Partie 2 (du chapitre 12 au chapitre 23 inclus).

J'entame seulement le chapitre 14 mais je vais d'ores et déjà ouvrir le topic pour celles qui ont avancé dans leur lecture (comme petite gazelle ).

Cette 2è partie de notre discussion s'amorce avec l'affrontement du Docteur Thorne et du docteur Fillgrave (excellent nom d'ailleurs ) sur le pas de la porte de Sir Roger. Cet épisode est particulièrement réussi et, habilement, Trollope fait patienter son lecteur, décidant de ne pas lui raconter tout de suite l'entrevue entre Thorne et Sir Roger au cours duquel il sera question de Mary

J'aime bien le point de vue du docteur, souvent ironique, comme dans cet extrait du 14è chapitre, où il est question de Franck

Citation :

"La proie, manquant encore d'expérience et de sagesse pour associer le culte de Ploutos à celui de Venus, avait tenté diverses feintes et esquives dans le vain espoir de s'échapper"

Bonne lecture à toutes

J'avance tranquillement dans cette deuxième partie.
L'entrevue entre les deux Docteurs est très comique (pauvre Milady !) et comme tu le fais remarquer, cela nous oblige à patienter ! Je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que Sir Roger montre autant de tendresse vis-à-vis de Mary (et même vis-à-vis de sa soeur).
L'entrevue entre le Docteur et Lady Arabella est très bien écrite, on sent que la Lady perd de sa superbe face à ce médecin qui en impose !
Et puis là, j'arrive au château de Courcy (préparez-vous à de nouvelles descriptions) avec Franck qui, malgré l'éloignement, pense toujours à Miss Mary. Et je trouve qu'il se détend un peu malgré les circonstances : il taquine tout de même sa tante au sujet de Miss Dunstable.
En revanche, je trouve Mr. Moffat imbuvable. Entre nous, je commence à me dire que le mariage avec Augusta n'aura pas lieu. Moffat semble être un arriviste et il n'a consenti à ce mariage que pour garder le soutien de Courcy. Mais, et ce n'est que mon avis, si les élections ont lieu avant le mariage, il rompra les fiançailles juste après !

J'ai fini la deuxième partie

Trollope retombe parfois dans ces travers du début du roman, à savoir des descriptions et des descriptions et.... Bref, certains chapitres sont un peu long, et on ne comprends pas vraiment ce que çà vient faire dans l'intrigue (le diner chez le duc ). Quant au chapitre sur les élections et leurs trucages...

D'autres moments sont bien meilleurs, comme la confrontation des 2 médecins ou la vengeance de Franck à l'égard de son ex futur beau frère (on sent que son caractère s'affirme)

J'aime beaucoup le personnage de Miss Dunstable, jeune femme très intelligente, et absolument pas dupe de sa place dans la société. Par contre, le jeune Louis Philippe semble déjà assez détestable.

J'y retourne

Je viens juste d'arriver au château de Courcy.

Décidément si notre Franck s'affirme un peu (oui, décidément son amour c'est Mary, on y croit mais on ne néglige pas de visiter les jolies filles des électeurs et de se faire beau pour Miss Dunstable) ce n'est toujours pas une force de caractère !

Au bout de trois Trollopes je suis maintenant sûre que c'est récurrent dans son monde de rencontrer des caractères féminins forts en majorité (qu'on les aime ou pas) face à des hommes le plus souvent... on va dire gentiment pas très à la hauteur. Beaucoup d'entre eux sont futiles parmi les jeunôts (Frank, George) certains insignifiants comme Moffat, ou assez influençables comme le squire, Courcy ou l'archevêque. Je comprends mieux que l'on qualifie, donc, Trollope de « féministe » (d'ailleurs il prend le vote des femmes au sérieux, si j'ai bien lu).

