Ca fait longtemps que je souhaite ouvrir ce topic pour vous faire partager ma passion du grand nord et des
chiens de traîneaux. Je profite donc
de mes congés pour me lancer. C’est un topic dans lequel vous retrouverez des livres ou des auteurs sans doute déjà abordé dans le topic Jack London et des explorateurs mais je trouvais intéressant
de les rassembler tous sous ce même thème qui
les lie. Je vais essayer d'insérer des liens vers
les autres posts qui en parlent. Bon, je me lance...
Je n’ai pas besoin
de vous expliquer ce qu’est le grand nord mais j’aurais voulu vous parler brièvement des
chiens de traîneaux qui sont des races à part dans le monde canin. Il y a 4 races officielles principales et puis une cinquième un peu à part,
les alaskan huskys.
Les huskys viennent
de Sibérie. Ils font environ 20 kg et sont très variables
de forme et
de couleur (
de même que leurs yeux que vous pouvez trouver bruns, bleus, verts ou vairons). Ils sont adaptés au trait rapide. Ils ont un très bon « will to go » (càd envie
de tirer). Ils sont indépendants et très fugueurs.
- Spoiler:
Les malamutes viennent d’Alaska. Ils font plus vers
les 30-40 kg et ont toujours
les yeux bruns. On
les appelle
les locomotives des neiges ! Ils sont taillés pour tirer du lourd sur
de longues distances. Ils sont aussi indépendants mais savent plus s’accommoder d'une vie familiale que le husky. Ils sont par contre très bagarreurs et très féroces dans leur bagarre...
- Spoiler:
Les groenlandais sont un bon compromis entre la puissance du malamute et la vitesse du husky. Ce sont
les chiens de toutes
les expéditions polaires. Ils ont un très bon will to go mais ont un caractère très difficile. Lorsqu’ils se battent, c’est souvent dans le but
de tuer l’adversaire alors que pour le malamute et le husky, il s’agit le plus souvent
de déterminer leur dominance.
- Spoiler:
Les samoyèdes viennent
de Russie. Ce sont
de "moins" bons
chiens de traineaux car ils étaient aussi utilisés comme
chiens de garde
de troupeaux. Ce sont des
chiens familiaux sportifs et obéissants, idéals pour une vie
de famille. Ils sont moins populaires auprès des mushers car ils aboient très forts, au contraire des autres races qui n’aboient pas. On
les surnomme
les pintades des neiges.
- Spoiler:
Enfin, l’alaskan husky n’est pas une race à proprement dite car ils proviennent
de nombreux mélanges entre des
chiens de chasse, des nordiques, etc. Ce sont
les formules 1 des
chiens de traîneaux, taillés pour la course. Ce sont eux qui participent aux grandes courses du Grand Nord comme l’Iditarod ou la Yukon quest. Ils sont très très rapides, très endurants et beaucoup plus faciles à vivre que
les nordiques (moins bagarreurs et plus obéissants).
- Spoiler:
En effet,
les caractéristiques communes aux 4 premières races, avec des degrés variables (et évidemment des exceptions), sont qu’ils sont fugueurs, qu’on ne peut donc pas souvent
les promener en libre et qu’ils doivent être garder dans un jardin non seulement avec
de hautes clôtures infranchissables mais aussi des solides fondations pour ne pas qu’ils creusent en dessous. Ils sont indépendants (ce sont des
chiens de travail habitués à passer d’un maître à l’autre donc peu fidèle comme le chien
de berger par exemple), bagarreurs avec une très forte inclinaison à vouloir dominer
les autres
chiens (mais aussi
les humains – il faut donc être toujours très vigilant
de la place qu’on occupe dans la meute), ils détruisent tant
les plantes que
les meubles (et même
les murs chez nous). Ce sont des
chiens de meute càd qu’ils dépérissent si seuls donc ces
chiens ont besoin d’être avec des compagnons. Ils sont têtus, obéissants relativement sauf au travail (et encore, c’est quand il n’y a pas un lapin qui passe devant). Ce sont des
chiens de travail qui s’épanouissent dans l’effort donc il faut faire énormément d’activités avec eux (promenades, cani-rando, cani-cross, cani-vtt,
traineaux, etc). A part ces quelques inconvénients, ce sont des
chiens superbes avec un mental d’acier qui restent sauvages et sont synonymes d’aventure,
de complicité, d’effort,
de grandes étendues et
de respect. Ils sont très gentils avec
les humains.
