Jeu littéraire pour chasser les idées noires

J'aime beaucoup, Clinchamps !

Elianor, Petit Faucon, Ysabelle, Fée, je sais que vous êtes très prises. Souhaitez-vous que je prolonge jusqu'à dimanche ?

@Roz, oui je veux bien

Je ne promets rien, mais je vais essayer. Les mots me donnent quelques idées

Elianor et Ysabelle

OUiii ! J'attends avec impatience vos textes, moi aussi, mesdames, ce sont les vacances, je peux lire plus que ma portion congrue habituelle !

Selenh a écrit:

J'aime beaucoup, Clinchamps !

Merci Selenh !!

Selenh a écrit:

OUiii ! J'attends avec impatience vos textes, moi aussi, mesdames, ce sont les vacances, je peux lire plus que ma portion congrue habituelle !

Alors en attendant les textes d'Elianor et Ysabelle, et d'autres pourquoi pas  en voici un à te mettre sous la dent

Citation :

Nicolas atterrit sur le tapis dans un nuage de poussière de suie et soupire à la vue des biscuits au gingembre disposés en cercle autour d’un verre de lait.
- « Maudite tradition, ce n’est pas ça qui va m’enivrer ! Prochaine étape, le château hanté.  Là au moins on s’amuse, ils n’ont pas de vague à l’âme et tout le temps devant eux ! », grommelle-t-il d’un ton moqueur.

Ah ah, on soupçonnait bien Papa Noël d'être un ivrogne, vu son nez rouge !

Il fait la paire avec Rudolph

Un p'tit pour la route mais hors concours:

Citation :

L'est l'temps que j'cause à Robert, dans le cercle de mes potes, c’qu’il pense de ce maudit piaf de bouge, qui imite les hirondelles, pas la rousse à vélo mais, les moqueuses gazouillantes, celles qui ne font pas le printemps comme dit Georgette, la régulière du patron toujours à regingembrer(*) derrière sa caisse. Entre nous à ct’heure, y a longtemps qu’elle n’hante plus mes nuits avec son vague à l’âme de midi net et son haleine à enivrer un polonais.

*Néologisme exotique métaphorique de bistrot venant de gingembre, lié à une attitude à caractère stimulant, voire agressif.

Voici mon texte, je n'en suis pas très satisfaite, mais je n'ai pas le temps d'en écrire un autre pour aujourd'hui

Elianor a écrit:

Léonie jeta un rapide regard par la fenêtre pour jauger le temps. Une tempête de flocons assortie d’un vent moqueur hantaient son jardin « Maudite neige » grommela-t-elle avant de porter à nouveau un regard vague sur sa recette. Elle n’en avait plus besoin depuis longtemps mais elle avait trop l’habitude de se reporter à son cahier pour ne pas le faire. Elle mêla les œufs et le sucre, ajouta la farine et la levure, une cuillerée de cannelle, une de gingembre, une pincée de sel et remua énergiquement. Fermant les yeux un instant, elle se laissa enivrer de la chaleureuse odeur de la pâte. Puis elle l’étala sur une plaque et saisit son cercle métallique pour former les futurs biscuits.

Pareil, j'ai préparé ce texte rapidement et je n'ai pas eu le temps de l'améliorer. Désolée

Des souvenirs vinrent me hanter, du temps où j’allais passer mes vacances chez elle. Le cake au gingembre dont le parfum m’enivrait dès que je franchissais la porte, nos fous rires et nos nuits blanches, son ton tendre et moqueur, tandis qu’elle m’apprenait quelques recettes, … Une vague d’émotions me submergea, tandis que le dernier cercle du soleil se noyait à l’horizon. Maudit soit le rythme de nos vies actuelles. Il nous éloigne des choses les plus importantes.

Waouh, trois textes d'un coup bravo  

L'Ami très amusant ton néologisme  

Et j'aime beaucoup le texte savoureux d'Elianor  et celui tendrement nostalgique d'Ysabelle

J'aime beaucoup les deux, particulièrement celui d'Ysabelle !

Quelle décision difficile, j'aime tous vos textes  

Plouf, plouf, c'est Ysabelle qui nous choisit les prochains mots

Bravo Ysabelle, et regingembre-nous !

Oh, merci. C'est trop d'honneur pour une personne qui brille par son absence ici.

Voici quelques mots que j'espère "regingembreront" vos neurones et produiront d'appétissants textes

Dessin ou dessein

Olivier

Sérénade

Noircir

Trait

Faribole

Splendeur

air(s)

Joker : Confident

A lundi prochain

Bravo Ysabelle, merci pour tes mots. Voici ma participation:

Citation :

Depuis quelque temps, il s’exerce à des académies à dessein de séduire son vieux maître porté sur les formes pulpeuses. À chaque remise de ses esquisses, il subit régulièrement une critique, cassante comme du bois d’olivier, toujours la même sérénade:_ Ha, ce besoin de noircir ton trait à qui mieux mieux, ce sont des fariboles que tu nous présentes là ! Aucune sensualité, ce que tu nous proposes est une négation du volume dépourvue de toute splendeur de la chair. Un air de Giacometti boursouflé de suffisance.

Tu es dur avec le rapin, L'Ami !

Un petite entourloupe, pour ma part :

Citation :

« Attt...tention, je vous interromps à dessein, cher Olivier, le jury proclame maintenant les résultats du marathon des attelages à quatre, et...et..et OUIIIII ! nous avions par trop noirci  le trait (ah ! ah !): malgré leurs airs dissipés, Confident, Faribole, Sérénade et Splendeur, vos poneys farceurs, sortent indubitablement vainqueurs de l'épreuve ! »

Selenh:   À te lire, J’ai l’impression d’entendre le Léon Zitrone de mon enfance.((Oui ça remonte loin, mais bon)

Quant au rapin, les artistes sont durs entre eux et ne se font pas de cadeau. Je me souviens d’un vieux maître qui demandait à propos de César le sculpteur,  s’il avait progressé avec ses compressions…

Bravo L'Ami et Selenh. Merci beaucoup pour ces deux textes, beaux et délicieusement mordants J'aime beaucoup.

Merci Ysabelle ! Tu ne m'en veux pas trop du raccourci pris avec tes noms soigneusement pesés, alors ?

L'Ami, le vieux maître est bien sévère pour son apprenti mais la critique fait progresser si elle est judicieuse et bien intentionnée  

En revanche quel fiel dans la question posée à César c'est véridique ?

Selenh, très rigolo ton reportage à la Zitrone, avec les poneys farceurs  

Ysabelle, je n'ai pas encore écrit de texte, je vais chercher une idée

Rosalind: Hé oui Dame Rosalind, c’est totalement vrai. Cette réflexion m’a été rapportée par une personne de confiance, témoin lors d’un dîner entre artistes, sculpteurs, peintres, graveurs à l’eau forte…du côté de Montparnasse.