[Jeu] Le cadavre exquis de Mr. Darcy

Fin, je pars en congé, (pas payés) ^^ Il serait temps de lui trouver un titre à notre histoire, un titre plus rigolo que cadavre ^^

Citation :

Georgiana, constata stupéfaite la transformation de Fergus MacDooley si médiocre danseur de quadrille, à la soirée de Mrs M., ses pieds s'en souvenaient, et qui se révéla être un redoutable spécialiste du pas chassé, pointe, pointe talon, jeté, battu et du saut en extension, les deux jambes tendues à l’équerre à près de deux mètres du sol, entre deux épées croisées par terre. Il dansait en rythme et si légèrement, qu’elle comprit immédiatement l’engouement de Penny pour Fergus.

Apparemment, celle-ci était aux anges. Son admiration l’amusa. Llyod, beaucoup plus beau et plus proche des canons de beauté masculin telle qu’elle l’envisageait, dansait bien, mais Fergus, c’était autre chose. Il semblait planer, et il mimait très bien le combat mortel que le prince celte Ghillie Callum livrait contre un des chefs de MacBeth à la bataille de Dunsinane en 1504. D’ailleurs, bientôt, ses compagnons arrêtèrent la danse, firent un demi-cercle bras levés, et Fergus entama les sauts qui commentaient la joie d’avoir vaincu un ennemi loyal et fort.

Même Miss Bingley, semblait charmée. Soudain, les guerriers sautèrent tous de l’estrade pour se retrouver à genoux devant les porteuses de tartans, les saisirent à la taille, les élevèrent haut à bout de bras, dans une clameur vigoureuse autant qu’enthousiaste, puis les déposèrent en les saluant. Miss Bingley, un peu échevelée par l’aventure, fit comme l’assemblée, applaudit, un peu du bout des doigts, mais elle applaudit tout de même ce qui pour elle était beaucoup. Dieu que cet homme était fort, car, elle n’était pas tout à fait une femme fluette, songea-t-elle.

Mais, son calvaire, n’était pas fini. Vivement, MacDooley père, ceint la taille de Miss Bingley avec le tartan, Penelope, très au fait fit de même, aida Georgiana, et les autres, puis, chacune saisissant un bout du tartan de l’autre firent une longue chaîne. Les danseurs sautèrent de nouveau sur l’estrade et cette fois-ci imitèrent avec humour un homme essayant de mettre le pantalon obligé par la loi britannique, puis dans la dernière partie plus rapide, son droit légitime de porter le kilt et de retrouver ses coutumes.

C’était drôle et enlevé, les kilts plissés montaient très haut derrière lors des sauts, mais les chemises blanches longues amidonnées, formaient un rempart infranchissable par l’oeil. Tout était dévoilé, rien n’était montré. Le seann triubhas terminé, ils furent applaudis à tout rompre. Ils étaient les rois de la fête, les rois des montagnes. L’Angleterre et Miss Bingley admiraient leur puissance, les Tam o' Shanter s’envolèrent hauts dans le ciel et furent rattrapés avec une dextérité digne des jongleurs médiévaux.

Les jeunes femmes firent servir des boissons au danseurs assoiffés. Miss Bingley, fortement impressionnée par MacDooley se laissa entraîner dans une discussion qu’elle s’efforça de trouver passionnante et fort instructive, sur les races des divers moutons de Killmoren Castel, propriété ancestrale, perdue dans les monts sauvage des highlands. Enthousiaste, il lui raconta avec forces détails, ses chasses aux cerfs dix cors, ses traques au sangliers, et ses affûts matinaux au coq de bruyères. C’était promis, en octobre de cette année, ils chasseraient le héron ensemble dans les marécages des glendorms. La vie était si passionnantes si vraie, en Ecosse !

L’ambiance surexcitée, se calma peu à peu, et les petites tables et les chaises près du temple de l’amour furent occupées. Mrs Annesley, remarquable concertiste joua plusieurs morceaux pour le plaisir des invités qui dégustaient des glaces. Puis Georgiana, la rejoignit pour un morceau de piano à quatre mains, dont, elle fut fort contente. Mais elle ne chanta pas.

- Pourtant elle a une fort jolie voix. Aussi jolie, que celle de ma charmante Elizabeth pensa Fitzwilliam Darcy. Il la revoyait à Rosings, jouant, mal, peut-être volontairement, car elle était volontiers frondeuse, et sa tante de Bourgh tellement désagréable, mais sa voix était si belle, si pure.

Il gardait en son cœur, comme un trésor, ce jour ou passant près de l’église, il l’avait entendue chanter en s’accompagnant de l’orgue. Sans rien dire, il s’était arrêté. Puis, comme un voleur, il s’était caché le plus près possible de la porte latérale ouverte, et l’avait écoutée. Depuis, cet air ne le quittait plus. C’était son air… il resta rêveur, tout allait bien, la fête était réussi. Miss Bingley, accaparée par MacDooley, heureux homme, l’avait laissé tranquille, Charles, comme toujours rayonnait, et lui,…. lui, finalement, ce n’était pas aussi dur que prévu. Evidemment puisque Elizabeth, était là dans ses pensées……

- William, William, les Ramsay veulent partir ainsi que les Dorfmund… êtes-vous fatigué ?

- Mais pas du tout, je réfléchissais. Crois-tu que si je partais …. Non, je t’en parles tout à l’heure, allons accomplir la fin de nos devoirs. Miss Bingley est rayonnante, je trouve que MacDooley est vraiment un charmeur. Que penses-tu de Fergus ?

- Fergus ? tout à fait charmant, lorsqu’il ne me marche pas sur les pieds et il intéresse beaucoup Penny. D’ailleurs, regardez-les, ne trouvez-vous pas que sa toilette vert-amande s’harmonise mieux avec ses cheveux que ma merveilleuse robe aurore.

