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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 30 Déc 2014 - 0:23
Je viens de voir le film thaïlandais Pee Mak Phra Khanong, sorti en 2013, avec Mario Maurer et Davika Horne dans les rôles principaux, réalisé par Banjong Pisanthanakun (réalisateur de plusieurs films d'horreur, mais aussi de la comédie romantique "Hello stranger" dont j'avais déjà parlé ici). Je ne pense pas qu'une présentation ait déjà été faite, donc en voici une.
Ce film est un mélange de genres : drame, romance, épouvante, comédie, adapté d'une légende thaïlandaise apparemment célèbre. Voici un petit résumé de Dogaru : Dans le Rattanakosin, Mak (Mario Maurer) quitte sa femme enceinte, Nak (Davika Horne), pour aller à la guerre. Là-bas, il va se faire quatre amis soldats qui deviendront ses meilleurs amis. Pendant ce temps, Nak doit se battre pour donner naissance à leur enfant. Quand la guerre se termine, Mak invite ses amis à rencontrer sa femme. Mais une rumeur circule dans le village comme quoi Nak serait en fait un fantôme. Les amis de Mak essayeront de le prévenir.
Alors... au début j'étais un peu septique, je ne savais pas comment prendre ce film, s'il s'agissait d'un film sérieux ou d'une parodie, mais je me suis vite laissée entraîner dans cette histoire assez farfelue. J'ai vraiment beaucoup ri (le héros et son quatuor d'amis sont très drôles!), grâce au côté très parodique et décalé du film, nous offrant des tas de moments très drôles. Je me suis laissée attendrie par la superbe romance qui est quand même à la base de l'histoire, qui m'a beaucoup touchée, notamment lors de certaines scènes bien romantiques (la scène du parc d'attraction par exemple ). J'ai été émue par le côté dramatique de l'histoire. Mais j'ai aussi eu peur, je l'avoue, par moments (enfin, il m'est arrivé de sursauter quelques fois). L'histoire part parfois un peu dans tous les sens, mais elle est très intéressante et pleine de mystère. Il y a quand même beaucoup d'incohérences (certainement volontaires), mais elles renforcent le côté parodique du film, donc elles passent vraiment bien.
Le casting est vraiment bon! Déjà, j'adore Mario Maurer Il n'est pas ici forcément à son avantage côté physique... mais il reste agréable à regarder Et il joue bien ce personnage, drôle et touchant, adorable et romantique comme tout. Davika Horne, que je ne connaissais pas du tout m'a aussi bien plu. Elle est belle et joue bien son rôle. Petite info inutile : d'après des recherches, elle est thaïlandaise du côté paternel et belge du côté maternelle! ). Le reste du casting est aussi pas mal, tout comme les personnages, bien attachants.
L'ost est très jolie J'ai d'ailleurs posté une très jolie chanson dans le topic des musiques de dramas et films. Et si le film est assez sombre au niveau de la photographie, il n'en est pas moins assez esthétique, notamment lors des scènes plutôt romantiques.
Bref, un film très sympathique, qui m'a vraiment énormément plu Voici le trailer :
PS : D'ailleurs, le film semble avoir eu énormément de succès en Thaïlande, puisque, d'après la page Wikipédia du film : Pee Mak has earned more than 1 billion baht ($33 million) in revenue worldwide (mostly in Asia), and is currently the highest grossing Thai film beating the record of Ong Bak, and one of Asia's highest grossing films of all time. The film has been screened in Indonesia, Hong Kong, Myanmar, Cambodia, Australia, Malaysia, Laos, Vietnam, Taiwan, Singapore, Philippines, China, South Korea, part of the South Pacific and the (parts of) United States.
