Peter Stamm, écrivain suisse (1958).

As-tu trouvé, malgré tout, que la fin du film est porteuse d'espoir pour le couple ? le séjour en Sardaigne vient dans un certain sens clore un cycle : c'est là que la jeune femme était tombée enceinte et c'est là qu'elle doit (qu'ils doivent même) faire le deuil de sa maternité. J'ai trouvé le mari très touchant, avec beaucoup de tendresse pour sa femme, mais aussi un besoin de sortir de ce huis-clos enfermant qui le pousse à rechercher la compagnie du voisin avec qui il a pourtant si peu en commun.

Tragique aussi le sort du jeune adolescent dont la mère balance comme ça devant des étrangers qu'il n'a pas été désiré, alors qu'en face d'elle il y a cette femme qui voudrait un enfant et ne peut pas en avoir.

Le couple de voisins est peut-être le seul bémol pour moi, ils ont un peu trop forcé le trait pour en faire des beaufs

je vais dans ton sens et je pense que la fin est vraiment porteuse d'espoir pour ce couple.
Pour moi la scène finale peut se lire de plusieurs manière et la première est que l'horizon se dégage ( au travers de ce toit verrière qu'ils vont peut être aménager et qu'ils iront tout les deux vers la lumière et un avenir en commun même s'ils sont obligés de faire le deuil d'un enfant.

J'ai trouvé également le mari très touchant également avec beaucoup de tendresse et de patience pour son épouse qui elle a beaucoup de mal à le faire.
je sais pas si j'ai rêvé, mais au travers la petite Denise, je trouve qu'elle se rend compte des sentiments qu'elle pourrait avoir pour un enfant qui n'est pas le sien ( alors qu'elle ne veut pas entendre parler d'adoption )

Comme toi, petit bémol pour le couple de voisins vraiment beaufs et caricaturaux qui les rendent vraiment agaçants et j'en suis vraiment venus à plaindre leurs enfants...ce qui se confirmera avec la fameuse scène où David entend de leurs propres aveux que c'est un enfant non désiré