Nous avons deux malamutes d’Alaska avec lesquels nous essayons
de concilier vie
de famille et aventures nordiques. Pas facile tous
les jours mais une passion qui nous remplit
de bonheur.
Pour vous donnez un aperçu:
Avant:
- Spoiler:
Après:
- Spoiler:
Maintenant que vous en savez plus sur ces
chiens délicieux, voici un éventail
de la littérature qui leur est consacré :
Littérature jeunesse :
Croc-blanc de Jack London (qui est en fait de la littérature adulte mais je l’ai lu étant petite alors…) . On en parle
ICI aussi.
Croc-Blanc, mi-chien, mi-loup, est né sauvage. Capturé petit par un indien, il découvre la soumission à l'homme. Mais au fond
de lui, Croc-Blanc reste indomptable et fier, solitaire et cruel.
Croc-Blanc est pourtant animal d'exception ! Mais pour trouver sa dimension, il lui faut un maître. Celui qui saura le modeler, l'apprivoiser, l'éveiller à autre chose que la haine. La route est longue avant que le loup ne devienne chien fidèle, mais qui sait ? La reconnaissance n'a pas
de limites...
Le livre de référence ! Celui qui m’a fait plonger dans le bain depuis le début. Culte et incontournable ! L’appel de la forêt de Jack London (pareil, c’est pour les adultes à la base je crois) On en parle
ICI aussi.
Le héros
de ce récit, Buck, est un chien, croisement
de saint-bernard et
de colley, né sous le soleil
de Californie, puis arraché à sa terre natale pour devenir un misérable chien
de traîneau en Alaska. Sauvé
de justesse
de la brutalité
de son maître par le prospecteur d'or John Thornton, Buck part avec lui vers
les solitudes inexplorées du Grand Nord où il va ressentir au fond
de son être cet "appel
de la forêt" qu'il suivra jusqu'à l'accomplissement
de son destin: devenir à son tour un véritable loup, libre, fier et solitaire.
Très bon livre également de London. Avec cet amour immense pour la nature sauvage qui transparaît. Canilou d'Eric MunsterhjelmCanilou est né du croisement d’un loup solitaire et d’une chienne esquimaude. Un jour, son maître, un trappeur du Grand Nord canadien, ne revient pas au campement. Alors, malgré son jeune âge, Canilou doit pourvoir seule à sa subsistance. Sa nouvelle vie dans cette contrée âpre et rude est remplie
de découvertes fascinantes mais aussi
de déboires et
de déceptions. Partagé entre son instinct sauvage
de loup prêt à tout pour survivre, et son instinct
de chien qui lui fait rechercher la compagnie des humains, Canilou lutte désespérément pour gagner leur amitié.
Une très belle histoire qui m’a fait rêver quand j’étais petite. Kazan de James Olivier Curwood Kazan est un quart loup, trois quarts chien
de traîneau. Il a vécu parmi
les hommes avant
de rejoindre ses frères loups dans le Grand Nord. Il y rencontre Louve Grise qui devient sa compagne fidèle... Mais, ce combattant puissant et courageux, ne peut oublier
les humains. En effet, s'il a souvent eu des maîtres cruels, il a aussi connu la bonté et
les caresses. Le voilà partagé entre deux instincts et deux mondes...