En 2013 et en 2014, il a été nominé (le film, le réalisateur ou une partie du casting) plus de 60 fois dans des remises de prix diverses et et a gagné près de la moitié d'entre eux
Et là, je viens de voir le film coréen Daddy long legs, sorti en 2005, avec Ha Ji-Won. Au début, je me disais "Ce film est mignon comme tout", mais à la fin j'en étais venue à me dire "Ce film est superbe". Une très très belle histoire, très touchante. Triste, belle, émouvante. En ce qui me concerne, pleine d'inattendus et de surprises, avec un dénouement auquel je ne m'attendais pas. Les personnages sont touchants et attachants, le casting est pas mal et l'ost très jolie. Une belle romance (Et puis Hyun Bin y joue un petit rôle aussi, même si je ne m'en suis aperçue qu'après mon visionnage, en recherchant des infos sur sur le casting... )
Lilieärendil Sungkyunkwan Sung Ballad
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 5 Jan 2015 - 1:19
Je viens de voir Secretly Greatly, un film de 2013 qui m'a été conseillé par Mylène.
J'ai cherché ton commentaire sur ce film, Mylène, mais après plusieurs pages j'ai perdu la foi Et comme je ne sais pas si tu l'as présenté ou pas, je me permets un petit topo sur le film
• Voici le lien vers le trailer mais je le trouve un peu trop spoiler donc je ne poste que le lien : Synopsis :Le 5446 est un groupe d'agents très spéciaux nord-coréens, prêts à mourir pour leur pays. Won Ryu Hwan, surentraîné depuis son plus jeune âge, représente l'élite de cette unité créée dans le but idéaliste d'unifier la Corée. Dans le cadre d'une mission d'espionnage, Ryu Hwan est envoyé dans un petit village sud-coréen où il doit jouer l'idiot du quartier. Après deux ans d'ennui et de frustration à faire le pitre sans recevoir d'ordre, il s'habitue peu à peu à sa vie ordinaire au contact des habitants du village. Mais un jour, il reçoivent enfin le signal tant attendu.(j'ai coupé une partie d'un synopsis que j'ai trouvé trop spoiler ) • Les têtes qui donnent envie de voir le film : Kim Soo-Hyun (My Love from the stars, Dream High, The moon that embraces the sun), Lee Hyun-Woo (Man from the Equator, To the beautiful you), Park Gi-Woong (Chuno, Gaksital), Kim Sung-Gyoon (Reply94), Choi Woo-Sik (Fated to love you). • Eh bien, j'avoue que j'ai regardé ce film que pour Kim Soo-Hyun, n'étant pas très adepte de films d'action. J'aime bien la baston mais quand c'est centré sur ça, j'ai généralement du mal. Mais en fait, les Coréens sont assez doués dans ce registre, je devrais regarder plus de films de ce style Bref, je suis très satisfaite de ce visionnage ! Je ne m'attendais pas à une fin pareille... et jusqu'à la fin je n'y croyais pas C'était vraiment intense Je suis de plus en plus impressionnée par Kim Soo-Hyun. Je trouve qu'il pleure incroyablement bien Je m'étais déjà fait la remarque pour My Love from the stars mais je reconfirme ! Là il devait jouer l'idiot et j'avais un peu peur de repenser à Cha Tae-Hyun pour le film "Babo" et de comparer mais pas du tout ! J'ai trouvé Kim Soo-Hyun tout à fait crédible dans son rôle de jouer le rôle d'un idiot J'ai bien envie de voir son sageuk maintenant... bref, lui je l'ajoute à ma liste de chouchous Sinon, j'ai beaucoup aimé qu'on en sache un peu sur chaque personne du village qu'il côtoie tous les jours... avec mention spéciale pour la dame qui tient la boutique mais aussi les deux qui étaient là jusqu'à la fin du film (il faut le voir pour comprendre) qui étaient très intéressants mais déroutants. Mais positivement. Enfin, c'était bizarre. D'ailleurs, en parlant de la fin... que d'émotions ! Inattendue, en ce qui me concerne (je ne regarde pas souvent des films comme ça, ça peut expliquer )
Spoiler:
Au début je me suis dit : Okay, les Sud-Coréens veulent bien faire comprendre que les Nord-Coréens sont un cas spécial auquel on ne peut rien faire tant ils sont conditionnés. Mais en fait, je crois que le message c'était plutôt que les Coréens - tout court - sont fidèles à leur pays. Aussi bien au Nord qu'au Sud (bon, sous une dictature c'est forcément pire, c'est vrai). Ils ont vraiment le sentiment d'appartenance à une nation que nous, nous n'avons pas vraiment. Mais du coup, c'était un peu gênant comme fin. D'un coup on a une séquence émotionnelle - j'ai beaucoup pleuré - et je pensais vraiment que Won Ryu-Hwan allait se rendre pour essayer de vivre avec sa "deuxième mère" et je voyais déjà un truc mignon à la fin. Mais, rien du tout, il a préféré se suicider pour obéir à son pays malgré tout... Mais du coup, c'était vraiment intense !
