Medelise : Histoire ou petits textes comme ça

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Je me permets de poster mes humbles écrits ici...

J'ai enlevé ce que j'avais déjà mis parce que ça ne me plaisait pas ^^.
Si un modérateur était assez gentil pour enlever mon deuxième post ce serait bien aimable....

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

EDIT : histoire abandonnée

Invité

Medelise, c'est très courageux de nous livrer le début de ton livre.
J'ai l'impression que ce thème te passionne, j'ai raison ?

En tout cas, l'histoire a l'air passionnante et le début du premier chapitre est bien écrit, et on sent qu'on veut écouter cette vieille femme qui raconte l'histoire de sa vie.

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Un petit texte tout simple sur ce que je ressens souvent... C'est pas un tabou pour moi puisque ça n'arrive pas qu'à moi....
C'est très personnel j'en suis consciente mais ça fait parfois du bien de mettre des mots... sur des maux !

Enivrés

Il y a bien longtemps une toute petite fille voyait son grand-père en héros. Il était comme un dieu, le modèle à suivre, ce qu'il disait était parole d'évangile, il était le meilleur. Des fois il était bizarre mais elle pardonnait, ça arrivait à tout le monde d'être bizarre se disait-elle, des fois il était méchant et alors elle pensait "mais on a tous le droit d'être fachés".

La petite fille a grandi, plus rien à voir avec ce petit bout d'innocence qui était, aujourd'hui je te vois tel que tu es. Souvent, toujours presque, tu es bizarre, ça n'arrive pas à tout le monde d'être bizarre. Très souvent tu es agressif, méchant, et je ne pense plus qu'on a le droit d'être fâchés, du moins, je le pense, seulement ça ne te donne pas le droit de tout détruire.

Des fois la vie est injuste, tu as souvent dit et répété comme elle l'avait été pour toi, comme elle t'avait donné une mère que tu n'as pas connue, et une famille pas très accueillante. Je conçois. Je ne cautionne pas. Que la vie ait été injuste je le comprends, cela ne te donne pourtant pas le droit de te montrer injuste envers les gens qui t'entourent.... et qui t'aiment malgré tout.

Non, tu n'es plus un héros, tu n'as plus rien d'un Dieu, et plus le temps passe, plus tu apparais comme une épave, pour l'instant tu n'es encore qu'un bateau qui coule doucement avec nous, pauvres marins qui n'avons rien demandé, à ton bord.... Bientôt tu ne seras plus qu'une épave mais, fais moi confiance, on ne se laissera pas couler.

Les bouteilles qui s'accumulent, le amtin un verre de vin, à 10 heures une bière, à midi trois verres de vin, à 14heures une bière, à 15 heures une bière, au goûter une bière, à 17heures 30 une autre bière, au repas le vin, le dimanche le pastis.... Tous les jours ça se suit, on ne peut rien faire, voulez vous dire à un âne qui a soif de ne pas boire !

Mais je ne pardonne plus, pendant que tu te saoûles, tu nous enivres... Plus rien d'un héros, d'un dieu, tu n'es plus le modèle à suivre, tu es celui qui boit... et qui es méchant, tu es celui qui se tue. Tu te clames vainqueur d'une guerre, une guerre contre la leucémie, mais c'est sur un autre front qu'il aurait fallu attaquer, il y a longtemps. Aujourd'hui, la leucémie n'est plus paraît-il, mais c'est autre chose qui guette, qui ronge, qui t'attend sans bruit.
Aujourd'hui tu n'e plus le courage, la force, tu n'es plus la vie, tu es celui qui signe sa propre mort comme un auteur signerait son oeuvre....

