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| Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres | |
| | Auteur | Message |
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clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72658 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 19 Fév 2023 - 14:43 | |
| J'ai reçu en cadeau d'une amie très chère le livre " une odeur de gingembre" d' Oswald Wynd. Ce roman très particulier à plus d'un titre mérite son topic et l'auteur qui a eu une vie peu ordinaire mérite sa chambre ! Il n'y a que deux photos d'Oswald Wynd, je n'ai pu attraper que celle-ci ! - Spoiler:
d'après WikipediaOswald Morris Wynd, né le 4 juillet 1913 dans le quartier des étrangers de Tokyo où son père, originaire de Perth en Écosse, est missionnaire baptiste. Grâce au statut de son père citoyen britannique et japonais, il devient bilingue et parle couramment l'anglais et le japonais. Au début des années 1930, il a 17 ans, la famille déménage aux États-Unis, puis regagne l' Ecosse en 1932. Wynd s'inscrit à l'université d' Édimbourg. Il se lance dans l'écriture de romans, mais doit interrompre ses études en 1939 lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Il rejoint les Scots Guards en 1939 et en raison de ses compétences en langues étrangères, il est affecté à l' Intelligence Corps. Après l'entrée en guerre du Japon, Wynd est envoyé en Malaisie et combat dans la 9e division Indienne. Celle-ci est défaite à Johor Bahru lors de la bataille de Malaisie et Wynd est capturé par les Japonais. Lorsqu'il est interrogé par la Kenpeitai, la police secrète japonaise, celle-ci découvre qu'il possède en plus de sa citoyenneté britannique, la nationalité japonaise, ce qui est considéré comme une trahison. Il est d'abord menacé d'exécution, mais finalement transféré dans l'île d' Hokkaidō pour y travailler dans une mine comme prisonnier de guerre. Grâce à sa maîtrise de la langue japonaise, il parvient à obtenir des conditions de travail tolérables pour les autres prisonniers. Il passera au total trois ans et demi en captivité. Après sa libération, il se retrouve aux États-Unis et c'est l'occasion de publier en 1947 son premier roman, Black Fountains, qui comporte des éléments autobiographiques. Puis, il publie plusieurs thrillers sous le pseudonyme de Gavin Black et crée le personnage de Paul Harris, jeune homme de souche écossaise qui vit en Extrême-Orient et qui au fil des romans finira par accepter la nationalité malaisienne, émanation autobiographique de son créateur. Ils se déroulent essentiellement entre la Malaisie, la Chine, l'Indonésie, le Japon et Hong Kong. La série Paul Harris 1961-1991 comprend 15 romans. Après la guerre Wynd n'est jamais retourné en Asie, mais a vécu aux Hébrides. Il a écrit aussi des séries dramatiques pour la radio et la télévision. Son livre le plus connu est The Ginger Tree ( Une Odeur de gingembre) ( Londres, 1977), un roman historique qui se déroule dans le Japon du début du XXe siècle et qui a inspiré, en 1989, une série télévisée britannique. Il est mort le 21 juillet 1998 à Dundee, en Ecosse. - Spoiler:
L'histoire : Mary Mackenzie, (très jeune au début) se trouve à quitter son Ecosse natale pour aller se marier en Chine à un compatriote militaire là-bas. Elle va séjourner dans le quartier des légations à Pékin, puis suite à sa liaison avec un officier japonais, se retrouver à Tokyo où elle va vivre jusqu'à la seconde guerre mondiale. J'ai été intéressée tout le temps de ma lecture, mais je n'ai pas toujours aimé ce livre. Je pense que c'est le style. C'est encore un livre à la première personne, et, bien que je n'en raffole pas, je n'arrête pas d'en lire ! Bizarre ! Là aussi nous avons soit des pages d'un journal intime, soit des lettres que l'auteure du journal envoie à sa mère, sans que nous ne lisions jamais les réponses, et cela "gèle" l'histoire ! On ne sait rien de ceux qui traversent la vie de cette femme ou très peu de chose, on ne connaît que sa pensée, son intériorité, et encore, pas tant que ça ! Car enfin les raisons de ce mariage bizarre sont très peu exposées (différence de milieu, mépris évident de la belle-famille, amour strictement jamais mentionné, pourquoi aller au bout du monde se marier ?) et ne justifient en rien un pareil dépaysement ! Ensuite sa liaison avec l'officier japonais : ça arrive en deux coups de cuiller