Bref, je suis très contente de l'avoir vu ! Je n'ai pas de points de comparaison pour les films d'action alors ne m'en voulez pas si vous le regardez et que vous le trouvez nul Au pire, on se console de l'avoir vu avec le fan-service sympa qu'on y trouve Par contre, si vous avez le moral dans les chaussettes : à ne pas regarder
MyleneS Woodalchi lady
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 5 Jan 2015 - 13:57
Lilie, j'ai retrouvé mon commentaire pour toi Alors déjà, je suis contente que tu ais regardé ce film et que tu l'ais aimé Maintenant que j'ai vu "Fated to love you" et "Rooftop prince", j'aime bien l'acteur Choi Woo-Sik! Je n'avais pas remarqué qu'il jouait aussi dans ce film, comme je ne le connaissais pas à ce moment-là! ^^ Donc merci pour la précision Concernant la fin ...
Spoiler:
Je l'ai vraiment beaucoup aimée. Très belle et intense J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps ce soir-là Mais personnellement, je me doutais que le film allait mal se terminer, je ne le voyais pas se finir sur un happy-end.
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 6 Jan 2015 - 12:15
Il y a un film coréen qui sort à Paris cette semaine : "Hard day" de Kim Seong-Hun, que Télérama qualifie de "polar réjouissant et insolite dont l'humour noir évoque celui des frères Coen" (sous leur plume ce n'est pas un mince compliment !) Argument que Télérama ne connaît pas qui va bien plus peser par ici : le rôle principal y est tenu par Lee Sun Gyun, aka The Voice, vu dans Pasta et Coffee Prince, ce qui me fait penser que je vais peut-être lui décerner une Goldenshrimp !!! De plus on y voit Jo Jin Woong, que les fans de Chuno ne peuvent avoir oublié (le soldat ami de Ho Ji Oh et amoureux de la servante du Prince) Et ensuite vient Shin Jung Geun, le père de "Pinocchio" vu aussi dans "scent of woman" et "City Hall". Donc ce film est aquariumesque en diable, et je dirais même lambtonien, qu'en dites-vous ?? Si j'étais à Paris, je sais bien ce que je ferais !!
Ce que dit "la quinzaine des réalisateurs" du réalisateur :
Citation :
Seong-hun Kim débute en 2006 avec une comédie dont les personnages plein d'esprit, le style et le sens du comique ont marqué le public. Après huit longues années, il revient avec son deuxième long métrage, une promenade intense et imprévisible. Sa capacité à créer des personnages multidimensionnels fait de lui l'un des réalisateurs les plus remarquables de sa génération.
Scarlett Unnie Lost in hangeul melody
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 6 Jan 2015 - 13:20
Intéressant, Clinchamps ! J' attendrai un dvd car même si mon ciné le passe, ce sera doublé français et Mr. Voice doublé, c' est pas possible
Gomen, gomen Scarlett !! je n'étais même pas allée y voir, quand l'idée m'en a traversé la tête, et bien sûr je l'avais oublié !! Tu pourras lui rajouter ça !!
