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 Lecture de groupe estivale 2010, livres proposés et résultats.

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serendipity
Aurora Borealis Chaser
serendipity


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MessageSujet: Lecture de groupe estivale 2010, livres proposés et résultats.   Lecture de groupe estivale 2010, livres proposés et résultats. Icon_minitimeMar 8 Juin 2010 - 14:00

1) Eurêka Street, Robert McLiam Wilson (en 10/18, 546p)

Citation :
L'auteur de Ripley Bogle nous entraîne à Belfast, sa ville natale, pour un roman foisonnant, à la fois tragique et hilarant. Qu'a donc trouvé Chuckie Lurgan, gros protestant picoleur et pauvre, qui à trente ans vit toujours avec sa mère dans une maisonnette d'Eureka Street ? Une célébrité cocasse et quelques astuces légales mais immorales pour devenir riche. Que cherche donc son ami catholique Jake Jackson, orphelin mélancolique, ancien dur et coeur d'artichaut ? Le moyen de survivre et d'aimer dans une ville livrée à la violence terroriste aveugle. Et qu'a donc trouvé Peggy, la mère quinquagénaire de Chuckie ? Le bonheur, tout simplement, grâce à une forme d'amour prohibée, donc scandaleuse dans son quartier protestant. Et, pendant ce temps-là, un inconnu couvre les murs de Belfast d'un mystérieux graffiti : OTG, écrit-il, OTG.


2) Sarn, Mary Webb (370p)

Citation :
Sarn est le nom d'un étang, d'une ferme, d'une famille, dans une province reculée de l'Angleterre où les superstitions ancestrales, la sorcellerie ont plus de présence que la réalité des guerres napoléoniennes. A travers l'histoire de Gédéon Sarn, ambitieux et cupide, et de sa sœur, la douce Prue que défigure un bec-de-lièvre, ce roman plein de bruit et de fureur, d'incendies, de poisons, d'enfants abandonnés, est une fable morale où l'ordre triomphe du désordre, où l'amour universel l'emporte sur la passion égoïste.

3) Avril enchanté, Elizabeth Von Arnim (en 10/18, 368p)

Citation :
Deux jeunes Londonniennes, Mrs. Wilkins et Mrs. Arbuthnot, décident, un jour de pluie trop sale et d'autobus trop bondés, de répondre à une petite annonce du Times proposant un château à louer pour le mois d'avril sur la Riviera. En cachette de leurs maris, elles cassent leurs tirelires et trouvent deux autres partenaires pour partager les frais du séjour : l'aristocratique et très belle Lady Caroline Dester, qui veut fuir ses trop nombreux soupirants, et la vieille Mrs. Fisher, à la recherche d'un lieu paisible. Les brillants dialogues, la drôlerie constante des situations et des personnages qui rappellent Noel Coward ou le meilleur Wodehouse, réussissent par une sorte de pudeur à faire presque oublier que ce roman exempt de gravité est aussi un des plus beaux textes que la littérature du XXe siècle ait consacrés à l'Italie.


4) Slam, Nick Hornby (294 pages chez 10/18)

Citation :
Sam a quinze ans. Ses passions : le skate et les filles. Son mentor, Tony Hawk, le champion du monde de la discipline, avec lequel il communique via un poster géant punaisé au mur de sa chambre. Si ce n'était les angoisses chroniques de sa mère, son petit monde serait parfait. Mais l'amour, c'est comme le skate : un accident est vite arrivé. Sa petite amie, la très belle et intimidante Alicia, lui annonce qu'elle est enceinte et bien décidée à garder le bébé... Pour Sam, c'est la gamelle du siècle, le fameux " slam " que redoutent tant les skateboarders ! Entre fous rires et émotions, récit de la traversée forcée d'un adolescent dans l'âge adulte...



5) The curious incident of the dog in the night-time = Le bizarre incident du chien pendant la nuit, Mark Haddon (345 pages chez Pocket)

Citation :
Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears, la voisine ? Christopher Boone, " quinze ans, trois mois et deux jours ", décide de mener l'enquête. Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s'est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu'on le touche, et trouve les autres êtres humains... déconcertants. Quand son père lui demande d'arrêter ses investigations, Christopher refuse d'obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l'univers qu'il s'est construit...


