Marathon Anne of Green Gables : semaine 1 - premier téléfilm

Ne croyez pas que j'avais oublié le marathon, loin de là !

Il se trouve juste qu'en raison de soucis de connexion assez gênants et aussi de période de grand stress liée au boulot, je n'ai pas eu le temps d'y songer autant que je l'aurais voulu...

Cependant, voici le topic dans le lequel, à partir de lundi, vous pourrez poster votre avis sur le premier téléfilm de Kevin Sullivan, Anne of Green Gables (Le bonheur au bout du chemin)




Pour ma part, je compte le revoir courant de la semaine, j'ai d'ores et déjà hâte de lire vos impressions !

Personne ne se décide à poster, que se passe-t-il? Vous avez peur de la langue bien pendue d'Anne Shirley qui vous attend au détour du chemin? Bon, tant pis, je me lance.

Autant l'avouer tout de suite, je me suis fait une grosse peur en regardant le téléfilm. Pendant le premier quart, j'ai bien cru que je ne parviendrais pas à me laisser prendre dans les filets de la jeune orpheline. Je trouvais cette entrée en matière un peu nunuche, pour tout vous dire. Assez vite pourtant, les réserves sont tombées. Je me sens tellement d'affinités avec Marilla Cuthbert (et paradoxalement avec Matthew, quoique le paradoxe n'est pas si grand, à mon avis) que le charme de la jeune fille et de son histoire ont agi sur moi sans en avoir l'air, si vous voeyz ce que je veux dire. Encore une fois je me suis fait le réflexion que la fiction ne peut nous accrocher qu'en fonction des circonstances et là, je vous l'avais dit, j'avais besoin de dépaysement et les aventures d'Anne sont venues à point nommé, j'ai trouvé le bol d'air recherché.

Tant de spontanéité, de désir de bien faire tout en restant fidèle à des principes, tant de naïveté mâtinée de courage et de joie de vivre, c'est exactement ce dont j'avais besoin. Anne a réussi à conquérir mon coeur comme elle a conquis celui des Cuthbert, de la tante Joséphine ou même de Rachel Lynde. Difficile de résister à une jeune fille qui aime à se réfugier hors de la réalité pour mieux l'affronter, qui est attentive aux autres tout en ne faisant pas de concessions sur ses convictions profondes, qui veut être aimée pour ce qu'elle est et malgré ses défauts (pas mal de vanité et surtout une énorme susceptibilité), bref une adolescente normale mais extraordinaire car dotée d'une soif de savoir et d'un esprit de compétition pour le moins développé, qui lui permettent de sortir du lot. Anne séduit sans s'en rendre compte, et l'histoire a agi de même sur moi.

Le téléfilm n'est pourtant pas sans défaut, avec une entrée en matière un peu légère, comme je l'ai dit plus haut. J'avoue que je ne suis pas très sensible aux histoire d'orphelines en détresse, honte à moi, surtout lorsqu'elles sont réfractaires à vivre dans un orphelinat qui me semble le paradis comparé la vie qui leur était offerte jusque là. Et puis il aurait peut-être été plus approprié de choisir une actrice un peu moins ravissante pour rendre crédible les complexes d'Anne par rapport à son physique. Le scénario et la réalisation m'ont donc semblé un peu light sur certains points, mais particulièrement sur celui-ci. Dès que les Cuthbert sont entrés en scène, je me suis sentie mieux et cela n'a fait que s'améliorer, au fur et à mesure de la découverte du petit monde de l'Ile du Prince Edouard. A ce sujet, je dois encore vous faire un aveu : j'ai été perturbée pendant tout le film car j'avais eu un sérieux problème géographique. En vous entendant parler de LMM, j'ai systématiquement confondu l'Ile du Prince Edouard avec l'Ile de la Reine Charlotte, je voyais donc un côté beaucoup plus pionnier à l'environnement de la jeune Anne, et je me suis posé de sérieuse question quant aux recherches faites sur les décors du téléfilm. Ce n'est qu'en vérifiant après coup que j'ai compris pourquoi la nature si bien mise en valeur dans le téléfilm me rappelaient plus la Nouvelle Angleterre que la Colombie britannique.

