Une auberge pour les admirateurs de Jane Austen, et bien plus encore... |
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| Douglas Sirk (1897-1987) | |
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+5clinchamps misshoneychurch jennie Dulcie serendipity 9 participants | Auteur | Message |
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serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Douglas Sirk (1897-1987) Lun 26 Mar 2012 - 22:38 | |
| J'ouvre un topic à un de ces grands réalisateurs que l'Europe a offert à Hollywood : Douglas Sirk (de son vrai nom Hans Detlef Sierck, allemand d'origine danoise), parfois surnommé "le roi du mélo". Je ne connais pas encore très bien son oeuvre et je suppose qu'un certain nombre de ses films a dû être évoqué dans le topic fourre-tout l'âge d'or d'Hollywood, mais la taille de ce topic ne permettant pas de s'y retrouver, je me permets d'ouvrir ce topic et de vous parler d'une petite comédie très sympa que je viens de voir : "Qui donc a vu ma belle ?" (1952, en VO "Has anyboy seen my Gal ?") avec Rock Hudson (et, pour la première fois à l'écran, James Dean). Mon DVD m'indique qu'il s'agit du premier film en technicolor de Sirk et compare cette comédie à "La Vie est Belle" de Capra Un petit pitch pour vous donner envie : - Citation :
Samuel Fulton avait, dans sa jeunesse, proposé le mariage à une jeune fille (Millicent) Mais celle-ci avait refusé. Quarante ans plus tard, et après avoir amassé une fortune, il pense à ce qu'il serait devenu si cette dernière avait accepté et décide de léguer sa fortune à la famille de Millicent, désormai décédée, pour la remercier de son refus. Le vieil homme part pour Hilverton afin d'observer la famille... Une petite comédie sympathique, j'ai vu dès le générique que c'était l'adaptation d'un roman d'Eleanor H. Porter (qui a écrit les romans pour enfants à succès Pollyana, voir topic ici J'ai particulièrement apprécié le jeu de Charles Coburn qui joue Samuel Fulton et de Gigi Perreau (une actrice d'origine française) qui joue le rôle de Roberta, la plus jeune fille de la famille. Je suis moins enthousiaste sur Rock Hudson dans ce film et sur le couple qu'il forme avec Piper Laurie . J'ai été un peu déçue par la fin du film - Spoiler:
je ne pensais pas que cela se terminerait aussi vite, de nos jours les films sont tellement calibrés que l'on s'attend toujours à un certain format (celui-ci dure 85 minutes)
Quels sont vos films préférés de Douglas Sirk ?
Dernière édition par serendipity le Mar 27 Mar 2012 - 10:43, édité 1 fois |
| | | Dulcie Romancière anglaise
Nombre de messages : 1613 Date d'inscription : 19/12/2009
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 10:21 | |
| J'aime à peu près tous les films de Sirk que j'ai vu, ou du moins ce sont toujours de bons films, avec des aspects intéressants.
Ses grands classiques en couleurs : Mirage de la vie (Lana Turner) et Le secret magnifique (Jane Wyman). Le 1e est un puissant tire-larmes, le 2e une histoire effarante de grotesque mais superbement mis en scène, et j’aime justement l’exagération romanesque du scénario.
Ses deux film avec Barbara Stanwyck, en N&B sur le quotidien de familles américaines : - All I desire : dans les années 1900, une mère revient dans son foyer après avoir abandonné sa famille pour faire du théâtre. - There's always tomorrow (+Fred McMurray, Joan Bennett) : d'anciens amants, se retrouvent. Lui s'est marié, est négligé par sa famille. Je trouve celui-ci intéressant, car pour une fois, c'est l'homme qui apparaît davantage comme une victime que l'épouse, prisonnier du schéma familial classique.
Ceux avec le trio Rock Hudson, Robert Stack et Dorothy Malone : - La ronde de l'aube : pendant le carnaval en Nouvelle Orléans, l'après 1e Guerre mondiale - Written on the wind (+Lauren Bacall) : les excès tourmentés d'une riche famille au Texas Ceux-là ont un ton plus âpre, plus désespérement mouvementé, plus lyrique. Ils sont très beaux.
