Le cinéma asiatique

Je vais le voir le 19, mais... J'ai déjà le DVD, que j'ai mis de côté, je veux le voir en premier sur grand écran !

J'ai donc vu vendredi Close Knit lors du festival Kinotayo. Il s'agit d'un film japonais avec Ikuta Toma et Kiritani Kenta.
J'avais un peu peur avant d'y aller vu le thème, mais je ne pouvais pas laisser passer un film avec Toma qui passait sur grand écran en France

Le synopsis :
Tomo, 11 ans, vit avec sa mère mais elle est livrée à elle-même la plupart du temps. Quand sa mère la laisse une nouvelle fois pour partir avec un homme, Tomo trouve du réconfort auprès de son oncle et sa nouvelle partenaire Rinko, une femme transgenre. Rinko se révèle la mère que Tomo rêve d’avoir mais tout le monde est ne l’entend pas de cette façon.

Franchement j'ai trouvé le film excellent, un bon dosage entre émotions,  réflexion sur thèmes plus sérieux,  humour...
Les acteurs sont extra : Toma disparaît derrière le rôle de Rinko, il est toujours aussi excellent c'est dingue ^^
Je connaissais peu Kiritani Kenta (je ne sais plus dans quel drama je l'avais vu) mais il est super dans le rôle de l'oncle.
Et la jeune actrice qui joue Tomo est géniale aussi.

Bref vous l'aurez compris, c'est un excellent film, avec une histoire peu banale, des personnages attachants qui donne un ensemble à voir

J'espère que tu aimeras autant que moi Clinchamps !

Si vous aimez le Cinéma, à la fois français et asiatique, je vous recommande le documentaire de Ciné+Classic de samedi 11 novembre : In the mood for Melville où sont décortiquées les influence croisées du Japon, de Taiwan et de la France à travers un cinéaste particulièrement talentueux : Jean-Pierre Melville. Je n'ai pas accès à cette chaîne et je le regrette bien !

Autrement, j'ai vu hier le film "Distance" de Kore-eda, film difficile, sombre (histoire et images) dans lequel j'ai eu un peu de mal à faire mon chemin, mais qui méritait les efforts d'avoir continué. C'est la rencontre de 4 jeunes gens, proches d'adeptes d'une secte qui ont causé un attentat de masse avant de se donner la mort, 3 ans après cet attentat. C'est un cheminement entre des séquences du passé entre les assassins et leurs proches, du présent entre les proches et l'un des tenant de a secte qui n'est pas allé jusqu'au bout de l'attentat, et ce n'est pas le moindre intérêt de ce film que de nous montrer le ton distancié débarrassé des scories habituelles de la haine et de la vengeance de ces conversations. Une découverte !!

Edit : le lundi 12 sur Canal+cinéma : "Mademoiselle", de Park Chan-Wook (Old Boy...)
le jeudi 16 même chaîne, l'excellent "dernier train pour Busan"...

J'ai vu vendredi, toujours dans le cadre du festival Kinotayo, le film japonais Gukoroku - Traces of Sin.

J'ai largement moins aimé que le précédent, mais c'est parce que le thème est plutôt noir, et tourne même au glauque au fur et à mesure.
Néanmoins, les acteurs sont au top (ça fait tellement plaisir de revoir Tsumabuki Satoshi , mon chouchou des dramas, et Mitsuhima Hikari ) et le déroulement de l'intrigue est original.

Petit synopsis :

Citation :

Tanaka est journaliste d’investigation pour un hebdomadaire et convainc son rédacteur en chef de le laisser faire un reportage sur une affaire non-élucidée de triple meurtre. La vie personnelle de Tanaka est dans le même temps très chargée avec l’arrestation et l’internement de sa sœur pour abandon de son enfant.

Hâte d'avoir ton avis sur ces deux films Clinchamps !

J'ai vu dans le cadre de Kinotayo "the long excuse" de Miwa Nishikawa. En fait je devais aller à paris le voir (en présence de la réalisatrice) ais au dernier moment j'ai vu que je n'avais plus de train pour rentrer, car on était samedi, détail qui m'avait échappé !
Je me suis débrouillée pour le voir quand même !
Résumé (désolé pour l'anglais )
Sachio Kinugasa (Masahiro Motoki) is a popular writer. His wife (Eri Fukatsu) of many years dies in a bus accident. Although they did not love each other, Sachio Kinugasa has to act broken-hearted. Sachio then meets the bereaved family of Yoichi Omiya (Pistol Takehara) and his two children. Yochi Omiya's wife (Keiko Horiuchi) also died in the bus accident and was friends with Sachio Kinugasa's wife. Yochi Omiya works as a truck driver and he's in despair over his wife's death. Sachio Kinugasa doesn't know why, but he offers to take care of Yochi Omiya's two children.