Je trouve la deuxième partie, dès l'arrivée de la deuxième institutrice, bien plus réussie. Ce n'est pas évident de trouver le bon rythme pour une histoire qui est avant tout une chronique, il faut enchaîner les divers épisodes de manière naturelle, ce que le téléfilm parvient à faire finalement grâce à ses personnages secondaires. La tante Josephine vient sur ce point relayer les Cuthbert avec beaucoup d'allant, j'ai adoré son personnage. Et j'ai bien sûr été très émue par

Spoiler:

comme ne pas l'être?

Bon, je crois que je vais m'arrêter là. Pour le moment... Je pense que j'aurais encore de nombreux commentaires à faire mais je suis sûre que je pourrai rebondir sur vos posts.

Merci beaucoup de t'être lancée Cat !

Il va sans dire que je suis ravie que tu aies apprécié le téléfilm et que l'histoire, tout comme les personnages, t'aient plu !

Quant à moi, je l'ai revu hier soir pour la énième fois, et la magie opère toujours autant. Je crains que mon avis ne soit pas très objectif, aveuglée comme je le suis par l'affection que je porte depuis toujours à Anne et à son petit monde.
Comme Cat, le début est la partie que j'aime le mois, même si je trouve que la première scène (celle où Anne lit en marchant dans la forêt) capte déjà très bien l'essence du personnage.
Évidemment, l'histoire devient vraiment intéressante à l'arrivée d'Anne sur l'IPE et à sa première rencontre avec Matthew. En parlant de Matthew, c'est fous mais j'ai à chaque fois l'impression que je l'aime encore plus, il est tellement adorable !
Comme Cat l'a dit, c'est vrai que le côté "chronique" est assez difficile à adapter. Il n'a pas vraiment d'intrigue continue, mais plutôt une succession d'aventures de la vie quotidienne qui arrive à Anne et ses amis. Je trouve que le téléfilm fait très bien la transition entre les différentes histoires et tout s'enchaîne très bien. Bien que je connaisse le téléfilm par coeur, j'attends toujours avec impatience et plaisir mes scènes préférées (celle de l'ardoise, de la barque qui coule, des cheveux teints en vert...)
Là encore, je ne suis peut-être pas objective, mais je suis littéralement fan de Megan Follows en Anne. Alors, oui c'est vrai qu'elle est peut-être un peu trop jolie pour le personnage, mais ses mimiques et sa façon de s'exprimer, c'est tout à fait la Anne que j'ai toujours imaginée.
Les autres acteurs sont très bon aussi, surtout Marilla et Matthew, vraiment très touchants.
Et puis Gilbert est vraiment choupi ! A chaque fois, il me rend toute tristounette lors de la scène où Anne et Diana se promènent et rient ensemble sur le pont et qu'elles font demi-tour en le voyant... Je le dis à chaque fois, mais jamais je n'aurais pu résister aussi longtemps à la place d'Anne !^^

Spoiler:

Et je rajouterai encore à tout ça les magnifiques paysages de l'IPE qui me font rêver à chaque fois !

J'espère que vous serez encore nombreuses à venir donner votre avis !

moi, c'est la catastrophe je ne trouvais pas mes DVD, et j'ai appris que tout était chez ma fille, or, elle est à une compétition de natation et m'apportera les DVD demain je me joindrai ensuite, est-ce possible je vous jure, les enfants, même grands.... de temps en temps des DVD disparaissent et il faut aller à la pèche à la ligne :doddy: :doddy: :doddy:

Quel dommage, Fée Clochette. Mais ne t'en fais pas, même si tu postes un peu plus tard. J'espère que tu récupéreras bien vite tes dvd.

anne shirley a écrit:

Il n'a pas vraiment d'intrigue continue, mais plutôt une succession d'aventures de la vie quotidienne qui arrive à Anne et ses amis. Je trouve que le téléfilm fait très bien la transition entre les différentes histoires et tout s'enchaîne très bien.