Son duo avec la célèbre Allemande Zarah Leander : Paramatta bagne de femmes et La Habanera valent également le coup d'oeil.
Et il y en a plein d'autres, des plus classiques aux méconnus.
Dernière édition par Dulcie le Mar 27 Mar 2012 - 10:25, édité 2 fois |
| | | jennie British countryside addict
Nombre de messages : 878 Age : 38 Localisation : Chez Moe à lire des romans Date d'inscription : 12/07/2008
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 10:23 | |
| J'ai quelques films de Douglas Sirk dans ma DVDthèque et j'en avais un peu parlé dans le topic "L'âge d'or du cinéma américain". Mon préféré reste: Tout ce que le ciel permet ( All That Heaven Allows en VO) : l'histoire d'une veuve qui tombe amoureuse de son jardinier plus jeune qu'elle, malgré les commérages du quartier et l'opposition de ses enfants. C'est un film très émouvant (tous les films de Sirk le sont de toute façon ) qui parle aussi de façon assez juste de la solitude, j'ai trouvé. Todd Haynes en a fait un très beau remake Loin du paradis avec Julianne Moore, que je conseille aussi. Ensuite, j'ai vu Le secret magnifique ( Magnificent Obsession) qui ,là, est vraiment très mélo : Un beau gosse sportif et superficiel, Bob Merrick, tombe amoureux d'une aveugle. Ca se laisse voir malgré certaines scènes qui sont moyennement crédibles - Spoiler:
Bob Merrick décide de devenir médecin pour rendre la vue à Helen, la femme dont il est amoureux. Il passe ses diplômes avec succès, devient chirurgien et hop! opère Helen aussitôt qui lui en est éternellement reconnaissante et reste avec lui.
. Un mélo à voir si on veut passer un moment de détente. Le temps d'aimer et le temps de mourir ( A time to love and a time to die) : ce film se passe en Allemagne pendant la guerre. Un soldat en permission, à la recherche de ses parents disparus, tombe sur son amie d'enfance dont il tombe amoureux. Ce film est adapté d'un roman de Erich Maria Remarque et c'est le plus personnel de Douglas Sirk car son fils qui faisait partie de l'armée allemande a été tué à la guerre. Le mélange du film de guerre avec le mélodrame est assez réussi et amène une fin vraiment poignante . Mirage de la vie ( Imitation of life): le premier film que j'ai vu de Douglas Sirk. Une jeune veuve,Lora Meredith, qui veut être comédienne fait la connaissance d'une femme noire, Annie dont la fillette, Sarah Jane, a la peau blanche. Sarah Jane et Susie, la fille de Lora Meredith, se lient d'amitié. Annie et Lora Meredtih décident d'élever leurs fillettes ensemble. Mais nous sommes dans l'Amérique des années 50 et cette cohabitation entre une Noire et une Blanche va être très mal acceptée par le voisinage. Très dramatique, ce mélodrame reste une forte dénonciation du racisme surtout à travers le personnage de Sarah Jane - Spoiler:
qui souffre de n'être nulle part acceptée. Les Noirs la rejette parce qu'elle est blanche mais les Blancs la rejette aussi car sa mère est noire ce qui entraîne chez la jeune fille une crise d'identité assez violente: elle en vient à renier sa mère. Mirage de la vie fut le dernier film de Douglas Sirk à Hollywood avant son retour en Europe. Voilà pour les films que j'ai vus de Douglas Sirk jusqu'à présent. Je serais quand même bien tentée par les films qu'il a fait en Allemagne avant son départ pour Hollywood mais ils sont moins faciles à trouver. Si tu veux revoir des films de Sirk, Serendipity, je te conseille un des 4 que j'ai cités. Ils sont tous de qualité et pourtant, en matière de mélo, je suis difficile |
| | | Dulcie Romancière anglaise
Nombre de messages : 1613 Date d'inscription : 19/12/2009
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 10:49 | |
| Nombre de films très célèbres de Sirk sont en fait déjà des remakes de films plus anciens, réalisés dans les années 30 (souvent par John Stahl).
Par ex : Imitation of life avec Claudette Colbert ou Magnificent obsession avec Irene Dunne et Robert Taylor. Ou When tomorrow comes toujours avec Dunne et Charles Boyer, qui précède Interlude avec June Allysson, ici transplanté à Salzbourg.