Et en ce qui me concerne cette qualité m'attache encore davantage à son auteur. Et relativise un peu, aussi, toute l'originalité que j'avais trouvée à Middlemarch. Mon admiration augmente encore, en revanche, pour sa descendante, Joanna Trollope, dont le Jeux d'orgues (The Choir) choisit clairement de faire la satire de milieux déjà explorés par son aïeul, mais dans l'époque moderne, avec succès.

ludi33 a écrit:

J'aime beaucoup le personnage de Miss Dunstable, jeune femme très intelligente, et absolument pas dupe de sa place dans la société.

Moi aussi, je crois que j'ai choisi mon héroïne

J'aime aussi beaucoup Mr Moffat (ce qui lui arrive vers la fin de la 2ème partie n'est pas très amusant pour le lecteur du 21è siècle ). Plus précisément, j'aime les passages qui lui sont consacrés et l'ironie de Trollope envers ce personnage, je me suis régalée en lisant ces passages...

J'aime bien Augusta également et j'espère que Trollope lui réserve quand même une destinée sympa

Je suis d'accord avec toi, Augusta est très digne face à ce qui lui arrive. Je l'avais trouvée un brin pompeuse au début, mais j'ai trouvé le fait qu'elle se sacrifie un peu pour un mariage de raison très courageux. Du coup, je lui souhaite vraiment une fin heureuse

Et voilà, 2e partie terminée !
Je prends toujours autant de plaisir à lire ce livre (même si j'ai plus de mal lorsqu'il s'agît de chapitres purement politiques) et Franck me devient de plus en plus sympathique même si sa façon de venger sa soeur est dépassée de nos jours.
Le non mariage d'Augusta était prévisible à des kilomètres dès le début du roman mais il s'est confirmé au fur et à mesure. Tant mieux pour Augusta, je n'aime vraiment pas Mr. Moffat !
Je suis assez curieuse de voir quel va être le destin de Béatrice. Elle a du caractère, j'aimerais bien qu'elle prenne de l'importance dans la seconde moitié du roman.

Comme vous ! Et Miss Dunstable est vraiment une femme indépendante et moderne plus encore que bien des jeunes filles d'aujourd'hui encore dépendantes du folklore matrimonial.

J'ai rarement lu un roman qui me fasse éprouver des sentiments aussi contradictoires. Je passe de l'intérêt à l'ennui, de l'amusement à l'agacement.

Cette deuxième partie a commencé avec un chapitre très alerte, avec la confrontation des deux docteurs, et la pauvre Milady entre les deux  Trollope fait allusion à Molière, et cette scène très comique y fait fortement penser  
La description du docteur Fillgrave est excellente ! que ce soit son physique,

Citation :

Mais le détail remarquable de son visage, c'était sa bouche. La quantité de connaissances médicales secrètes dont il pouvait donner l'assurance en pinçant ces lèvres-là était véritablement prodigieuse.

ou sa façon de refuser le billet de cinq livres qu'il meurt d'envie d'accepter mais qu'il refuse

Citation :

l'absence d'honoraires n'en était pas moins un grief, même s'ils avaient été proposés puis refusés

et je suis bien d'accord serendipity, quel nom pour un médecin   Trollope s'est bien amusé  

Mon enthousiasme est retombé avec les chapitres sur les élections, et le dîner chez le duc  
Je pensais trouver amusant le parallèle avec les enjeux électoraux et les tricheries de notre époque, mais je me suis ennuyée   seul amusement, encore une fois les noms comiques de Nearthewinde,  Closerstil et Reddypalm                                              

Heureusement l'arrivée de Miss Dunstable relance l'intérêt. Elle semble une jeune femme sensée, moderne et pleine d'humour, qui j'espère va jouer un rôle important par la suite.