Tout à fait. Et la succession des scènes nous montrent très bien l'évolution d'Anne, qui garde sa spontanéité tout en apprivoisant petit à petit les autres. J'ai moi aussi beaucoup aimé les scènes que tu cites, Anne Shirley, ainsi que celle de la souris, qui m'a fait beaucoup rire.

Je suis d'accord avec toi sur les mimiques de Megan Follows, qui sont craquantes. Je ne suis pas totalement fan de son jeu au niveau des intonations mais elle donne un côté pimpant et un peu épicé au personnage qui le rend tout à fait charmant.

Je crois que ce qui m'a le plus séduite dans cette histoire est la manière positive de regarder les choses et c'est aussi pour cela que j'ai fait un parallèle entre l'histoire et son personnage principal. Anne, qui a pris un départ bien triste dans la vie (en sait-on plus sur les années qui on précédé son arrivée sur l'IPE en lisant les livres?) n'en tire pas d'amertume mais une sorte d'énergie positive pour aller de l'avant. Elle s'est évadée dans les livres mais il me semble qu'elle apprend peu à peu à tirer tout autant de satisfactions de la vraie vie, et il faut dire que c'est autant dû à son esprit positif qu'aux personnes qui l'entourent. En ce sens, il y a un petit côté un peu "conte de fée" dans cette histoire mais ça ne m'a pas dérangée, j'aime croire que la vie est aussi faite de ce type de trajectoire, dans laquelle les gens de bonne volonté ne manquent pas.

J'ai une question un peu bête au sujet du nom d'Anne : est-ce que Shirley est son nom de famille (quelqu'un l'appelle une fois Miss Shirley, non)?

Fée Clochette, ce n'est pas grave, de toute façon, je pensais proposer de rallonger le délai d'une semaine pour le premier téléfilm vu que pour l'instant, nous ne sommes que 2 à l'avoir vu !

Cat a écrit :

Citation :

en sait-on plus sur les années qui on précédé son arrivée sur l'IPE en lisant les livres?

C'est un peu plus détaillé dans le livre, mais pas tant que ça en fait. Le livre commence tout de suite par l'arrivée d'Anne à l'IPE. En fait, le premier chapitre est raconté du point de vue de Mme Lynde qui voit Matthew partir à la gare et qui se demande ce qu'il va faire. Il a ensuite, plus loin, un chapitre où Anne raconte à Marilla ce qui lui est arrivée avant.

Cat a écrit :

Citation :

J'ai une question un peu bête au sujet du nom d'Anne : est-ce que Shirley est son nom de famille (quelqu'un l'appelle une fois Miss Shirley, non)?

Ce n'est pas si bête que ça, car maintenant que j'y pense, c'est vrai que ce n'est pas expliqué dans le téléfilm. ça paraît sans doute évident pour ceux qui ont lu le livre, mais c'est vrai que ça peut prêter à confusion sinon. Mais oui, Shirley est bien son nom de famille ! Ses parents, Walter et Bertha Shirley étaient tous deux instituteurs et sont morts d'une épidémie de fièvre quand Anne n'avait que quelques mois.

Et tout comme toi Cat, j'admire ce côté positif véhiculé par l'histoire, et le côté conte de fées ne me dérange pas du tout non plus. De plus, quand on connaît un peu la vie de LMM, on ne s'étonne pas qu'elle ait souhaité écrire ce genre d'histoire plein de bonne humeur pour se sortir un peu de son quotidien vraiment pas très marrant !

Moi, sans avoir lu le livre, j'avais adhéré à Anne dès les premières secondes! La fille qui lit tout en marchant dans la forêt, c'est totalement une âme soeur!
Puis la confrontation avec cette mégère de Mrs Hammond ("Eeeeat!!!") m'avait serré le coeur. Ensuite ce ne fut que ravissement, Lac aux Eaux Etincelantes et Blanc Chemin des Amoureux en prime, avec des moments d'angoisse, bien sûr, allait-on livrer Anne à cette horrible Mrs Blewett et ses dix chenapans?

Après, quand j'ai lu le livre qui commence avec le chapitre formidable de Rachel se mettant la rate au court-bouillon parce qu'elle ne sait pas où se rend Matthew, je n'ai pas été déçue!

cat47 a écrit:

(en sait-on plus sur les années qui on précédé son arrivée sur l'IPE en lisant les livres?)