Ils sont tous dans les 2 coffrets consacré à Sirk édités par Carlotta. Qui en a également sorti un avec 4 de ses films allemands.
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| | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 10:51 | |
| J'ai passé le topic l'âge d'or du cinéma au peigne fin hier soir afin de copier ici quelques avis qui ont pu être donnés sur des films de Douglas Sirk... (excusez moi si j'ai pu en oublier certains) - christelle a écrit:
- Sur Arte, on a pu suivre récemment le très joli mélo Tout ce que le Ciel permet,1955 de Douglas Sirk, avec Rock Hudson et l'excellente Jane Wyman.
résumé: Jeune veuve avec deux grands enfants, Carrey Scott mène une vie terne, continuant à rêver au grand amour sans oser chercher le nouvel homme de sa vie par crainte des commentaires. Sa famille voudrait lui faire épouser un homme de son âge et de sa condition, mais son cœur la pousse vers son jardinier, bien plus jeune qu'elle, et de condition modeste... Malheureusement, si prompts à la pousser dans les bras d'un veuf de bonne famille, les proches de Carrey ne seront pas aussi ravis de la voir rejoindre une homme plus jeune qu'elle, d'une classe sociale différente.
C'est un très joli film, en couleurs, qui sait parler de la difficulté à braver les bonnes mœurs de la société. On y trouve une quantité de trouvailles et de symboles(la TV joue déjà le rôle de substitut à la vie, en 1955!!!), c'est magnifiquement filmé, et les acteurs sont très inspirés.
Pour l'anecdote, Todd Haynes a réalisé récemment un très joli film, Loin du Paradis, inspiré du film de Douglas Sirk, avec Julianne Moore et Dennis Haysbert, où le réalisateur changeait la donne pour faire de la desperate housewife l'épouse d'un mari infidèle gay, et du jardinier un noir. Et on trouve aussi dans le film de Sirk, Andora, la mère de Sam dans Ma Sorcière Bien-Aimée.
Une jolie page web sur le sujet ici: http://cinegotier.blogspot.com/2009/07/la-peur-devore-lame.html |
| | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 10:53 | |
| - christelle a écrit:
- L'Obsession Magnifique, de Douglas Sirk, un mélo avec Jane Wyman et Rock Hudson.
Rock joue un playboy désinvolte, qui, par maladresse et insouciance, va provoquer 2 drames dans la vie de Jane Wyman, la condamnant à une vie lourdement handicapée. Le personnage de Hudson n'aura de cesse de l'aider, à son insu. Un mélo sympathique, mais vraiment très mélo, qui, après les deux chef d'œuvre sus-cités, ne m'a pas beaucoup émue. mais cela reste un très beau film. - nathy's a écrit:
- J'ai regardé tout à l'heure A time to love and a time to die de Douglas Sirk? J'ai vraiment beaucoup aimé même si j'ai fini le film révoltée en hurlant des gros mots et donnant des coups de pieds dans le canapé
Un petit résumé: Ernst Graeber, en permission pr trois semaines, revient dans sa ville natale en Allemagne, et découvre les ruines causées par les bombardements incessants. Ses parents disparus, il les recherche et tombe sur la fille de son médecin de famille, Elizabeth, elle-aussi cherchant son père disparu....
Le film est très beau, les acteurs sont très bien, gros swoon sur le héros Un vrai film ancien comme je les aime!!
- Spoiler:
Mais cette fin!! Je pressentais un drame vu que le film était désigné comme un mélodrame mais j'espérais quand même....lorsque son camarade lui dit de fusiller les insurgés, j'ai cru qu'ils allaient chacun s'entretuer. Je n'arrêtais pas de crier "Non le tue pas stp stp, le tue pas!!!" Finalement c'est Ernst qui a le dessus et quand l'insurgé s'empare du fusil et appelle "hé l'Allemand" j'ai de nouveau crié mais non il l'a tué!!! Et c'est là que j'ai explosé en l'insultant et criant "mais il t'a sauvé la vie espèce de c******d" etc.....c'était vraiment super triste, j'étais dégoutée pour le héros et sa femme
- Dulcie a écrit:
- nathy's a écrit:
- J'ai regardé tout à l'heure A time to love and a time to die de Douglas Sirk? J'ai vraiment beaucoup aimé même si j'ai fini le film révoltée en hurlant des gros mots et donnant des coups de pieds dans le canapé
Ah oui, je suis d'accord, la fin est horriblement crispante, j'y ai pas cru pas lorsque j'ai découvert le film. Le film lui-même, je ne l'ai pas trop aimé par contre.