Mr Moffat est détestable, mais j'ai été choquée par le traitement que lui réserve Franck. Est-ce-donc comme cela que se comporte un gentleman  de plus son père semble très fier de son fils  

Je viens d'arriver tant bien que mal à la fin du chapitre 22, sans verser trop de larmes sur la défaite et le décès de Roger Scatcherd, et que m'annonce l'auteur

Citation :

le lecteur doit accepter de rester un court instant au chevet de Sir Roger

Un court instant

Spoiler:

C'est looong

Rosalind a écrit:

J'ai rarement lu un roman qui me fasse éprouver des sentiments aussi contradictoires. Je passe de l'intérêt à l'ennui, de l'amusement à l'agacement

C'est assez vrai Rosalind

Citation :

je dois dire que j'ai fait ce que je ne fais jamais, j'ai tourné quelques pages pour voir

Nous vivons les mêmes moments de solitude
J'avoue que je tourne souvent quelques pages pour voir quand va finir le chapitre et cela ne m'arrive que très rarement

Mais sur cette deuxième partie du roman, cela a quand même été moins souvent le cas. Comme certaines l'ont dit, je ne vois pas trop l'intérêt du chapitre consacré au repas chez le Duc

Je constate que Miss Dunstable fait l'unanimité ici ce personnage mériterait un roman à elle seule

Miss Dunstable est quelqu'un de très libre pour l'époque. Elle a un franc parler qui fait plaisir à lire sans compter qu'elle est intelligente. Si Franck n'était pas si amoureux de Mary, j'aurais bien aimé qu'il finisse par l'épouser.

Il y a tout de même une critique à faire dans ce roman : certains chapitres sont longuets et ne semblent pas, pour l'instant, servir à l'intrigue. Pour le repas chez le Duc, Trollope a peut-être voulu donner un peu plus la parole à Franck pour qu'on comprenne mieux son caractère...

Je dois être bon public : je ne ressens pas ces longueurs. Contrairement à Petit Faucon par exemple je me sens en agréable compagnie à écouter le récit « bavardé » de Trollope, un rien me fait sourire, voire rire ; comme dans le cochon, pour moi tout est bon en Trollope. En ce moment je ne peux lire dans la journée, trop de travail, eh bien quand je me couche c'est avecun sentiment douillet d'anticipation heureuse que j'ouvre mon roman j'appuie sur le bouton de ma liseuse pour retrouver ce petit monde pour lequel j'ai déjà développé une grande amitié.
C'est comparable à ce que j'ai vécu avec Middlemarch (ben, oui, qu'est-ce que vous voulez, encore une fois...) et ce n'est donc pas un hasard, il y a quelque chose dans la façon d'écrire, de décrire, de raconter en commentant ou avec un genre de dérision... Donc je ne suis guère froissée par les invraisemblances (l'ascension sociale de Scartched, moi aussi j'ai sacrément bronché, mais ça ne me fait pas dévisser de l'histoire comme arrive à le faire un anachronisme intempestif).

Contrairement à je ne sais plus qui, je trouve aussi les portraits psychologiques alternativement fins ou caricaturaux mais dans l'ensemble bien gratinés et succulents. Et j'aime de plus en plus le docteur.

Je boucle la deuxième partie, non sans mal, je dois dire. Car j'en trouve également cette lecture laborieuse. Je poursuis car, il est très rare que j'arrête une lecture en route, mais globalement je l'apprécie moyennement , et je ne suis pas prise par l'histoire.

Ceci dit, je compare , comme Selenh, ce livre à Middlemarch . Et j'avais commencé à apprécier pleinement Middlemarch dans les 200 dernières pages alors qu'il en compte + de 1000. Donc, tous les espoirs sont permis.

Pour revenir sur cette deuxième partie: j'´ai apprécié le chapitre sur la confrontation des deux médecins chez Roger , c'était très drôle:
" Individu, vous ne savez pas qui vous traitez d'individu? Je vous ferai savoir si je suis un individu!
- Faut pas  le traiter de tous les noms, docteur, faut pas, dit Lady Scatchered ."  