L'histoire me tentait car j'y voyais un film de rédemption, celle de l'écrivain par la famille simple de l'autre famille. C'est un peu ça mais c'est japonais, donc beaucoup moins simpliste !! Le personnage de l'écrivain va en quelque sorte se réveiller, sortir de son univers factice, de la façon qu'il connaît le mieux : l'écriture d'un nouveau roman dans un autre ton, plus personnel et plus intimiste, et il va créer de nouveaux liens avec d'autres valeurs. De plus Masahiro Motoki est le violoncelliste de "Departures" un film que j'idolâtre !!
C'est un film tout en nuance, en délicatesse.
Dans un autre registre, je viens de revoir "in the mood of love", que j'aime toujours autant ! Dans les bonus il y avait une fin alternative et desscènes coupées, mais il n'y a pas à dire, c'est quand même la version définitive choisie par Wong Kar Wai la meilleure !!!

Celles qui ont accès à Canal+Cinéma pourront voir "The Prison", de Na Hyeon, avec Han Suk Kyu (Deep rooted tree, Romantic Doctor... )mais çam'a l'air bien rude quand même !!

Je n' ai pas Canal+Cinéma mais aucun regret j' ai vu le trailer et ce genre de film n' est pas ma tasse de thé même avec Han Suk Kyu !

Double post pour la bonne cause
Sur Netflix, ils viennent de rajouter 2 films coréens intéressants !
Welcome to Dongmakgol avec Jung Jae-Young et Shin Ha-Kyun (Brain), une histoire que j' ai beaucoup aimé (moi qui n' aime pas les films sur fond de guerre^^ ) et que je reverrai bien avec sous titres français  
http://asianwiki.com/Welcome_to_Dongmakgol

et Marathon avec Cho Seung-woo (le héros de Stranger et de God's gift que je vais découvrir  
http://asianwiki.com/Marathon

ouaaaiiiis !! Merci !!!

Je viens de regarder Marathon et j' en ai pris plein les mirettes quel beau film qui traite magnifiquement d'un sujet difficile, celui de l' autisme sans tomber dans le pathos et qui retrace la vie d'un jeune autiste amateur de course à pieds, de zèbres, de l' Afrique et de chocolats, basé sur l' histoire vraie de Bae Hyung-Jin, un jeune autiste coréen ! Beaucoup de délicatesse, de poèsie dans ce film et quel performance pour Cho Seung-woo très jeune à l' époque les autres acteurs principaux Lee Ki-Young, Kim Mi-Sook et Ahn Nae-Sang sont parfaits ! J' ai adoré !!!      

"Prix du meilleur film, meilleur réalisateur débutant, meilleur scénario, meilleure musique et meilleur acteur (Cho Seung-woo), lors des Grand Bell Awards 2005."

Je vous fait profiter de ce commentaire que je partage entièrement http://www.sancho-asia.com/articles/marathon

"Présenté en clôture du 8ème Festival du film asiatique de Deauville, Marathon sortira sur les écrans français le 26 avril 2006." Du coup petite question :  Cho Seung-woo ne serait-il pas en droit d' être doré dans le topic adoch ???

Mais je crois bien que oui !! Yapluka, Scarlett !!

Eh bien, je dois dire que le film dont vous parlez, Marathon, m'intéresse beaucoup

Contente de t' avoir donné envie de voir Marathon, Mylène !

clinchamps a écrit:

Mais je crois bien que oui !! Yapluka, Scarlett !!

Je vais essayer de faire le dossier dès que possible !

Scarlett Unnie a écrit:

Contente de t' avoir donné envie de voir Marathon, Mylène !  

Il me semble qu'après avoir beaucoup aimé l'acteur dans "The classic", j'avais ajouté le film dans ma liste à voir, puis je l'avais supprimé plus tard. En tout cas, j'en avais déjà entendu parlé ^^

Je viens de voir "Maborosi" de Kore-eda, son premier film en fait (1995) et j'ai été bluffée par la maîtrise de la caméra et des plans de ce réalisateur alors âgé de 23 ans ! Bon, il avait fait plusieurs documentaires avant, mais là c'est un autre domaine ! L'histoire est simple, écrite avec une grande pudeur, tournée toujours de loin (il n'y a jamais de gros plans) l'émotion ne passe pas par les visages mais par les cadrages, les sons et le rythme lent mais soutenu de la narration.

Synopsis de Télérama :

La jeune et jolie Yumiko épouse Ikuo, qu'elle aime passionnément. Un enfant naît, Yuichi. Le couple semble vivre en harmonie parfaite jusqu'au jour où, brutalement, Ikuo se suicide sans raison apparente. Tout s'effondre autour de Yumiko. Pourtant, il faut continuer à vivre et, pour assurer l'avenir de son petit garçon, la jeune veuve décide de se remarier. Elle quitte la grande ville pour un petit village de pêche et devient la femme de Tamio, veuf lui aussi et père d'une petite fille. Malgré ce nouveau départ, hantée par le souvenir d'Ikuo, Yumiko ne parvient pas à oublier. La mort de son mari fait soudain ressurgir de douloureux souvenirs d'enfance...

