Sellez vos rêves avant de les chevaucher - Sarn première semaine

Merci pour vos éclaircissements, j'étais à côté de la plaque moi et les oiseaux...

Je profite de ma pause déjeuner pour avancer ma lecture et une fois de plus, cette discussion tombe à pic car je suis sur les râles d'eau

Je réfléchissais en lisant, et je reviens sur ce que j'ai dit ( ) les superstitions ne me gênent pas, cela m'intéresse au contraire, c'est plus l'aspect fantastique qui ne m'attire pas

Quant au bec de lièvre ("harelip" en anglais, je viens de chercher ), je crois que la légende était la même en France, non ?

@ Clinchamps : je sais que chez les Vikings la tâche rouge était imputée au fait d'avoir regardé un feu en face (je l'ai appris en lisant la très belle trilogie "Kristin Lavransdatter" de Sigrid Undset ).

Je viens de terminer cette partie (vive les pauses déjeuner ) et ai été très touchée par le dernier chapitre au milieu des pommes et poires odorantes et colorées. Encore une fois, et particulièrement dans ce passage, je trouve le style très beau, emprunt aussi d'une certaine nostalgie.

Tatiana a écrit:

Je viens de terminer cette partie (vive les pauses déjeuner )

S'agissant de la comparaison avec "Lark Rise", c'est surtout les Beguildy qui me rappellent Twister et Queenie Turrill
(en moins sympathique s'agissant du monsieur )

  moi aussi, je suis en train de lire le chapitre 1 du Livre 2 : Riding to market !! vive les petites salades à emporter  pour lire dehors et profiter à la fois du soleil et d'un bon livre

Tatiana j'ai beaucoup aimé aussi cette incursion dans le grenier. Avec les descriptions de MW, je sentais presque l'odeur des pommes et des poires

Help Cassandre, je t'ai posé une question ici , mais je crois que tu ne l'as pas vue

Désolée, je ne l'avais pas vu

serendipity a écrit:

Cassandre, le chapitre qui porte le nom de chaque partie de la lecture de groupe est inclus ou non ?
(en gros, semaine 1, on lit jusqu'à "Sellez vos rêves" inclus ou on s'arrête juste avant "Sellez vos rêves" ?)J'ai un doute car la partie 1, dans mon édition Grasset, comporte un chapitre de plus (Reinettes et jargonnelles)

Oui, tu peux le lire jusqu'au Livre 2. Mon livre des éditions Grasset comporte : Le livre 1 a 71 pages, le livre 2 a 85 pages, le livre 3 a 73 pages et le livre 4, 106 pages.

J'ai donné le titre d'un chapitre, à chacune des semaines de lecture pour ne pas confondre avec les lectures de groupe en cours

J'ai ouvert le topic pour la seconde semaine de la lecture de groupe ICI

et je vous réserve une petite surprise pour la fin de la semaine

Voilà, la première semaine est terminée et j'espère que vous avez toutes fini le livre 1 et surtout toutes aimé comme moi, cette mise en bouche  

Comme je vous l'avais annoncé, voilà une petite surprise, histoire de finir notre semaine Sarn de façon ludique : ICI Je remercie Satine pour son aide

Et demain, on attaque la deuxième semaine avec le livre 2   Pour vos posts, c'est là

HS j'espère que j'aurai terminé ce soir La vérité sur l'affaire Henry Québert  

Oh ! merci pour la "surprise" !!!

Merci pour cette bonne idée!

Il me reste un chapitre à finir. Je vais essayer de poster ce soir ou au plus tard, demain matin.
Merci pour la surprise.

Je vais lire la seconde partie pianissimo, nous attendons que nous rejoignent Clinchamps, Saatiya et Ysa