à pot (dixit mon Papa) et pas un mot n'explique comment cette presbytérienne victorienne peut en arriver à se jeter au cou d'un quasi inconnu, asiatique de surcroît, surtout que sa vie conjugale ne semble pas lui avoir donné le goût de la bagatelle! Et pourtant la voilà enceinte et forcée de partir en catastrophe au Japon... Donc, ce n'est pas l'histoire en elle-même qui m'a intéressée, mais à travers elle la vision de la Chine juste après la révolte des Boxers et surtout celle du Japon, de 1905 à 1942, avec la montée du nationalisme militariste, le grand tremblement de terre du Kanto et bien sûr la Mandchourie et Pearl Harbor. Le regard de l'auteur (le vrai pas la jeune femme qui écrit les lettres) est incisif et aigu, et très objectif, particulièrement sur le Japon. A la lecture de sa biographie, on comprend très bien que ce pays ne lui inspire que des sentiments au mieux très froids, au pire de l'animosité ! Il n'y a qu'incompréhension et rejet, aussi bien de la part des Japonais que de celle de l'héroïne, qui est la voix de l'auteur. Et pourtant l'image de la société japonaise en pleine explosion de l'ère Meiji est juste, et lucide, reste objective. La volonté acharnée des Japonais à vouloir prendre leur place dans le concert des Nations est très bien décrite, très réaliste, mais sans aucune sympathie ! On ne peut pas lui reprocher d'avoir noirci le tableau, simplement de ne pas avoir voulu voir le beau côté de cette culture, mais rien de ce qui est décrit n'est faux. J'ai fini par m'intéresser à cette femme parce qu'elle triomphe d'une situation épouvantable,mais sa façon d'avoir vécu 40 ans dans un pays sans permettre à celui-ci de pénétrer un tant soit peu son âme(elle a appris la langue, quand même, ce qui n'est pas rien mais la culture n'est que très peu mentionnée), puis le côté désincarné du style choisi par l'auteur m'ont empêchée de m'impliquer dans son histoire. Mais l'aspect historico-documentaire du livre est très intéressant, je ne l'ai jamais trouvé ennuyeux.
Dernière édition par clinchamps le Dim 23 Avr 2023 - 0:53, édité 1 fois |
| | | Annwvyn Subtle scent of rain
Nombre de messages : 8654 Age : 35 Localisation : Paris Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 19 Fév 2023 - 15:06 | |
| Merci beaucoup Clinchamps pour la présentation de cet auteur, et du roman. Il a eu un début de vie assez chaotique on dirait ! Ca donnerait envie de tenter d'autres de ses romans. Concernant L'Odeur de gingembre, je l'ai eu en cadeau à Noël, je le lirai donc, et ce que tu en dis ne me décourage pas, et serait plutôt de nature à m'intéresser (je connais vraiment très mal l'ère Meiji). Je suis assez curieuse de comparer avec Madame Chrysanthème, qui décrivait aussi le Japon (quelque décennies avant) par des yeux européens (Pierre Loti en l'occurrence), et qui m'avait assez déplu. |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72658 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 19 Fév 2023 - 15:26 | |
| Ce qui m'a intéressée, c'est que bien que sans empathie l'écriture est objective, et il faut bien admettre que l'image du Japon à cette époque de nationalisme militariste à tout crin n'est pas vraiment aimable ! J'ai oublié aussi de parler de la description à travers Mary de la condition de la femme au Japon à cette époque ! ce n'est pas royal aujourd'hui, mais il y a eu quand même quelques progrès ! je n'ai pas lu Madame Chrysanthème, mais je suppose que les wokistes d'aujourd'hui en seraient offusqués car j'imagine que c'est une vue "coloniale" ! |
| | | Annwvyn Subtle scent of rain
Nombre de messages : 8654 Age : 35 Localisation : Paris Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 19 Fév 2023 - 16:12 | |
| Le regard de Pierre Loti était effectivement empreint d'un sentiment de supériorité occidental, mais finalement, je m'y attendais, et ce n'est pas ce qui m'avait le plus interpellée. Le roman (c'est un récit presque autobiographique je crois) est aussi raciste (Loti compare carrément les japonais à des singes, il y a de quoi offusquer un peu plus que les wokistes ) et misogyne (puisque le sujet du roman, c'est quand même de prendre des épouses pour des courtes durées, c'est un marchandage avec les militaires de passage). Donc je te confirme, à la lecture, je m'étais même demandé comment le livre pouvait encore sortir sans censure ou sans avertissement (les gens ont sans