- Si c’est une question d’harmonisation de couleurs, oui, mais c’est tout, demanda-t-il l’œil espiègle ?

- C’est tout, je le laisse volontiers à Penny, elle en est toute embéguinée.

- Pourtant, ta robe est une prouesse de légèreté, comme lorsqu’il danse, vous pourriez vous entendre. Il détourna la conversation voyant qu'elle virait au cramoisie. - J’adore ces petites feuilles de nacre. Une très bonne idée. Toujours ta petite couturière française ? J'aime beaucoup ta coiffure, aussi, mais, tu as triché, en les relevant un peu, et il lui passa vivement la mains dans la moitié de chignon, qui s'écroula en un flot de boucles dorées le long de son dos.

- Venez, au lieu de me dire des bêtises, allons saluer nos invités.

Il lui prit la taille en devisant gaiment et rejoignirent Bingley et sa sœur qui les accueillirent rayonnants. Merci Darcy, Merci Georgiana, c’était une réception étonnamment réussie.

- Mon cher la prochaine, sera encore plus merveilleuse à nos yeux, dit Darcy dans un grand rire, je vous le prédis.

Miss Bingley se gonfla d’orgueil, et s’empressa vers les Hurst donner la bonne nouvelle. C’était sur, bientôt une autre fête….. alors, elle avait ses chances. En montant dans sa voiture, elle se surprit à chanter Auld Lang Syne.

Son frère un peu interloqué, se tut. Elle était de bonne humeur, et avait toléré son calot, alors que demander de plus ?

à vous de jouer mes petites chéries,

Excellent

Fée clochette a écrit:

Grand et d’une carrure à défier une montagne aux jeux écossais, la démarche guerrière et assurée, les moustaches roux foncé qui allaient de pair avec les cheveux, laissaient suggérer que dans sa jeunesse, leur teinte devait fatalement être proche de la flamboyance des braises du foyer. Son fils Fergus, en était le plus pur exemple : Maigre, mais encore plus grand que son père, la tignasse rouge et frisée avec un teint laiteux transparent sillonné de veines bleu, dominait d’une tête tous ses compagnons. Les yeux semblable à l’eau des locks de leur pays, les MacDooley pères et fils se ressemblaient, comme deux chardons sur la même plante.

MissAcaccia, tu as vu un pour chacune c'est pas beau ça

Magnifique, fée Clochette !! On s'y serait cru vraiment ! De plus j'adore la cornemuse. (oui, oui !!) et le folklore celte ! Magnifique !! Juste un détail : celui de Penélope, c'est McDooley et celui de Georgiana, c'est bien Ramsay ?? Le maladroit du quadrille ? Mais bravo pour la fête écossaise !! Je sens que la fin est proche : Darcy commence à se demander si ... et puis il doit aller à Pemberley préparer la réception du Duc de Clarence !!

Citation :

Le lendemain de cette mémorable fête, Darcy et Georgiana se retrouvèrent au petit déjeuner. Darcy, appuyant son menton su sa main, contempla sa sœur un instant, puis déclara :
"Georgiana, comme tu changes, et comme tu grandis vite ! Je pense que le temps ne tardera pas trop où un charmant jeune homme viendra me demander l'autorisation de te faire sa cour !
Georgiana rougit, et dit - un peu trop rapidement peut-être - qu'il n'en était pas question pour le moment.
"- de toutes façons, continua son frère en souriant, je suis bien persuadé que miss Pénélope en sait bien plus que moi là- dessus !!
Puis prenant un ton plus sérieux, il ajouta :
"- Georgiana, j'ai pensé que j'allais partir plus tôt pour Pemberley, j'ai reçu un courrier me donnant à penser que ma présence est nécessaire là-bas assez rapidement en particulier du fait de mon invitationau Duc de Clarence. Je partirai d'ailleurs à cheval pour être plus rapide, vous n'aurez qu'à partir comme prévu avec la berline, en compagnie de Charles, sa sœur et les Hurst.
- Je ne tarderai pas, cher, vous me manquez tant quand nous sommes séparés, surtout maintenant que vous m'avez honorée de votre confiance.

le lendemain, Darcy prenait la route de Pemberley. Il y avait cette histoire, dont son intendant lui avait fait part, ce tenancier qui était tombé gravement malade et ne pouvait de ce fait s'acquitter de son fermage. Il allait falloir trouver quelqu'un qui reprenne la ferme, car les moissons n'attendraient pas, mais il faudrait aussi s'assurer que la famille de ce pauvre homme trouverait sur ses terres refuge et ressources : peut-être aux cuisines pour sa femme ? Il verrait cela avec Mrs Reynolds, elle avait toujours été de si bon conseil !
Au rythme de son cheval, les pensées de Darcy s'éloignèrent peu à peu de ses soucis de maître de domaine pour revenir insidieusement à son tourment préféré : Elisabeth. Il se raccrochait aux propos encourageant de sa sœur, et surtout au fait que septembre, et Netherfield, approchaient, et qu'en allant rendre visite à Charles, il ne pourrait faire autrement que de rencontrer Elisabeth : Merryton était si petit ! Il faudrait bien alors qu'il essaie de lui donner de lui-même une meilleure opinion, car jamais, non jamais il ne se risquerait à une nouvelle demande si il n'avait pas le sentiment que sa répulsion envers lui avait disparu.
(Je ne sais pas du tout combien de temps prends Londres-Pemberley à cheval, on va dire que c'est le soir du dernier jour)
Comme il entrait dans Lambton, il se dit qu'il était bien tard, que son cheval était fatigué, et qu'il terminerait le court chemin qui lui restait lelendemain. L'auberge de Lambton était excellente, la cuisine savoureuse et abondante, il allait y passer la dernière nuit de son voyage.
Il n'y avait plus personne dans la grande salle de l'auberge, mais une servante lui proposa une collation dans sa chambre, l'appartement avec slon étant occupé par des londoniens qui visitaient la contrée.
Darcy, fatigué, accepta, et peu de tmps après il dormait du sommeil du juste !

