Episode 1

Voici le topic pour poster vos commentaires de l'épisode 1 dès le lundi 10 mai.


Je me permets de vous rappeler qu'il est d'usage d'éviter le swoon intensif et le délire total dans un marathon (en tout ça, c'est ce qui avait été fait pour celui de "Robin Hood"), l'idéal étant de discuter des épisodes, de dire ce que l'on pense de l'histoire, des personnages, etc, et d'éviter les phrases du genre "Il est trop bôôôô" en parlant du personnage interprété par Richard Armitage, car ça, on le sait déjà qu'il est canon-beau-séduisant-sexy-à-tomber-etc-etc.

Mais bon, comme on est pas à l'armée non plus, s'il y a de temps en temps un petit "relâchement" vous n'allez pas être punis.

Bon visionage à tous.

Allez, je m' y colle

En premier lieu, je voudrais dire que la magnifique musique me fait chavirer le cœur dés que je l’ entends!

Comme souvent, ce premier épisode est celui de la présentation des personnages. J’ aime beaucoup l’ image de Margaret dans le train qui revient souvent tout au long de la série comme un fil conducteur du Sud vers le North et du North vers le Sud jusqu’ au final qui nous donne la même vision qu’ au début direction le North vers Milton!

La découverte de l’ usine avec les fibres de coton qui virevoltent partout tels des flocons de neige est féériques et bien sûr Le Master John Thornton qui surgit au milieu d’ eux est une vision sublime ! C’ est un moment très fort pour moi!

Je ne reviendrai pas sur ce qui a été déjà dit au sujet de la rencontre entre Margaret et John dans la scéne avec Stephens mais juste dire qu’ elle ne m’ a pas trop choquée et je pense qu’ elle n’ était pas si dure que ça au vu du danger que représentait le geste inconsidéré et nié de Stephens avec de graves conséquences comme l’ expliquera plus tard John. Mais je comprend la réaction de Margaret!

J’ adore la rencontre de Margaret et John en présence de Mr Hale et leur affrontement "I am hangry... I lost my temper" celle de Margaret et Higgins dans la ruelle…quel galant homme quand même! … celle de Margaret, Bessie et Higgins sur la colline…celle de Hannah et Fanny Thornton chez les Hale pour le thé… ambiance ...coinçée !

La réunion des ouvriers avec Higgins est très prenante… j' aurai l' occasion d' en reparler par la suite...

Et j' adore quand Margaret écrit à Edith "I wish I could tell you how lonely I am. How cold and harsh it is here. Everywhere there is conflict and unkindness. I think God has forsaken this place. I believe I have seen hell and it's white, it's snow-white."

Pour ce premier épisode, 3 scènes m'ont particulièrement plu:
- la très belle scène d'introduction et cette musique d'ouverture avec une vue sur le train.
- la scène où Margaret voit pour la première fois le coton voler autour d'elle toujours avec cette magnifique musique. de la manière dont elle est mise en scène, on peut ressentir parfaitement l'étourdissement et le vertige qui saisit Margaret.
- et biensûr, la scène de clotûre dont tu a repris la phrase, Scarlett.

2 autres sont aussi des moments fors car elle pose et présente les 2 personnages principaux:
- Margareth qui patiente dans le bureau de John. L'actrice fait ressortir certains traits de caractère du personnage comme l'energie et l' impatience.
- John perché sur un promontoir montre qu'il représente le pouvoir et le contrôle de soi. (Jusqu'à ce que l'on voir se précipiter derrière l'ouvrier).

Ces deux scènes arrivent à traduire ce que dans le livre, les pensées et reflexions des personnages décrivent.

Des personnages forts en apparence mais qui sont sensibles à leur environnement et peuvent réagir à vif.

Je trouve cet épisode très accrocheur contrairement à d'autres adaptations ou l'on prend beaucoup plus de temps pour rentrer dans l'histoire..

Ceci s'explique:
-Par la beauté des images,une usine,des rues pourtant sombres mais qui par magie sont attractives comme le coton qui améne un coté céleste et pur!les images sont divines

-La musique est splendide et se fond avec l'histoire et les images
Elle est définitivement un très grand argument dans la réussite de ce premier épisode!

