Jocelyne Saucier, autrice québécoise

J’ouvre un topic à Jocelyne Saucier, dont le roman Il pleuvait des oiseaux, a été un de mes coups de cœur de cette année.  

Jocelyne Saucier est une romancière québécoise née en 1948 au Nouveau-Brunswick (Canada). Elle est diplômée d’études politiques et a fait carrière dans le journalisme. Elle commence à publier des romans en 1996, dont les premiers arrivent finalistes de grands prix littéraires.

Wikipedia a écrit:

En 2011, Il pleuvait des oiseaux décroche successivement le Prix des cinq continents de la francophonie, le Prix littéraire des collégiens, le Prix France-Québec et le Prix Ringuet décerné par l'Académie des lettres du Québec. Ce roman était également en lice pour le Grand prix du livre de Montréal en 2011.

Il pleuvait des oiseaux a bénéficié d’une adaptation cinématographique québécoise.
Plus original, un parcours touristique a été créé au Canada pour se rendre dans des lieux emblématiques de ses romans.  

Voici le résumé de quatrième de couverture d’Il pleuvait des oiseaux :

Citation :

Trois octogénaires épris de liberté vivent selon leur propre loi en forêt profonde dans le nord de l’Ontario. Non loin de là, deux hommes, l’un gardien d’un hôtel fantôme et l’autre planteur de marijuana, veillent sur l’ermitage des vieillards. Leur vie d’hommes libres et solitaires sera perturbée par l’arrivée de deux femmes. D’abord une photographe en quête du dernier survivant des grands feux qui ont ravagé la région au début du XXème siècle. Puis une deuxième visiteuse, très vieille celle-là, Marie-Desneige, un être aérien et lumineux qui détient le secret des amours impossibles. La vie ne sera plus la même à l’ermitage.

Il pleuvait des oiseaux est un superbe récit qui nous entraîne au plus profond des forêts canadiennes, où le mot liberté prend tout son sens. L’émotion, brute et vive, jaillit à chaque page.

Par ce roman, on entre dans un microcosme masculin, qui s’est extrait de la société humaine pour se construire une vie plus libre dans la forêt canadienne, libre au point de se réserver le choix de sa fin. C’est une forme de cohabitation, chacun est voisin et ne partage que ce qu’il souhaite, une forme d’acceptation tacite des règles.
L’arrivée de la journaliste féminine, qui va s’attirer la sympathie immédiate des chiens gardiens, va perturber cet équilibre, sans le détruire, mais en permettant la création d’un nouvel équilibre qui va au final mieux convenir aux protagonistes. On suit cette petite bulle d’humanité sur une petite période avant que les chemins se séparent.  

Ce roman est aussi l’occasion d’en apprendre sur un épisode tragique humainement et "végétalement" qui a touché le Canada, le Grand feu de Matheson de 1916. Des infos ici et ici .

L’autrice a su trouver le dosage entre la réalité et la fiction, les faits et les émotions, avec une écriture très poétique. Un roman très solaire et positif, qui laisse une impression chaleureuse après l’avoir refermé !  

Merci pour l'ouverture de ce topic Vavyala et ravie que tu continues l'exploration de la littérature canadienne, avec de nouvelles tentations
Ma période canadienne est un peu en suspens actuellement, mais grâce à toi, je note un certain nombre d'auteurs à suivre quand l'envie me reprendra

Petit HS : j'ai pour ma part repéré Roxane Bouchard pour une future lecture canadienne

Merci pour l'ouverture de ce topic, Vavyala !!
Je me note également cette lecture, qui je pense peut me plaire !

Je pense que ce roman pourrait vous plaire à toutes deux.

Bonne prospection d'auteurs canadiens serendipity pour quand l'envie te reprendra de traverser l'Atlantique! Merci pour le lien vers l'article sur Roxanne Bouchard, que je ne connais pas. J'écouterais le podcast dès que l'occasion se présentera. Je ne suis pas très polars, mais j'aime beaucoup le titre de son roman.