toute trop en tête l'opéra "histoire d'amour dramatique" Madame Butterfly de Puccini écrit à partir du texte de Pierre Loti). Il reste que c'est intéressant, justement parce que c'est un témoignage intact de l'époque, de ce que ça pouvait signifier et représenter d'être un homme occidental, militaire de surcroit, qui parcourait le monde comme s'il lui appartenait. Ce qui m'avait le plus intéressée et irritée dans le récit de Loti, c'est son incompréhension totale de la culture japonaise. Il décrit tout ce qu'il voit, c'est très précis (on lit pour le coup le début de l'ouverture du Japon sur l'occident), mais Loti reste complètement hermétique et marque une certaine condescendance... J'arrête là le hors sujet, je crois que j'avais donné mon avis dans le topic ad hoc. Ce que tu dis sur l'écriture objective du Japon nationaliste m'intéresse beaucoup. C'est clair que (encore aujourd'hui), ce n'est pas ce qui rend le Japon attachant. Cela fait néanmoins partie de l'Histoire et de l'identité du pays, et c'est bénéfique aussi de le garder en tête. |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72658 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 19 Fév 2023 - 16:33 | |
| Merci de ta réponse, qui ne me donne pas forcément envie de le lire ! Pas du tout de racisme dans le livre de Wynd, ni même de supériorité, seulement une incommunicabilité totale... mais il y a vécu son enfance et adolescence, quand même, et avec un père missionnaire on ne devrait pas être raciste, en théorie ! |
| | | Annwvyn Subtle scent of rain
Nombre de messages : 8654 Age : 35 Localisation : Paris Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 19 Fév 2023 - 17:15 | |
| Tiens Clinchamps, tu pourras aller lire mon avis si tu veux par ici , j'avais un peu égratigné ce bon vieux Pierre Loti, tout en disant qu'il avait ensuite écrit d'autres livres sur le Japon, et qu'il avait apparemment mieux compris le pays (mais je ne les ai pas lus, et je ne me rappelle pas où j'avais pris cette information ). Mais effectivement, il y a tellement mieux aujourd'hui pour apprendre sur ce pays, et découvrir le Japon, autant faire le tri ! |
| | | Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29122 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 19 Fév 2023 - 19:25 | |
| Merci pour cette superbe présentation, Clinchamps ! J'avoue que, bien que connaissant ce roman, j'ignorais totalement le sujet traité ! |
| | | Tatiana A view from the past
Nombre de messages : 14362 Age : 39 Localisation : Quelque part dans l'Angleterre du XIXe... Date d'inscription : 26/02/2010
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Sam 22 Avr 2023 - 20:56 | |
| Je viens de lire Une odeur de gingembre, en duo avec Vavyala, ouvrage qui m'a davantage intéressée en tant roman historique que réellement plu. Je rejoins donc tes impressions de Clinchamps. effet, malgré le récit à la première personne et son format, je n'ai jamais à ressentir d'empathie pour Mary McKenzie. Même dans les moments les plus difficiles voire déchirants de sa vie, même quand elle s'exprime sur les sentiments qu'elle ressent à l'égard du comte Kurihama (une véritable énigme, cet homme-là, sans doute très japonais ) il m'a semblé qu'elle garde le lecteur à distance. En revanche, comme le roman nous fait traverser toute la première moitié du XXe siècle, d'abord en Chine, puis surtout dans le Japon de l'ère Meiji qui vient à peine alors de s'ouvrir à l'Occident, j'ai été intéressée par ce que Mary décrit, en particulier des coutumes et de la culture du Japon, sans oublier ce qui ressort de la condition féminine. Cela démontre très certainement que l'auteur devait être à moitié japonais de par sa culture, puisqu'il a grandi dans le pays. - Spoiler:
La scène qui m'a le plus marquée, je crois, est la rencontre avec la redoutable impératrice Tseu-Hi, dont j'avais entendu parler en Chine. Cet "afternoon tea" qu'elle offre à une poignée de dames étrangères triées sur le volet semble surréaliste, et j'ai été fascinée par la description de ses ongles, d'une longueur telle qu'ils sont enfermés dans des boîtes . J'ai beaucoup de mal à me l'imaginer.
J'ai été aussi touchée - sensation unique au cours de ma lecture - par les toutes dernières scènes par - Spoiler:
les retrouvailles entre Mary et son fils. Ils parlent peu, n'expriment pas ce qu'ils ressentent par les mots, mais c'est poignant.
