Selenh's haïkus

Invité

Oui, je suis d'accord; Dérinoé, s'il te plaît, tu n'étais pas hors-sujet, poste ta magnifique description de cette mosquée.

Et pendant que j'y suis, Selenh, j'en profite pour saluer l'un de tes tous premiers haïkus, qui m'enchante à chaque nouvelle rencontre (champêtre) rouge-orangé:

Selenh a écrit:: Au bout du chemin
Toutes jupes renversées
Les coquelicots

Clinchamps, j'aime beaucoup ton dernier, également. Chapeau!

clinchamps a écrit:: l'océan violet
le vent blanchit les vagues
à Essaouira

TimesNewRoman a écrit:: Oui, je suis d'accord; Dérinoé, s'il te plaît, tu n'étais pas hors-sujet

C'est pour ça? rabbit

Quelle idée! Surprised

Je ne vais pas vous faire le coup du «Mais vous n'avez donc pas lu ce que j'ai écrit plus haut!» bounce

mais ici il n'y a pas vraiment de hors-sujet, la conversation se fait... ou pas! Ma poésie c'est ma maison, invitez vous, soyez-vous même, don't worry-be happy, laisse glisser c'est une valse, and all that sort of thing, folks!!

C'est déjà assez triste, ô poètes, ô capitaines, que Robin Williams nous ait quittés aujourd'hui, je serais bien revenue en esprit, moi, dans ma grande mosquée sur la mer.

Et merci de ton passage, et de tes gentillesses, TNR (si tu permets, pour ma tendinite du poignet gauche! lol!

)

Ready for a strike! Nombre de messages : 1084 Date d'inscription : 15/10/2011

@ Selenh:

Citation :: C'est pour ça? Quelle idée! Je ne vais pas vous faire le coup du «Mais vous n'avez donc pas lu ce que j'ai écrit plus haut!» mais ici il n'y a pas vraiment de hors-sujet, la conversation se fait... ou pas! Ma poésie c'est ma maison, invitez vous, soyez-vous même, don't worry-be happy, laisse glisser c'est une valse, and all that sort of thing, folks!!!

Merci infiniment pour tes messages, Selenh. sunny

J'aime beaucoup ta conception de la poésie - que j'étendrai volontiers, pour mon cas, à la littérature toute entière - et, partant, de ce topic aux motifs de la belle mosaïque que tu arbores en signature. Et comme je nourris une passion presque pathologique pour les hors-sujets, c'est avec grand joie que je reposte ci-dessous le message effacé précédemment.

Je me réjouis de lire tes impressions et souvenirs de cette Mosquée Hassan II en effet impressionnante. C'est (presque) le plus beau bijou qu'il m'ait été donné de voir dans ma vie.

@ TimesNewRoman:

Presque le plus beau bijou... Wink

Merci.

@ Selenh et Clinchamps:

Très jolis Haïkus, encore une fois. Wink

Il y a longtemps, j'ai eu, moi aussi, la chance de visiter cette sublime Mosquée, véritable joyau d'architecture tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je me souviens d'un espace d'une beauté à couper le souffle - notamment dans les couleurs des mosaïques et des tapis - entièrement dédié à la méditation, à l'étude et à la prière.

J'ai également souvenance d'une immense bibliothèque savante disposée dans une grande salle dont le plafond devait bien atteindre la voûte des étoiles et où j'aurais voulu demeurer des jours entiers à lire et à écrire, dans le calme apaisant d'un enclos sacré. Peu sensible à la beauté matérielle et aux arts plastiques, j'ai été, enfant, très impressionné par la grâce et l'élégance d'un lieu où tout me semblait avoir été conçu pour inviter au dialogue intérieur.

Selenh ! moi petite âme sensible, ne me fais plus le coup du lézard... j'en suis malade.