Quand tu t'enivres dans tes alcools, tu nous enivres dans notre mépris. Enivrés c'est ce que nous sommes, méprisants ce que nous devenons. Ta méchanceté gratuite fait mal, tout comme les accès de folie. Parfois on croit que ça ira mieux, demain.... Demain étant un autre jour, chez toi pourtant tous les jours se ressemblent. Quand les propos dépassent ta pensée, sais-tu à quel point tu fais mal ? En jouis-tu secrètement finalement ? Quand ton attitude fait honte, quand on te voit te détruire et en être fier, quand on voit ce que tu deviens...
J'ai longtemps refusé de voir l'évidence, ne pas savoir qu tu buvais était au fond réconfortant, et puis un jour la vérité frappe à votre porte, elle vous jette ce que vous refusiez de voir à la figure et vous n'avez que vos yeux d'où coulent vos larmes comme coulerait l'eau d'une rivière en crue...
Et quand je ne pleure plus je suis enivrée moi aussi, mais différemment, c'est dans ce tourbillon, mélange de haine et d'amour que je m'enivre.
Tu es en moi, quand même, malgré tout, malgré le mal que tu fais, les larmes que tu fais couler, que tu feras couler longtemps encore j'espère si cela veut dire que tu restes avec nous... Je t'aime en dépit de tout mais un jour, tu finiras par me perdre, moi comme le reste de la famille, ce sera à toi de n'avoir plus que des larmes et des remords, à moins que tu ne sois trop enivré pour t'en rendre compte....

Bravo Medelise, c'est très touchant, tu as su mettre des mots très justes sur quelque chose qui est de l'ordre de l'indicible...Je comprends tout ce que tu veux dire, c'est quelque chose qui m'a touchée aussi d'un certain point de vue. Il faut bien du courage pour en parler, bravo...

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Merci Lady Clare.... Ca fait du bien d'en parler, maintenant que je l'admets (au final on n'a pas d'autre choix que de l'admettre) j'ai besoin de dire ce que je ressens même par écrit....
Pour moi l'alcoolisme n'est pas un tabou, il y a énormément de familles qui sont touchées (car ça ne touche pas une personne mais une famille entière de façon indirecte) mais on n'en parle pas parce qu'on a honte... Sauf que la honte ne fait rien changer...

Oui c'est vrai, écrire tout cela est une très bonne chose, ça permet de trouver un peu le recul qu'on n'a pas dans le quotidien... En tout cas, continue sur cette voie...

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Merci...
Le problème c'est que plus ça va plus il me perd et à ce rythme il finira par ne plus me voir (du moins juste pour noël, après tout mes cousins ne font pas mieux et il les vénère, c'est peut-être la solution)... Déjà là je le vois moins et je ne m'en porte pas plus mal (ça m'évite de le voir s'enfiler les bières ce qui m'arrange)bon ce qui est gênant c'est pour ma grand-mère... Mais rien que par exemple l'autre jour en rentrant du repas de famille j'ai fondu en larmes quoi !

Continue t'écrire, tu vas exorciser tout ça!! Medelise : Histoire ou petits textes comme ça 474727

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Il faudra bien, ça va qu'il y a des gens adorables et exceptionnels autour de moi qui me donne envie d'avancer de crier que c'est injuste mais d'avancer quand même !

Bon sinon au niveau des textes en ce moment c'est la panne sèche mais ça reviendra

L'inspiration est une chose capricieuse, mais elle revient toujours! Bonne continuation!!! cheers

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Ben en fait j'ai de l'inspiration disons mais pour un projet que je commence à peine... Et qui promet de prendre beaucoup beaucoup de temps LOL j'en suis encore qu'à faire els fiches des personnages alors on n'est pas sortis mdr et comme je pars pour la semaine je risque pas d'avancer

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Tourner carré,

Tourner carré, parce que tout le monde ne tourne pas rond.
Petite on m'a lacéré le coeur, sans grand écart, le pire, c'est que celui qui me l'a fait était aussi victime que moi entre les mains d'un marionnetiste sans scrupule aucun.

Est-ce depuis que j'ai cette impression, ou certitude peut-être, de ne pas tourner rond mais de tourner carré ?

Ces blessures au coeur, je les ai refermées comme j'ai pu, j'ai aussi rebouché le compartiment "mauvais souvenirs" dans ma tête, mais cette petite boîte là n'a jamais voulu se fermer entièrement, et parfois, une douleur pointe, des larmes coulent... La souffrance.

Souffrir de tourner carré, tourner carré comme si le monde lui même nous était étranger.