Excellent livre également. Désolée pour les critiques peu constructives mais ça fait très longtemps…Noulouk d’André vacherCette histoire se passe à Igloolik. Fils d'Ayok et
de Youka, Noulouk est voué à être un chien
de tête, un chef
de meute. Sa vie est intimement liée à celle d'Amaamak, le chasseur inuit. La survie
de l'un dépend
de l'habileté
de l'autre. Tous deux le savent et conjuguent leurs efforts. Le texte, à la fois sobre et réaliste, nous livre un portrait fidèle du chien et
de l'homme des grandes solitudes.
Je me rappelle l’avoir aimé mais ça fait si longtemps. Même veine que canilou et Kazan si je me rappelle bien. Tous ces livres se ressemblent forts mais quand on est fan du genre... Littérature pour les plus grands :
L’Or sous la neige de Nicolas VanierRoman - 1897. Matt, jeune paysan américain, décide
de fuir la ferme familiale pour vivre l'aventure. Embauché sur un quai
de San Francisco, il embarque sur un vapeur, direction le Nord. Il apprend bientôt le but
de l'expédition: le Klondike, rivière inconnue d'Alaska qui va devenir l'objet
de tous
les fantasmes. On y a trouvé
de l'or, beaucoup d'or... Happé lui aussi par cette folie, Matt affronte
les montagnes hostiles et
les courants déchaînés pour rejoindre cet eldorado. Et finit par se laisser conquérir, peu à peu, par
les paysages sauvages du Grand Nord, qu'il apprivoise au gré
de ses rencontres et
de ses erreurs. Pourtant, le jour approche où Matt devra choisir entre l'or et ce pays sublime, qu'habite une jeune Indienne mystérieuse..
Un chouette roman nous faisant revivre cette époque de la ruée vers l’or, la folie des hommes et la dureté des pays d’en haut… Si je me rappelle bien, j'ai quand même trouvé la fin un peu en décalage avec le reste mais j'ai beaucoup aimé le côté historique. Il y a même des photos et c'est assez impressionnant de voir cette folie des hommes et les femmes en jupe tirée à 4 épingles gelant littéralement dans la neige...Le chant du grand Nord de Nicolas Vanier I et IIRoman - A quinze ans, Ohio est l'un des plus habiles chasseurs
de sa tribu,
les Nahannis,
les Indiens protégés par le Grand Esprit du caribou. Mis au ban
de son village, il s'en va seul dans
les espaces sauvages du Grand Nord. Mais il a ses
chiens, dont Torok, l'incroyable chef
de meute, qui veille sur lui...
Mon roman préféré de Vanier que je ne me lasse pas de lire et de relire… Tous les thèmes qui me sont chers s’y retrouvent : la culture indienne, l’influence des blancs sur les indiens, la communion avec la nature, le lien avec les chiens, l’aventure, l’amour… Solitudes blanchesRoman - Ce roman nous lance sur
les traces d'un vieux trappeur devenu fou, qui s'enfonce inexorablement dans
les solitudes blanches, poursuivi par Klaus, son ami, et par Ula, la belle Indienne. Une haletante histoire d'aventures, d'amour, d'amitié,
de mort, dans la compagnie des
chiens de traîneau, à travers des paysages d'une effrayante beauté.
Un roman plus sombre qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable mais bon, quand on aime le Nord, on aime le Nord. Otchum, chef de meute de Nicolas VanierRécit - Chef
de meute
de l'attelage
de Nicolas Vanier, ils ont traversé ensemble toute la Sibérie puis la Laponie et la péninsule
de Kola. En famille, puis avec une petite fille d'un an et demi, ils ont voyagé durant un an sur la piste
de Jack London dans
les montagnes Rocheuses du Grand Nord canadien jusqu'en Alaska. Un vrai tour du monde des solitudes glacées.
En pleine force
de l'âge, à six ans, Otchum, prêt à affronter la course
de chiens de traîneau la plus difficile du monde, meurt tragiquement. Le livre raconte cette merveilleuse aventure, pleine
de tendresse, d'amour,
de volonté entre un homme et son chien
de tête.