Dans les romans on n'en sait que peu, mais pour celles qui seraient intéressées, en l' honneur, du centenaire d'Anne... en 2008 la succession de Lucy Maud Montgomery a commandé un antépisode à une auteure canadienne pour la jeunesse, Budge Wilson , et voici ce qu'il en est sorti :
Anne ...avant la maison aux pignons verts

Brève présentation par l'éditeur
Avant d'arriver à la maison aux pignons verts, la jeune Anne Shirley a connu une vie plutôt difficile. Orpheline à l'age de trois mois, elle est récupérée par une série de familles d'accueil : d'abord par les Thomas, puis les Hammond. Heureusement elle parvient à s'échapper de sa sombre existence par le biais de son imagination débordante. Ce roman raconte les événements à la fois tristes et loufoques de la vie de la rouquine à l'esprit débridé avant qu'elle ne soit adoptée par les Cuthbert.
L'auteur : Budge Wilson
Budge Wilson est née, comme Anne, en Nouvelle-Écosse. Après avoir décrocheé un diplôme en éducation, elle part étudier la littérature à Toronto. Son premier livre paraît en 1984. Lauréate de plusieurs prix en littérature jeunesse, elle écrit autant pour les adultes que pour la jeunesse.
L'éditeur : Trécarré jeunesse
Les Éditions du Trécarré sont un important éditeur de livres pratiques et illustrés signés par de grands spécialistes, dans des domaines aussi variés que l’alimentation, la cuisine, l’automobile et la santé. Chef de file au Québec dans le matériel...

Peut-être qu'il en a déja été question dans vos nombreuses discussions que je n'ai pas entièrement parcourues! Je m'en excuse par avance si tel est le cas

cat47 a écrit:

J'ai une question un peu bête au sujet du nom d'Anne : est-ce que Shirley est son nom de famille (quelqu'un l'appelle une fois Miss Shirley, non)?

Ce n'est pas bête, mais c'est marrant, je ne m'étais jamais posée la question...
Il me semble qu'elle donne des exlications sur sa généalogie en termes de noms, prénoms de ses parents à son maître lors de son arrivée à l'école d'Avonlea (mais comme je n'ai pas les DVD, je ne peux que l'avancer de mémoire et il y a bien longtemps que je n'ai vu l'adaptaion!)...

Merci pour les infos sur ce préquel, LYN!

Pour ce qui est du nom, j'avoue honteusement avoir regardé le téléfilm en VF , ce qui explique peut-être que les détails aient été moins soignés (ou alors, et c'est tout à fait probable, je n'ai pas été assez attentive ). Je me suis posé la question pour deux raisons : la discussion sur les prénoms (et le "e" à la fin de Anne ) m'a amusée et interpelée. Il me semble que dans le téléfilm on en reste aux prénoms.

Deuxième raison, tout à fait HS, je m'en excuse par avance, je n'ai appris qu'en lisant Shirley, de Charlotte Brontë, que ce prénom était d'abord un nom de famille. J'avais été tellement marquée par Shirley Temple dans mon enfance que j'étais loin d'avoir fait le lien entre son prénom et un nom de famille somme toute assez répandu dans le monde anglo-saxon. Dans le roman de Charlotte Brontë, le passage du prénom au nom (coutume anglo-saxonne s'il en est ) est lié au fond de l'histoire, pour diverses raisons. Ce qui explique mon intérêt, moi qui suis une adpete du .

Vous m'excuserez, je n'ai pas revu ce premier téléfilm puisque je l'ai vu au printemps. Par contre, je vous accompagnerai pour le deuxième lorsque je reviendrai de voyage (à l'Île-du-Prince-Édouard!).

J'avais trouvé que les personnages étaient tout à fait comme dans les livres, aussi attachants. Et puis l'histoire aussi. Il m'a semblé que rien de majeur n'avait été modifié et que tout était soigneusement fidèle à ce premier livre.
Pas de nouvelle perspective par rapport à l'histoire, mais cela permet de voir les personnages représentés à l'écran et puis aussi, bien sûr, la très jolie île.

