire. Je suis de l'avis de Petit Faucon.  
Je ne l'ai pas encore commencé, comme prévu. Je ne manquerai pas de venir échanger dès que ce sera fait (espérons! )

Ysabelle a écrit:

Clinchamps, merci pour ton commentaire. Je suis de l'avis de Petit Faucon.  
Je ne l'ai pas encore commencé, comme prévu. Je ne manquerai pas de venir échanger dès que ce sera fait (espérons! )

J'ai failli à mon devoir et j'ai complètement oublié de venir coucher mon avis quant à ce dernier cru de Mrs Vargas Il a fallu que la personne à qui j'ai prété le livre me le rende pour que je me rappelle de cela.
Evidemment, près de 4 mois après, il ne me reste pas beaucoup de détails. Je comprends un peu Clinchamps qui trouvait que Vargas s'acquittait un peu de son devoir envers ses lecteurs sans y mettre tout le cœur auquel elle nous a habitués. Je ne l'ai pas, néanmoins, moins dégusté que les précédents Je l'ai pratiquement avalé d'un seul trait, ou presque! L'histoire apporte tout son lot de bizarreries et de personnages hurluberlus, rêveurs, silencieux, et autres qualités, défauts ou talents inhabituels, … Quand Adamsberg et son équipe se déplacent, ils rencontrent fatalement des personnages aussi décalés qu'eux. Ajoutez à cela que le plus pragmatique et sensé Danglard est absent et vous obtiendrez un résultat des plus détonants Tout ce monde va créer une sorte de Jurassic park, peuplé de fantômes, de punaises (elle est visionnaire, La Vargas ), et autres formes à deux pattes susceptibles de transporter le lecteur sur une planète dont seule Vargas a le secret.  Elle a même réveillé Chateaubriand à travers un descendant copie conforme    Quelques petites subtilités glissées entre les histoires de cadavres à la pelle, viennent agrémenter ce tableau : délicieux menus concoctés par un personnage fort sympathique, de douces affinités, des amitiés qui se tissent, ...

Tout comme Clinchamps, j'en redemande!

Oublié moi aussi de poster mon avis.

Eh bien j'ai été très déçue, et suis moins indulgente que vous, Clinchamps et Ysabelle.

Pourtant cela commençait bien, avec une intrigue située à Combourg et un descendant de Chateaubriand soupçonné de meurtre. Mais très vite je me suis lassée, et j'ai lu en ayant hâte que ça se termine.

En y réfléchissant, je pense que cela tient au style qui a changé. Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère des précédents romans, l'élégance rêveuse d'Adamsberg a fait place à de l'action en veux-tu en voilà, j'avais l'impression de me trouver dans une caricature de mauvais polar.

L'équipe plus ou moins farfelue du commissaire manque à l'appel. Danglard est resté à Paris avec la Boule, et ceux qui sont présents ont perdu tout ce qui faisait leur charme.

J'ai passé le livre à M. Rosalind sans lui faire part de mes impressions, et il a eu le même ressenti.

Petit Faucon j'ai hâte de savoir ce que tu en penseras. Pour moi ce n'est pas un Vargas moyen, c'est un ratage complet, et je le regrette beaucoup, tout en espérant qu'elle se reprenne et retrouve son inspiration jubilatoire et son style inimitable. J'en suis presque à me demander

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