Ito Ogawa

Merci pour ton avis Petit faucon
Je crois que ma préférence pour la "papeterie" est liée à mon amour du papier... peu importe les personnages. .. just kidding, j'ai été très sensible au soin apporté par la calligraphe pour rédiger et mettre en forme les lettres de ses clients.
Concernant le restaurant et son cochon,  il me semble que nous sommes surtout influencés par notre culture occidentale moderne et urbaine. Dans la culture rurale, la tuaille où l'on tuait le ou les cochons soigneusement engraissé(s) était un événement très important et il n'avait rien à envier à la mort d'Hermes. On a oublié surtout.

MissAcacia a écrit:

Concernant le restaurant et son cochon,  il me semble que nous sommes surtout influencés par notre culture occidentale moderne et urbaine. Dans la culture rurale, la tuaille où l'on tuait le ou les cochonotes soigneusement engraissé était un événement très important et il n'avait rien à envier à la mort d'Hermes. On a oublié surtout.

Remarque intéressante! C'est vrai qu'avec nos modes de vie citadins, on a oublié cette partie de la vie...

Je suis entièrement d'accord avec ta remarque Miss A, mais ce qui m'a choquée, moi, est le fait que

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Ysabelle a écrit:

Je suis entièrement d'accord avec ta remarque Miss A, mais ce qui m'a choquée, moi,  est le fait que

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Totalement d'accord avec toi, Ysa

Ysabelle a écrit:

Je suis entièrement d'accord avec ta remarque Miss A, mais ce qui m'a choquée, moi,  est le fait que

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C'était pourtant pratiquement le statut des cochons engraissés dans les campagnes, et qu'on nourrissait avec soin de restes, de céréales, glands, châtaignes, pommes de terre et d'eaux grasses pendant plusieurs mois (presque aussi bien - ou mal - que les enfants de la famille). D'autant plus que l'on achetait des porcelets et que le cochon est un animal intelligent. Dans le cas du livre d'Ito Ogawa on est un peu au-delà mais je pense que notre perception s'est modifiée avec le mode de vie urbain (et le jambon en barquettes).

Extrait de Ceux de Lagraulet, la vie quotidienne d'une famille de paysans landais 1879-1914,de Pierre Leshauris (et après j'arrête de vous ennuyer avec ça...

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Il y avaient des enfants qui étaient moins bien nourris et moins bien soignés que les cochons de Lagraulet (pauvres métayers, mais qui réussissaient à faire trois cochons, à force de travail et d'économie.

Pratique qui a d'ailleurs été largement ravivées lors de la seconde guerre mondiale.

Il fallait payer une accise sur le cochon et les gens trichaient en n'en payant qu'une tout les deux ou trois cochons.

Le "petit nom" le plus répandu pour ce charmant animal de compagnie était le fameux "A Word" qui était sur toutes les lèvres à l'époque et qui depuis, s'est fait beaucoup plus rare comme prénom.

Et pour alimenter votre réflexion, le caractère qui signifie "maison" en chinois, et donc en japonais kanji est composé de 2 éléments :
1- le toit : en haut
2- en dessous : le cochon !!!
CQFD

J'ai lu avec intérêt vos avis sur La papeterie Tsubaki et Le restaurant de l'amour retrouvé, que je compte bien me procurer bientôt !
De mon côté j'ai récemment découvert cette autrice avec Le jardin arc-en-ciel, une lecture de vacances que j'ai beaucoup appréciée ! On y suit les aventures de Chiyoko et Izumi, deux femmes qui tombent amoureuses l'une de l'autre et décident rapidement de tout plaquer pour aller vivre à la campagne (non sans quelques difficultés au début) et ouvrir une chambre d'hôtes pas tout à fait comme les autres
Le style de Ogawa Ito, très direct et fluide, transporte directement les lecteurs au cœur de l'action (et des réflexions des personnages) et j'ai bien aimé le changement de narratrices entre les différentes parties du roman (on commence avec Izumi, pour enchaîner avec Chiyoko et enfin

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)
Ce roman m'a aussi permis de me familiariser avec les coutumes et mœurs japonaises : difficile remise en question de l'autorité parentale (les narratrices parlent à plusieurs reprises de "fugue" et de la réaction glaciale des parents de Chiyoko), acceptation de la société sur le sujet des familles mono ou homoparentales, liens avec l'étranger aussi (leur

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montre bien les différences culturelles entre le Japon et les Etats-Unis...)