-Les personnages se confrontent tels le feu et la glace!
cette première rencontre entre Margaret et Thornton est captivante!
Une Margaret pleine de douceur,qui sait se montrer déterminée face à ce qu'elle estime être une injustice et Un thornton qui apparait comme un homme dont quelques faiblesses l'ont amené vers des attitudes froides..

Ce que je retiens de cet épisode,c'est l'attachement immédiat que j'ai ressenti pour certains personnages envellopés dans un cadre noir mais pourtant magnifique!
Un premier épisode très réussi!!

Comme Scarlett à chaque fois que je regarde l'adaptation je succombe à la musique....Particulièrement dans ce premier épisode où elle rend inoubliables certaines scènes comme celle où Margaret découvre la filature avec les cotons qui volent(moment magnifique...), aussi tout simplement lorsqu'elle écrit à Edith et bien évidemment la musique de fin où on voit Thornton marcher d'un pas pressé parmi les cotons virevoltants...(mais j'en reparlerais après )

Donc dans l'ordre de l'épisode:
- j'aime beaucoup le fait que la première image qu'on voit de Margaret soit dans un train puisque le départ de Helstone est quand même un des thèmes majeurs du livre et c'est un choix très astucieux de la part du réalisateur de commencer par cette image pour que le spectateur découvre au fur et à mesure ce qui s'est passé auparavant. Sinon j'aime beaucoup aussi la première vue de l'adaptation avec la musique, un début parfait....
- bien évidemment la première apparition de Thornton m'a séduite, pas le moment où il frappe Stevens(au début j'ai été étonnée mais je me suis faite à cette scène et en fait elle ne me gène pas) mais avant, quand Margaret observe les ouvriers à travers le coton et tout d'un coup aperçoit une "tache" noire parmi toute cette blancheur, John Thornton...De quoi le présenter déjà sous un mauvais jour pour elle, comme s'il venait salir toute cette pureté par sa présence, et la scène suivante ne peut que renforcer cette sensation....
- la première "véritable" rencontre de John et Margaret est aussi très importante pour moi, on voit déjà qu'elle a d'énormes préjugés sur lui et n'est pas prête à lui faire une seule concession. Cette première scène est très différente de celle du livre mais je la préfère, il est je pense plus intéressant d'assister à une "confrontation" entre les deux protagonistes plutôt qu'à une discussion de politesse où chacun ne sait trop que dire. Et Mr Hale bien évidemment me plaît beaucoup, avec son Platon et Aristote il me fait beaucoup rire ( sans que ce soit voulu bien sûr )
- une autre scène marquante est celle de aussi de la réunion, pour moi c'est vraiment un moment fort de l'épisode, on ressent toute la tension des acteurs en présence: l'inquiétude cachée des propriétaires et l'enthousiasme des ouvriers...
- enfin la toute dernière image de cette épisode est très bien trouvée: la caméra va vers la gauche filmant le coton virevoltant et soudainement apparaît John Thornton et la caméra change de direction et le mouvement s'accélère au même rythme que celui de Thornton(et les paroles de MArgaret, " it's white, it's snow-white" ....) J'adore ce passage et à chaque fois il me donne envie de regarder de suite l'épisode 2

Sinon bien évidemment j'aime beaucoup Mrs Thornton et Fanny. Leur entrée en matière est assez originale en effet, elles sont là à prendre le thé. De suite on cerne le personnage de Fanny par contre celui de Mrs Thornton, plus complexe, ne se révèle surtout que lorsqu'elle discute avec son fils. On comprend mieux alors que sous son masque de fermeté et d'impassibilité se cache une forte affection pour son fils...

Je vais jouer les trouble-fêtes, mais vous ne seriez pas en avance de quelques jours pour les commentaires ? (ou alors c'est moi qui n'ai rien compris à votre calendrier )

Je rejoins mimidd, je croyais que les commentaires devaient être postés à partir du 10 mai ?

Vous avez raison
les posts sont bien fixés au 10 mai!!!
j'ai confondu avec le 3 mai!!!!

Je viens de le préciser au début de chaque topic pour les épisodes et les bonus, en plus du topic du lancement et des explications.