6) Cette sacrée vertu = Miss Pettigrew lives for a day, Winifred Watson (221 pages en Edition 10/18)

Citation :
A 9h15, Miss Guenièvre Pettigrew, vieille fille aussi vertueuse que résolument opposée à toute coquetterie, apprenait qu'une certaine Miss Lafosse cherchait une bonne d'enfants... A 9h45, elle sonnait chez Miss Lafosse et trouvait au lieu des enfants attendus, une ravissante jeune femme en déshabillé vaporeux et un monsieur à demi endormi ! A 10h15, elle se voit embarquée dans un imbroglio sentimental inextricable. A 15h13, elle console, avec un art et un doigté qui l'étonnent elle-même, une jeune fille en pleurs qui vient de se disputer avec son fiancé. A 17h02... Mais chut ! Révéler ce qui attend Miss Pettigrew avant la fin de cette journée mémorable, c'est risquer de troubler le plaisir du lecteur qui, de surprise en surprise, sera entraîné dans un tourbillon d'éclats de rire jusqu'à la trouvaille finale.

7) L'arbre aux haricots, Barbara Kingsolver (340 pages chez Rivages poche)

Citation :
Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l'iacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle. L'Arbre aux Haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine.


8) En caravane Elizabeth Von Arnim (317 pages Livre de poche biblio)

Citation :
Journal intime fictif d'Otto von Ottringel, baron et officier prussien - qui, en ce début du XXe siècle, jette sur le reste du monde (les femmes, les étrangers, les pasteurs, bref, tout ce qui n'est pas de son " rang ") un regard condescendant -, ce roman raconte la randonnée burlesque que notre énergumène entreprend en roulotte à travers le Kent et le Sussex en compagnie de sa femme, d'un groupe de compatriotes et de quelques Anglais. Notre narrateur va en effet, sans même s'en rendre compte, transformer le périple de ses compagnons en un enfer quotidien mais - pour le plus vif plaisir du lecteur - absolument désopilant. En caravane relate un voyage bien réel que l'auteur effectua en 1906, en compagnie du romancier E.M. Forster et de son premier mari dont elle trace ici un mordant portrait !

9) Les 4 filles du Docteur March (Little Women) de Louisa May Alcott (plein d'éditions, généralement autour de 200 pages)

10) Les aventures de Huckleberry Finn (The Adventures of Huckleberry Fin) de Mark Twain (Flammarion, 344 pages)

11) Station Victoria d'Anne Cunéo (Campoche 559 pages)
voir topic Lecture de groupe estivale 2010, livres proposés et résultats. Icon_arrow.

12) Saga, de Tonino Benacquista (Folio, 439 pages)

Citation :
Comme les trois mousquetaires, ils sont quatre, embarqués dans une drôle d'aventure : écrire le scénario d'un feuilleton télévisé destiné à occuper l'antenne pendant les heures creuses de la nuit. Peu importe l'histoire puisque personne ne la regardera, la saga n'obéit qu'à un seul critère : coûter le moins cher possible en décors, acteurs et tournage. Et les quatre scénaristes, que tout sépare, ont été recrutés pour leur seul point commun : ils n'ont pas les moyens d'être exigeants. Marco, le narrateur, est quasiment prêt à travailler gratuitement, Jérôme, le plus jeune, s'est déjà brûlé les ailes dans son rêve de conquérir Hollywood, Mathilde est une pisse-copie du roman sentimental, et Louis a connu son heure de gloire à Cinecittà mais il y a longtemps déjà. La rencontre des quatre auteurs va pourtant avoir des conséquences inattendues. Puisqu'ils ont toute liberté, à condition d'être économes, ils décident de se faire plaisir et se lancent dans une histoire qui non seulement aura un succès inattendu, mais transformera leur vie, et même, à certains égards, l'ordre du monde.