Maribel a écrit:

V. Par contre, je vous accompagnerai pour le deuxième lorsque je reviendrai de voyage (à l'Île-du-Prince-Édouard!).

Comme je t'envie Maribel...fais nous de photooooos s'il te plait!!!!

@Cat
Moi aussi je n'ai vu le téléfilm qu'en VF (enfin je crois ...mais ptêt pas en fait)
Enfin, en tous cas, chapeau, essayer de tout lier c'est fatigant!

Les yeux noirs a écrit:

Comme je t'envie Maribel...fais nous de photooooos s'il te plait!!!!

D'accord!
J'ai très hâte, on part après-demain. On va passer entre autres passer 4 jours à Cavendish, où il y a toutes les attractions d'Anne!

Au fait, j'ai une question bête qui me vient à l'esprit : on parle bien du premier téléfilm dans sa version longue (c'est à dire avec l'épisode de la broche en améthyste de Marilla)? Parce que je sais qu'il existe une version courte de ce téléfilm.

Oui, Shirley est un nom de famille et aussi un prénom, un prénom d'abord masculin puis donné aussi aux filles. Il a les mêmes origines que Sheila et Shelley. On est tellement habitués aujourd'hui à Shirley Temple et Shirley McLaine qu'on a tendance à y voir un prénom essentiellement féminin.

Anne explique : ses parents étaient instituteurs, ils s'appelaient Walter et Bertha Shirley, n'est-ce pas que ce sont des jolis noms? Et la voilà qui explique qu'elle trouve du réconfort à penser qu'ils avaient de jolis noms et n'étaient pas affligés d'un prénom disgracieux comme Jedediah! Et Marilla de lever au ciel : le nom de quelqu'un n'a pas d'importance, c'est sa conduite qui en a.
Là, on comprend que quelqu'un comme Anne ne va pas être de tout repos pour quelqu'un comme Marilla...

Quelle chance, Maribel!

enfin tout récupéré le jour ou j'ai découvert Anne avec un "e" à tout à fait changé ma vie.

J'avais l'impression que cette petite fille qui parlait à son amie de fenêtre était moi... quand j'étais petite fille j'étais entourée d'abord d'adultes puis de garçons, et pour jouer à la marchande ou à la poupée, ou même lire en imaginant que j'étais maîtresse dans une salle de classe, je le faisais devant le miroir de ma chambre, d'où la connivence qui s'est installée au fur et à mesure de la lecture.

Ce que j'aime dans le téléfilm c'est qu'il rend admirablement les lieux que Lucy Maud Montgomery peint.

Comme vous je n'aime guère le passage en forêt sauf pour la lecture... elle est tellement dans ses lectures que c'est touchant. Quelle rêveuse, comme Catherine Morland son imagination donne lieu à des morceaux excellents.

J'aime énormément le passage de la broche, et je ne regarde plus du tout les améthystes de la même manière depuis que je sais que ce sont les âmes des violettes disparues... Chaque printemps la floraison des pommiers des cerisiers et pruniers, m'emporte sur l'île du Prince Edouard.

Une île d'après une ancienne voisine, ou il n'y a rien à y voir, sauf quelques maison des terres et la mer ce qui me va fort bien, mais irais-je un jour.... je vais interroger mon amie de fenêtre.

La jeune Megan Follow joue très juste et son désespoir lorsqu'elle apprend que l'orphelinat s'est trompé de famille est réel. Combien cela devait être difficile à vivre pour ces enfants..

Naturellement, nous tombons sous le charme du délicat et silencieux Matthew et de sa soeur qui cache un coeur d'or sous une froideur due à sa terrible timidité face à une autre elle-même... envisager un garçon pour aider n'est pas éduquer une fille et elle le sent très bien. Mais heureusement, grâce à Rachel (sans Rachel que deviendrions nous ?) elle s'investit à fond auprès de notre héroïne, et la défend bec et ongle si je puis dire...

J'aime bien le passage ou Anne et Marilla cheminent de dos dans le magnifique chemin sous les arbres. La mutation de leur sentiments est visible. Elles commencent à se comprendre.