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| | | jennie British countryside addict
Nombre de messages : 878 Age : 38 Localisation : Chez Moe à lire des romans Date d'inscription : 12/07/2008
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 10:53 | |
| - Dulcie a écrit:
- Nombre de films très célèbres de Sirk sont en fait déjà des remakes de films plus anciens, réalisés dans les années 30 (souvent par John Stahl).
Par ex : Imitation of life avec Claudette Colbert ou Magnificent obsession avec Irene Dunne et Robert Taylor.
Oui,j'avais remarqué ça. J'ai les DVD de Carlotta mais je ne les ai pas regardés. Pour le coffret allemand, un moment, Amazon ne l'avait plus en stock et je ne l'ai jamais vu en magasin |
| | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 10:58 | |
| Merci pour vos avis Dulcie et Jennie J'ai noté quelques titres dans ma liste déjà inspirée par le topic "Age d'or" J'ai aussi copié quelques avis qui avaient été exprimés dans ce topic fourre-tout (cf. ci-dessus Jennie j'ai dû parcourir les 9 pages en étant trop fatiguée hier soir, je n'ai pas trouvé et donc pas copié tes avis, j'espère que tu me pardonneras ). |
| | | jennie British countryside addict
Nombre de messages : 878 Age : 38 Localisation : Chez Moe à lire des romans Date d'inscription : 12/07/2008
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 11:04 | |
| Pas de soucis Je m'en souviens en avoir touché un mot mais ça devait pas être dans le topic de l'âge d'or De toute façon, ne te prends pas la tête. J'ai donné quelques posts plus haut mon avis le plus détaillé parce que mon précédent post sur Sirk ne devait pas excéder plus de 2 lignes et il doit probablement se trouver dans un autre topic fourre-tout genre Dernier films vus mais ne te prends pas la peine de chercher, Serendipity, il était insignifiant. |
| | | misshoneychurch Poppy dream by the Arno
Nombre de messages : 6062 Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 27 Mar 2012 - 17:54 | |
| C'est un réalisateur dont j'ai plusieurs films en DVD ( Imitation of life et Le temps d'aimer et le temps de mourir), mais même si j'ai envie de le connaître, j'ai peur qu'il me déprime vraiment... |
| | | jennie British countryside addict
Nombre de messages : 878 Age : 38 Localisation : Chez Moe à lire des romans Date d'inscription : 12/07/2008
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 1 Mai 2012 - 19:18 | |
| J'ai vu Qui donc a vu ma belle? aujourd'hui. Film dont parle Serendipity à l'ouverture du topic. C'est une comédie assez légère qui détonne un peu des mélos que Sirk a fait par la suite mais on retrouve quand même dans ce film des traces de la critique sociale qu'il aborde dans ses oeuvres bien que ce soit ici traité sur un mode plus guilleret. - Spoiler:
La femme vénale qui pense que seul l'argent peut apporter le bonheur et pousse sa fille à épouser un homme riche, convaincue qu'elle sera plus heureuse avec lui qu'avec un homme plus pauvre
On passe un bon moment avec ce film mais j'émets quand même un petit bémol. Je suis peut-être tatillonne mais le film est censé se passer à la fin des années 1920 (d'ailleurs, il y est question de la Prohibition, des speak-easy...) et à un moment Piper Laurie et Rock Hudson (les personnages principaux du film) parlent de hamburgers. Ca existait les hamburgers en 1920? Je m'interroge Bref, c'est un détail mais j'ai eu davantage l'impression que le film se passait en 1950 plutôt que fin 1920. Mais bon, je ne suis pas historienne non plus. Ce détail sur l'époque n'empêche pas que c'est une honnête comédie bien plaisante. |
| | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mer 9 Mai 2012 - 13:25 | |
| - jennie a écrit:
- On passe un bon moment avec ce film mais j'émets quand même un petit bémol. Je suis peut-être tatillonne mais le film est censé se passer à la fin des années 1920 (d'ailleurs, il y est question de la Prohibition, des speak-easy...) et à un moment Piper Laurie et Rock Hudson (les personnages principaux du film) parlent de hamburgers. Ca existait les hamburgers en 1920? Je m'interroge Bref, c'est un détail mais j'ai eu davantage l'impression que le film se passait en 1950 plutôt que fin 1920.