Tonino Benacquista qui s'est fait connaître par des romans policiers drôles et inventifs, se livre ici à un exercice de style virtuose qui est à la fois un récit passionnant et un hommage éblouissant aux infinies ressources de la fiction. --Gérard Meudal

13) Le problème avec Jane, de Catherine Cusset (Folio, 128 pages)

Citation :
Le Problème avec Jane est construit autour d'une intrigue savamment ficelée qui ne manque ni de rebondissements en tout genre, ni de suspense. Son héroïne, jeune professeur de lettres aux États-Unis, reçoit un jour un manuscrit qui reprend point par point l'existence qu'elle a menée depuis dix ans. Le texte n'est pas signé. Qui l'a écrit ? Ce sera le fil rouge du roman.


14) Une poignée de gens, d'Anne Wiazemsky (Folio, 240 pages)

Citation :
Voici un des livres les plus prenant du moment et ceci est sûrement du a l’histoire émouvante d’une jeune femme « éloignée » de ses origines.
De ses racines russes, Marie Belgorodsky ne connaît rien. Elle ne sait d’ailleurs qu’elles sont russes qu’a la consonance pour le moins marquée de son nom. Et ca tombe bien car en femme résolument tournée vers l’avenir, les morts ne l’intéressent guère, furent-ils ses ancêtres. Un beau jour pourtant, elle reçoit une lettre d’un lointain cousin de passage à Paris : ce parfait inconnu lui propose de lui raconter le passé romanesque d’une famille aujourd’hui disséminée à travers le monde. Plus par politesse que par curiosité, Marie accepte. Le cousin raconte bien et Marie plonge : une émotion est passée, elle a maintenant envie de savoir. Anne Wiazemsky raconte la grande histoire d’un exil et toutes les petites histoires de ses héros.
C’est sensible, frais, émouvant, drôle aussi. Elle a obtenue pour ce livre le grand prix de l’académie française et ce n’est pas volé !

15) Le général du roi, de Daphné Du Maurier (Phebus Libretto, 384 pages)

Citation :
Quel rôle reste-t-il à la femme quand les hommes font la guerre ? C’est à cette question, vieille comme Homère, que répond ce roman violemment secoué par l’Histoire (nous sommes dans l’Angleterre du XVIIe siècle, en pleine guerre civile). Un livre publié en 1945 et composé dans l’urgence… au sortir d’une tout autre guerre.
Soit une sorte de récit de cape et d’épée subtilement dévoyé… L’héroïne en est une femme, et les hommes –même ceux qui sont dans le «bon camp»– sont loin d’y avoir le beau rôle. Mieux (ou pis), la jeune femme en question, qui cultive un goût de la liberté ignorant toute entrave, se trouve dès le début du livre, et jusqu’à la fin de tout, condamnée à l’immobilité d’un fauteuil d’infirme.
Une troublante méditation sur la fidélité et l’honneur, qui poussés à leur extrême n’hésitent pas à courir le plus beau risque : celui de l’indignité.
L’un des plus grands Du Maurier.

16) La servante écarlate, de Margaret Atwood (J'ai Lu, 345 pages)

Citation :
La servante écarlate, c'est Defred, une entreprise de salubrité publique à elle seule. En ces temps de dénatalité galopante, elle doit mettre au service de la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. Vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? Le soir, Defred regagne sa chambre à l'austérité monacale. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants... C'était le temps où l'amour était au centre de tout. L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort... Œuvre majeure, La Servante écarlate n'est pas sans rappeler 1984 d'Orwell. Mais, au-delà de cette magistrale création d'un monde, c'est la question du rôle et de l'avenir des femmes que pose, avec force, ce roman inoubliable.