J'ai longtemps rêvé au prince charmant, désespéré de le trouver, marquée par toutes ces blessures - cette boîte à jamais entre-ouverte - et j'enviais toutes celles qui l'avaient.
Et pourtant, quand le prince charmant se présente, je crois l'aimer, mais plus s'avance le moment de le revoir, plus mon coeur panique et se remet en question, est-ce que ce n'est pas qu'une mascarade -de ma part j'entends- tout ne va t-il pas trop vite ?
Je pensais en être amoureuse, sincèrement, mais maintenant qu'après trois ans nous aient séparé, je me demande si ce n'étaitpas qu'un béguin, si ce n'est pas une erreur et je sais que, si c'est le cas je vais lui faire horriblement mal à ce prince charmant, je sais que si je lui dis que j'ai besoin de temps, je vais le blesser, je sais que pet-être je vais décevoir les gens autour de moi, je sais que je vais me décevoir... je sais que je tourne pas rond mais carré.

Je sais aussi qu'il ne faut pas que je me force, mais c'est plus facile à dire qu'à faire, je sais que c'est stupide... Et ça me terrorise.....

Voila c'est pas recherché du tout, mais j'avais besoin de m'exprimer ce soir.

C'est très bien Medelise!! Medelise : Histoire ou petits textes comme ça 846997

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Mouais pas terrible mais ça soulage... un peu.

Je me suis rendue compte que j'ai écrit "écart" au lieu de "égart", désolée.

Ce n'est pas grave, ce qui compte ce sont les sentiments que tu as mis dans ce petit texte, je t'assure que ça m'a beaucoup touchée! Medelise : Histoire ou petits textes comme ça 474727

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Merci c'est gentil, disons que c'est mon humeur depuis quelques temps et que plus ça va plus il faut que ça sorte....

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

JEUX D ADDICTION :: ATTIRANCES

Prologue :

Je n'avais jamais cru que ce genre de chose m'arriverait, à moi.
Aujourd'hui plus que jamais je comprends le sens des mots "on ne choisit pas sa vie". Je n'ai pas choisi ma vie, ni ce que j'étais ni ce que j'aimais, ni les évènements qui devaient arriver, tout comme mes parents n'ont pas choisi de se rencontrer, de me faire, puis de se séparer. Ce n'est qu'avec le recul que tout cela prend son sens. Non. Pas son sens. Sa signification, car rien n'a de sens. Non. Rien.

Attirances Ai-je bien fait de commencer cette nouvelle vie ? Oui. Comprendrai-je jamais pourquoi cela nous est arrivé ? Peut-être, sûrement. Est-ce que je regrette ? Non.

Chapitre 1 :

J'étais là, appuyée au bastingage et je regardais la silhouette déjà pas très grande de ma mère s'éloigner dans un grand geste de la main. J'humais un grand coup l'air marin, ce qui me permit de me calmer, momentanément. Je comptai "1...2...3...4....5....6....7....8....9.... C'est bon" Je finissais de compter quand mon portable se mit à sonner, comme je m'en doutais, je regardai l'écran, décidément, je connaissais ma mère par coeur.

" Je suis toujours vivante maman ! Plaisantai-je en décrochant. Les passagers ne m'ont pas encore balancée par dessus bord, ça viendra mais pas encore.
- Très drôle ! Glappit ma mère avec impatience. Je voulais te dire que... si tu regrettes ton choix et que... tu voulais nous rejoindre, Will et moi, tu pourras m'appeler et on t'enverra des billets. L'Amérique, après tout ce n'est pas le bout du monde"

Je faillis m'étouffer de rire, si l'Amérique n'était pas le bout du monde, je ne voyais vraiment pas ce qui pouvait l'être, l'Australie peut-être ? C'était fou de voir à quel point ma mère n'avait pas le sens des réalités, et j'étais convaincue que ça allait beaucoup me manquer, pourtant, je soutins à ma mère que ce ne serait pas nécessaire et poursuivait d'un ton faussement enjoué, qui suffit néanmoins à la convaincre, que mon père et moi allions nous retrouver "comme des vieux potes"