J'ai fini ce premier livre et je trouve cette lecture très envoutante, dès le départ. On commence à découvrir des personnages, évoluant dans un décor paradisiaque, mais qui nous fait d'ores et déjà sentir que là n'est que la face agréable. Malgré nous, on s'attend à y découvrir quelque « lièvres malfaiteurs » attendant patiemment de croiser le chemin d'un passant inconscient des dangers qui le guettent.
Prue nous fait comprendre dès le début qu'elle est différente et que cette différence lui fera prendre un chemin inhabituel, et de ce fait pas le plus facile. Il y a de l'ambition en elle, mais pas semblable à celle qui anime son frère. Elle semble intelligente, dotée de la curiosité d’un être avide de savoir, capable d’aller au-delà des apparences et du préétablit.
Les personnages sont à la fois communs, ordinaires, semblables à ceux que nous aurions croisés dans n’importe quelle compagne, mais avec une touche de fantaisie qui les rend presque irréels, tant ils sont décalés. Des personnages qui associent la nature aux événements de leur vie. L’informent, lui demandent conseil, la redoutent,…Ainsi les abeilles doivent être informées du décès de l’un d’entre eux, les bois doivent savoir qui prend les rennes,…
J’aime beaucoup l’écriture de cette auteure que je découvre pour la première fois. Je ne peux m’empêcher d’écouter la musique qui rythme les événements, chaque passage est décrit avec une extrême minutie telle une toile en mouvement. Le sens du détail et la poésie des mots.

Ysa je partage ton avis sur tous les points J'ai trouvé aussi que Prue est comme Gédéon, elle veut sortir de son milieu en apprenant à lire et à écrire. Une autre forme d'ambition ... Tu attaques quand, la seconde partie ?

Par contre, je n'ai pas été choquée par la remarque de Gédéon sur le fait

Spoiler:

, à l'époque, la pauvre avec son visage, ne devait pas attirer les prétendants et son frère ne fait qu'être dans la tendance

Cassandre a écrit:

Ysa ... Tu attaques quand, la seconde partie ?

Par contre, je n'ai pas été choquée par la remarque de Gédéon sur le fait

Spoiler:

, à l'époque, la pauvre avec son visage, ne devait pas attirer les prétendants et son frère ne fait qu'être dans la tendance

J'ai déjà commencé le premier chapitre.
Je n'ai pas été choquée, non plus par la remarque de son frère, mais j'ai trouvé cela trop brutal.
Je crois qu'elle n'aurait pas pu attirer les prétendants, même à notre époque ou les canons de la beauté s'étalent dans les magasines et où tous les subterfuges et autre chirurgie esthétique se normalisent. Sauf, qu'elle aurait probablement trouvé une solution?

C'est vrai qu'aujourd'hui encore, la beauté physique est importante mais aujourd'hui, on lui aurait enlevé sa malformation dès son plus jeune âge.

J'attaque la suite demain et comme je lis lentement, je vais être dépassée par tout le monde

serendipity a écrit:

je sais que chez les Vikings la tâche rouge était imputée au fait d'avoir regardé un feu en face (je l'ai appris en lisant la très belle trilogie "Kristin Lavransdatter" de Sigrid Undset ).

nous avons les mêmes sources d'information  

Cassandre a écrit:

voilà une petite surprise, histoire de finir notre semaine Sarn de façon ludique : ICI Je remercie Satine pour son aide  

Une surprise   quelle bonne idée    merci à toutes les deux Cassandre et Satine

Je ne suis pas encore allée voir, je poste mon avis d'abord   et j'irai m'amuser ensuite  

Ysabelle a écrit:

Je n'ai pas été choquée, non plus par la remarque de son frère, mais j'ai trouvé cela trop brutal.  
Je crois qu'elle n'aurait pas pu attirer les prétendants, même à notre époque ou les canons de la beauté s'étalent dans les magasines et où tous les subterfuges et autre chirurgie esthétique se normalisent. Sauf, qu'elle aurait probablement trouvé une solution?

Très brutal en effet. Du Gédéon craché

Je n'ai pas bien compris ce que tu veux dire Ysabelle Quelle solution ?

Mon avis maintenant

Sans aucune surprise j'ai retrouvé le ravissement de ma première lecture. Tout d'abord l'atmosphère rendue par la description du paysage, l'étang de Sarn qui donne son titre au premier chapitre, et dont on prévoit l'importance dans l'histoire. Puis la narration à la première personne, annonçant un retour en arrière sur des évènements dramatiques, mais en même temps laissant supposer une fin heureuse.
Le style, fluide et mélancolique, qui m'enchante dès les premières lignes.