Cependant quelques thèmes m'ont fait un peu tiquer, bien qu'ils semblent récurrents dans les médias japonais :

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J'ai également un peu regretté que le roman s'achève

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mais j'ai beaucoup aimé quand même cette fin douce-amère qui résume bien tout l'amour et l'affection qu'elles se portent tout au long du roman

Comme je le disais plus haut, j'ai donc hâte de lire d'autres ouvrages de Ogawa Ito et d'élargir un peu plus mes horizons littéraires !

Je te confirme que les relations parentales au Japon sont très différentes des nôtres, de plus là on est "hors norme", ce qui au Japon est encore bien plus contraignant que chez nous !!
Personnellement, c'est le livre de Ito OGAWA que j'ai le moins apprécié, non parce que c'est une histoire de lesbienne, mais parce que j'ai trouvé comme toi que l'intrigue était un peu "téléphonnée", comme si l'auteure avait voulu soutenir une thèse, donc, pif paf vite fait elles tombent amoureuses et on peut ainsi raconter ce qui intéresse Ito OGAWA : la vie de deux femmes ensemble. J'ai ressenti ce livre comme une démonstration sans grande émotion, non parce que le sujet la touchait mais parce que c'était un sujet qui sort de l'ordinaire.
Et comme tu le remarques très justement, la morale est sauve

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Merci Fauvette et clinchamps pour vos retours respectifs sur ce roman!
J'avais abandonné Le ruban, mais j'essaierai peut-être Le jardin arc-en-ciel du coup!

Merci pour ton avis, Fauvette ! Je ne connaissais pas le thème du roman Le Jardin arc-en-ciel, mais je suis maintenant très tentée !

Je le note aussi

J'ai commencé Le jardin arc-en-ciel hier soir, j'ai lu environ 80 pages et ce que j'ai lu me plait énormément Le début est un peu déroutant, l'histoire évolue très rapidement et j'ai parfois du mal à comprendre les personnages. Mais l'histoire en elle-même est très touchante et attachante, et j'aime vraiment beaucoup la plume de l'auteur, belle et poétique

Je voudrais partager avec vous mon avis concernant Le jardin arc-en-ciel, que j'ai terminé le mois dernier.

Une bien belle lecture J'ai tout d'abord beaucoup aimé la plume de l'auteur ; belle, tendre, poétique. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de relire une citation, voire tout un paragraphe, tant je le trouvais beau L'histoire m'a également beaucoup plu, j'ai aimé les thèmes abordées, la moralité, mais également la manière dont elle est découpée en 4 parties bien distinctes. Les personnages m'ont tout plu, à des degrés différents, j'ai aimé les liens entre eux, ainsi que leur évolution personnelle. Enfin, j'ai beaucoup aimé toutes les scènes se déroulant à Hawaï

Par contre, j'ai trouvé certains passages trop longs et certaines scènes inutiles (j'ai par exemple passé tous les passages concernant le baseball, durant la partie narrée par Sosuke ). J'ai également été assez mal à l'aise lors de certaines scènes, dont on aurait pu largement se passer ! Comme...

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Concernant la fin...

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Un beau roman, donc, qui m'a beaucoup plu malgré quelques défauts. Il m'a, en tout cas, donné envie d'en découvrir d'autres de cet auteur

Merci pour ton avis, MylenS. Il est dans mes projets de lecture cette année.