Je suis restée complètement hermétique aux passages sur les élections. Là mon cerveau s'est mis en repos, ou s'est absenté de la lecture. Bref, c'était plombant .
Pas trop compris non plus l'intérêt dans l'intrigue du chapitre décrivant le repas chez le Duc d'Omnium, mais ça viendra peut être plus tard.

Notre ami Franck devient sympathique. J'ai bien aimé la manière dont il s'est sorti de l'épreuve imposée par sa tante, à savoir conquérir l'héritière du baume de Venise.
Même si, je suis d'accord qu'il y va un peu fort avec son ex futur beau frère. Quel vengeance aurait il employé, si le fiancé avait été jusqu'à déshonorer sa promise, on ose imaginer ?

Le chapitre 24 m'attends. Psychologiquement, ça devient plus facile de savoir que j'attaque la deuxième moitié

zoju a écrit:

Notre ami Franck devient sympathique. J'ai bien aimé la manière dont il s'est sorti de l'épreuve imposée par sa tante, à savoir conquérir l'héritière du baume de Venise.

Zoju, on sent que tu as besoin d'accompagner ta lecture d'un bon remontant
Miss Dunstable fait dans le baume du Liban qui est une pommade
(si elle avait été l'héritière du baume de Venise, c'est le fils Scatcherd qui se serait intéressé à elle )

@ Selenh, cela fait plaisir de lire l'avis d'une lectrice qui se réjouit autant de cette lecture

Quant au personnage du docteur, j'ai parfois l'impression qu'il est le double de Trollope et qu'il est parfois le prétexte pour faire passer les idées progressistes de l'auteur

J'etais a' demi consciente que ce n'etait pas le bon lieu, quand je l'ai ecrit, mais j'avais une grosse fleme de rechercher dans le livre, d'ou' venait ce fameux baume.

@ serendipity : j'adore tes digressions sur les mérites comparés du baume de Venise et de celui du Liban

En ce qui me concerne, je me sens plus proche du baume de Venise, sans avoir pour autant les vices des Scatcherd père et fils

Et c'est quel alcool, ce baume de Venise?

De mon côté il faut que je pense sérieusement à me créer un smiley "Greshambury resident" tellement je me sens bien dans cette aimable bourgade où je me rapatrie tous les soirs avec bonheur, pour savoir ce que deviennent mes excellents amis et participer aux derniers potins.

Spoiler:

Oui, en fait cela relève de la troisième partie, d'où le spoiler. Partie dont je rejoins le topic de ce pas.

J'ai trouvé ma vitesse de croisière dans cette seconde partie même si, comme vous, certains passages m'ont semblé un peu inutiles.
Les personnages se sont étoffés, en paticulier les jeunes, et Frank apparaît sous un meilleur jour, bien plus subtil qu'au premier abord, nettement plus que ses cousins fortunés. Mary fait profil bas après son ostracisme de Greshamsbury et là encore ça semble être la bonne attitude.
Miss Dunstable m'a plu comme à beaucoup d'entre vous, femme libre et moderne, un tantinet provocatrice mais lucide sur ses soi-disant prétendants.
Quant au vilain Moffat, l'opportuniste, on sentait depuis un moment que ce sournois mijotait un mauvais coup à cette pauvre Augusta et donc on n'a pas été déçu! La riposte a été à la hauteur de la trahison mais plus inattendue de la part de Frank.
Le docteur Thorne conforte l'impression donnée dans la première partie à savoir sagesse, droiture et bonté même si l'attitude des Gresham envers Mary aurait pu lui faire perdre son sang froid.
J'apprécie l'évolution des uns et des autres et je vais de ce pas attaquer la 3e partie!