Quant à Jonathan Crombie, et bien je suis tombée sous le charme et ses taquineries me plaisent...

Carrots waouhhhh il a osé et j'arrive à me repasser ce passage plusieurs fois et rire encore et encore...

Maribel, je compte également sur toi pour un photo-reportage détaillé sur l'IPE ! Fée Clochette, merci pour ton avis, inutile de dire que je plussoie ! La scène de l'ardoise est effectivement particulièrement savoureuse !

anne shirley: Ok!

Fée Clochette, j'aime beaucoup comment tu en parles!

j'ai oublié de préciser, que le moment de la prière et des excuses est pour moi un vrai plaisir. La tête de Madame Lynde à ce moment là !!!... Ces acteurs vraiment ! comment font-ils ????? et notre Matthew qui doit se mêler de rien mais diplomatiquement fait de la persuasion souterraine

cat47 a écrit:

les mimiques de Megan Follows, qui sont craquantes. Je ne suis pas totalement fan de son jeu au niveau des intonations mais elle donne un côté pimpant et un peu épicé au personnage qui le rend tout à fait charmant.

C'es vrai que cette fille a un charme très particulier et je trouve que plus elle grandit plus elle est belle
Est-ce que ces intonations ne sont pas dues au fait que la traduction est québequoise? (tu as bien dit que tu le regardais en VF, non? C'est vrai qu'il faut un temps d'habituaion..

Fée clochette a écrit:

J'avais l'impression que cette petite fille qui parlait à son amie de fenêtre était moi... Quelle rêveuse, comme Catherine Morland son imagination donne lieu à des morceaux excellents.

C'est un peu l'impression que j'ai eu aussi la première fois que je l'ai vu (et aussi un peu à propos de Catherine Morland d'ailleurs, je crois d'ailleurs que je l'avais évoqué dans le topic "A quelle héroine vous identifiez vous?)
J'imagine qu'une grande partie des "fans dela première heure" le sont parcequ'elles ont cette caractéristique en commun avec cette douce rêveuse...mais peut-être que je me trompe...

Fée clochette a écrit:

... Chaque printemps la floraison des pommiers des cerisiers et pruniers, m'emporte sur l'île du Prince Edouard.

Ce doit être un endroit vraiment fabuleux, ces paysages, ces couleurs font rêver...mais peut-être ne sont-elles pas toutes tout à fait naturelles?
Les chanceuses qui s'y rendent pourront nous le dire ... (nouvel appel du pied pour de belles photos, en guise de preuves à l'appui! Se sent visée qui veut... )

Fée clochette a écrit:

J'aime bien le passage ou Anne et Marilla cheminent de dos dans le magnifique chemin sous les arbres. La mutation de leur sentiments est visible. Elles commencent à se comprendre.

j'ai oublié de préciser, que le moment de la prière et des excuses est pour moi un vrai plaisir. La tête de Madame Lynde à ce moment là !!!... Ces acteurs vraiment ! comment font-ils ????? [/quote]
Les relationsd'Anne à Marilla et Matthew sont à la fois touchantes, drôles, toujours très finement présentées et très justes (là au niveau identifcation, il y en a pour tous lesgoûts)
Quant à cette chère Rachel Lynde, tout un programme...La scène dont tu parles est très savoureuse.
Mais le côté très exagéré du personnage m'a parfois un peu agacée tout de même, je l'avoue...on est quand même très proche de la caricature... (bon d'accord, ce n'est peut-être pas as seule, mais c'est vraiment celle pour qui ça m'a parfois un peu lassée)

Fée clochette a écrit:

Quant à Jonathan Crombie, et bien je suis tombée sous le charme et ses taquineries me plaisent...
Carrots waouhhhh il a osé et j'arrive à me repasser ce passage plusieurs fois et rire encore et encore...