Ekaterine et Clinchamps, vous êtes prêtes pour aller voir le Lock Ness, les jeux écossais et les chardons....

Il est bôooooo papa McDooley, j'adore les grands gaillards


Clinchamps, le maladroit au quadrille c'est Fergus McDooley le danseur divin écossais, que Penny chipe à Georgiana, en lui offrant son frère Llyod Ramsay. (petite coquine)

c'est pas tout, mais faut travailler, et faire la soupe


Clinchamps, Clinchamps, tu le fais dormir chez nous ! j'y crois pas ! elle fait quoi Miss Elizabeth ? Miss Acacia, débrouille-toi, je me chargerai du voyage de Georgiana avec Miss Bingley.....

Et il ne sait même pas que de l'autre côté de la cloison ...

Les Gardiner !
Ah, tu pensais à Lizzie, peut-être ?

J'espère que Mr Gardiner ne ronfle pas, sinon notre Fitzwilliam va avoir des cernes. ___ OK, je

Ou est-il, que je lui demande des autographes je vais vite lui dire que je l'aimeuuuuuuu

Fée clochette a écrit:

Il est bôooooo papa McDooley, j'adore les grands gaillards

Ah, non ! c'est mon mien de moi que Ekat m'a prêté et Miss Bingley m'a piqué. Tu ne vas pas t'y mettre aussi

Fée Clochette vous vous surpassâtes, quel rythme endiablé et most improper , je comprends que JA n'ait pas écrit cette partie de l'histoire. Heureusement que Lydia n'était pas là... bref je suis toute retournée !

Fée clochette a écrit:

Miss Acacia, débrouille-toi, je me chargerai du voyage de Georgiana avec Miss Bingley.....

Aye Aye Sir ! je reviens tout à l'heure.

Mais je l'ai écrit pour toi Miss Acacia papa MacDooley, le fils bien plus rouquin pour Ekat, j'ai bien suivi le mode d'emploi...... les yeux tout...

Wow, c'était grandiose J'avais l'impression de voir la scène se danser sous mes yeux

Je viens de découvrir ce topic (j'ai l'impression d'avoir écrit ça des centaines de fois ) et j'en ai lu les trois premières pages d'un trait.

Je me réserve pour plus tard, mais franchement, quel bonheur, cela me fait du bien de rêver un peu dans cette période si difficile pour moi...

A bientôt, je vous donnerai mes impressions (là, Darcy vient d'arriver chez son ami Bingley...).

Genny, c'est gentil de nous faire un petit coucou. J'ai deux copines de plumes, vraiment coquines, elles décoiffent. Je n'avais jamais écrit à plusieurs. C'est très vivant.

Grande nouvelle, Nous battons les "feux de l'amour" je plaisante, mais, j'ai diffusé nos délires à deux cousines, qui l'ont fait lire à d'autres, et ainsi de suite, et elles attendent impatiemment la suiiiiiiiiittttteuuuu.

ma fille vous lit et dit

Pandora, merci, mais j'avais mis à fond les cornemuses pendant que j'écrivais, ça aide et puis, les écossais tout droits sortis de l'imagination de Ekaterine et MissAcacia, étaient extra, je n'ai pas eu besoin de beaucoup y toucher.

petite note.... merci les copines, je m'amuse bien

Je reprends :

Citation :

Après une bonne nuit de repos, Darcy fut réveillé par la chambrière qui lui apportait de l'eau chaude et la première tasse de thé avec laquelle tout bon anglais débute une bonne journée.
Il avait dormi longtemps, il était plus tard qu'il ne le supposait. Il demanda l'heure à la servante :
"- neuf heures trente, Monsieur. monsieur n'a pas été dérangé par ses voisins, la famille londonienne ? Ils sont partis en excursion tôt ce matin.
- Non, ma foi ! je n'ai rien entendu, ce sont certainement des personnes discrètes. "
Après avoir pris un solide déjeuner - cette longue chevauchée nécessitait des remontants particuliers - il se remit en chemin.
Il allait au pas tranquille de son cheval, rêvant encore et toujours à ... Elle ! Comment ferait-il, quand il la rencontrerait à Netherfield , Car enfin elle serait la belle)œur de bingley, qui était son meilleur ami, dont il serait sans doute le témoins à son mariage ! Cette pensée ne lui avait pas encore traversé l'esprit, et un frisson le parcourut ! Peut-être se tiendrait-elle à distance, juste la bonne distance pour ne pas être près de lui tout en étant proche de sa sœur, avec cet air de politesse légèrement ironique et en même temps froide qu'il imaginait si bien. Oh ! Elle serait correcte, parfaite de correction, justement, ne lui permettant que des paroles insignifiantes et et des remarques de politesse. Quel supplice de Tantale ce serait ! Mais il trouverait bien le moyen de lui faire savoir que ses reproches n'avaient pas été vains, que le bonheur de Bingley et de Jane lui était en partie dû, même si il l'avait retardé ! Cela lui prouveerait qu'il savait reconnaître ses erreurs, elle lui en serait reconnaissante, et de la reconnaissance l'estime pouvait renaître, et peut-être aussi ....
Il était arrivé en vue de Pemberley. Comme à chaque fois il s'arrêta pour contempler sa magnifique demeure, qui s'étendait de l'autre côté de la pièce d'eau. Quelle perfection! C'étaient son héritage, son devoir était de le maintenir, de l'améliorer peut-être, et nulle autre qu'Elisabeth ne serait jamis digne d'y régner en maîtresse ! Il l'imagina jouant sur le magnifique pianoforte qu'il avait offert à Georgiana, disposant les fleurs de la serre dans les vases du salon, parcourant le domaine à cheval à ses côtés.
Poussant un profond soupir, il continua son chemin et se dirigea vers les écuries. Il aperçut alors un groupe de trois personne traversant la pelouse pour descendre vers la rivière. La jeune fille qui précédait le couple se retourna ... et il failli crier de stupeur ! seule sa parfaite éducation et sa maîtrise l'en empêchèrent : Elisabeth ! Elle était là !! devant lui, à vingt mètres à peine !! Tout lui revint : les Gardiner, partis dans le nord, les londoniens de l'auberge ! c'était eux ! c'était elle !! Là !! Chez lui ! il allait pouvoir la recevoir, lui montrer son cher Pemberley, lui montrer aussi combien il pouvait être chaleureux et hospitalier . Il s'approcha,et la jeune fille, qui avait esquissé un mouvement de retraite, reçut ses hommages avec un indicible embarras ...."