Scarlett Unnie Lost in hangeul melody
Nombre de messages : 51793 Age : 77 Localisation : In the land of the morning calm Date d'inscription : 03/10/2007
Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 6 Jan 2015 - 15:45
Oui, je vais me documenter et je le rajouterai
marie21 Lost in RA Sunbae
Nombre de messages : 19015 Age : 45 Localisation : In a forest, halfway from the Peak District to Seoul with a stopover in Istanbul Date d'inscription : 25/09/2006
Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 10 Jan 2015 - 17:51
Cette semaine, j'ai vu l'adaptation de l'animé et du manga, Sukitte Ii nayo avec Sota Fukushi (que l'on peut voir actuellement dans le drama Kyou wa Kaisha Yasumimasu ) , Tasuku Nagase et Haruna Kawaguchi dans le rôle de l'héroine!
Voilà, comme "school romance", c'est un film tout ce qu'il y a de plus banal et le scénario pourrait tenir sur un timbre poste:
Nautiljon a écrit:
Kurosawa Yamato est le garçon le plus populaire de son lycée et toutes les filles lui courent après. Au contraire, Tachiban Mei est plutôt du genre à rester seule dans son coin, au point que personne à l'école n'a encore entendu sa voix.
Un jour, alors que Mei se fait importuner par un élève de sa classe, elle décoche un coup de pied retourné qui atteint, non pas le coupable, mais Yamato qui était à côté. Bizarrement, grâce à cet incident Yamato tombe sous le charme de Mei.
Cependant, grâce au charme des acteurs (notamment de Sota Fukushi qui voit sa côte soudainement grimper en ce moment, mais aussi l'actrice, toute mignonne) et aussi grâce à certaines scènes, pleines de simplicité et de naturel, j'ai passé un agréable moment à regarder ce petit film romantique!!! En définitive, je qualifierais ce film de "mignon" avec un couple vraiment mignon!!!^^ voilà la bande annonce!
et l'animé a l'air d'être très mignon, lui aussi!!
Ju Gone With The Books
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 10 Jan 2015 - 22:36
Suite à mon revisionnage d'Hana Yori Dango, j'ai décidé de parcourir un peu la filmographie d'Inoue Mao, car j'adore cette actrice dans le rôle de Makino et je voulais la voir dans autre chose J'ai entamé Ohisama, l'asadora dans lequel elle joue, mais comme je ne sais pas à partir de quel épisode elle apparait (à mon avis, j'en ai encore une bonne dizaine à voir avant^^), j'ai commencé à regarder certains de ses films (les dramas me tentaient moins).
J'ai donc regardé ce soir My darling is a foreigner, adaptation d'un manga racontant la relation d'une jeune japonaise dont le rêve est de devenir mangaka (c'est bien comme ça qu'on dit?) et de son petit ami américain. Ce film est intéressant par son sujet (raconter une relation interculturelle), mais je suis quand même restée sur ma faim, car finalement l'américain est très bien intégré (il parle mieux japonais qu'elle ne parle anglais^^) et le choc culturel n'est pas si grand. Et un truc qui m'a perturbé: sur tous les couples présentés au début, c'est toujours des japonaises avec un étranger, jamais l'inverse, c'est bizarre quand même Néanmoins, je suis contente de l'avoir vu car j'ai trouvé Inoue Mao très juste (et qu'est-ce qu'elle est mignonne ), je trouve qu'elle est très douée pour faire passer toutes sortes d'émotions juste avec son visage. Et j'ai aussi pu retrouver la maman de Soredemo ikite yuku (qui joue sa mère) et Yuka d'Hotaru no hikari (qui joue sa soeur)
J'ai 3 autres de ses films dans ma PAV, donc je devrais revenir poster ici sous peu
Ju Gone With The Books
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 11 Jan 2015 - 23:05
Je suis en effet revenue plus rapidement que je ne le pensais^^
Je viens de finir mon deuxième film avec Inoue Mao et celui-là je l'ai vraiment énormément aimé! Il s'agit du film I give my first love to you, comédie romantique mais pas que, car le héros est atteint d'un problème cardiaque et les médecins lui annoncent qu'il ne passera pas la vingtaine... Sujet connu mais je l'ai trouvé très bien traité, les personnages principaux sont très attachants, les acteurs vraiment très justes et le film arrive à être émouvant sans être trop larmoyant (bon j'avoue avoir quand même versé ma petite larme à plusieurs occasions )
Je ne vais pas développer plus, pour éviter de spoiler l'histoire, mais que ce soit les jeunes enfants ou le couple de jeunes ados, tous les acteurs sont justes, ainsi que leur famille. Inoue Mao a pour partenaire Masaki Okada (le très mignon Sekime d'Hana Kimi, ça parlera peut-être plus à certaines que j'avais déjà remarqué dans ce drama et qui m'a ici totalement convaincu! Il a même gagné un prix pour ce rôle ). Inoue Mao est toujours aussi douée, décidément, cette actrice n'est pas uniquement bonne dans le rôle de Makino, et elle est en passe de faire partie de mes actrices préférées!
