Marathon Anne of Green Gables semaine 2 - 2ème téléfilm

Avec beaucoup de retard - désolée - j'ouvre enfin le second topic du marathon Anne of Green Gables.
Il sera bien entendu destiné à recueillir nos impressions sur le 2ème téléfilm, Anne of Green Gables, the sequel.

Nous y retrouvons Anne, devenue institutrice à l'école d'Avonlea, et qui va être confrontée à l'entrée dans la vie d'adulte. Ce téléfilm est en fait un condensé des tomes 2, 3 et 4 de la série de Lucy Maud Montgomery. J'ai hâte d'avoir vos avis !


Compte tenu de mon retard, je pense ouvrir le topic du 3ème téléfilm à partir du 12 juillet ! ^^

J'avoue que ce deuxième volet me plait tout autant, sinon plus bien qu'indécise chaque fois.

Nous quittons une petite fille qui est devenue adulte et responsable. Elle est épaulée par Marilla qui s'accomplit à travers elle, malgré la mort de Matthew. Lorsqu'elle refuse la bourse pour enseigner, nous avons tous le coeur brisé, car vraiment c'est son avenir quelle obère, elle n'a pas le choix et plutôt que de perdre le cadre où elle a été accueillie et heureuse, elle se montre intraitable, car la perte de ce que sont ses racines la perturbe plus que tout. Les pignons verts ne peuvent pas et ne doivent pas être vendus, car c'est enfin le seul endroit ou elle y a des souvenirs d'enfance et des amis. Comme je la comprends.

Là j'aime tout particulièrement la discussion de Mme Lynde, pour qui l'instruction ne doit pas trop envahir l'esprit de la femme, alors que Marilla qui admire "sa fille" n'est absolument pas de son avis, et nous sommes reconnaissante à Marilla d'être si moderne et maternelle. Une féministe cette femme, qui regrette de n'avoir pas su pardonner à temps un amour et qui engage Anne à toujours se remettre en question.

Je suis à peu près à la moitié de ce téléfilm donc je ne me prononcerai pas sur l'ensemble (bref, je reviendrai...). Coup de coeur pour la déclaration en deux épisodes de Gilbert ; non conforme au roman dans la forme mais si juste sur le fond. Poor Gilbert, il est amer mais c'est touchant (il doit rester un petit fond de fleur bleue sous mon sourire félin) je me consume de curiosité pour la suite...

Très bonnes scènes avec la vieille Mrs Harris, toute de soie noire vêtue et enbonnetée.

Merci pour vos avis Fée Clochette et Miss Acacia !
Normalement, je revisionne le téléfilm ce soir ou demain, je reviendrai donc en parler plus en détail !

Miss Acacia, moi aussi je suis à chaque fois toute triste après la déclaration de Gil...

Bon, j'ai fini de regarder ce deuxième téléfilm.

Je le trouve très habilement fait, piochant anecdotes et histoires dans les trois tomes que tu as cités et élaguant fortement l'histoire et les personnages.

Le seul bémol que je trouve c'est le début des démêlés de Anne avec ses élèves à Kingsport (c'est bien ça ?) qui m'ont parues un peu caricaturales; de même que la place donnée à Miss Stacy, ou l'utilisation différente de l'anecdote de l'ancêtre marin que je n'ai pas trouvées très heureuses d'un point de vue narratif.

A part ça, j'ai regretté, comme dans le livre, de voir la relation entre Marilla et Anne se distancier (physiquement, hein, pas au figuré ) puisque, de ce fait, on voit moins Marilla (excellente Colleen Dewhurst). Mais j'ai passé d'excellents moments avec l'épisode du récit gagneur de concours de levure, les gaffes d'Anne avec Morgan Harris, Katherine Brooke, etc... L'épouvantable vieille Mrs Harris est tordante à condition de ne pas s'appeler Pauline.

Et les Pringle sont bien des Pringle quoi qu'on dise ou qu'on fasse, il y a là une constante qu'il est bon de ne pas omettre.

La fin est touchante. Décidément, Jonathan Crombie fut un excellent Gilbert Blythe.

Miss Acacia, copine de moi ! Je plussoie sur... tout en fait !

En règle générale, à chaque fois que je regarde ce téléfilm, bien que je l'aime beaucoup, je me plains du fait que le réalisateur ait choisi de condenser 3 livres en une adaptation et que du fait, beaucoup de choses soient passées à la trappe, et notamment la vie d'Anne à la maison de Patty pendant qu'elle est étudiante à l'université de Redmond et surtout l'absence des jumeaux Davy et Dora adoptés par Marilla dans le 2ème livre et que j'idolâtre (enfin surtout Davy ! ^^)
Mais finalement, cette fois j'ai décidé de moins me focaliser là-dessus et j'ai trouvé que l'histoire s'enchaînait plutôt bien malgré tout, même si je n'aurais pas forcément gardé/supprimé les mêmes éléments.

J'aime beaucoup le début avec l'histoire de la vache et du concours de la levure Rollings. On voit encore beaucoup le côté espiègle et maladroit d'Anne. Ce sont ses dernières véritables "bêtises".
Je trouve toujours la partie centrale, avec Anne qui enseigne au collège de jeunes filles à Summerside trop longue, et pas toujours passionnante. Si j'aime beaucoup l'histoire de Katherine Brooke, je n'ai jamais réussi à m'attacher à Emeline Harris. (ni à son père d'ailleurs, mais là, je dois sans doute mettre ça sur le compte de mon attachement indéfectible à Gilbert Blythe !^^)
Par contre, j'aime beaucoup la vieille madame Harris, qui arrive toujours à me faire rire avec ses sautes d'humeur.