Je pense que Jane reprend la plume, là. Pour moi, ça je lui cède la place... pour le moment. Il y a encore le voyage de Bingley et de Georgiana, que fée Clochette va nous distiller, puis, après la nouvelle concernant Wikham et Lydia, pendant que Lizzy repart chez elle où on la suit, on pourrait reprendre pour raconter les recherches et l'aide que Darcy apporte, le mariage de Lydia, enfin, tout ce qui n'est pas écrit et qu'on peut encore imaginer. Attention à la réception du duc de clarence qui ne doit pas retarder le départ de Darcy à Londres !!

Dame Clinchamps, vous me coupez l'herbe sous le pied avec talent...

Pour laisser à Fée Clochette le temps de faire arriver Miss Darcy avec ses amis je vais me permettre un petit intermède non écrit par JA et puis je vous livre un petit croquis pour illustrer nos propos (ça vaut ce que ça vaut, c'est vite fait mais vous m'excuserez, je suis un peu troublée par tous ces colosses écossais aux yeux clairs...)

Citation :

Mr. Darcy donna la main aux dames, pour les aider à monter dans la voiture, et lorsque celle-ci s'ébranla, Elizabeth le vit se diriger lentement vers sa demeure.

Elle ne vit cependant pas l'effort qu'il dut faire sur lui-même pour ne pas rester à regarder disparaître la voiture. Il avait réussi à faire bonne figure, du moins... à peu près semble-t-il. Oh, il ne savait pas, la surprise avait été si grande ! Il avait littéralement bondi sur l'occasion, après un bref instant d'hésitation. Si bref. Il en était lui-même effrayé. Le pouvoir qu'elle exerçait sur lui était véritablement effrayant. Mais, l'espoir... Son attitude, son embarras, sa surprise aussi qu'il n'avait pu s'empêcher de remarquer. La promenade avait été une torture et un délice. Il repensait à ce tête-à-tête dans l'allée qui les ramenait à Pemberley. Tous les sujets de conversation semblaient les ramener à cette odieuse soirée de Hunsford. Qu'il avait du lui paraître idiot. Lui, Mr. Darcy de Pemberley, se conduisant en parfait imbécile ! Et pourtant elle lui avait parlé gentiment, elle lui avait souri, elle avait accepté de rencontrer Georgiana, elle l'avait même remercié. Il lui fallait prendre sur lui pour réprimer l'espoir qui menaçait de l'envahir.

"Non" se morigénait-il, "calme-toi, ne te laisse pas emporter. Tu sais pourtant bien où cela t'a conduit la dernière fois."

Quand il entra dans sa demeure, il remarqua que Mrs Reynold l'attendait. Elle le regardait d'un air confiant, comme toujours, mais tout de même vaguement inquiet. Tout en lui souriant, il réfléchit qu'il avait dû lui paraître totalement fou lorsqu'il avait traversé le hall en courant, grimpé l'escalier quatre à quatre en hurlant pour que son valet de pied prépare quelques effets propres et ses affaires de toilette. Il s'était engouffré dans sa chambre, avait congédié son intendant venu lui parler de l'affaire qui l'avait amené un jour plus tôt que ses compagnons. Il avait retraversé la demeure plus vite encore qu'à aller, si toutefois c'était possible.

Il coupa court à toute explication en demandant à Mrs Reynolds de lui faire servir une collation dans son bureau et de demander à Mr. C. d'y venir. Une fois l'émotion retombée, il se rendait compte qu'il avait une faim de loup. Il attaquait les roties lorsque l'intendant entra. Darcy s'excusa auprès de lui pour sa conduite. Il s'attaquèrent au problème du remplacement du fermier et Darcy eut l'impression qu'il n'arriverait jamais au bout. C'est peu de dire qu'il eut vraiment du mal à se concentrer sur le cas de ce pauvre homme qui méritait pourtant largement le respect de son maître.
Il parlèrent ensuite de l'ajournement de la venue du Duc de Clarence annoncée dans une lettre arrivée la veille. Mrs Reynolds les avait rejoint et ils s'immergèrent dans les détails domestiques liés à l'arrivée de Georgiana et de la famille Bingley.

Deux heures plus tard, enfin, il put demander à ce qu'on lui prépare un bain. Malgré la saison, il se laissa glisser avec délices dans l'eau chaude pour s'immerger bientôt dans une rêverie aussi agréable que décousue.

Mrs. Reynolds et l'intendant, restés seuls, s'interrogèrent mutuellement du regard. Jamais, au grand jamais ils n'avaient vu le maître se comporter d'une façon aussi étrange. N'étant toutefois pas du genre à bavarder, ils se séparèrent sur un accord tacite de vigilance partagée. Mr Darcy avait assumé tant de responsabilités très jeune, il se pouvait qu'il ne le supportât plus.
Mrs. Reynold, qui connaissait Darcy depuis beaucoup plus longtemps que Mr. C. se souvint après coup de la rumeur qui lui était parvenue il y a quelque temps depuis la maison de Londres. Il y avait là matière à réflexion. Elle additionna donc mentalement deux et deux, se rappela la façon dont la jeune visiteuse de cet après-midi avait regardé le portrait de son maître, l'attention avec laquelle elle l'avait écoutée parler de lui, et trouva quatre. Etait-il possible qu'il fût vraiment amoureux ? et de cette jeune fille ? et elle de lui ?
Devant l'impossibilité d'aborder directement la question avec lui, elle se prépara à exercer une discrète mais attentive surveillance.