C' est moi la fautive puisque j' ai commençé et entrainé tout le monde à ma suite Je croyais qu' on pouvait poster dés qu' on avait vu comme pour RH Et tu viens bien de rajouter cette information aujourd' hui seulement en haut du topic, c' est ça April? parce-que le topic du lancement, je n' y ai pas été trés souvent

Je me disais aussi depuis lundi... mais pourquoi personne ne poste d' avis

Ah, je n'avais donc pas rêvé Merci d'avoir ajouté la précision, April !

Le 3, c'est pour la première partie de la lecture, Scarlett! Je le sais parce que je suis déjà à la bourre...

Moi qui pensais que j'étais en retard!!

Je viens effectivement de le rajouter ici, mais je l'avais déjà précisé lors du lancement du marathon et lorsque j'ai fait un rappel pour le début du marathon dans "Lambton bouge".

Car ce marathon est de courte durée, d'où l'attente que tout le monde l'ait vu, contrairement au marathon "Robin Hood" qui durait plusieurs semaines.

Mais ce n'est pas grave, personne ne va être punit pour ça.


Afin d'éviter de "surcharger" ce topic avec d'autres posts que des commentaires, je vous remercie de ne plus rien poster après mon message, en dehors des commentaires dès le lundi 10 mai.

Ce qui m'a d'abord frappé dans cet episode, outre la musique, dont on a déjà parlé ce sont les jeux de lumière:
Il y a bien sûr l'opposition lumière et chaleur au sud/ froideur et noirceur au nord mais pas seulement : le seul moment où on voit un rayon de soleil à Milton, c'est quand Margareth pénètre dans l'usine, puis quand elle attend dans le bureau avant de découvrir "l'enfer" et son maitre sous la neige de coton. Les images de cette scène sont vraiment magnifiques! Elle est reprise de façon encore plus explicite à la toute fin de l'épisode:"it is Hell" et "it is snow white".


J'ai aussi beaucoup aimé la scène où John prend le thé chez les Hale, toute en douceur et en regards. On voit que John est séduit malgré la froideur de Margareth et de sa mère. Je regrette quand même que le snobisme de Mrs Hale ne soit suggéré que très discrètement :elle pince le nez d'une façon géniale et elle avoue sa gêne face à la confession de John sur la mort de son père mais dans le livre, c'est beaucoup plus explicite: John est un commis, un épicier, il n'est donc pas un gentleman.

Je rejoins Vegas, la scène du meeting m'a aussi beaucoup marquée: les ouvriers dans la salle "de cours" et les patrons perchés dans le bureau, tous inquiets mais sans qu'aucun dialogue ne soit possible, le seul lien entre eux étant établi par Margareth et son père .

Je ronge mon frein depuis une bonne semaine, en attendant de poster les commentaires sur l'épisode 1.
Cela faisait plus d'un an que je n'avais pas visionné la série, et cela m'a fait particulièrement plaisir de la revoir après tout ce temps. Cette "pause" m'a permis de mieux apprécier une nouvelle fois la qualité de cette série, tant au point de vue visuel, que scénaristique, sans oublier la musique.
Cette dernière est particulièrement soignée, et l'ouverture de l'épisode 1, avec la vue aérienne sur le train qui conduit les Hale vers le Nord, m'a rappelé avec plaisir sa délicatesse et sa justesse.

La présentation du Nord, peu idyllique, sa dureté, sa froideur, représentée par des couleurs ternes (gris/bleu ou gris/vert), est évidemment bien mise en place. Son opposition avec le sud, et les couleurs saturées en vert/jeune est peu être un peu forcée, mais j'ai trouvé cela tout à fait juste, pour retranscrire l'état d'esprit des Hale, et surtout celui de Margaret lorsqu'elle arrive à Milton. Cette arrivée, ce changement de vie radical doit être un choc pour elle, tant culturel que visuel, et la saturation des couleurs d'un côté, et sa quasi-absence d'un autre, donne une bonne idée au spectateur du "coup de poing" que cela peut représenter pour les personnages.

Le contexte social de l'oeuvre de Gaskell n'est pas négligeable et est tout à fait bien restranscrit. Cela me fait penser par certains aspects à Zola, et à l'absence de poésie et d'illusions quant au sort des ouvriers, généralement peu enviable, tandis que certainssont même voués à une mort prématurée.