Ahhhh Gilbert, un de mes premiers "premiers amours d'ado par écran inteposé"!!! Que j'aurais aimé moi aussi me faire taquiner de la sorte et pouvoir snober avec une telle force ce pôôôôvre Gil et son si beau regard de cocker qui a perdu sa maîtresse
Moi j'aime particulièrement les scènes o`u :
- il épie Anne et Diana quand elles se promènent dans la forêt (après qu'Anne se soit teinte les cheveux en vert! )
- quand Anne parle à Matthew de Gilbert sans vouloir le citer, à propos des convictions politiques des parents et de l'impossibilité pour les enfants de se marier (ou flirter) avec des personnes n'ayant pas les mêmes opinions (le soir o`u Marilla part a meeting et que la petite soeur deDiana tombe malade)
Avec une affection particulière pour le soir du bal quand Anne veut jouer les belles indifférentes et que Gilbert la mouche en dansant avec Josie Pye (ou je ne sais plus trop qui d'ailleurs vu que je raconte tout ça de mémoire étant donné que je n'ai pas mes DVD)..pour finir par lui voler son carnet de bal ...et qu'elle s'endort en pensant à lui afin de dissiper le stress (l'a bon dos le stress, j'vous dis moi!) de leur examen au collège ...trop bôôôôô pour mon petit coeur de midinette / adolescente attardée*
Bon il y en aurait d'autres, mais je ne me souviens plus s'ils appartiennent au premier DVD ou pas alors je cesse là...pour cette fois!

*Rayez la mention inutile (s'il y en a une)

J'aime bien la déclaration de LYS au sujet de Gilbert c'est vrai qu'il est bien choisi et je ne sais pas en combien de temps s'est tourné le téléfilm, mais il change vraiment du début de l'épisode à la fin de celui-ci. Il peut certes faire craquer les spectatrices. Sans honte j'avoue mettre laissé emporter et devenir celle qu'il préférait.

Lorsque qu'un acteur vous embarque dans un monde aussi virtuel, c'est que son jeu est parfait.

J'aime aussi beaucoup l'instituteur lorsqu'il se venge sur Anne et lui fait copier 5oo fois "Ann Shirley a un très mauvais caractère" et l'ajout de la lettre "e". Le coup d'oeil qu'Anne lance et son pincement des lèvres méprisant en dit long sur sa vindicte et sur l'attitude masculine qui la rend responsable, alors que pour une fois, elle est puni pour rien.

Ne trouvez-vous pas que Gilbert aurait dû intervenir ?

Peut-être qu'il n'aurait pas été entendu, mais cela m'aurait plu.

Ensuite, Miss Stacey et son discours d'accueil waouh très très 19e époque où ces chers instituteurs étaient formatés et croyaient dans les valeurs de l'éducation dirigée et n'avaient pas peur de se montrer soit cinglant, soit élogieux. Pas de demi-mesure, mais un enthousiasme à faire surpasser, même l'idiot du village

De là nous glissons doucement vers le clou du fou rire, l'épisode du pudding et de la crème dans laquelle baigne une souris et la réflexion d'Anne

- Tout de même qu'elle mort romantique pour une souris.... ou quelque chose d'approchant, avec un air d'incompréhension en voyant les adultes réagir.... elle n'avait pas l'intention d'être drôle.

Quel bon moment et quelle scène.

Je rejoins avec un retard considérable mais habituel dans mon cas, le train du marathon Anne.

Je viens de finir de regarder cet épisode (en espagnol... donc je ne parlerai pas des intonations, mais bon c'est ma madeleine perso en ces chaudes journées qui évoquent d'anciennes vacances).

Globalement je suis fan des acteurs, des décors et de l'esprit du roman qui est bien rendu, de l'ambiance qui est aussi bien rendue.

J'ai trouvé le scénario bon et les raccourcis ne trahissent pas le livre.

Je m'imaginais Matthew moins vieux et moins moustachu mais j'aime beaucoup ce Matthew là. Marilla est très juste.
Je regrette un peu la minceur et l'élégance de Mme Lynde (je suis une fan de Mme Lynde BTW) que j'imaginais plus matrone campagnarde mais je m'accommode de celle-ci et la scènes des présentations est assez réussie.

Gilbert est charmant, l'ardoise aussi. Anne lui pardonne plus vite que dans le livre et leurs sentiments réciproques quoique non exprimés par suite de malencontreux hasards et autres malentendus sont plus évidents que dans le livre. Bon dans le livre, ceux de Gilbert étaient tout aussi évidents et on avait parfois envie de secouer un peu Anne pour son aveuglement... mais c'était tellement charmant.