That's all folks ! du moins pour ce soir

Plait-il MissAcacia................. mais ............ Pendant que Mr Gardiner ronflait.........
petite alternative fantastique, devrais-je dire, vous adhérez ou pas, ....

Citation :

"Exténué par trois jour de chevauchées, (cent quarante huit miles entre Londres et Pemberley, même par beau temps et pour un jeune homme de vingt huit ans, c’est tout de même épuisant) Darcy, les yeux mi clos se prélassait dans l’eau tiède de son bain., la fenêtre de la salle de toilette ouverte sur la splendeur du parc de Pemberley. Il pensait avec stupéfaction et bonheur à son étonnement du matin. Elle était à l’auberge de Lambton. Ils avaient dormis côte à côte de chaque côté d’une cloison. Il se sentait troublé et euphorique. C’était si extraordinaire. Tout était inattendu en ce moment, MacDooley qui dans sa fougue, avait le jour de la Garden party demandé à Fitzwilliam discrètement des renseignements sur Miss Bingley. Le Duc de Clarence qui retardait sa date de visite, pour assister au conseil royal, son frère étant souffrant. Il bougea légèrement. Dieu que cette eau était chaude, tout à coup. Il sortit un bras, essaya de prendre une serviette. Rien, il ne pouvait pas l’attraper. Pourtant, elle était là, tout près, sur le tabouret devant la table de toilette. Il s’étira un peu plus. Bizarre, celle ci disparut. Une douleur à la tête le surpris, instinctivement, il se frotta la tempe. Empoigna la serviette, enfin, et se sentit couler. Il se débattit, gémit, non,… non, il tombait, tombait et suffoquait. Il fallait qu’il ouvre les yeux. Impossible. C’était ça mourir, c’était pour cela qu’il l’avait revue ?….. "

Le grondement d’une voiture, puis, des claquements de fouets, et un rire joyeux montèrent jusqu’à lui. Des allées et venues, des odeurs……. Lizzyyyyyyyyy, la chute fut brutale, il se retrouva sur un matelas, serrant un oreiller dans ses bras, les jambes à moitié sorties d’un lit inconnu, trempé de sueur. Qu’il faisait chaud, en cette fin de juillet !

Le pas des chevaux s’éloignaient. Il ouvrit complètement les yeux. Puis se souvint… la fatigue, l’épuisement total et l’abandon sur ce lit de l’auberge de Lambton. Il sonna la petite soubrette, Saskia monta un plateau, le posa sur la table au bord de la fenêtre.


- Bonjour Monsieur Darcy, vous voilà revenu chez vous .Avez-vous Bien dormi ? c’est qu’hier soir, vous ne pouviez guère aller plus loin. Votre état de fatigue à alerté Peter. Heureusement qu’il vous à couché dans cette chambre, sinon, vous tombiez de cheval et dormiez dans le fossé de la grande allée de Pemberley.

- Je dois donc remercier Peter, comment va-t-il, toujours aussi amoureux de toi Saskia, allez-vous bientôt vous marier ? n'oubliez pas, je tiens à être le parrain de votre premier enfant. Je viens de faire Londres-Pemberley en trois jours, et ma fois, je suis bien heureux de m’être arrêté chez vous. Avez-vous beaucoup de monde en ce moment ?

- Comme tous les étés, nous ne nous plaignons pas. A cette heure, vous ne verrez personne, ils sont tous à visiter les environs. La région les étonne. Vous savez, les Londoniens, sont bien malheureux. Une ville, même avec les palais des rois, et de belles avenues, ne peut absolument pas rivaliser avec Pemberley et sa région.

- C’est différent, Saskia, ici la vie est moins rapide, plus bucolique. Mais, si tu connaissais la grande ville, tu y trouverais peut-être un certain charme. Ton petit déjeuner était excellent, je te remercie. Fais seller mon cheval, s'il te plait, je dois terminer ma route, j’ai rendez-vous avec mon intendant.



Lorsque Darcy revenait à Pemberley, l’émotion était la même, il s’arrêtait à la clairière aménagée au sommet de la grande colline. Les habitants, les touristes qui passaient regardaient la vue plongeante sur le domaine et chaque fois, était étonnés par tant de splendeur. Lui même, ne pouvait pas s’y soustraire. Le rituel, voulait qu’il s’arrêta comme son père et son grand-père le faisaient avant lui. Il mit pied à terre, et contempla sa maison. Ses yeux balayèrent le paysage. Au loin les falaises, et nichée dans un écrin de verdure, la maison se dressait devant le lac aux eaux miroitantes. Les jardiniers avait mis le jet d’eau en route, il se dressait haut dans le ciel.

Dans la grande prairie, les moutons paissaient, et plus loin les chevaux s’ébattaient. Il s’assit sur le banc de pierre. Le cheval s’éloigna un peu, souffla sur une touffe d’herbe en saisit délicatement les brins juteux. Pemberley avait de la visite, il examina les traces de roues, les crottins que les chevaux avaient laissés.

Sa maison était si, belle, lui même, lorsqu’il rentrait, était admiratif. Il continua sa route. Rien n’avait changé, ici. Rien ne changeait, sauf, qu’il se sentait chaque jour un peu plus seul, plus triste, plus…. Mais non, il lui restait l’espoir.

