Semaine 4, Tome 2, Le prisonnier (pages 19 à 159)

Nous voici donc rendus au tome 2 ^^

Je trouve le début absolument génial... un peu coup de massue, mais génial.
Voilà un homme, le Héros de l'histoire quand même, qu'on a vu dans le tome précédent comme une machine à tuer avec ses pistolets, et le voilà en quelques pages, à peine quelques heures après que nous l'ayons laissé à un sommeil troublé par le remord d'être responsable de la mort de Jake, le voilà blessé, mutilé, et en fort mauvaise posture pour un pistolero, désormais incapable de se servir d'une arme avec sa main droite, et surtout menacé par l'infection.
Et il ne s'agit que du prologue...

Vient ensuite la découverte de la première des portes qui l'attendent, et qui vont lui permettre de rencontrer ceux qui la prophétie de l'Oracle et l'Homme en noir lui ont désigné peu avant. Dans ce monde, on en est plus à une bizarrerie près , un porte qui ne tient sur rien, qui se matérialise sur la plage et qui suit Roland? Où est le problème ? Elle est là et puis c'est tout, tout ce qu'on veut savoir, c'est ce qu'il y a derrière...

Et derrière se trouve le Prisonnier, et New York dans les années 80 (gné?? si si)

Eddie Dean, la vingtaine, et surtout junkie (mais je pardonne beaucoup de choses à Eddie, parce que je l'aime beaucoup).
Je relis le livre, et encore une fois je m'émerveille, parce que je n'ai aucun problème à y croire... la situation est totalement dingue, et pourtant je trouve qu'elle fonctionne parfaitement.

Roland dans la tête d'Eddie, qui interprète ce qu'il voit avec plus ou moins de bonheur mais qui saisit tout de même plutôt bien les choses, Eddie, ne comprend pas forcément grand chose au départ mais qui se rend compte qu'il a plutôt intérêt à se laisser porter si il veut s'en tirer, jusqu'à la fin de la partie, qui se termine encore une fois dans la violence, et avec Eddie, en manque, coincé du côté Roland de la porte. Peut-on, finalement, faire confiance à un junkie, ou pas?

J'aime beaucoup la relation qui s'instaure entre les deux. C'est comme avec Jake, et Roland s'en fait la remarque

Citation :

En voilà encore un prêt à mourir pour toi, Roland. Quelle énorme faute as-tu commise pour inspirer à tant d'autres une loyauté si terrible?

Et cette scène, que Roland n'aurait jamais pensé voir se réaliser, où il est obligé de donner une de ses armes à Eddie, lui même étant désormais incapable de s'en servir. Toujours ce pragmatisme en lui, même si ça lui fait mal. Et cette dureté quand la porte se referme sur eux-deux

Citation :

C'est une part de ta vie qui appartient désormais au passé, dit Roland.

Une nouvelle dynamique va se mettre en place, quoi qu'il arrive désormais, Roland n'est plus seul.

J'ai fini la première partie et j'aime toujours autant.

J'ai un peu l'impression que le 1er tome est en fait un genre d'énorme prologue et que là on arrive vraiment dans l'histoire.

Quel début !!! Ces sortes d'énormes homards qui l'attaquent !!! C'est un peu comme une punition pour avoir laissé Jake.

Vient ensuite cette porte sortie on ne sait pas d'où et qui tient toute seule. J'ai beaucoup aimé le passage où Roland voit pour la 1ere fois ce nouveau monde grâce à Eddie.

Et Eddie, comme toi pandora, je l'aime beaucoup. C'est un junkie mais bon il faut dire qu'avec la fréquentation de son frère, qu'aurait-il pu devenir d'autre ?
Le malheureux, au début, il ne comprend pas ce qu'il lui arrive. (par contre, j'ai trouvé qu'il avait accepté la présence de Roland un peu trop facilement).
Il y a un truc qui m'a un peu embêté. C'est que Roland peut tout savoir d'Eddie mais pas Eddie. Je me suis demandé pourquoi, peut-être du à la notion de prisonnier.

La description de la fusillade est formidable également.

Bref, un 2ème tome toujours aussi captivant. Je n'ai aucun mal à rentrer dans l'histoire.

Je passe vite vite vite pour vous dire que je n'abandonne pas du tout la lecture de groupe (loin de là!), mais je n'ai pas trop de temps en ce moment, que ce soit pour lire ou pour poster un avis constructif!
Mais ne vous inquiétez pas, je vais faire de mon mieux pour essayer de suivre le rythme !