Petite anecdote, j'ai dénombré pas moins de 4 acteurs/actrices d'Hana Kimi dans ce film! La coïncidence m'a fait rire
Bref, un film très mignon, pas le scénario du siècle, mais très agréable à regarder avec des personnages attachants, je le recommande!
Ju Gone With The Books
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 16 Jan 2015 - 23:26
Gomen, je squatte totalement ce topic^^ Bon ce n'est pas grave, de toute façon, je pense que ce sera mon dernier post, j'ai fini ce soir le dernier film d'Inoue Mao sur ma PAV
J'ai donc vu The snow white murder case, film japonais sorti l'année dernière, avec Inoue Mao dans un des rôles principaux. Film policier, avec un peu de suspense, ce n'est pas trop mon genre d'habitude mais malgré quelques longueurs, j'ai totalement adhéré! Inoue Mao joue Shirono Miki, une employée d'usine de cosmétiques accusée du meurtre d'une de ses collègues. Elle a disparu le même soir, et les indices l'accablant sont nombreux.... Je n'en dirais pas plus, ça ne sert à rien et je vous laisse regarder le film Mao joue cette fois un rôle à contre emploi: une personne effacée et ambiguë (alors que j'ai plutôt l'habitude de la voir dans des rôles de femmes déterminées et franches) et elle y excelle, elle m'a totalement convaincue dans chacun des registres qu'elle traverse dans le film Le suspense est réel et même si j'ai eu quelques soupçons, j'ai été tenue en haleine jusqu'à la fin!
En un mot, un film dont je n'attendais pas grand chose et qui finalement m'a beaucoup plu!
christelle The Gathering Storm
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Sujet: Roaring Currents Dim 18 Jan 2015 - 15:22
J'ai vu enfin Roaring Currents (courants rugissants), qui est le film sud-coréen le plus vu là-bas en 2014. C'est une belle fresque de la fameuse bataille navale en question, qui opposa une force navale japonaise très importante à 12 malheureux navires de guerre coréens, une configuration quasi-perdue d'avance pourtant.
Le film est évidemment un film traversé par un souffle patriote, je n'irai pas jusqu'à parler de nationalisme ou de propagande, mais il est évident que le film veut raconter un pan de l'histoire coréenne de bravoure et de fierté, et le film y parvient très bien en évitant justement les écueils de la propagande. On est emporté par le souffle épique du film, les manœuvres de l'amiral sont palpitantes, les enjeux se comprennent très facilement, et on sent aussi l'énergie du désespoir de ces hommes face à une armée japonaise implacable et efficace. C'est un homme en qui plus grand monde ne croit qui va sauver la Corée avec un stratagème très audacieux.
Les acteurs surprennent, aussi bien coréens que japonais, les japonais sont évidemment dépeints comme l'envahisseur et sont très charismatiques, leurs armures très graphiques fascinent tout de suite. A noter que Ryhoei, un acteur japonais qu'on voit dans l'émission Roommates, y tient un rôle de japonais qui se rangea du côté des coréens, histoire de dire que tout n'est pas blanc ou noir... Mais c'est évidemment Choi Min-Sik qui brille dans le rôle de l'amiral, un charisme intact après Old Boy, ou I saw the Devil.
Bref, un film à voir, que je conseille fortement, à bien des égards que ce soit pour comprendre un pan de l'histoire coréenne ou pour le beau souffle épique du film, ou tout simplement pour voir un chouette film !