Merci Dérinoé pour ton envol poétique et spirituel drunken

Ready for a strike! Nombre de messages : 1084 Date d'inscription : 15/10/2011

@ Fée Clochette:

Citation :: Merci Dérinoé pour ton envol poétique et spirituel

Merci beaucoup. Wink

Je crois que ce souvenir, profondément enfoui en moi, m'a marquée parce que je n'ai jamais été sensible aux beautés plastiques de ce monde: la peinture, toutes époques confondues, me laisse perplexe, je ne comprends rien à l'art contemporain, les beautés de l'architecture m'échappent - sinon pour les ambiances qu'elles peuvent éventuellement instaurer -, la contemplation muette des splendeurs de la nature m'assomme assez vite et, à mon grand désespoir, mon goût est assez désastreux en matière de vêtements, de bijoux et de décorations.

Mais je me souviens d'un lieu où la beauté des espaces et des constructions semblait infuser de la spiritualité - dans le sens le plus noble du terme et qui, sûrement, désigne une sorte de dialogue muet avec Ce qui nous dépasse - dans le silence de ces salles harmonieuses, bercées par des verts et des roses d'une douceur infinie. Je ne crois pas avoir jamais ressenti cela dans un autre lieu de culte ou en pénétrant dans une bibliothèque.

Ah ben voilà, je peux lire ce que j'avais juste entrevu ce matin sur mon smarphone ET dans les embouteillages, d'où ma frustration en ne le retrouvant plus ensuite!

D'autant plus frustrée que moi je n'ai pas pu voir les intérieurs pour cause de ramadan! Passer de l'ombre à la lumière de cours en fontaines en interrogeant l'horizon des vagues m'avait déjà mise en lévitation alors

Citation :: une immense bibliothèque savante disposée dans une grande salle dont le plafond devait bien atteindre la voûte des étoiles et où j'aurais voulu demeurer des jours entiers à lire et à écrire, dans le calme apaisant d'un enclos sacré.

ça me rend encore plus nostalgique. Je reviendrai à Casablanca, c'est sûr. Et ça me donne envie au passage, de rejouer Sybéria. Il doit y avoir un lieu comme ça dans ce jeu...

Et puis

Citation :: Peu sensible à la beauté matérielle et aux arts plastiques,

C'est drôle, exception faite de la nature et des lieux en général, de l'espace et de la lumière, j'étais comme ça aussi gamine. Ça m'est venu avec la maturité et à partir de la rencontre de Le Corbusier quand je me suis installée à Pessac en 2000, et par la médiation des textes encore, puis de la broderie. L'infusion de la sensualité dans la vie spirituelle, c'est ce qui a été le plus long à venir et qui fait pourtant maintenant le cœur de ma vie. Et qui est aussi une dimension essentielle du haïku, la boucle est bouclée.

Clinchamps quel talent Selenh's haïkus - Page 9 846997

Moi aussi j'en suis toute chose! Je le republie, tiens, pour le plaisir d'aujourd'hui (lire et relire le haïku, règle X - X - X bis):

clinchamps a écrit:: l'océan violet
le vent blanchit les vagues
à Essaouira

je suis confuse Embarassed

et ravie

j'essaierai de me faire moins rare ici, mais j'ai l'inspiration difficile... Laughing

Mais... reste libre de venir et de «produire» quand ça te chante, ma Clinchamps! Comme chacune.

Je précise à ce sujet que c'est volontaire si en général je n'exprime pas mon admiration pour l'auteur d'un haïku mais pour le haïku lui-même quand je suis particulièrement touchée. J'essaie ainsi d'éviter l'effet ronds de jambes d'un salon littéraire où on finit par se sentir un peu "obligé" d'admirer, ce qui entraîne l'obligation de remercier, etc. Je tiens beaucoup à ce qu'ici on s'exprime comme on veut, ce qui veut dire aussi qu'on n'est pas obligé de s'exprimer, il y en a ~~plein~~ qui viennent lire sans participer et c'est très bien ainsi.

J'aurais rêvé que ça aille sans dire, Selenh's haïkus - Page 9 673712

mais finalement ça va mieux en le disant.