Je ne pensais pas un mot de ce que je disais, et nulle autre que ma mère l'aurait remarqué, mais en ce qu'elle était précisément ma mère, une grande enfant donc j'avais la charge plus qu'elle n'avait la mienne, Rebecca ne nota pas ce ton faussement enjoué. Je fus soulagée quand elle raccrocha, car je sentais les sanglots monter dans ma poitrine et pour rien au monde je n'aurais souhaité que ma mère m'entende pleurer. Je rentrai dans la boutique du Ferry, décidant d'acheter un cadeau pour mon père que je n'avais pas vu depuis... Trois ans. La grande question restait cependant de savoir quoi lui acheter. Non pas que je ne m'entendais pas avec mon père, ce n'était pas ça, mais Michel Dagan était un homme, comment dire, c'était une sorte d'ours, un gentil ours, mais un ours quand même, solitaire, secret, bourru... Et moi, adolescente que j'étais, j'avais fui cet ours, vivant dans ce pays que je ne connaissais pas et qui m'ennuyait, pour vivre avec ma mère qui, bien qu'étant une toute petite fille, me témoignait beaucoup d'attention.

Bref, j'optai pour un petit ourson en peluche. C'était d'une puérilité extrême, pourtant cela évoquait beaucoup pour moi. Mon cadeau acheté, je restai regarder la mer à travers l'une des vitres.

J 'allais tout quitter, tout ce que j'avais connu, Londres, ses boutiques, sa vie, Londres, cette grande ville, ma ville, pour... un petit trou de campagne paummé en plein coeur de la Bretagne. Bien sûr, c'était ça où partir en Amérique, perdue entre deux grands enfants à savoir ma mère et Will, son compagnon depuis plus de cinq ans. Bien sûr c'était moi qui avait choisi... Enfin choisi. Mes parents, bien que divorcés depuis mes 7 ans, s'étaient mis d'accord pour ne pas me laisser fair mes études dans un pays autre que le leur. Et à l'Amérique exhubérante, je préférais encore la France. Bon je n'allais pas critiquer le temps, Londres c'était 360 jours de pluie par an et j'offrais à la Bretagne le privilège de n'en offrir que 358, c'était déjà beaucoup.

J'essayais de me rappeler pourquoi au soleil de Phoenix et à sa vie mouvementée -moi qui adorais l'ambiance- j'avais préféré la petite bourgade de Dirinon mais décidément les raisons me restaient, à moi même, inconnues. Des vacances que j'avais pu passer en Bretagne depuis mes 7 ans je ne gardais aucun bon souvenir, que de la pluie et un ennui terrible avec un père incapable de subvenir à mes besoins, ce qui expliquait aussi que j'ai refusé, ces deux dernières années, d'y retourner, prétextant diverses occupations pour échapper à ces longues journées d'ennui.

J'arrivai en Bretagne sous la pluie, étonnamment je n'étais pas si surprise, ni surprise ni déçue, juste profondément ennuyée. Le bâteau arriva, on descendit, j'observai l'horizon. Depuis mes sept ans, mon père se plaçait toujours au même endroit pour m'attendre, mais, cette fois, il n'y était pas. Surprise, je regardai autour de moi : mon père était juste queques petits mètres plus loin, comme s'il avait voulu se rapprocher de moi. J'avançais vers lui et tendait ma joue en tirant des sacs trops grands pour mon petit mètre cinquante sept.

- Salut ma chérie.
- Oh salut Pas...papa ! Euh... tu vas bien ? Je me mordis la joue. Ni lui, ni moi n'étions doués pour la conversation.
- Euh... Ca va oui, et toi ? Laisse moi prendre tes affaires, c'est trop lourd pour toi !
- Merci. Oui oui, je suis juste fatiguée mais ça va."

Notre conversation était déjà terminée. Nous regagnâmes silencieusement la vieille polo de papa et partîmes pour plus d'une heure de route, qui, à moi, me sembla durer des siècles. C'était décidé : Londres me manquait déjà.