Merci pour ton avis, Mylène ! J'étais déjà bien tentée par ce roman suite à l'avis de Fauvette

Avis aux amatrices, Ito Ogawa a écrit la suite de La papeterie Tsubaki

Citation :

A Kamakura, Hatoko continue son activité d'écrivain-calligraphe. Elle s'est mariée et découvre en compagnie de Mitsurô et de sa fillette les joies d'être mère au sein de cette famille recomposée. La famille est au coeur de ce second livre qui parle d'amour, de partage et de cuisine.

Je l'ai emprunté en numérique

Hâte de lire ton avis, j'avais beaucoup aimé le premier !(même si je ne m'en rappelle plus du tout )

J'adore la couverture ! La Papeterie Tsubaki est déjà dans ma wish-list, donc celui-ci vient d'y être ajouté !

Merci pour l'info, Roz !

Merci pour l'info, Rosalind ! De mon côté c'est Le restaurant de l'amour retrouvé qui est sur ma PàL, mais cela fait un moment que j'ai envie de lire La papeterie Tsubaki suite à vos retours très positifs sur ce roman, je suis donc ravie de voir qu'il aura désormais une suite à lire aussi

Fauvette a écrit:

... cela fait un moment que j'ai envie de lire La papeterie Tsubaki suite à vos retours très positifs sur ce roman, je suis donc ravie de voir qu'il aura désormais une suite à lire aussi

Merci Roz

Fauvette a écrit:

De mon côté c'est Le restaurant de l'amour retrouvé qui est sur ma PàL

Mise à jour : il n'y est plus vu que je l'ai lu cet après-midi Et j'ai passé un très bon moment avec ce roman rempli d'amour, de mélancolie, de douceur et de douleur (le gros point négatif est qu'il donne envie de goûter tous les plats préparés par Rinco et qu'on n'a pas encore inventé la transmission des saveurs via le papier imprimé )
J'ai beaucoup aimé son rapport à la cuisine, exutoire subtil et vivace de ses sentiments plus ou moins refoulés suite à sa rupture (assez violente symboliquement ), ses rapports conflictuels avec sa mère, son amitié avec l'ancien concierge du collège qui l'aide à monter ce restaurant au concept original et tellement bienveillant (même si j'en ai un peu marre de voir ce terme utilisé à toutes les sauces, il reste tout de même celui qui décrit le mieux Rinco et sa cuisine )...
J'ai remonté les avis postés dans les pages précédentes et j'avoue n'avoir de mon côté pas vraiment été choquée par le sort

Spoiler:

Cela dit, étant donné son importance dans les 3/4 du roman, je comprends que cette scène puisse déranger et il y a sans doute toute un pan culturel et spirituel à prendre en compte auquel nous ne sommes pas forcément habituées (tout comme certains aspect du Jardin arc-en-ciel m'avaient déjà laissée perplexe voire un peu choquée, même si ce n'était pas sur le même sujet   )

Je ne suis donc pas déçue par cette autrice, mais d'après vos retours sur La papeterie Tsubaki qui a peu ou prou la même trame que le Restaurant, je vais attendre quelques temps avant de me procurer et de lire le reste de son œuvre

Merci pour ton retour, Fauvette Le roman m'avait beaucoup plu, malgré la fameuse scène qui m'avait bouleversée

Merci pour ton retour Fauvette ! et pour l'annonce du livre Rosalind

Fauvette, à mon sens, le Restaurant est le plus réussi ; donc en effet il est prudent d'attendre quelques mois avant de te lancer dans la Papeterie

J'avoue qu'à part "le restaurant de l'amour retrouvé" j'ai trouvé les autres un peu légers...Particulièrement "la papèterie..."

Citation :

"Un très joli roman dont il ne me reste qu'un souffle de la brise de mer de Kamakura...

(oui je me cite...   )
Je les ai lus volontiers, mais il ne m'en est pas resté grand chose... Désolée de ma fausse note dans le concert !