Désolée pour l'un-brin-pompeux de cette mise au point mais je redoute ces obligations, explicites ou implicites (auto-censure...) qui finissent par former un carcan prioritaire sur ce que devrait être fondamentalement la convivialité d'un topic...

(J'ai toujours cette grande nostalgie du bon temps du rire sur le topic des écrits d'April, nos délires, nos «gravelosités», les jeux de mots de Fred, les bans-illustrations-feuilletons de Miss Margaret, le lobby pour réclamer le chapitre suivant à notre auteur! Ah, la chambre la plus drôle de l'Inn, les cachots de Nottingham où l'on voulait enfermer April avec juste de quoi écrire et un grand poster de Riri de Gisborne pour la forcer à pondre la suite , Fée-Clochette ici doit être la seule à se souvenir...)

Ready for a strike! Nombre de messages : 1084 Date d'inscription : 15/10/2011

@ Selenh:

Citation :: Ah ben voilà, je peux lire ce que j'avais juste entrevu ce matin sur mon smarphone ET dans les embouteillages, d'où ma frustration en ne le retrouvant plus ensuite!

Oui, avec mes excuses pour ce départ intempestif.

Citation :: D'autant plus frustrée que moi je n'ai pas pu voir les intérieurs pour cause de ramadan! Passer de l'ombre à la lumière de cours en fontaines en interrogeant l'horizon des vagues m'avait déjà mise en lévitation alors

Je serais ravie, le jour où tu y retourneras, de lire ton avis sur les intérieurs de la Mosquée.

Je me rappelle m'y être rendue à l'époque de la Pâques chrétienne. Les visiteurs - Marocains et étrangers - étaient peu nombreux et tout, sans y être surdimensionné, me semblait beau et spacieux. A l'entrée, une visiteuse musulmane m'a gentiment prêté un foulard pour me couvrir le chef et m'a proposé de le conserver, lorsque j'ai voulu le lui rendre à la sortie.

Citation :: C'est drôle, exception faite de la nature et des lieux en général, de l'espace et de la lumière, j'étais comme ça aussi gamine. Ça m'est venu avec la maturité et à partir de la rencontre de Le Corbusier quand je me suis installée à Pessac en 2000, et par la médiation des textes encore, puis de la broderie.

Ce que tu écris semble m'ouvrir des perspectives. Néanmoins, telle que je me connais, je crois plutôt que la maturité me fera perdre aussi l'un des seuls lieux où la beauté me touche - à savoir la langue - et que je finirai avachie dans une roulotte sans toit, à boire du Coca dans des canettes tiédies et à manger des Chips au vinaigre en observant d'un oeil morne ma collection de figurines en plastique authentique de Taïwan.

Blague mise à part, ce parcours intérieur que tu décris, de l'architecture à la broderie en passant par la méditation des textes, est très interpelant.

Citation :: L'infusion de la sensualité dans la vie spirituelle, c'est ce qui a été le plus long à venir et qui fait pourtant maintenant le cœur de ma vie. Et qui est aussi une dimension essentielle du haïku, la boucle est bouclée.

Peux-tu expliquer en quoi l'art du Haïku - assez mystérieux pour moi - procède d'une infusion de la sensualité dans la vie spirituelle?

Citation :: Désolée pour l'un-brin-pompeux de cette mise au point mais je redoute ces obligations, explicites ou implicites (auto-censure...) qui finissent par former un carcan prioritaire sur ce que devrait être fondamentalement la convivialité d'un topic...

Ta mise au point n'était en rien pompeuse. sunny

Dérinoé a écrit:: Ce que tu écris semble m'ouvrir des perspectives. Néanmoins, telle que je me connais, je crois plutôt que la maturité me fera perdre aussi l'un des seuls lieux où la beauté me touche - à savoir la langue - et que je finirai avachie dans une roulotte sans toit, à boire du Coca dans des canettes tiédies et à manger des Chips au vinaigre en observant d'un oeil morne ma collection de figurines en plastique authentique de Taïwan.