En lisant vos commentaires, je me sentais en harmonie avec vos impressions. Petit Faucon je suis aussi choquée que toi par le calcul sordide de Beguildy qui place sa fille à la fenêtre pour attirer un prétendant. Ceci dit, à l'époque tout moyen était bon pour essayer de placer une fille, si elle possédait quelque beauté elle était considérée comme un bien à vendre. Et dans les nobles familles ils ne la plaçaient peut-être pas à la fenêtre, mais ils organisaient un bal pour la mettre en valeur

Vous avez déjà pas mal glosé sur les coutumes au sujet des abeilles et des corneilles. Ces traditions se retrouvent dans tout le monde rural je pense.

C'est amusant, en attendant la deuxième partie j'ai commencé à relire "Sortilèges" d'Elizabeth Goudge, et là aussi il faut prévenir les abeilles. Mais cette fois pour un évènement heureux  

J'ai une question

Pour rendre visite à Beguildy, Prue met son nouveau chapeau

Citation :

garni de petites saucisses de florence à la dernière mode

De quoi s'agit-il

Rosalind a écrit:

Pour rendre visite à Beguildy, Prue met son nouveau chapeau

Citation :

garni de petites saucisses de florence à la dernière mode

De quoi s'agit-il  

Florence évoque la paille, la Toscane était réputée pour ses chapeaux de paille, mais je ne vois pas le rapport avec les saucisses (un terme textile anglais traduit littéralement ?)
Mais je suis d'autant plus intriguée sur la façon dont la surprise de Cassandre gère les réponses...

Spoiler:

Merci MissAcacia. Mais ce qui est curieux c'est que dans mon édition florence est écrit sans majuscule. Ce ne serait donc pas une allusion à la ville.

J'ai cru comprendre que c'est Satine qui a fait le quizz, il faudrait lui demander.

Et voici la seconde illustration : Prue et Gédéon dans leurs projets d'avenir (qui m'ont fait penser très fort à La laitière et le pot au lait )

Prue met sa charlotte, et elle est bordé d'un tulle tuyauté,  qu'elle ne porte jamais pour travailler, cela évite de la salir. C'est une jeune fille soigneuse.

Citation :

So soon as I'd milked, Gideon being still hard at it in the meadow, I went upstairs and put on my black, and my
mob−cap. I never wore it to work in, to save washing, and folk thought I was a heathen, pretty near, what with no
mob−cap and no shoes or stockings most of the time, but bare feet or clogs. Gideon could whittle a clog right
well, and they be grand for doing mucky work like I did. I'd made me a sacking gown, too, short to the knee, for
cleaning the beast−housen in. I know everybody called me the barn−door savage of Sarn. But when I remembered
the beautiful house at Lullingford that was to be, and the flowered gowns and dimity curtains and china, I didna
take it to heart much.
I was very choice of my homespun gown with the crossover, and the new mob−cap trimmed with little
sausages made of sarsnet, very new−fangled. So I did my hair in ringlets — one on each side and two at the back,
down to my waist.
I was comfortable in my mind, thinking how we were going to send away for simples to make me as beautiful
as a fairy. While I milked I thought about it, and while I cleaned the sties, and while I scrubbed the kitchen
quarries.

Et pour parfaire l'ensemble, elle se fait deux boucles que je traduits par "anglaises" puisqu'elles sont le long de son cou. Elle est coquette, malgré son infirmité.

Mais pas de mot comme : florence !

Merci Fée Je n'ai pas le texte anglais ! mais grâce à toi je commence à comprendre mieux.

Sarsnet est une déformation de sarsenet dont voici la définition :

Citation :

A very fine and soft silk ribbon woven in a plain weave with a fine warp and higher density weft. Now chiefly used for linings.

En ce qui concerne florence c'est le mystère, et on ne peut guère demander à Jacques de Lacretelle de nous l'éclaircir

Citation :

a fine soft silk fabric formerly from Italy and used for clothing, ribbons

voilà ce que j'ai trouvé, et c'est la principale occupation de Lydia et Kitty d'acheter des rubans et de réaménager leurs chapeaux, bonnets, charlotte, capote, et cabriolet.

Lorsque la lecture sera terminée, nous serons incollables sur la chapellerie anglaise pour les dames

Avec le texte anglais, les mots sont souvent mis à la mode "pays", ainsi on peut vraiment s'imaginer in the "country" chez les campagnards, c'est qu'ils mangent apparemment plus les mots et cela donne un petit accent

Bizarre quand même la traduction pourtant si précise pour tout le reste

Troisième image, sans doute ma préférée

Prue dans le grenier, au milieu des pommes reinettes et des poires jargonelles