ça yest, j'ai fini la deuxième partie. J'arrive après la bataille mais j'avoue que la lecture en VO, même sur la liseuse est moins efficace que la VF.
Eh bien je suis plutôt de la Selenh team, je savoure... même les élections (le passage avec M. Reddypalm et ses deux voix ou le discours raté du fade M. Moffat, notamment) ou le dîner chez le Duc.
Sur ce dernier, je pense qu'il sert à montrer la facette "emportée" de Franck mais aussi à décrire le fossé entre la upper-class et la middle-class ou la simple gentry, même si la première a besoin de se concilier les bonnes grâces de la deuxième et que cette dernière profite sans scrupule de la première : l'épisode de la joue de saumon et de la sauce de l'attorney de Barchester est assez éloquente sur la façon dont est perçu ce banquet (s'en mettre plein la lampe à s'en faire péter la panse, aux frais de sa seigneurie dont peu importe qu'elle soit présente ou pas finalement).

Je suis aussi fan de Miss Dunstable et j'aime beaucoup la façon dont elle éconduit l'Honorable Georges (à moins que ça ne soit John) ainsi que sa conversation avec Frank Gresham. J'espère qu'on va la revoir.

Et finalement, l'épreuve de M. Moffat ne m'a pas choquée tant que ça, même si Franck y est allé un peu fort. Je ne sais plus qui a dit que c'était surprenant de la part d'un gentleman comme Franck, mais finalement à une époque où l'on fouettait pour moins que ça, c'est très humiliant de traiter Moffat comme un faquin. Celui-ci s'était exclu tout seul du statut de gentleman par son comportement vis-à-vis d'Augusta.

Sir Roger a fini de jouer les utilités, semble-t-il. Il me tarde de connaître le contenu de son testament...

Selenh a écrit:

Et c'est quel alcool, ce baume de Venise?

Je n'y connais rien mais une rapide recherche me permet de te dire que le muscat de Beaumes de Venise est un vin doux naturel (dont certains dans mon entourage raffolent pour l'apéritif ). Je pense que la lecture de groupe a déjà boosté les ventes de ce muscat (vu que j'en ai acheté samedi )

@ Nat2A et MissAcacia, merci pour vos avis
Pas facile de lire ce roman en VO j'avoue que sur ce coup là, j'ai fait ma fainéante et opté pour la VF

Et moi, je l'ai mis sur ma liste de courses pour demain.
On devrait se faire un apéro virtuel au baume de Venise pour fêter la fin de la lecture de groupe

Cette 2e partie m'a enfin permis d'apprécier ma lecture ; je suis passée également au livre audio, ce qui fait que les digressions de l'auteur ("our dear Greshamsbury people" et autres) passent beaucoup plus facilement, comme si quelqu'un racontait l'histoire.

J'ai aimé la rencontre Frank/Martha Dunstable, mise en valeur par la proposition assez muffle de George de Courcy, et celle de Moffat.
Il se passe enfin des choses, sur les origines de Mary et le cas de conscience que celles-ci posent au Dr Thorne (révéler l'extraction modeste de Mary Thorne / la ramener dans son milieu d'origine / en faire une potentielle riche héritière), sur les manoeuvres maritales des de Courcy pour Frank, sur le châtiment de M Moffat, sur la tristesse de Roger Scatcherd de n'être plus un tailleur de pierre parmi ses compagnons ni être reconnu comme un baronnet parmi ses pairs, sur le grand-guignol des élections et son cortège de personnages pitoyables, sur le diner du duc de Omnium qui organise un dîner pour la parade mais se fout éperdument de qui se trouve à sa table, ...
Bref je me régale avec cette galerie de personnages grotesques.
Trollope a le sens de la caricature mais son trait n'est jamais acide ou méchant, il y a me semble-t-il toujours un fond de tendresse pour les personnages les plus veules. Ce n'est pas Thackeray.

Merci pour ton avis Petit Faucon, je suis ravie que tu apprécies (au moins dans cette deuxième partie) le talent de portraitiste d'Anthony Trollope . L'épisode à Courcy Castle me paraît aussi être un épisode très savoureux, tant sur le plan marital que politique .