_________________ |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72658 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 23 Avr 2023 - 0:58 | |
| Merci de ton retour, Tatiana, qui rejoint pas mal le mien ! Effectivement - Spoiler:
le comte Kurihama est très japonais dans son attitude ainsi que dans sa notion des liens parentaux ! Que son fils soit adopté comme héritier par une autre famille ne le gêne pas, et l'autre famille en est très honorée ! C'était répandu comme pratique ! Et la rencontre finale est elle aussi très japonaise dans l'absence de toute manifestation sentimentale, ce qui prouve que Marie Mackenzie avait bien absorbé la culture de son environnement !
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| | | Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29122 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Dim 23 Avr 2023 - 19:40 | |
| Merci pour ton retour, Tatiana ! Je lirai également le retour de Vavyala ! |
| | | Vavyala Wood Full Of Song
Nombre de messages : 4634 Age : 40 Localisation : Entre une forêt francilienne et celle des pages des livres qui m'entourent Date d'inscription : 27/08/2018
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Lun 24 Avr 2023 - 16:24 | |
| - Juliette2a a écrit:
- Je lirai également le retour de Vavyala !
Eh bien me voilà! J'ai un avis plus positif que clinchamps et Tatiana, bien que je comprenne leur ressenti. En effet, il y a un je-ne-sais-quoi dans l'écriture qui fait que ce roman n'est pas un page turner et pourtant, il est bien écrit et j'en ai bien aimé le contenu (j'y reviendrai plus tard). J'ai ressenti une forme de poids dans la forme du récit, peut-être les sentiments anti-japonais de l'écrivain qui me rendaient la lecture parfois fastidieuse. (Et pourtant, je rejoins clinchamps sur la justesse de ses descriptions sociales. Je l'ai en revanche trouvé plus dur sur le physique des Japonais et Japonaises. ) Et pourtant, ce roman m'a beaucoup plu! (et je ne suis pas masochiste ) J'ai beaucoup aimé l'héroïne, très indépendante d'esprit dès le récit sur le bateau qui l'emmène en Orient et pendant le reste de sa vie où quoi qu'il lui en coûte elle suit son cœur et ses convictions. J'ai été surprise de la capacité de l'auteur à se mettre dans la peau d'une femme, j'y ai cru tout du long. Il arrive à trouver un juste équilibre entre parler de moments qui peuvent affecter une femme (la découverte de ses première règles, un devoir conjugal peu épanouissant, - Spoiler:
la perte de ses enfants,...)
sans en dire trop et risquer de tomber à côté. J'ai beaucoup aimé le récit des pays aux époques traversées (Chine, Japon) et la galerie de personnages de toutes conditions sociales dressée. Comme Tatiana, j'ai été touchée par le final, poignant, avec - Spoiler:
la découverte de la rente que versait la mère de Mary à son ex-mari (et la prise de conscience du côté têtu écossais dont a découlé son absence de réponse depuis la "faute" de sa fille), la lettre de Jane et la rencontre de Tomo.
Je comparerai ce roman à une gemme brute. Elle n'a pas été taillée pour devenir agréable à l’œil, mais la qualité est au rendez-vous. Je recommande sa lecture aux personnes intéressées par l'histoire extrême-orientale. |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72658 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Lun 24 Avr 2023 - 16:49 | |
| Merci de ton retour Vavyala ! La métaphore de ta conclusion est tout à fait juste, j'aurais aimé la trouver !! Je ne peux pas dire que je l'ai aimé et pourtant je suis d'accord avec tous tes arguments positifs ! Bizarre, non ? C'est certainement un livre qui mérite qu'on s'y intéresse ! |
| | | Tatiana A view from the past
Nombre de messages : 14362 Age : 39 Localisation : Quelque part dans l'Angleterre du XIXe... Date d'inscription : 26/02/2010
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Lun 24 Avr 2023 - 19:08 | |
| Merci pour ton retour Vavyala. C'est un livre qui ne laisse pas indifférent. Tu as tout à fait raison de mettre en avant la capacité de l'auteur à exprimer les ressentis féminins à tous les moments de son existence, jusqu'aux plus intimes. On pourrait le croire écrit par une femme.
_________________ |
| | | Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29122 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres Mar 25 Avr 2023 - 19:36 | |
| Merci pour ton beau retour, Vavyala ! Vos avis sont très intéressants et donnent envie de se pencher sur ce roman ! |
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| Sujet: Re: Oswald Wynd (Gavin Black) Une odeur de gingembre... et autres | |
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