Mais j'en viens aux personnages, comme ils me viennent à l'esprit. Il y a Mr et Mrs Hale, dont je trouve le tandem très réussi. La scène où Mrs Hale demande à son mari des explications au sujet de leur départ vers le Nord est d'une justesse qui me tire à chaque fois les larmes aux yeux (j'entends encore la voix de la comédienne lorsqu'elle dit d'une voix brisée : "A matter of conscience !!!" quelle belle interprétation !)
Tim Piggot-Smith est un acteur que j'aime beaucoup, et il ne déroge pas à la bonne opinion que j'ai de lui, dans le cadre de cette série.

L'acteur que je chéris le plus (après RA, entendons-nous), est Brendan Coyle, alias Nicholas Higgins. Certes, il a un accent du nord à couper au couteau, et je remercie les sous-titres qui m'ont une nouvelle fois bien aidée pour le comprendre , mais quelle présence et quelle justesse !
C'est sans doute aussi mon personnage préféré de la série, car le plus juste, le plus réel. Un caractère bien trempé, des allures d'ours mal léché, mais un grand coeur Et puis cette flamme, cette révolte ! Avec un personnage de ce charisme, je me sens tout de suite ready for a strike ! J'ai adoré la scène du meeting des ouvriers, je ne m'en lasse pas !

Maintenant j'en viens à Margaret, fille courageuse, mais finalement orgueilleuse, qui me fait penser par bien des points à Lizzy Bennet... Mais comment peut-on le lui reprocher son inadaptation à la vie de Milton, dans le fond ? Cette fille a été élevée entre le Londres raffiné et son Helstone paradisiaquee, entre deux parents aimants qui la soutiennent dans toutes ses décisions. Le choc des cultures est brutal, et on sent qu'il lui faudra un certain temps pour s'adapter. Daniela Denby-Ashe est très bien, même si parfois je la trouve un peu empruntée, mais ce n'est qu'un détail qui passe assez vite.

Ensuite, j'en viens à John Thornton... Quand j'ai revu la scène où il poursuit Stephens à travers l'usine, j'ai vraiment trouvé cela très violent. Cependant, si cette scène n'avait pas été présente, le choc des cultures pour Margaret n'aurait pas été si flagrant, et sa répulsion pour Thornton et ses méthodes non plus... Quand je revois RA dans ce rôle, je ne m'étonne plus qu'il soit devenu si populaire, car c'est un vraiment un excellent acteur, il peut être très calme, très froid, et montrer une certaine violence dans la même minute. Sa gestuelle est très soignée, et il est à tout point de vue parfait dans son rôle de patron, surveillant son usine d'un regard froid et implaccable !

Et les paroles de Margearet à la fin qui sont absolument sublimes, et que tout le monde a cité, je crois : "I think I've seen hell, ant it is white. It is snowwhite !", le tout sur la superbe musique de ce premier épisode !
Waw ! on reste vraiment sur sa faim !!!

Voilà donc pour mon avis, trèèès long

Moi aussi, cela faisait très longtemps que je n'avais pas revu cette série, et c'est toujours un enchantement.

De ce re-visionnage, la première chose qui m'a frappé c'est la séquence d'ouverture. Deux plans : le premier sur la lande (verdoyante, sauvage) le deuxième sur un train (grande invention de la révolution industrielle) Au passage, comme Clinchamps j'aime beaucoup l'importance qui est donnée au train dans cette série.
Une ouverture qui annonce clairement le propos de ce récit ; l'opposition Nord-industriel/Sud-"agricole" est traduite en images dès le début.

Comme l'a dit Clelie, cette opposition est également appuyée par le choix des couleurs.

Clelie a écrit:

Son opposition avec le sud, et les couleurs saturées en vert/jeune est peu être un peu forcée, mais j'ai trouvé cela tout à fait juste, pour retranscrire l'état d'esprit des Hale, et surtout celui de Margaret lorsqu'elle arrive à Milton. Cette arrivée, ce changement de vie radical doit être un choc pour elle, tant culturel que visuel, et la saturation des couleurs d'un côté, et sa quasi-absence d'un autre, donne une bonne idée au spectateur du "coup de poing" que cela peut représenter pour les personnages.