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 23 Jan 2015 - 12:54
Je viens de voir un film de la cinéaste japonaise KAWAZE Naomi "Shara". Cette cinéaste est une habituée de Cannes où elle a été membre du jury avec Spielberg et son dernier film "still the water" a figuré au Festival 2014.
"Shara" se passe dans un quartier populaire et paisible de la ville de Nara, quartier de ruelles labyrinthiques et de maisons basses traditionnelles, ce qui amène à une plongée dans un Japon véridique et sincère, et ça, j'ai adoré ! L'histoire est bâtie autour de la disparition d'une enfant, disparition dont on ne saura jamais ni les tenants ni les aboutissants, attribuée à une divinité selon une tradition japonaise. Et ça ça m'a énormément gênée, à la limite choquée ! Quoi ? Un enfant disparaît et la vie continue ? Et le père reste calme et solide, la mère s'occupe de son potager ? Où sont les larmes ? Les sanglots ? Les recherches fiévreuses, les enquêtes ? Et puis peu à peu je suis entrée dans l'atmosphère unique de ce film aux images lumineuses, entrée peu à peu dans la famille, senti que si le père reste solide c'est pour pouvoir être présent pour son épouse et son autre fils, témoins de la disparition, si la mère s'occupe du potager c'est sans doute que là elle se ressource, se retrouve et n'est-ce pas la figuration concrète d'un jardin secret ? Le fait qu'elle attende un enfant et la réussite de ce jardin qui nourrit la famille et quelques voisins, symbolise la force sourde d'une vitalité profonde. Le jeune garçon essaie de vivre avec ce souvenir, ses questions. Si on se laisse simplement porter et si on oublie les archétypes qui nous formatent, on comprend peu à peu que la vie est la plus forte, toujours, d'ailleurs plus que le comprendre, on le ressent, on éprouve littéralement la pulsation de la vie, à travers trois scènes qui brisent à dessein le calme serein du film : la révolte du jeune garçon quand il entend "on l'a retrouvé...", une scène de danse populaire sous la pluie lors d'un de ces festivals dont le Japon est si friand, et surtout l'accouchement de la mère, scène absolument sublime de tendresse, de force, de chaleur humaine ! Ce film est de ceux que j'appelle "caillou dans la mare", parce que les ronds dans l'eau de notre conscience ne font que s'élargir et s'approfondir après les avoir vus. "Shara", quand je l'ai terminé, je ne savais pas encore vraiment ce que j'en pensais, sauf que le début m'avait fortement irritée, et qu'à la fin j'étais totalement partie prenante de cette famille, de ce quartier, et qu'intuitivement je comprenais ce qui m'avait déplu au début : la réaction devant l'indicible, la perte d'un enfant. J'ai compris aussi à quel point j'étais conditionnée par les clichés véhiculés habituellement, au point de ne même pas essayer de comprendre un comportement différent de ce que l'on attend, cela m'a fait beaucoup réfléchir !
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 28 Jan 2015 - 19:12
Je viens de voir le film "Dolls" de Takeshi Kitano, film bizarre, aux magnifiques images, aux personnages étranges.