Une belle histoire d’amour entre un chien et son maître… On y retrouve un concentré des aventures du début de Vanier avec de belles photos. Ce chien est à la base de son attelage. Et on découvre au fil des pages l'intensité de leur relation. Ce livre m'a touché surtout qu'on on sait comme sa vie s'est terminée L’odyssée blanche de Nicolas VanierRécit - Relier en un hiver l'océan Pacifique à l'océan Atlantique en traîneaux à
chiens à travers tout le Grand Nord canadien depuis Skagway en Alaska jusqu'à Québec : 8 000 kilomètres à -40 °C
de moyenne à travers
les plus vastes et
les plus beaux paysages du Grand Nord : Montagnes Rocheuses, grands lacs et fleuves gelés, banquise, Taïga et toundra.
Un de mes récits d’aventures préférés de Nicolas Vanier… Même si rien ne se passe comme prévu et qu’on vit le découragement de Nicolas Vanier tout au long du livre ainsi que de son équipe en motoneige qui traçait la route… L’enfant des neiges de Nicolas VanierRécit - Des semaines
de randonnée à cheval dans l'immensité des paysages canadiens. Puis une longue halte en plein bois, dès l'automne, au bord d'un lac. La construction d'une cabane. l'observation passionnée du monde sauvage. La chasse et la pêche. L'hivernage. Enfin, quand
les grands froids (jusqu'à moins cinquante) ont figé lacs et rivières, un parcours
de deux mois sur la glace et la neige, en traîneau à
chiens. Au total, plus
de deux mille kilomètres à l'écart
de toute civilisation...
Cette aventure, Nicolas Vanier en rêvait depuis longtemps. Avec Diane, sa femme, ils ont un jour décidé
de la tenter ensemble. Et d'emmener leur toute petite fille, Montaine.
Bon, c’est vrai qu’ils s’engueulent un peu beaucoup dans le livre dans mes souvenirs mais je dis bravo à ce rêve qu’ils ont réalisé… Rien ne va jamais comme prévu et ils en ont bavé mais ils ont vécu une aventure hors du commun. C’est un rêve qui m’attire mais malheureusement, je n’ai pas encore l’expérience de Vanier pour jouer avec le Nord. Transsibérie de Nicolas VanierRécit - La Sibérie : cette terre qui s'étends entre la Mongolie et l'océan Arctique est l'un des derniers grands espaces sauvages. Avec Volodia, son comparse russe et toute son équipe, Nicolas Vanier s'est lancé à la découverte
de cet univers où
les mythes naissent à chaque pas.
De juin 1990 à septembre 1991, à dos
de poney, à cheval, à bord d'un antique bateau
de pêche, tirés par des
chiens huskies et groenlandais ou des rennes, ils ont gravi des cols
de plus
de trois mille mètres d'altitude, longé
les côtes du lac Baïkal, traversé la nuit polaire par des températures inférieures à -60°, franchi la chaîne des redoutables monts Verkhoïansk.
Un bon petit récit d’exploration de Vanier comme on les aime. Il faudrait que je le relise pour vous en dire plus. 10 chiens pour un rêve de François VarigasRécit - François VARIGAS part avec 10
chiens traverser l'Artique d'est en ouest.
"L'aventure existe encore aujourd'hui . Celle qui se passe
de tous
les conforts,
de toutes
les sécurités . Parti
de Frobisher Bay au sud
de la Terre
de Baffin, François Varigas arrivera un an plus tard à Dawson City à la frontière du Yukon et
de l'Alaska, en ayant mis à son actif cinq "premières" : la traversée intégrale
de la Terre
de Baffin, la traversée hivernale
de l'Arctique, la première expédition réalisée avec un seul équipage
de chiens, le parcours couvert en une seule année et, pour finir, la première expédition mixte arctique forêt boréale ».