Tu mets le doigt sur un aspect du film qui m'a également gênée. Ce ne sont pas les hamburgers qui m'ont paru anachroniques (mais si une historienne plus chevronnée que nous pouvait venir donner son point de vue, cela pourrait être pas mal ), mais en effet, j'ai trouvé que le film faisait très 50/60's dans son esthétique Heureusement qu'il y avait des voitures d'époque pour nous rappeler que l'action se déroule avant la 2è Guerre Mondiale J'ai récemment vu "Le Temps d'aimer et le temps de mourir" et ce film m'a beaucoup plu. J'ai bien aimé la participation d'Erich Maria Remarque (auteur du roman dont le film est tiré) qui incarnait le professeur, un joli clin d'oeil S'agissant de la fin : - Spoiler:
Je rejoins mes petites camarades Même si j'étais très pessimiste dès le début car : - c'est du Sirk - le titre lui-même n'incite guère à l'optimisme
Mon prochain Sirk sur ma PAL "Tout ce que le ciel ..."
Dernière édition par serendipity le Mer 9 Mai 2012 - 13:40, édité 1 fois |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72655 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| | | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mer 9 Mai 2012 - 13:42 | |
| Tu te téléramises Clinchamps Heureusement que tu as posté derrière moi car j'avais oublié la balise anti-spoiler Et je reviens au commentaire de MissHo : je ne dirais pas que ses films sont déprimants pour autant. On pleure, mais c'est beau si tu vois ce que je veux dire Et d'ailleurs, je dois avoir un coeur de pierre mais je n'ai pas pleuré devant "Le Temps d'aimer et le temps de mourir" |
| | | jennie British countryside addict
Nombre de messages : 878 Age : 38 Localisation : Chez Moe à lire des romans Date d'inscription : 12/07/2008
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mer 9 Mai 2012 - 16:33 | |
| - serendipity a écrit:
Mon prochain Sirk sur ma PAL "Tout ce que le ciel ..." J'espère que tu vas aimer Personnellement, c'est mon préféré de Sirk. J'ai hâte de lire ton avis Moi non plus, j'ai pas pleuré devant "Le temps d'aimer..." mais j'ai été secouée par la fin assez brutale même si je me doutais que ça finirait mal, connaissant Sirk. |
| | | Dulcie Romancière anglaise
Nombre de messages : 1613 Date d'inscription : 19/12/2009
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mer 9 Mai 2012 - 19:44 | |
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| | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Ven 11 Mai 2012 - 12:30 | |
| Je suis en pleine phase de "devoirs lambtoniens" et j'ai donc regardé "Tout ce que le Ciel permet" qui prenait la poussière dans ma PAV (depuis 2005 ) J'ai un avis mitigé sur ce film. Je l'ai bien aimé, mais j'ai un problème avec Rock Hudson, je ne suis pas fan (et d'ailleurs, j'avais conservé une critique de Télérama sur ce film et j'ai constaté a posteriori qu'ils avaient aussi des réserves sur Rock Hudson ). Sinon, je confirme, c'est un très joli film (j'essaie de l'imaginer avec un autre acteur, peut-être aurais-je plus adhéré). Je n'ai pas vu le remake, il faudra que je tente l'expérience à l'occasion J'ai bien aimé - Spoiler:
la scène finale. Très jolie scène, avec le cerf qui s'approche de la grande baie vitrée.
