[jeu]Citations de livre

Dérinoé a écrit:

Citation :

Ce sera moi, il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais donc continuer, il faut dire des mots, tant qu'il y en a, il faut les dire, jusqu'à ce qu'ils me trouvent, jusqu'à ce qu'ils me disent, étrange peine, étrange faute, il faut continuer, c'est peut-être déjà fait, ils m'ont peut-être déjà dit, ils m'ont peut-être porté jusqu'au seuil de mon histoire, devant la porte qui s'ouvre sur mon histoire, ça m'étonnerait, si elle s'ouvre, ça va être moi, ça va être le silence, là où je suis, je ne sais pas, je ne le saurai jamais, dans le silence on ne sait pas, il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer.

La citation de Beckett est magnifique mais c'est trop simple, Dérinoé...
Google résout l'énigme en deux clics.

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A toi de jouer TimesNewRoman

"Des servantes sont envoyées pour rassembler les cendres, qu'elles apportent près de l'urne dorée où je repose. Vais-je les sentir tomber sur les miennes? Je pense aux flocons de neige du Pélion, si froids sur nos joues rouges. Mon désir pour [lui] est comparable à de la faim, qui creuse un vide en moi. Quelque part, son âme attend, mais hors de ma portée. Enterrez-nous, et inscrivez nos noms sur la stèle. Libérez-nous. Lorsque ses cendres se mélangent aux miennes, je ne ressens rien".

Le Héros, est-il Grec ? ta phrase me fait penser à Patrocle et Achille.

Juste! Il s'agit du Chant d'Achille, de l'audacieuse Madeline Miller (2012).

TimesNewRoman il aurait fallu que je devine aussi l'auteur... car normalement je dois donner (ou une autre forumeuse) le titre du livre et l'auteur...

Une des questions suivantes aurait pu être : est-ce que l'auteur est un homme ? Ou bien est-ce que l'auteure est féminine. Etc. Ensuite, le pays de l'écrivain(e) etc...

Donc je pense que tu dois rechercher une autre citation

Mille excuses (je suis parfois, telle Achille, un peu blonde)...

***

"Couché sur le côté, fixant des yeux une flaque de lumière blanche sur le parquet, j'ai vu les rideaux soulevés par un coup de vent, longs et pâles comme des fantômes. Les pages du Parménide ont voleté de droite à gauche, comme feuilletées par une main invisible".

Merci, TimesNewRoman, c'était de l'inattention

D'après l'orthographe de "couché", je pense que le héros est un homme et qu'il lit Parménide de Platon... est-ce que l'écrivain est Américain ?

Oui, le héros est un homme. (De mémoire, il lit Parménide himself et son Poème mais je n'en suis plus aussi sûre).
Et oui, l'auteur est américain.

Je dirais que la citation choisie porte toute l'humeur, l'horreur et la beauté du livre, narré par ce héros indolent.

Est-ce que l'auteur est encore en vie ?

Le héros est couché, a-t-il été accidenté ?

L'auteur est encore en vie.
Le héros n'est pas accidenté.

 et pourquoi est-il vivant  m'énerve j'avais trouvé un écrivain mort qui aurait pu faire l'affaire  

Et j'avais pensé aussi à Richard Powers mais bon !

L'auteur est une femme.

L'auteur a-t-elle sa chambre à l'auberge ?

Est-ce un roman policier, dramatique ? ou autre ?

@Dérinoé: Oui, l'auteur a étudié les lettres classiques et manifeste (notamment par quelques-unes de ses critiques littéraires) un goût certain pour le monde antique.

@Mélysia: Oui, l'auteur est pourvue d'une chambre en ces lieux. (Aux rideaux longs et pâles comme des fantômes, il va sans dire).
Quant à l'ouvrage recherché, il s'agit d'un policier sans suspense, sinon dans les ressorts psychologiques et motivations secrètes des protagonistes - auxquels s'acoquine le narrateur.
Bref, un livre à mystères.

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Que souhaiterais-tu savoir?

Le mystère s'épaissit.
Il s'agissait donc du Maître des Illusions, de Donna Tartt (1992).



***

Une spéciale Saint-Valentin.

"On chuchote toutes sortes de récits étranges, d'un bout à l'autre de la côte. Il y avait un marquis, autrefois, qui chassait les jeunes filles sur le continent; il les chassait avec ses chiens, comme il aurait fait des renards. Mon grand-père tenait de son grand-père que le marquis tira une tête de ses fontes pour la montrer au maréchal-ferrant tandis que le bonhomme ferrait son cheval. "Un beau spécimen de brune, pas vrai, Guillaume?" Et c'était la tête de l'épouse du forgeron".

Dérinoé a écrit:

tu me donnes envie de retrouver le club des cinq, les paysages minéraux du Vermont et les soirées hellénisantes feutrées incessamment sous peu!

Alors ce fil n'est pas vain.

Dérinoé a écrit:

Tu es une incurable romantique...
Ce livre appartient-il au registre du roman érotique ou la sexualité n'y est-il qu'un élément parmi d'autres?

N'est-ce pas?...

Oui et non. Ce n'est pas, premier indice pourpre, un roman. Le propos est en revanche ourlé d'érotisme cru et d'épouvante pure, servi par une plume astucieuse et provocatrice qui chamboula les canons du genre (à sa mesure) et en proposa une vision revigorante. Bref, c'est la position de l'Andromaque en littérature... (Mais rien d'hellénistique ici!).

Dérinoé a écrit:

oscillant entre le conte et la nouvelle

Juste!

Dérinoé a écrit:

Pourrait-il s'agir d'un prolifique écrivain américain de sexe masculin, né à la fin du 19ième s. et mort peu de temps avant l'éclatement de la Seconde Guerre Mondiale?

L'auteur n'est ni prolifique (pas autant en tout cas que celui auquel tu penses, si je ne me trompe...), ni américain, ni de sexe masculin, ni trépassé avant ce conflit-là.  

TimesNewRoman a écrit:

L'auteur n'est ni prolifique (pas autant en tout cas que celui auquel tu penses, si je ne me trompe...), ni américain, ni de sexe masculin, ni trépassé avant ce conflit-là.

Donc une auteure est-elle Italienne ?