Il laissa son cheval dans les mains d’un lad, qui l’emmena à l’écurie. Puis il descendit la pente. Il faisait si chaud aujourd’hui ! d’un geste, il dénoua sa cravate, ouvrit largement le col de sa chemise, il aurait bien plongé dans le lac, mais, avec les touristes, ce n’aurait guère été correct. Quoique, il regarda d’un côté et de l’autre, personne. Il se débotta, en pénétra un peu dans l’eau, se pencha, trempa la cravate pour s’humecter le visage, et le cou. Quelle fraîcheur. Il se mouilla un peu plus. La chemise trempée, se plaquait sur son torse et le rafraîchissait. Il se releva, et continua, pieds nus, les bottes à la main, trempé, mais détendu. Il regagna le sentier sous les arbres, c’est alors qu’il la vit, il sursauta, elle sursauta, une lumière particulière illumina son visage. Il était un peu dégoulinant, gêné, mais irradiait de bonheur intérieur. Son cœur battait à tout rompre…… ELLE !

Bon, j'ai eu peur

Mais SURPRISE....................

Clinchamps, un peu d'introspection, tu es très bonne

Fée Clochette, tu as trop regardé Dallas et le rêve de Paméla qui pendant deux ans a révé la mort de Bobby !
l'entourloupe est un peu grosse, pour pouvoir introduire la chemise mouillée !! Mais, de toutes façons, nous y voilà : ils se sont revus ! Et pendant ce temps Georgiana et Bingley sont sur la route !! Ils seront là ... demain !!

MissAccacia j'adore :

Citation :

Elle additionna donc mentalement deux et deux, se rappela la façon dont la jeune visiteuse de cet après-midi avait regardé le portrait de son maître, l'attention avec laquelle elle l'avait écoutée parler de lui, et trouva quatre.

Parallèlement à la journée de pêche de l'oncle Gardiner et à la rencontre de Georgiana et Lizzie, les domestiques vont pouvoir cogiter !!
Là nous sommes dans la coulisse du roman, c'est reès amusant !!

Dallas j'ai jamais vu, je travaillais avec trois enfants sur le dos si j'avais su ! ça se voit ou Dallas...., il serait temps pour moi, finalement. Sauf que je n'aurais pas le temps

je poste une partie du voyage.....

Citation :

Depuis, les confessions successives de son frère, au sujet de son amour pour Miss Elizabeth Bennet, Georgiana avait bien du mal à supporter Miss Bingley.

La chère demoiselle depuis le début du voyage, n’arrêtait pas de donner son avis sur tout. Elle interrompait même et surtout Mrs Annesley, que Georgiana considérait comme supérieurement intelligente, mais pour Miss Bingley, elle n’était qu’une subalterne, donc ses avis primaient en tout. D’ailleurs, dans son esprit, le maître de Pemberley, allait bientôt lui demander l’autorisation de la courtiser, et Mrs Annesley, à ce moment là serait un pion éjectable. Elle ne pouvait plus supporter ses raisonnements, et Georgiana, n’avait pas à être aussi raisonneuse et instruite. Ah mais, il était plus que temps de montrer, qui serait la maîtresse.

Ils cheminaient depuis deux jours, Le soleil, parfois était un peu trop violent et Miss Bingley, se plaignait de vapeurs, et centrait toutes les attentions des domestiques qui voyageaient dans une autre voiture, sur elle. Une grande dame pouvait se permettre d’être fragile. Or, fragile, elle ne l’était point. En cela, MacDooley avait été séduit par sa stature et son air solide. Elle était longue, assez fine, mais point fluette, une femme digne d’un highlander, et il était veuf depuis bientôt trois ans, c’était bien suffisant. Miss Bingley avait des traits patriciens, une allure altière, une chevelure parfaite de couleur et ne s’en laissait point imposer, sauf, si l’on savait la flatter, et il avait usé de tout son charme d’écossais rusé. Il avait réussi à circonvenir servantes et laquais de sa maison et donc appris qu’après Pemberley, elle serait à Bath, puis en septembre reviendrait à Londres, à ce moment là, il était évident, qu’il pourrait proposer à Charles de courtiser sa sœur. Il avait, pour cela, envoyé un bouquet de fleurs des champs et surtout, une marque particulière d’attention courtoise, selon la carte du tendre des highlands, au milieu, un chardon, magnifiquement épanoui, sensé le représenter dans la pleine force de l’âge.

Fitzwilliam Darcy, l’avait invité à Pemberley, sans doute heureux de savoir qu’il occupait le terrain… car celui-ci avait bien changé depuis quelques temps. Tantôt sombre, très sombre, presque désespéré, tantôt euphorique, et détendu, rieur et plein d’humour, puis de nouveau des accès de mélancolie. Il avait tout de l’homme amoureux. Mais de qui, pensaient ses amis ? seul Charles Bingley devait être au courant, mais avec ces deux là, rien ne transpirait.

Le paysage changeait, on distinguait, dans le lointain des formations rocheuses, et la route commençait à amorcer une montée. Les arbres de chaque côté dispensaient un ombre salutaire, Georgiana, demanda au cocher de s’arrêter pour marcher, ainsi, elle pourrait avec Mrs Annesley débattre sur des sujets intéressants plutôt que d’entendre les jérémiades de Caroline, sur la chaleur et la poussière.

La berline de voyage bordeau, tirait par huit chevaux s’éloigna, des servantes descendirent de la seconde voiture et se joignèrent à elles, toutes heureuses de la diversion. Mr Bingley, en profita pour monter son cheval attaché depuis le départ derrière sa voiture. A lui aussi, l’inactivité pesait, mais il ne pouvait fausser compagnie à sa famille et Giorgiana. Darcy comptait sur lui, et parler avec Georgiana et Mrs Annesley, était si rafraîchissant. Il pouvait ainsi évoquer sa chère Jane lorsqu’il était seul avec elle. Sa jeunesse et ses remarques lui faisait entrevoir tout le positif de son aventure.