17) Semper Augustus, de Olivier Bleys (Folio, 384 pages)

Citation :
Années 1630. Cornelis Van Deruick, un marchand de tissus veuf et sans le sou, part chercher fortune en Amérique. Il laisse ses quatre enfants à la garde de l'aîné, Wilhem, et leur assure la protection de Paulus van Bereysten, négociant en fleurs puissant et redouté. La Hollande est alors la proie d'une étrange folie : la passion des tulipes. Les variétés rares atteignent des prix extravagants et font l'objet de spéculations intenses. Les fortunes se font et se défont sur ce marché volatil où un bulbe de Semper Augustus vaut autant qu'un palais. Livrés à eux-mêmes, les enfants Deruick vont affronter un monde cynique et implacable... Basé sur un épisode historique méconnu, la " tulipomanie ", où certains économistes voient une préfiguration des bulles spéculatives modernes, le roman d'Olivier Bleys restitue avec brio l'atmosphère fiévreuse des Pays-Bas de l'âge d'or. Ce récit captivant et envoûtant est aussi un plaidoyer contre l'injustice sociale, l'asservissement des faibles par les nantis. Il se révèle alors d'une troublante actualité.

18) La caverne des idées, de J.C. Somoza (Actes Dud, 345 pages)

Citation :
Un éphèbe est retrouvé mort dans les rues d'Athènes. Son ancien mentor à l'Académie sollicite les services d'un fin limier : Héraclès Pontor, le Déchiffreur d'Enigmes. Le philosophe platonicien et cet Hercule Poirot à l'antique s'emploient avec passion à trouver la Vérité et, accessoirement, le coupable. Car la joute philosophique se superpose à l'investigation policière, tandis que les crimes s'enchaînent
L'histoire de ces crimes est aussi l'histoire d'un manuscrit qu'un traducteur retranscrit sous nos yeux, l'annotant inlassablement en pensant l'éclairer, ignorant que son destin de personnage est d'établir la revanche de la littérature sur la philosophie, de démontrer que seule la fiction contient toutes lès vérités du monde.


19) Trois hommes dans un bateau, de Jerome K. Jerome (Flammarion, 288 pages)

Citation :
Las de la vie qu'ils mènent à Londres, trois amis décident de prendre des vacances. Malgré les protestations du chien Montmorency, les voilà partis en bateau sur la Tamise, bien résolus à mener une vie saine, heureux de découvrir les charmes de la campagne anglaise. Mais ils n'avaient pas compté avec ces événements capables de transformer le moindre voyage en une pittoresque aventure... et un simple récit en chef-d'oeuvre de l'humour anglais.

20) La vierge froide et autres racontars, de Jorn Riel, chez 10/18. 157 pages

Citation :
Cap sur le Groenland avec Jorn Riel, écrivain baroudeur et conteur malicieux. De son long séjour en Arctique il a rapporté des anecdotes, des récits, des "racontars". En un mot, des histoires d'hommes seuls sur une terre glacée où le soleil, l'hiver, se couche très longtemps. Ces rudes chasseurs ont d'étranges faiblesses, des tendresses insoupçonnées, des pudeurs de jeunes filles et des rêves d'enfants. Les solitaires s'emplissent de mots tus et, ivres de silence forcé, ils quittent parfois leur refuge pour aller "se vider" chez un ami. Ces nouvelles de l'Arctique ont la rudesse et la beauté du climat qui les suscite. Souvent râpeuses, toujours viriles, parfois brutales, saupoudrées de magie et de mystère, elles nous racontent un monde où la littérature ne se lit pas mais se dit, où l'épopée se confond avec le quotidien, où la parole a encore le pouvoir d'abolir le présent et de faire naître des légendes.

21) Rue de la Sardine, de John Steinbeck (Folio, 212 pages) :

Citation :
La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c'est un poème ; c'est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c'est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c'est de la nostalgie, c'est du rêve. La Rue de la Sardine, c'est le chaos. Chaos de fer, d'étain, de rouille, de bouts de bois, de morceaux de pavés, de ronces, d'herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d'épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu'un : " ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains " ; ce quelqu'un eût©il regardé par l'autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : " Ce sont des saints, des anges et des martyrs ", et ce serait revenu au même.