Ensuite, les Pye sont bien des Pye. Il y a des valeurs sur lesquelles on peut compter

Par contre, la robe bleue achetée avec les vingt livres de sucre brun, que horror ! Mais elle est si contente de ses manches bouffantes et Matthew si touchant... Les talents de Marilla permettent heureusement à la robe de la soirée de charité d'être un peu plus seyante, afortunadamente (inutile de se demander si Gil craque complètement lors de la déclamation)

Voilà, c'est tout en vrac. Maintenant je vais vous lire et continuer le visionnage du deuxième épisode (par contre je ne regarderai pas le 3, j'en ai vu des passages et ça m'a dégoûtée )

Tout à fait d'accord pour la robe bleue, MissAcacia, elle est affreuse.

Les yeux noirs a écrit:

Est-ce que ces intonations ne sont pas dues au fait que la traduction est québequoise? (tu as bien dit que tu le regardais en VF, non? C'est vrai qu'il faut un temps d'habituaion..

Désolée de n'avoir pas répondu plus tôt. En fait si je me suis permis une remarque sur ses intonations, c'est bien sûr pour la VO. J'ai regardé en VF en grande partie, par paresse, mais le doublage n'est pas terrible. J'ai donc parfois switché en VO pour me faire une vraie idée sur les acteurs, et j'avoue que si Megan Follows bien meilleure que la personne qui la double en français, elle ne m'a pas non plus totalement conquise sur ce point. Mais rien de bien grave.

@Miss Acacia
J'ai toujours trouvé cette robe et ses énoooormes manches bouffantes absolument atroce! Tout ça pour ça ...heureusement que ça s'améliore pas la suite


:doddy:

peut-être, mais c'est un cadeau de Matthew

Je vous rejoins pour le marathon !
Je viens de redécouvrir le premier téléfilm et il fait du bien

Le début pourrait rebuter parce qu'on a peur que ça soit trop gnan-gnan mais dès la rencontre avec Matthew, on se laisse emporter joyeusement par l'histoire ! Anne est vraiment une petite boule d'énergie, rêveuse ( un peu comme Catherine Morland ), sincère, positive et attachante, bien qu'elle ait ses petits défauts mais ça apporte encore plus à son personnage ! La manière qu'elle a de parler de ses états d'âme sans honte me fait rire ^^ Et puis que dire de Matthew et Marilla si ce n'est que je les aime beaucoup : leur timidité est touchante et l'évolution de leurs rapports avec Anne sont attendrissants ( Matthew achetant un râteau et du sucre avant de demander une robe pour Anne, c'est trop mimi ; Marilla défendant Anne face aux autres commères et comme Fée Clochette j'aime beaucoup le plan où elles marchent de dos toutes les dos puis se donnent la main ).

Spoiler:

Gilbert est trop mignon !!! Comment Anne peut-elle attendre autant de temps avant de lui pardonner sa taquinerie ? Il est très gentil avec elle, son geste généreux à la fin est attendrissant ^^
Diana et Anne sont toutes mimis et leur amitié adorable ; j'aime beaucoup aussi la tante de Diana et sa gentillesse envers Anne. Miss Stacey est une institutrice en or aussi ; d'ailleurs, le coup du pudding m'a bien fait rire ! Tout comme celui de la prière, des cheveux teints et de la barque pour ne citer qu'eux ! Le jeu des comédiens, la musique et les paysages sont un plus également à cette jolie histoire ! J'ai hâte de voir la suite !

Les filles, inutile de dire que je vous rejoins totalement pour la robe à manches bouffantes, elle est vraiment affreuse ! Et c'est dommage vu la façon dont elle est décrite dans le livre, elle aurait pu être très belle !
Mais Matthew est tellement choupi avec son cadeau que la laideur de la robe passe au second plan pour moi !

Merci pour ton avis MJB, ton enthousiasme fait vraiment plaisir à lire ! Ravie que tu nous rejoigne !