- Charles, je pense, qu’il est bon pour vous d’avoir tant souffert, comme mon frère, vous êtes maintenant certain de vos sentiments. C’est un bien, qu’il faut transformer, et surtout trouver le courage de vous déclarer, et si j’étais un homme, j’aurais très peur, je serais très angoissé. Je l’ai dis à mon frère, dernièrement.

- J’ai très peur, effectivement, et l’angoisse monte, dès que je tente de m’entraîner pour penser à ce que je vais lui dire, lorsque je la verrais à Netherfield. Si elle accepte de me voir, bien sûr. Avez-vous une idée, comment puis-je espérer la voir.

- Mais, tout simplement en allant faire une courte visite dès votre arrivée, à sa famille. Ainsi, vous serez peut-être plus détendu. D’ailleurs, maintenant que j’ai mieux cerné la personnalité de Mrs Bennet, je suis persuadée qu’elle vous accueillera avec enthousiasme. N’oubliez pas, elle a tout de même cinq filles à marier, et peu importe laquelle, pourvu que vous lui en preniez une.

- Comme vous y allez Georgiana ! je ne veux que Jane, et pas une autre.

Fée clochette a écrit:

Dallas j'ai jamais vu, je travaillais avec trois enfants sur le dos si j'avais su ! ça se voit ou Dallas...., il serait temps pour moi, finalement. Sauf que je n'aurais pas le temps

Ne te fâche pas Fée Clochette !! C'est qu'à l'époque (moi aussi : 3 enfants, travail) tout le monde parlait de "Dallas", même si on ne le suivait pas, et le "rêve" qui permettait à un personnage mort de ressusciter avait amusé le PAF !! j'ai hâte de lire la fin du voyage !

pas du tout fâchée, sauf, que j'ai l'impression d'avoir manqué, une grande histoire feuilletonnesque j'en ai tellement entendu parlé ! de Santa Barbara aussi, mes voisines, rentraient toutes à la même heure pour suivre les aventures de je ne sais plus qui

Fée clochette a écrit:

de Santa Barbara aussi, mes voisines, rentraient toutes à la même heure pour suivre les aventures de je ne sais plus qui

Eden et Cruz, ou alors peut-être Kelly... huhuhu, moi aussi, je faisais des pieds et des mains pour le regarder alors que j'avais pas fini mes devoirs !
Bon c'est total HS, là, mais ça fait du bien.

Vous avez envie de nous faire la suite entre Pemberley et Netherfield ??? C'est une super nouvelle. Je vais encore beaucoup m'amuser sur ce topic, je le sens.

fin du voyage, à vous de jouer................... j'attends avec impatience..... mummm

Citation :

Miss Bingley, attendait impatiente dans la salle commune du Relais des Trois Croix. Elle détaillait attentivement et avec une légère moue, la salle spacieuse, mais un peu terne de couleur grise, la couleur des pauvres, et avait ordonné que l’on mette une nappe sur sa table avant de dresser le service à thé. Elle avait d’ailleurs examiné avec attention toute la vaisselle. Il fallait être exigeant en toute circonstance.

- Georgiana, très chère, venait vous rafraîchir, j’ai commandé le thé et des scones, ils ont l’air passable, mais dans cette contrée reculée, les relais, sont assez dépourvus du luxe que l’on peut trouver à Londres, nous nous en contenterons, n’est-ce pas ? N’êtes-vous pas trop fatiguée à marcher ainsi dans la poussière de la route ?

- Bien au contraire, chère, je ne puis tenir en place dans la voiture, et nous arrivons dans l’après-midi, heureusement. Si vous saviez, comme j’aime me sentir près de la maison. Lorsque j’aperçois les premières hauteur de Peack District, j’ai envie de courir vers elles. Si j’étais une oiselle, je volerais, mais hélas….

- Une oiselle, quelle charmante idée ! Votre frère doit nous attendre avec impatience aussi. Moi aussi, je suis heureuse de revoir Pemberley, bien que la campagne …. Enfin, je préfère vraiment Londres, ou Bath, mais, je sais faire des concessions, lorsque cela s’impose.

Georgiana, lui lança un grand sourire, regarda par la fenêtre. Les chevaux avaient été changés, les postillons vérifiaient l’attelage, les roues, le chargement, . Charles, avaient hâte lui aussi, il avait demandé la permission de rester en selle, afin, que dès leur arrivée à Lambton, il chevauche pour les annoncer.


- Etes-vous déjà allée en Ecosse, Georgiana ?

- Plait-il, en Ecosse ? oui, pourquoi Caroline ?

- Vos falaises, m’ont fait penser à ces montagnards vigoureux qui sautaient lors de la garden-party. Est-ce que vous avez des danses semblables en Derbyshire ?

- Quelle drôle de question, chère Caroline, non, je cherche dans ma mémoire, non, et je ne vois pas mon frère, sauter ainsi, dit elle en riant. Remarquez, je ne dis pas que le kilt ne lui siérait point, au contraire ! Avez-vous aimé leurs danses ?

- Aimer, je ne saurais dire, mais j’ai été comment dire, enfin, leur puissance physique, a… heu, gagne a être connue. Peu d’homme en Angleterre, peuvent me soulever… et je dois dire, que…

- Cela fait une drôle d’impression termina Georgiana en riant.

- Oui, c’est cela, une impression, puis elle prit un air rêveur, et ferma les yeux. De toute façon, elle détestait la campagne, la montagne, l’isolement. Quoique, comme disait sa chère mère….. si Mr Darcy ne se décidait pas, elle se renseignerait sur les biens des MacDooley…. Ils résideraient souvent à Londres…. La chasse au héron !

- Le postillon qui conduisait l’attelage monté sur le cheval de tête gauche lança un ordre d’arrêt. Il descendit souleva le sabot droit de son cheval et en extirpa une petite pierre aigüe. Il vérifia, tous les sabots des chevaux. Puis donna fit signe de repartir. Une heure après, ils dépassaient Lambton et s’arrêtaient sur le point de vue qui dominait Pemberley. Charles, parti devant, était déjà arrivé, les domestiques, s’étaient certainement mis en place, pour accueillir la voiture.