Comme Miss Acacia, je regrette que l'on voie moins Marilla et aussi Mme Lynde, mais c'est dans l'évolution naturelle des choses.
Et puis, bien sûr, la magnifique fin rattrape bien les toutes les autres déceptions.
Cette fameuse apocalypse que vit Anne pendant la maladie de Gil, la révélation de ses sentiments et la scène finale sur le pont... Ne serait-ce que pour cela, j'adore ce téléfilm !

Merci Anne Shirley, la vache bon sang mais c'est bien sûr ! Ces téléfilms sont tellement denses qu'il est impossible de tout citer. Cette scène est très drôle même si Mme Lynde s'y colle à la place de Mr Harrison (et elle a un peu de mal à être aussi irascible que lui...)

Morgan Harris n'est pas Gilbert Blythe, loin s'en faut, mais je trouve qu'il offre une alternative tout à fait correcte (et très agréable à regarder IMO) à l'ennuyeux Roy Gardner.

Le Domaine des peupliers est l'un de mes tomes préférés de la saga mais c'est vrai que Anne est très en retrait au profit d'une kyrielle d'anecdotes (sauf ses démêlés avec les Pringle). Je trouve que cette trame est bien exploitée dans le téléfilm aux deux bémols que j'ai déjà mentionnés.

Mais je regrette aussi Philippa Gordon, la Tante Jamesina, Rusty, la maison de Patty, Mr Harrison ou Rebecca Dew pour ne pas tous les citer.

Et je partage ton point de vue sur Emmeline Harris (pâle substitut de Paul peut-être ?)

C'est sûr que moi aussi j'aurais préféré Mr Harrison pour l'histoire de la vache, mais bon, on ne peut pas tout avoir !

C'est vrai, je suis d'accord avec toi, Morgan Harris est loin d'être aussi fade que Roy Gardner, et on comprend limite plus qu'Anne soit attiré par lui que le fait qu'elle l'ai été par Roy dans le livre. (oula, je m'exprime de façon un peu bizarre !^^)

C'est amusant que le Domaine des Peupliers soit un de tes tomes préférés, tu es la première que je connaisse à le penser, c'est intéressant de voir comme les goûts diffèrent !

Par contre, moi j'ai toujours vu Emmeline comme un substitut de la petite Elizabeth par contre... Elle aussi souffrait de l'absence de son père et était placée sous la garde d'une grand mère plutôt tyrannique...

Emmeline est sans doute un peu de ces deux personnages, la petite Elizabeth pour l'aspect "délaissée par son père et grand-mère tyrannique" et Paul pour l'aspect "élève chéri et brillant tirant sur l'âme soeur" Mais elle n'est pas très attachante...

J'aime beaucoup les petites histoires du Domaine des Peupliers, en fait. C'est presque plus un recueil de nouvelles mais je les trouve très savoureuses. Ceci dit, j'aime aussi les autres tomes que j'ai lus.

J'ai terminé de visionner ce second téléfilm hier soir. Je dois dire que j'ai été un peu déçue. Rien ou presque n'est pris tel quel des livres, contrairement au premier téléfilm qui m'avait semblé très fidèle.

Au moins nous reconnaissons les personnages (j'aime beaucoup les acteurs choisis!!) et nous ne nous sentons pas trop dépaysé tout de même, car l'esprit des livres a été conservé et les intrigues, de manières très larges, mais bon, on se reconnaît...

J'ai trouvé moi aussi certains passages à l'école un peu long. Mes scènes préférés sont avec Gilbert, of course, et les autres personnages principaux, soit Marilla, Mme Lynde et Diana.

enfer et damnation j'ai acheté l'intégrale de cette série neuf sur CDiscount , soit 3 boitiers contenant chacun 2 DVD (1 tvfilm par DVD) mais je m'aperçois que des épisodes ont été inversés (et je n'ai encore vu les autres!!) en fait après le premier épisode, on était subitement en 1915, Gil et Anne se mariaient, et la Grande Guerre et tout ça.... et je mets le DVD suivant pout trouver Anne sur sa bicyclette, et Gil qui lui fait la cour...

désolée pour les éventuels spoilers, je ne connais pas la manipulation à faire

ça y est, j'ai vu les deux téléfilms!
J'ai beaucoup aimé, car on retrouve vraiment l'atmosphère des romans. Seuls bémols : j'avais adoré le tome (je ne sais plus lequel) qui portait sur les études d'Anne dans la maison de Patty. J'ai été très déçue de ne pas retrouver cette partie là, alors qu'une trop grande importance est donnée au tome Le domaine des peupliers, mais tout celà, je crois que ça a été dit.
Autre déception : la quasi-absence de Gilbert et la fin un peu abrupte. On n'a même pas le temps de swooner!
Par contre, j'avoue que le charme de l'acteur qui joue le rôle de Morgan, le père d'Emmeline m'a laissée béate d'admiration.

Malgré tous les générés par le 3e téléfilm, je crois que je vais quand même le regarder...

C'est à chaque fois un immense plaisir pour moi de revoir ou de relire les aventures d'Anne Shirley. J'avais quinze ans lorsque j'ai découvert ces merveilleux récits et la délicieuse et romantique Ile du Prince Edouard. Je me suis toujours sentie très proche du personnage d'Anne, car à l'époque où j'ai découvert les livres, j'avais je l'avoue les même carctère qu'elle (les mêmes défauts aussi). Le temps passe, mais c'est toujours un bonheur pour moi de retrouver Anne, Marilla,Mathew, Gilbert, Diana...J'ai le secret espoir qu'un jour mes enfants abandonnent un leurs jeux vidéos et se plongent dans cet univers hors du temps pour savourer ce qui pour moi demeure un pur bonheur.