J'ajoute que "maborosi" est une lumière mystérieuse qui apparaît parfois sur la mer et qui attire les pêcheurs au large... et que ce film n'est jamais lugubre ou triste, mais paisible et captivant !

Hier j'ai assisté dans le cadre du festival Kinotayo du film japonais contemporain à deux projections, en présence du réalisateur pour le premier et de la réalisatrice pour le second.
D'abord "traces of sins" (Gokuroku) de Kei Ishikawa, 40 ans en paraissant 30 !
D'après lui Gokuroku  veut dire "collection d'idiots" mais en fait c'est une accumulation de situations les plus noires, les plus désespérées dans une société où le système de classe omniprésent impose une injustice insupportable et une arrogance insultante des nantis du bon côté de la barrière sociale !
le film est très bon, fascinant, on est pris dans cet spirale descendant aux enfers jusqu'au bout, avec des trouvailles cinématographiques incroyables (une séquence de mains rampant sur un dos comme des sortes de gros insectes, dans une couleur gris vert tout à fait impressionnante) ! A la question "pourquoi avoir fait un film si noir sans aucune lueur d'espoir ? le réalisateur a répondu que c'était tiré d'un roman, qu'il avait choisi parce que pour lui, c'était un échantillonnage des Tokyoïtes... J'espère vraiment que non pour le bonheur des gens qui vivent dans cette ville ! C'était un bon film... Que je n'ai pas envie de revoir, malgré les deux acteurs bien connus par ici : Satoshi Tsumabuki(orange days, Wakamono Tashi, Slow dance...)  et Hikari Mitsushima(Soredemo ikite yuku, Woman...)qui sont tout à fait excellents (comme toute la distribution d'ailleurs !

Le second film était "close knit" de Naoko Ogigami, 45 ans, avec (roulement de tambour) Tomaaaaa Ikuta qu'on ne présente plus et Kiritani Kenta, déjà croisé dans Tiger et Dragon, JIN, Strawberry night, Osozaki no himawari...)
Film traité sur le ton de la comédie, bien que la situation soit assez scabreuse et comme on dit en France : plutôt casse-gueule !
Une fillette que sa mère abandonne régulièrement pour aller courir l'aventure (situation qui m'a l'air assez courante au Japon, vu la régularité avec laquelle on le retrouve sur les écrans) va habiter chez son oncle qui vit avec une femme qui était un homme (je ne sais pas si c'est tansgenre, ou transexuel, mais en tous cas pas travesti ! )Moi, je vous avoue que pendant les premières minutes j'étais très embêtée par les souvenirs persistants de Nakatsu avec sa culotte sur la tête dans Hana Kimi !! Mais ça n'a pas duré, car Toma est vraiment parfait dans ce rôle, même si j'ai pensé qu'il/elle aurait pu être une femme sans pour autant se retrouver avec les attitudes d'une parfaite épouse japonaise de l'ère showa ! Je veux dire qu'il pouvait devenir une femme qui ait l'air d'une femme de 2017 et pas de 1950 surtout dans ses attitudes et son maintien, ce qui n'empêche pas des explications tout sauf conventionnelles données à la gamine qui bien sûr pose beaucoup de questions ! Cela donne des dialogues assez savoureux ! Sans parler de la gamine, future vedette au talent fou !
Il y a beaucoup de tendresse, d'émotion et d'humour dans cette histoire qui a été inspirée à la réalisatrice par une anecdote vécue : une maman dont le fils adolescent se désespérait de ne pas avoir de seins, car il se sentait fille, et à qui elle a offert un soutien-gorge avec de faux seins pour qu'il aille mieux !
J'ai demandé à la réalisatrice pourquoi elle avait choisi Toma et elle a répondu à peu près ceci "je l'ai vu dans son premier film "ningen shikaku" je l'ai trouvé très beau.(j'approuve hautement !! ) Il me fallait un bel homme pour faire une belle femme, je le lui ai proposé, étant sûre qu'il refuserait, mais il a accepté de suite, ainsi que son agence, et ensuite ça a été difficile d'en faire une belle femme mais qui n'ait pas l'air d'une femme de la nuit, et de l'habiller pour atténuer sa belle musculature !"
J'étais bien d'accord !!