Je me représente cette vision aux couleurs saturées d'Helstone comme un souvenir idéalisé par Margaret. Le choc est tellement violent, que soudain la campagne qu'elle quitte devient plus verte, plus ensoleillée,… Mais peut-être que je délire un peu là !!

Ce premier épisode installe également très bien les protagonistes.
Et là encore on joue sur les oppositions : gens du Nord/gens du Sud, ouvriers/patrons, parents/enfants, univers masculin/univers féminin.

Un épisode qui pose donc parfaitement les personnages, les enjeux, et les tensions.

Eh bien après Clélie, que je plussoie d'un bout à l'autre et Manue,qui me cite en plus je ne vois pas ce que je pourrais dire d'original !!
Ah !! si !!... j'aime beaucoup !!! ... Non, ... je vais essayer de me creuser un peu, quand même !!

clinchamps a écrit:

Eh bien après Clélie, que je plussoie d'un bout à l'autre et Manue, je ne vois pas ce que je pourrais dire d'original !!

Je vais quand même rajouter que je trouve très savoureuse la scène où les deux "mères" s'affrontent, car c'est un affrontement, dans le mépris poli et bien élevé pour Mrs Hale et le mépris rigide et affiché pour Mrs Thornton. Mrs Thornton n'est pas franchement sympathique mais mrs Hale, cette façon de pincer le nez quand John parle de son enfance si dure ! tout ce qu'elle entend c'est qu'il a été commis chez un drapier !! Shocking !!!
Et c'est vrai que la dernière image de l'épisode est très belle : la silhouette de MrThornton passant dans cette brume de flocons cotonneux, s'obscurcissant et tout à la fin, silhouettée en noir, pour enfin disparaître dans un fondu au noir, sur la musique qui est magnifique !!
Du bon boulot, oui, du très bon boulot cette série !!

Lorsque j'ai vu N&S la première fois, j'ai tout de suite senti que j'allais adoré cette série. Dès le générique, et grâce à la musique sans doute. L'idée du train, fil conducteur, tout au long de la série invite forcément à faire ce voyage.
Comme vous autres, j'ai aimé la découverte du nord par cette famille du sud. La confrontation entre le chaud, le froid, la douceur, la rudesse. C'est très bien rendu par la mise en scène.

Mais ce qui m'a frappé, c'est peut-être là que je vais me faire huer
c'est que dans ce premier épisode, j'ai eu du mal à m'attacher au personnage de Margaret .
Cette jeune femme ( qui me fait l'effet d'une petite fille gâtée , même si elle n'est pas vraiment désagréable)ne reflète pas la douceur du monde auquel elle appartient; Je la trouve froide au contraire. avec ses parents, avec la gouvernante, et bien sûr avec Mr Thornton. d'ailleurs son visage ne reflète guère ses émotions.

Au contraire,les personnages du nord, Nicholas Higgins, sa fille, Mr Thornton , me sont apparus bien plus chaleureux que l'univers dans lequel ils vivent.
Nicholas étant pour moi celui qui est le plus attachant.

John T. est certes un patron qui ne rit pas, mais on sent en lui une fragilité dûe aux responsabilités qui pèsent sur ses épaules de patron et de chef de famille.Il passe d'un calme apparent à la colère avec beaucoup de justesse. Bravo R.A.

Je pense tout comme vous ,que tout se joue dans ces contradictions et ces oppositions de caractères, de lieux, de jugements....c'est ce qui rend cette série vraiment intéressante. Et c'est encore cette phrase déjà citée plusieurs fois qui résume cela:il y a la neige en enfer.

Allons-y, je me jette à l'eau. J'ai pris des notes au fur et à mesure et j'ai pris du temps pour me relire et les mettre dans un ordre à peu près cohérent.
Tout d'abord, selon l'expression consacrée, je plussoie également les commentaires précédents

Mes scènes marquantes au niveau du rendu visuel:
- la scène où on voit Margaret allongée dans l'herbe
- le coton qui vole dans les airs, très féérique dans ce nouvel environnement de noiceur
- Mrs Thornton que l'on voit apparaitre derrière une vitre (d'ailleurs tout au long de la série)
- le regard de grande intensité entre Margaret et Mr Thornton quand elle va rejoindre son père, juste avant la réunion des ouvriers
- la scène final de l'épisode dans l'usine : le coton qui vole comme la neige et la silhouette de JT qui vient "gâché" cette blancheur et la fameuse phrase "I have seen hell, and it's white, it's snow white"