Double post, mais c'est pour la bonne cause, puisque je viens tout juste de terminer cette première partie du 2e tome.

Le début de ce tome nous laisse présager le pire pour le futur proche de Roland, mais tout s'arrange (ou presque, parce que bon, un pistolero avec 2 doigts en moins...c'est quand même pas gagné!!) avec l'arrivée de cette porte sortie de nul part. Son apparition amène d'ailleurs une fois de plus de nouvelles questions (à force, ça en deviendrait presque lassant ), et on a qu'une envie, l'ouvrir pour savoir ce qui se cache derrière, savoir comment elle a attéri sur cette plage, d'où elle vient, bref, pour résumer : c'est quoi donc ?

Et puis, grace à la porte on fait la connaissance d'Eddie, auquel on s'attache assez rapidement. Et comme tu le dis Pandora, ca a beau être complètement dingue, on y croit... et ca marche !
J'aime beaucoup le passage de l'avion et de la fouille, le premier passage a présenter une atmosphère un peu plus légère que ce que j'avais lu jusqu'à présent, surtout avec l'hotesse de l'air qui croit avoir afaire à un terroriste...

Et on arrive à nouveau à une partie un peu plus sombre, avec la fusillade, dont on ressent vraiment toute la violence, et la mort de Henry. Et nos deux héros qui finissent par se retrouver de l'autre côté, sain et sauf... mais pour combien de temps ?

J'ai beaucoup aimé la coopération de Roland et Eddie dans cette première partie, ils ne peuvent arriver à rien l'un sans l'autre, et quelque part, ça humanise un peu le personnage du Pistolero qui jusqu'à présent ne semblait avoir besoin de personne.
Et on se rend compte que ça y est, le destin est en marche. Le pistolero vient de tirer sa première carte, pour le meilleur ou pour le pire! D'ailleurs je dois bien dire que je tremble déja pour le futur d'Eddie, vu que les gens qui cotoient Roland ont l'air de trouver une fin généralement assez mauvaise

KittKat, ravie de voir que tu as eu le temps de lire et poster

En effet Roland, au contact d'Eddie et de ses "autres cartes", va s'humaniser et, c'est aussi une conséquence de ce qui est arrivé à Jake. De toutes façons il n'a pas trop le choix grâce aux homarstruosités (j'adore ce nom ), et il se pose des questions, aura-t-il à sacrifier Eddie comme il a sacrifié Jake? Le pourra-t-il sachant l'état dans lequel le sacrifice de Jake l'a laissé?

Norav : sur le fait que Roland sache tout d'Eddie et que l'inverse ne soit pas possible, pour moi c'est parce que Roland se trouve d'une certaine manière dans la tête d'Eddie, mais à aucun moment Eddie ne se retrouve dans la sienne. C'est la même chose pour les autres "tirages".

Moi aussi , j'ai aimé ces premiers chapitres du tome 2 , et , comme KittKat, j'ai apprécié l'épisode dans l'avion : j'ai beaucoup souri à cette lecture ,( cela fait du bien après toutes les péripéties précédentes un peu angoissantes ) , le décalage entre le monde du Pistoléro et celui d'Eddie amenant des réflexions rigolotes ( " la diligence du ciel ", " c'est là qu'est le cocher"...). Je suis contente que Roland se soit trouvé un nouveau compagnon sympathique, bien que je sois un peu inquiète pour l'avenir de celui-ci . Le chapitre chez Balazar est plutôt violent , mais passionnant, on est tenu en haleine jusqu'au bout , j'avais l'impression de visualiser la scène comme au cinéma.
Je n'ai pas encore lu le passage de la semaine ,je suis un peu en retard pour tout en ce moment , mais ne t'inquiète pas , Pandora, j'ai bien accroché au Pistolero et j'ai hâte de pouvoir me plonger dans la suite !

J'ai bien aimé cette partie aussi (bien que je crois que j'ai tout de même une préférence pour le premier tome et son univers si particulier).