Voici quelques passages de la critique de Télérama : LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 30/04/2003
Citation :
POUR : On aime beaucoup Après avoir promis le mariage à une autre, le jeune homme s'apprête à épouser la fille du patron. « Un vrai Cendrillon moderne », ironisent ses amis, mi-admiratifs, mi-jaloux. Mais juste avant la cérémonie, Matsumoto apprend que Sawako, la rejetée, a tenté de se suicider. Le jeune homme se précipite à son chevet, implore son pardon. Trop tard : il a fait un choix qui ne souffre ni remords ni regrets. Il couve, désormais, cette jeune femme, plus morte que vivante, sans souvenirs, d'une tendresse inutile. Il ne la quitte plus. Ils se clochardisent ensemble. Puis ils échappent définitivement à la logique, à la raison, à la vie. A jamais liés par une corde rouge qui empêche la femme de s'éloigner, ils errent dans des lieux où ils se perdent. Au début de Dolls, on assiste à une représentation du théâtre bunraku....... des figurines de bois qui « miment » l'histoire. A la fin de la séquence, Kitano montre ces marionnettes un homme et une femme comme libérées de leurs maîtres, presque vivantes. A la fin de Dolls, ..............ces amants maudits, ces « mendiants errants », .....ont revêtu les costumes somptueux et, au bout de leur quête irréelle, ils se trouvent, brusquement, face à ceux qu'ils étaient, quelque (des marionnettes).......... Cene sont pas les seules énigmes vivantes de ce film d'une étrange beauté. Un vieux yakuza malade se souvient, brusquement, d'une jeune femme qu'il avait abandonnée, il y a longtemps, très longtemps, pour faire fortune. Lorsqu'il l'avait quittée, elle lui avait fait une promesse. L'aurait-elle respectée, toutes ces années ? Une jeune chanteuse pop, victime d'un accident qui l'a à moitié défigurée, décide de ne plus voir personne. Son fan le plus fidèle va user d'un terrible stratagème pour l'approcher... Mais, semble nous dire le réalisateur, aucune ruse ne saurait éviter à l'homme de se fracasser contre ses rêves. Même si l'espoir naît, entre deux êtres, il ne saurait qu'être à leur image : éphémère et mortel. Dans Dolls, ................. la violence ne s'extériorise jamais. ................. Il y a bien un meurtre, aussi, mais Kitano ne montre que l'oeil étonné de celui qui va mourir. La brutalité est là, pourtant, et partout. Dans l'intrigue de la pièce de théâtre de marionnettes. Chez les personnages,...................et dans la nature qui pourrait les délivrer (qui)les enferme, avec ces champs de roses rouges (une seule est blanche, comme un défi), ces arbres dont les feuilles semblent en sang, ces forêts automnales splendides... Loin d'être gratuite, la beauté, omniprésente, devient monstrueuse. ......................;- Pierre Murat CONTRE (la )veine sentimentale(de Kitano) est devenue, avec L'Eté de Kikujiro, la nouvelle marque de fabrique du cinéaste, auparavant identifié à la violence yakusa. Dans Dolls, Kitano franchit un cap : le sentimentalisme s'affiche comme tel, envahit tout, et évoque un fonds de commerce, un capital géré par un réalisateur internationalement établi, mais n'ayant cette fois pas grand-chose à dire. Trois petites histoires au lieu d'une qui lui tiendrait à coeur. ..................... . Alors tout un arsenal décoratif et culturel vient pallier cette carence de vie. Kitano se place sous un triple patronage ultra-chic, nipponissime, idéal pour l'export : Yamamoto aux costumes, Chikamatsu, le « Shakespeare japonais », pour l'inspiration littéraire, et, enfin, le théâtre de marionnettes bunraku comme alibi supérieur à l'apathie mécanique des personnages. Mais ce folklore raffiné et la surdose de style qui va avec renforcent l'impression d'avoir affaire à un cinéaste institutionnalisé, additionnant les « atouts » en vain, et finalement absent à son film - Louis Guichard
Moi je suis plutôt avec les "Pour" j'ai trouvé ce film assez fascinant et profondément original...
MyleneS Woodalchi lady
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 14 Fév 2015 - 12:00
Petite sélection de films romantiques coréens, pour la St Valentin
zoju Romancière anglaise
Nombre de messages : 1666 Age : 50 Date d'inscription : 21/11/2011
Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 14 Fév 2015 - 14:54
Pour les amatrices de cinema asiatique, je voulais juste signaler que que se tient cette semaine le 21eme Festival International des Cinémas d'Asie, de Vesoul . ( du 10 au 17 fevrier 2015 ) Ce festival a lieu tous les ans durant une semaine en fevrier. Cette selection reunit 90 films d'asie, du Proche a' l'extreme orient.
Pour situer Vesoul: nord est de la France, region Franche Comte', departemnt Haute saone. Mais ce festival gagne en reputation d'annees en annees, et touche un public de plus en plus nombreux.