Spoiler:

Quel remarquable jeu d'acteurs; j'en suis bluffée et toute retournée à chaque visionnage

Sinon sur le contenu, les acteurs, les repliques, etc. :
Henry Lennox qui arrive en disant "I have come to visit Paradise" en espérant conquérir Margaret. Puis quand il lui reproche de ne pas être "une vraie London girl". Malgré tous ses préjudices, son orgueil, enfin elle est un peu hautaine tout de même, elle a gardé une fraicheur, une naïveté, une innoncence, elle n'est pas fausse, elle ne flirte pas.

M. qui embellit la vérité dans ses lettres à sa cousine : oui, il y a un parc où on peut rencontrer ses amis, ou encore, les gens sont gentils et il y a toujours quelqu'un pour m'aider si je me perds - merci Higgins !
Sinon c'est une jeune fille très active par rapport à son éducation à Londres, elle fait de grandes balades toute seule dans un endroit étranger et qui est assez "hostile". Elle n'est pas "missish" comme dirait Mr Bennet.

Les parents : quel couple ! A part quand Mrs Hale demande à son mari des explications, ils ne se parlent presque jamais directement. Ils passent toujours via M. "Pepople are talking, Margaret ?" "Margaret, what do you mean ?"
Le père est très, trop indolent, il se réfugie dans ses livres, n'a pas vraiment conscience de la réalité et laisse sa fille de 19 ans tout gérer. Cela donne certes à M. de l'assurance, et cet assurance dérange chez une jeune fille de cette époque et pas riche de surcroît.

La fierté du peuple ouvrier m'a émue. La mère qui refuse la charité de M. quand celle-ci va visiter Bessy Higgins.

Je trouve la scène du thé avec Mrs Thornton et Fanny très drôle et assez touchante. Mrs T. est tellement fier de son fils qu'elle réagit mal quand M. suggère qu'il n'est peut-être pas l'idéal de toute jeune fille.

Et le meilleur pour la fin Mr John Thornton ! Je vais essayé d'être constructive, d'être cohérente...
Lors du diner avec les autres Masters et Mr Hale qui y est invité : le regard de connivence entre Mr Hale et JT. On y sent de l'estime, la reconnaissance de la valeur et des convictions de l'autre. Sinon je trouve JT (RA) très beau dans cette scène : son regard, son expression détaché, la manière dont il "gère" les autres hommes d'affaires qui bien que plus âgés lui demandent son avis.
Il est honnête avec eux, comme il est avec ses ouvriers ou même avec M. Il est tellement différent des hommes de Londres qu'il ne correspond pas à l'idée que se fait M. d'un gentleman. Pour elle, il est lié à un certains statut social, à une profession moins salissante (Henry Lennox qui est avocat) et non aux qualités de l'homme en question.

La relation mère-fils avant que JT aille prendre le thé chez les Hales. La mère a senti le danger que représente M. pour son fils.

ah oui ! le petit sourire discret de JT quand il frappe à la porte des Hales bon je me calme....

et lorsque je passe après vous toutes, que dire ??

- ah ! Fanny ! elle est agaçante à souhait avec ses petites mines et ses phrases sibylines.

Ouah, que dire de plus en effet !

Je trouve magnifiques les scènes de la campagne au début de l'épisode. C'est d'une beauté presque surnaturelle. Et la maison, nichée dans cet écrin de verdure, que c'est beau . Comme je comprends M. d'avoir la nostalgie de quitter un tel lieu.

Le personnage que j'aime le plus, après JT, c'est sa mère. Lors de la scène du thé notamment, quand elle parle de son fils, son visage habituellement fermé s'éclaire : comme elle l'aime, comme elle en est fière ! Je la trouve très attachante de ce point de vue là. L'actrice a beaucoup de talent.

M., je ne l'aime pas trop en fait dans cet épisode. Je trouve que le visage de l'actrice manque d'expressions, elle est comme figée...

Sinon, comme vous toutes, je trouve superbe la scène de la fin, avec les morceaux de coton qui volent, et cette musique magnifique