Je suis d'accord avec ce que vous avez dit !
Le décalage entre la fin du 1er tome et celui-ci par exemple, le fait que Roland se fasse mutiler par les homarstruosités (quel nom ! ) et leurs questions angoissantes (qui créent une atmosphère étrange, pourquoi disent-elles cela ? ) et surtout que ce soient les doigts de sa main droite qui soient mutilées, lui que l'on a vu dans le premier tome avec ses pistolets comme un prolongement de sa main.
Puis sa découverte de la porte (très bizarre, cette porte !) et la rencontre avec Eddie Dean (j'ai beaucoup aimé la manière dont les gens qui l'entourent notent le changement de couleur des yeux, ces yeux bleus si profond du Pistolero, et se demandent s'ils ont bien vu ce qu'ils ont cru voir !)

Comme Miss Halcombe, les incompréhensions dues au décalage de vocabulaire / des mondes de Roland et d'Eddie m'ont bien fait sourire.

Par contre, j'ai toujours du mal à comprendre ce qu'est vraiment le Pistolero, comme ce passage (il = Eddie Dean) (p74):

Citation :

Il eut un mouvement de recul, son vertige soudain supplanté par l'âpre dard de la terreur : ce type était mort et ne le savait pas.

J'ai moi aussi trouvé la scène de Balazar très violente.
Je me suis demandée ce que voulait dire la phrase (p114):

Citation :

Ils pénétrèrent dans New York, et bien que le Pistolero [...] n'en eût aucunement conscience, ils se dirigeaient vers la Tour.

Est-ce vraiment LA Tour ? Ou est-ce juste une question de style, puisque après King nous parle d'une tour qui est sur l'enseigne, puis du chateau de cartes ?
Pour revenir à la violence de la scène, le fait que Eddie soit nu le rend très vulnérable. Puis le fait qu'ils décapitent son frère mort et lui envoient la tête m'a marqué.

Par contre, vu ce qui s'est passé avec le garçon dans l'autre tome, j'ai un peu peur que ça finisse mal pour Eddie Dean...

Tout comme le tome 1 m'avait fait pensé à un western, puis au Seigneur des Anneaux, cette fois, j'ai eu l'impression d'être dans un film de mafia !

Ce que j'apprécie toujours autant dans ce tome, c'est la manière dont King construit ses personnages. Même si on ne les voit pas longtemps, j'ai l'impression, lorsque je lis, de bien pouvoir visualiser les personnages, voir leurs personnalités respectives, bien différentes les unes des autres.

Ah si, j'oubliais un point ! Je ne sais pas si vous avez eu la même impression que moi, mais si dans le tome 1 le personnage principal était nommé "le Pistolero", dans celui-ci, on le voit plus en tant que "Roland". Je trouve que ça contribue à humaniser le personnage (en plus de sa coopération avec Eddie Dean, comme le mentionnait KittKat). Il est "représenté" par son prénom, et non plus sa fonction. Cela me fait aussi penser à la fin du tome 1, quand le Pistolero dit que pour lui, Jake ne sera plus Jake (donc une individualité, une personnalité bien définie) mais juste le garçon. Euh ... je ne sais pas si je suis très claire dans ce que j'explique ...

En conclusion, le bouquin me plaît toujours autant !

Je rebondis sur un truc que j'ai oublié la fois d'avant, tu as tout à fait raison Norav, quand tu compares le tome 1 à une sorte de prologue, c'est la même impression que j'ai eu quand j'ai commencé la suite... l'histoire prend son vol véritablement dans le tome 2.

Miss Halcombe, ne t'inquiètes pas si tu prends un peu de retard J'ouvre le sujet toutes les semaines et après vous postez quand vous le pouvez c'est parfait comme ça

Artemis, effectivement, les ambiances changent totalement d'un tome à l'autre, c'est assez incroyable (voir même à l'intérieur même des livres, si vous avez lu la seconde partie déjà, vous avez pu voir la différence avec la première - je vais ouvrir le sujet dans l'après-midi d'ailleurs, à moins que l'une d'entre vous ne se lance avant, y a pas de problèmes )

L'importance du nom également. Au fur et à mesure qu'il se rend compte qu'il est affaibli et dépend en quelque sorte d'Eddie, il devient de plus en plus Roland, et de moins en moins "Le Pistolero", il est moins détaché, plus humain (même si il ne perd pas de vue son but ultime).

A propos de la phrase sur "La Tour" à New York, je la prend comme une question de style (la tour de l'enseigne, puis les cartes) et aussi plus symboliquement, maintenant qu'il a commencé à "faire équipe" avec Eddie, tout les deux sont embarqués dans la quête, et en route vers LA Tour.
Et puis (léger spoiler)

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