Une aventure qui commence bien, par un rêve, par une complicité avec ses chiens… Mais qui ne se termine pas bien et les chiens trinquent à cause du « rêve », de l’entêtement d’un homme… Je n’ai pas aimé cette obstination, ni cette fin…L’expédition de la dernière chance de SalisburyRécit - En 1925, une épidémie
de diphtérie fait rage à Nome, un village situé à l’est
de l’Alaska, isolé et difficile d’accès en hiver. Pour apporter au plus vite
les vaccins indispensables, des mushers et leurs équipages
de chiens se relayent par tous
les temps pour couvrir
les mille kilomètres séparant Nenana
de Nome. Il fait –50° dehors et la moindre erreur est fatale, d’où la confiance absolue qui doit s’établir entre l’homme et le chien
de tête.
Au-delà
de cette course folle, ce livre dépeint
de façon détaillée la vie en Alaska au début du siècle : ingéniosité du peuple esquimau pour survivre dans ces conditions, arrivée des chercheurs d’or, difficultés des premiers vols en arctique, création des courses d’attelages avec mushers et
chiens qui deviendront légendaires…
Une course haletante, une époque dépeinte avec brio et précision, des chiens et des hommes,… C’est l’histoire à l’origine du dessin animé Balto. Chaque année, en commémoration, des mushers font une course sur le même parcourt : c’est l’Iditarod. Chiens de traîneaux de Daniel DuhandRécits - Huskies, groenlandais, malamutes, samoyèdes et alaskans.
De l'histoire à la pratique, L'auteur, journaliste spécialisé dans le domaine
de l'aventure, propose
de mieux connaître l'univers des
chiens de traîneaux, en décrivant
les races et en dressant le portrait
de célèbres mushers. Il relate
les grandes expéditions,
les sauvetages et
les courses importantes auxquels ces
chiens ont participés. Avec
les adresses des plus belles pistes en France et en Suisse, ainsi que
les coordonnées des mushers en France.
Ce livre nous donne un très bon aperçu du monde du chien de traîneau, des grandes histoires (comme celle de salisbury), des grandes expéditions, de son passé, on a envie d’en savoir encore plus…Le grand blanc de Gary PaulsenRécit - Gary Paulsen savait-il dans quelle aventure il se lançait en acceptant
de courir l'Iditarod ? Pouvait-il même imaginer la folie
de cette course à travers l'Alaska, ces 2000 kilomètres
de glace et
de neige ? Il s'était préparé, pourtant,
de la meilleure façon. Et il aimait ses
chiens de traîneau, Cookie, Wilson le meneur et tous
les autres...
Mais il ne connaissait pas encore l'Alaska. Dix-sept jours
de lute contre des vents d'une force inimaginable, contre le froid et le manque
de sommeil, contre la solitude. Dix-sept jours hors du temps.
L'Iditarod est une course, mais pour Gary Paulsen, ce fut surtout la découverte d'une terre magnifique où seuls comptèrent le courage et l'amitié avec des
chiens exceptionnels.
Voilà mon coup de cœur ! Si vous voulez découvrir l’univers des courses de chiens de traineaux et si vous voulez en savoir plus sur eux tout en lisant un récit très bien écrit, humble et rempli d’humour, le grand blanc est pour vous ! Cet homme a tout plaqué pour faire cette course alors qu'il ne connaissait rien aux chiens de traineaux. Cela donne lieu à des situations très drôles surtout qu'il n'a pas peur de se moquer de lui même. Pour finir, un superbe livre pour
les yeux, non sur
les chiens de traineaux mais sur le loup auquel il ressemble tant sur
de nombreux points :
Avec les loups de Jim BrandenburgVoici un lien vers sa galerie
de photos
de loups que je trouve absolument magnifiques :
ICIVoilà, j'espère vous avoir fait découvrir un peu ces
chiens passionnants associés à un style
de vie très particulier