J'ai aussi trouvé intéressante - Spoiler:
la manière dont les enfants réagissent à l'annonce du mariage de leur mère et la manière dont ils la laissent tomber par la suite
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| | | jennie British countryside addict
Nombre de messages : 878 Age : 38 Localisation : Chez Moe à lire des romans Date d'inscription : 12/07/2008
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Ven 11 Mai 2012 - 13:12 | |
| Le remake Loin du paradis de Todd Haynes vaut aussi le coup. Pour ma part, j'aime beaucoup les 2 et j'ai trouvé que le remake de Haynes est encore plus dramatique. Il m'a encore plus ému que le film de Sirk. Donc, si tu tentes l'expérience, je pense pas que tu seras déçue non plus |
| | | esperluette Magnolia-White Ampersand
Nombre de messages : 9312 Date d'inscription : 11/07/2009
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Ven 11 Mai 2012 - 13:27 | |
| Je suis très intéressée par les films de Douglas Sirk, et encore plus depuis que j'ai vu Loin du paradis du génial Todd Haynes, comme Jennie, j'ai beaucoup aimé ce film. Pour celles qui comme moi ont la chaîne TCM, ils diffusent en ce moment Le temps d'aimer et le temps de mourir, je vais essayer de l'enregistrer. |
| | | Emily-de-Winter Romancière anglaise
Nombre de messages : 2737 Age : 29 Date d'inscription : 03/03/2010
| Sujet: Douglas Sirk Dim 21 Juil 2013 - 13:18 | |
| Depuis que je l'ai découvert avec Ecrit sur du vent (avec la magnifique Lauren Bacall !), je suis très intéressée par ce réalisateur... le mélodrame n'est pas vraiment mon genre d'habitude, comme dans Le secret magnifique les scénarios sont souvent tirés par les cheveux et possèdent toutes les qualités pour faire pleurer dans les chaumières... Celui qui m'a le plus marquée est Mirage de la vie (Imitation of life)... essentiellement pour la relation entre Sarah Jane et sa mère, j'ai trouvé les deux actrices bouleversantes et le film courageux pour l'époque... j'aimerais bien voir la version originale avec Claudette Colbert. Ça ne m'étonne pas du tout que ce soit le dernier film de Sirk à Hollywood, c'est véritablement une oeuvre d'adieu et de dénonciation, du monde hypocrite et loin d'être propre du Hollywood de l'époque, du racisme évidemment, ou encore du manque de possibilités des femmes de choisir leur vie sans qu'on le leur reproche...
Pour ce qui est du temps d'aimer et du temps de mourir, j'ai bien aimé également... certains plans sont magnifiques, les deux acteurs peut être un peu trop naïfs (dans les bonus du film, Jean-Luc Godard les qualifie "d'autruches")... on oscille entre réalisme de la guerre (dès le début, sur le front russe, l'héroïsme des soldats est écarté) et situations plus mélodramatiques dignes de Sirk... C'est un beau film, et le principal intérêt je pense c'est de voir les situations des civils du côté allemand... |
| | | Cassandre Sweet Indian Princess
Nombre de messages : 59865 Age : 62 Localisation : entre deux livres Date d'inscription : 22/08/2009
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Dim 21 Juil 2013 - 17:09 | |
| Merci Emily pour ton avis Je n'en ai trouvé aucun à la médiathèque Reste à espérer qu'ils passent un jour à la télé |
| | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Lun 22 Juil 2013 - 12:19 | |
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| | | Cassandre Sweet Indian Princess
Nombre de messages : 59865 Age : 62 Localisation : entre deux livres Date d'inscription : 22/08/2009
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Lun 22 Juil 2013 - 12:30 | |
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| | | Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29122 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) Mar 30 Déc 2014 - 17:02 | |
| Hier soir, j'ai regardé Tout ce que le ciel permet (Douglas Sirk est un réalisateur que je voulais découvrir depuis longtemps) ! Et bien, je ne suis pas déçue, au contraire ! J'ai beaucoup aimé l'histoire, que je ne vais pas encore résumer, puisque cela a été fait un peu plus haut. Les personnages étaient très intéressants, avec une préférence, bien évidemment, pour le personnage de Kirby, le jardinier, incarné par Rock Hudson ( ) ! J'ai été surprise par la fin, - Spoiler:
moi qui m'attendais à une fin tragique ! Heureusement, cela se termine bien !! J'ai hâte de regarder d'autre films !! |
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| Sujet: Re: Douglas Sirk (1897-1987) | |
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| | | | Douglas Sirk (1897-1987) | |
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