Enfin ce fut une soirée cinéma bien remplie et très intéressante !!

clinchamps a écrit:

Je viens de voir "Maborosi" de Kore-eda, son premier film en fait (1995) et j'ai été bluffée par la maîtrise de la caméra et des plans de ce réalisateur alors âgé de 23 ans ! Bon, il avait fait plusieurs documentaires avant, mais là c'est un autre domaine !
[...]
J'ajoute que "maborosi" est une lumière mystérieuse qui apparaît parfois sur la mer et qui attire les pêcheurs au large... et que ce film n'est jamais lugubre ou triste, mais paisible et captivant !

Je n'ai pas eu le temps de le faire avant mais je voulais te remercier pour ton avis sur le 1er film de Kore-Eda. comme j'aime beaucoup les films de ce réalisateur, j'aimerais bien voir celui-là, le synopsis et ton avis sont très alléchants...

il faut que j'essaie de le trouver mais en médiathèque, les choix sont très limités. Ils n'auront pas ce film...

J'aimerais bien voir Close Knit aussi!!! Tomaaaa en transgenre, et habillé en femme, ça doit être quelque chose!!
Merci aussi pour ces 2 avis sur ces films japonais.

marie21 a écrit:

le 1er film de Kore-Eda. comme j'aime beaucoup les films de ce réalisateur, j'aimerais bien voir celui-là, le synopsis et ton avis sont très alléchants...

il faut que j'essaie de le trouver mais en médiathèque, les choix sont très limités. Ils n'auront pas ce film...

Tu connais une maison où tu pourrais voir Maborosi ET close-knit !!

Merci pour ton retour sur les deux films du festival Clinchamps, qui sont totalement en accord avec mon ressenti

Toujours dans le cadre du festival Kinotayo, le palmarès est sorti et j'ai le plaisir de voir que les trois films que nous avons choisi de voir avec Ju sont tous les trois récompensés !! J'en conclus que nous avons un goût parfait !!

Je ne trouve pas le palmarès, tu pourrais mettre le lien ? (que je connaisse les prix décernés exactement )

Bien sûr !

https://www.facebook.com/kinotayo.festival/photos/a.10150200414668145.314123.154837788144/10155607937353145/?type=3&theater

Merci !

Comme je suis fan absolue de l'acteur japonais Kimura Takuya et que j'ai Netflix, j'ai décidé de voir le film de MIIKE Takashi :



Un mot du réalisateur :
Takashi Miike, né le 24 août 1960 à Yao, petite ville près d'Osaka, au Japon, est un réalisateur japonais prolifique et controversé.
Depuis ses débuts en 1991, Takashi Miike a dirigé 59 longs-métrages pour le cinéma, 23 pour le V-Cinéma, cinq téléfilms, a réalisé un ou plusieurs épisodes de huit séries-tv, un clip, un making of, trois pièces de théâtre et une websérie.
Pour les seules années 2001 et 2002, Miike est crédité de la réalisation de quatorze productions.
Il est principalement connu pour réaliser un cinéma où la violence comme le loufoque ou le fantastique surgissent hors des conventions et où de nombreux tabous sont transgressés...
Cette attitude décomplexée le fait ainsi apparaître comme un cinéaste violent, déjanté et provocateur, bien qu'il ait réalisé aussi de nombreux films contemplatifs et poétiques tels que The Bird Peoplein China ou La Mélodie du malheur.

Il a été à Cannes pour "Hara kiri la mort d'un Samouraï" (avec Eita, entre autres ! )que je n'ai pas vu, le titre m'en a dissuadée !

Le film : Synopsis (Télérama)

l'article entier :
http://www.telerama.fr/festival-de-cannes/2017/cannes-2017-blade-of-the-immortal-takashi-miike-en-gore-au-sommet,158321.php

Si vous le lisez, vous verrez qu'il est humoristique, et cela cadre avec le film qui allie une violence si incroyable qu'elle devient complètement irréelle, avec une beauté et un soin des décors et des cadrages qui sont un régal et un certain humour dans des situations qui ne devraient pas faire rire !

Spoiler:

je mets en spoiler si par hasard quelqu'un a envie d'oser le voir !
Je ne me suis pas ennuyée une seconde, et c'est tellement au delà de tout que ça ne m'a fait aucun effet répulsif ! Quant à Kimura Takuya,(couturé et balafré de partout ) il est parfait, comme toujours, donnant un grand naturel au personnage, dans une situation qui est tout sauf naturelle !
En tout cas le film sera à Cannes, et peut-être Kimutaku aussi !!
Il mérite amplement son intronisation aux Goldenshrimp !!

J'ai (enfin!) pu voir Les délices de Tokyo et j'ai beaucoup aimé (sauf que ça m'a donné trop faim !)

Avec mon copain, on a pour objectif de trouver des doriyakis à manger lors de notre voyage là-bas au printemps

Sinon j'ai beaucoup aimé les acteurs, l'histoire tranquille, et les saisons qui passent. La nature est vraiment très belle