Si tu ne parodies par volontairement Roses à crédit d'Elsa Triolet, je te conseille de le lire! lol!

Dérinoé a écrit:: Peux-tu expliquer en quoi l'art du Haïku - assez mystérieux pour moi - procède d'une infusion de la sensualité dans la vie spirituelle?

Je parle là de sensualité au sens propre, les sensations, les sens, d'accord d'abord sur ce point? Et notre vie spirituelle on commence en général par la penser, moi en tout cas, avec des mots; l'étape du sensible c'est ce que j'ai vécu sur le tard: je rejoins notre échange sur la sensibilité ou non à la beauté de la matière.

Le haïku japonais tel qu'il a été théorisé et pratiqué, souvent, se veut dépourvu de lyrisme: on n'est pas le sujet du petit poème MAIS il veut exprimer ~~la fulgurance d'~~ une sensation personnelle (souvent une vision, forcément) de façon fulgurante, plutôt. Il est même haïku pour s'être débarrassé -quelque part c'est son essence, donc- des deux lignes de commentaires qui suivaient dans le «tanka» originel: deux vers de commentaire conclusif, méditatif ou philosophique. Donc le tanka aïeul du haïku se définit en général par trois lignes à valeur sensible suivies de deux à valeur intellectuelle.

Un exemple? Je compose le haïku :
« Le silence des feuilles
Qui, là-bas, de l'arbre tombent
Chante le vide»

à partir du tanka:

« Telle une feuille
Qui, là, de l'arbre tombe
Chantant le vide
Que sont les certitudes
À l'orée de l'automne ? »

Prolongements... aux abris donc celles qui connaissent et redoutent ma consternante verbosité:

Et maintenant des éléments auto-biographiques sur mon rapport à la morale et aux propositions spirituelles des religions, je suis en vacances, j'ai le temps de m'étaler:

C'est pas tout, ça, mais j'ai des chiens à promener moi (conf. le haïku Dans le bois je lis... À plus! Selenh's haïkus - Page 9 332918

Quel enchantement que d'écouter des personnes intelligentes sunny

J'adore ce topic pour tout ce que j'y trouve : de la poésie, des digressions, des remarques hors sujet, je m'y régale Selenh's haïkus - Page 9 150390

Je suis beaucoup plus floue que toi, Selenh, je ne suis même pas sûre d'être athée... Very Happy

et le Shintoïsme, pour ce que j'en connais, m'attire beaucoup... Very Happy

Fleur de pissenlit
d'un horizon à l'autre
volette l'âme

(la mienne, en l'occurrence Wink

) mais j'aime beaucoup ce que tu as mis dans tes spoilers... I love you

Citation :: Fleur de pissenlit
d'un horizon à l'autre
volette l'âme

@ Clinchamps
Ton âme? ton cœur
lui - plus lourd que pissenlit
si triste parfois...

@ Petit-Faucon
latéralité
l'approche en biais, l'à-côté
jamais hors-sujet

Ben je reste sans voix ! Trop douée tu es ma copine ! Selenh's haïkus - Page 9 553975

Oh Selenh !! Joli !!! Joli !!!!! Selenh's haïkus - Page 9 41810

Laissez-moi préférer l'envol coquin des jupes coquelicot Wink

chère amie sunny

Selenh a écrit:: C'est pas tout, ça, mais j'ai des chiens à promener moi (conf. le haïku Dans le bois je lis... À plus!

ce fut court, mais bien amené et j'ai couru aux abris à cause de la pluie, d'ailleurs, je commence a avoir les doigts palmés.

A celles qui alignent les lignes sans y toucher, puis-je déclarer toute mon admiration ? Comment faites-vous, je ne parle qu'en prose, mais vous en Haïkus cheers

---------------------
Là, les effarés
yeux gonflés, les réfugiés
les enfants, les larmes
---------------------

Bel hommage, Selenh Selenh's haïkus - Page 9 846997

Cassandre a écrit:: Bel hommage, Selenh

dame Selenh

latéralité
l'approche en biais, l'à-côté
jamais hors-sujet

je suis très touchée ...