- Georgiana, descendit sur le belvédère, joyeuse de retrouver ses habitudes. Son cœur bondit vers la maison, vers les jardins, vers le lac et les falaises, et son cœur bondit vers son frère en pensant qu’un jour peut-être……. Quel bonheur pour Fitzwilliam…. James, vous pouvez continuer. Merci pour l’arrêt.

- Mademoiselle Georgiana, moi aussi, j'aime les rituels, et celui-ci voilà vingt ans que je le respecte, je ne peux plus m'en passer à l'aller comme au retour. Les voitures, amorcèrent la descente.

Bye

J'oubliais, Merci pour le dessin de la robe aurore MissAcacia

J'attends les coulisses.............

petite précision...

Citation :

"Exténué par trois jour de chevauchées, (cent quarante huit miles entre Londres et Pemberley, même par beau temps et pour un jeune homme de vingt huit ans, c’est tout de même épuisant) Darcy, les yeux mi clos se prélassait dans l’eau tiède de son bain., la fenêtre de la salle de toilette ouverte sur la splendeur du parc de Pemberley. Il pensait avec stupéfaction et bonheur à son étonnement du matin. Elle était à l’auberge de Lambton. Ils avaient dormis côte à côte de chaque côté d’une cloison. Il se sentait troublé et euphorique. C’était si extraordinaire. Tout était inattendu en ce moment, MacDooley qui dans sa fougue, avait le jour de la Garden party demandé à Fitzwilliam discrètement des renseignements sur Miss Bingley. Le Duc de Clarence qui retardait sa date de visite, pour assister au conseil royal, son frère étant souffrant. Il bougea légèrement. Dieu que cette eau était chaude, tout à coup. Il sortit un bras, essaya de prendre une serviette. Rien, il ne pouvait pas l’attraper. Pourtant, elle était là, tout près, sur le tabouret devant la table de toilette. Il s’étira un peu plus. Bizarre, celle ci disparut. Une douleur à la tête le surpris, instinctivement, il se frotta la tempe. Empoigna la serviette, enfin, et se sentit couler. Il se débattit, gémit, non,… non, il tombait, tombait et suffoquait. Il fallait qu’il ouvre les yeux. Impossible. C’était ça mourir, c’était pour cela qu’il l’avait revue ?….. "

cet apparté, pour rappeler que dans les DVD, il y avait parfois des solutions alternatives. chères lectrices, vous pouvez ne pas tenir compte de cette partie purement fictionesque et délirante... que j'ai posté plus haut mais parfois, j'aime faire ça..... hélas, le théâtre, toujours....

petit supplément, j'ai vu le menu proposé...... c'est tous les creux du livre qu'il faut créer ! vous n'y allez pas avec le dos de la cuillère collègue Clinchamps ! Combien de tomes veux-tu ? une analyse encyclopédique sur les sentiments amoureux des deux cocos

Cette histoire, c'est du côté de Darcy, nous pourrons toujours écrire celle du côté de Lizzy ! de Jane de Wickham, là, ça craint .....

Merci Fée Clochette, un moment j'ai cru que j'allais devoir te rebaptiser Till l'espliègle

Mais, en terme de chausse-trappeuse d'élite, tu te poses là. J'ai voulu parler de la visite du duc de Clarence puisque vous l'aviez programmée et voilà que tu me la déprogrammes entre la poire et le fromage... va falloir que je modifie mon post en conséquence (parce qu'entre nous elle nous embarrasse un peu cette fameuse visite, non ?).

Je ferai ça ce soir, d'ici là, je le regrette bien mais je vais laisser Lou Darcy mariner dans sa baignoire; j'espère que clinchamps viendra à sa rescousse...

Dallas passait le samedi soir quand j'étais petite. Ma grand mère était totalement accro, de même qu'à Santa barbara d'ailleurs. Mais comparer Darcy à Pamela Ewing, je n'aurais pas cru ça de vous les filles...

je suis facétieuse,

redevenons sérieux : dans le livre, il accueille des invités, dont les Bingley, donc nous pouvons faire ce que nous voulons , SAUF, que partir alors qu'un Prince de sang royal annonce sa visite, cela ne se peut.

Mais, pour les besoins, de l'histoire, nous pouvons remettre la visite à plus tard. Clarence n'est là que pour asseoir la notabilité de Darcy.

Surtout, il doit ensuite enquêter, sur ....

Nous pouvons broder dans la mesure ou nous restons raisonnable... Je crois bien que nous le sommes

Eh bien, je crois que nous avons rempli le premier contrat : que se passe-t-il dans la vie de Darcy entre la demande et la rencontre à Pemberley ?
Si nous voulons, nous pouvons le reprendre quand il quitte Lizzie en larmes (j'imagine sans peine dans quel état il peut être) jusqu'à son reteour à Netherfield; on peut aussi intercaller les domestiques, l'attirance de miss Bingley pour le kilt, les papotages de Georgiana et de Pénélope (je l'aime beaucoup, cette petite ! ).
On peut aussi s'arrêter là et choisir un autre roman où nous pourrions faire le même travail jeu ? Quen pensez-vous, collègues, comme dirait Fée Clochette ??
Et chacune peut rajouter le morceau qu'elle aura envie de développer !

il me semble, que nous n'avons pas fini d'exploiter un trou... c'est à dire, tout selon Darcy..... il se fait détective, il reçoit la visite de tantine, il revient, repart ..... réfléchissons réfléchissons..

je vais relire P&P, rapidement.... et puis il y a le mariage, les invités, la robe, .... le voyage de noce, le retour à Londres mariés.... et et

et effectivement, nous pouvons faire un livre à partir des domestiques.

et tout recommencer encore, ce sera différent...