J'avais du m'endormir, car je ne vis pas quand nous arrivâmes. Je me réveillai précisément devant la maison. Papa me sourit :
" On est arrivés"
Je crois qu'en plus de dix ans, j'étais à même de reconnaître la maison, je grinçai des dents mais ne dis rien. Papa me conduit à ma chambre :
"Bon ben voila, ta suite royale ! Je te laisse t'installer hein ?"
Je lui souris, reconnaissante de me laisser la paix quelques minutes au moins. Il ferma la porte, tandis que j'observai ladîte "suite royale"... Rien de bien royal là dedans. Depuis mes 7 ans, rien n'avait changé, le même papier rose avec sa frise à papillons, le petit lit d'enfant avait été remplacé par un lit double, un bureau de bois blanc, fait des propres mains de mon père avait trouvé sa place dans un coin de la pièce. Ma chambre n'était pas vraiment royale non.
Je rangeai une partie de mes affaires dans la petite commode blanche avant de me laisser tomber sur le lit. Je n'allais pas pleurer, non, mais j'en avais envie. Je contemplai le plafond quand mon père entra dans ma chambre.
"- Tu vas bien ? Ca te convient ? Tu veux manger quoi ?"
Je regardai mon père, ahurie, qu'il aligne autant de questions témoignait sans conteste de son état de stress important. Je lui adressai ce que je voulais croire comme étant un sourire mais qui ressemblait visiblement plus à un rictus :
" Dans l'ordre : oui, oui et..."
J'essayais de me rappeler la dernière fois que mon père avait cuisiné et une image s'imposa à moi : celle de l'assiette de pâtes carbonisées recouverte de sauce bolognaise qu'il m'avait servie pour mes seize ans... Comme s'il lisait dans mes pensées, mon père ajouta :
"Tu as raison, il vaut peut-être mieux que tu cuisines, mais rassure toi, j'allais te proposer des sandwiches pas des pâtes.
- Des... sandwiches ? Me dis pas que c'est ce que tu manges ?!
- Ben si.
- Bon écoute papa, à partir d'aujourd'hui, je m'occupe de la nourriture et du ménage."
Mon père eut un petit rire avant de fermer la porte.

Le dîner se déroula sans encombre, dans un silence des plus religieux. J'avais simplement préparé des lasagnes, sachant que mon père aimait cela. Nous nous étions installés, l'un en face de l'autre. Personne n'avait parlé. Puis, j'étais montée dans ma chambre rose, m'étais allongées sur mon lit et mise à fixer le plafond en songeant au lendemain, à mon premier jour à la fac. On frappa et mon père passa sa tête dans l'entre-baillure de la porte.
" Bonne nuit.
- Bonne nuit p'pa.
- Emma...
- Oui ?
- Je suis content que tu sois là."
Je le gratifiai d'un petit sourire, sans pour autant me résigner à lui mentir, car c'est ce que j'aurais fait, sans nul doute, si je lui avais répondu "moi aussi"

C'est plutôt bien écrit tout ça!!!! cheers

Bon, ça m' a fait penser un peu au début de Twilight... Wink

Tu es un peu dure envers Londres, il ne pleut pas tous les jours... Wink

et puis, je voulais juste te dire c'est un peu confus, entre Londres/ Phoenix et la Bretagne...je ne suis pas très bien la chronologie... Medelise : Histoire ou petits textes comme ça 673712

Medelise : Histoire ou petits textes comme ça 673712

Lady à la rescousse Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 20/06/2009

Merci...
Le but c'est justement de faire penser au début de Twilight sauf que... ceux qui s'attendent à retrouver du Twilight vont tomber de haut... chuuutttt je n'en dis pas plus.

MDR Pour Londres, je laisse place aux stéréotypes... LOL Je suis pas beaucoup plus tendre avec la Bretagne alors que j'y vis et sais que ce n'est pas vrai (par exemple aujurd'hui il pleut pas LOL)

Quant au reste :
Londres : où a vécu Emma jusqu'à lors
Phoenix : où déménagent sa mère -Rebecca- et Will.
Dirinon : le petit trou perdu en rase campagne où Emma va devoir vivre en cohabitation avec Michel, son père.

Dis donc c'était pas mal du tout ! Very Happy

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