Quant aux enfants victimes des guerres, ils me font saigner le coeur ; hélas, ce ne sont pas les occasions de s'indigner qui manquent, ces temps-ci.

Ready for a strike! Nombre de messages : 1084 Date d'inscription : 15/10/2011

@ Selenh:

Citation :: Si tu ne parodies par volontairement Roses à crédit d'Elsa Triolet, je te conseille de le lire!

Ah! Ah! Ah! Non, je n'ai jamais lu ce roman: je n'ai jamais connu Elsa Triolet que sous les doigts de Louis Aragon. Mais ce que tu en suggères me plaît bien. Wink

Citation :: Je parle là de sensualité au sens propre, les sensations, les sens, d'accord d'abord sur ce point?

Oui, absolument: je partage cette définition du terme "sensualité".

Citation :: Et notre vie spirituelle on commence en général par la penser, moi en tout cas, avec des mots; l'étape du sensible c'est ce que j'ai vécu sur le tard: je rejoins notre échange sur la sensibilité ou non à la beauté de la matière.

Ce que tu écris ici me rappelle beaucoup la pensée d'un auteur de l'Antiquité tardive nommé Plotin (205-270 ap. J.-C.), à ceci près que celui-ci propose le chemin inverse. Dans ses écrits, connus aujourd'hui sous le terme d'Ennéades, Plotin décrit le trajet intérieur que doit suivre le sage en passant de la connaissance sensible - portant sur les objets matériels et le monde perceptible - à la connaissance dite "intelligible" - portant sur des objets immatériels que seule la pensée peut saisir. Et c'est, dans sa philosophie, du sensible à l'intelligible que soit s'effectuer la progression.

Citation :: Le haïku japonais tel qu'il a été théorisé et pratiqué, souvent, se veut dépourvu de lyrisme: on n'est pas le sujet du petit poème MAIS il veut exprimer la fulgurance d' une sensation personnelle (souvent une vision, forcément) de façon fulgurante, plutôt. Il est même haïku pour s'être débarrassé -quelque part c'est son essence, donc- des deux lignes de commentaires qui suivaient dans le «tanka» originel: deux vers de commentaire conclusif, méditatif ou philosophique. Donc le tanka aïeul du haïku se définit en général par trois lignes à valeur sensible suivies de deux à valeur intellectuelle.

Un exemple? Je compose le haïku :
« Le silence des feuilles
Qui, là-bas, de l'arbre tombent
Chante le vide»

à partir du tanka:

« Telle une feuille
Qui, là, de l'arbre tombe
Chantant le vide
Que sont les certitudes
À l'orée de l'automne ? »

Ton explication est très claire, merci beaucoup. Pourrait-on dire que le Haïku est au Tanka ce qu'une image tirée d'un polaroïde est à la photographie produite par un appareil argentique après le travail de la chambre noire?

En tous les cas, je n'avais jamais entendu parler de cette tradition du Tanka avant que de te lire.

Citation :: Prolongements... aux abris donc celles qui connaissent et redoutent ma consternante verbosité:

Sur un forum essentiellement dédié aux mots, la verbosité est plus que bienvenue. J'ai lu également les deux textes que tu as postés sous spoiler: je les ai trouvés très intéressants. Je suis entre autres éminemment d'accord avec ta réflexion sur l'aspect presque mystique que peut revêtir la souffrance amoureuse ainsi que sur les qualités requises pour exercer la difficile activité de mendiant professionnel. Wink

@ Petit Faucon:

Citation :: J'adore ce topic pour tout ce que j'y trouve : de la poésie, des digressions, des remarques hors sujet, je m'y régale

Moi aussi. sunny

Comment regarder,
apprendre, lire, écouter
sans pleurer du sang ?

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