22) Peines de coeur d'une chatte anglaise et autres scènes de la vie privée et publique des animaux par H. de Balzac (GF Flammarion, 190 pages)

Citation :
cinq nouvelles pleines d'humour et d'esprit, réunies dans le présent volume. Le premier de ces récits, Peines de cœur d'une chatte anglaise, relate les amours interdites d'une aristocratique féline et d'un matou sans le sou : on dit que, sous ce masque, Balzac aurait mis en scène sa liaison secrète avec la comtesse Guidoboni-Visconti...

23) Des souris et des hommes de John Steinbeck (189 p) :

Citation :
George Milton et Lennie Small sont deux amis qui errent sur les routes de Californie en travaillant comme journaliers de ranch en ranch. George et Lennie partagent depuis toujours le même rêve : posséder un jour une petite exploitation, pour y vivre « comme des rentiers » et y élever des lapins. Lennie nourrit une passion bien enfantine : il se plaît énormément à caresser les choses douces. Doté d’une très grande force physique, il ne parvient pas à dominer sa puissance hors de l'ordinaire. Il est également intellectuellement déficient, et passe constamment pour un « idiot ».


24) Une odeur de gingembre d'Oswald Wynd (473 p) :

Citation :
En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collinsgsworth, l'attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d'esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. À travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu'elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l'on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s'intégrer grâce à son courage et à son intelligence. Par la richesse psychologique de son héroïne, l'originalité profonde de son intrigue, sa facture moderne et très maîtrisée, Une odeur de gingembre est un roman hors norme.

25) Le Clan des Otori de Lian Hearn, tome 1 (350 p) :

Citation :
Au XVIème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit dans un village tranquille, au sein d’une communauté qui condamne la violence. Mais cette communauté est victime de persécutions, et les habitants du village de Takeo sont massacrés par les hommes d’Iida. Sauvé et adopté par sire Shigeru, chef du Clan des Otori, le jeune garçon se trouve plongé dans un univers d’intrigues et de luttes violentes entre les clans de ce Japon féodal.

26) L'Eveil, Kate Chopin, (10/18, 218 pages)

Citation :
Dès sa sortie, il fut critiqué pour son atteinte aux interdits moraux de l'époque concernant la sexualité féminine et ne fut plus réédité pendant plusieurs décennies. Il est aujourd'hui reconnu comme un roman précurseur des œuvres féministes du xxe siècle. L'éveil est parfois considéré comme le Madame Bovary américain.
Madame Pontellier se prénomme Edna et son histoire ressemble assez à celle d'Emma Bovary : toutes les deux développent un sentimentalisme un peu naÏf, épousent sans amour véritable des hommes éperdument amoureux d'elles mais trop pragmatiques à leurs yeux, sont des mères un peu distantes, s'essaient à l'art (musique et peinture), tombent amoureuses de jeunes gens puis tentent l'adultère avec des séducteurs ...

27)Wilt 1, Tom Sharpe , 10/18, 288 pages

Citation :
C'est en sortant son chien que Wilt réfléchit à la méthode la plus efficace pour se débarrasser de sa femme, devenue bien trop encombrante à son goût. Wilt est à la croisée des chemins : professeur de culture générale dans un lycée technique pour étudiants demeurés, sa carrière est au point mort. Marié depuis bien trop longtemps à une femme frustrée et complexée, Wilt est en quête d'absolu. Il rêve de gloire, une gloire que le monde lui refuse depuis trop longtemps, et de crime, un crime dont il est sûr qu'il ferait craquer les derniers verrous qui ligotent son existence. Bref, Wilt est en crise, la crise de la quarantaine, identitaire et profonde mais incapable de prendre une décision radicale. La rencontre de sa femme avec une (fausse) riche voisine, adepte des jeux du sexe et des mauvais coups, va plonger la famille Wilt dans une centrifugeuse d'événements des plus inattendus...

28) Bienvenue au Club, Jonathan Coe (Folio, 540 pages)

Citation :
Trotter, Harding et Chase ont environ 15 ans et font leurs études à l'école de Birmingham. Nous sommes dans les années 1970, une période reculée où l'on n'avait pas encore de portables, où l'informatique ne régnait pas encore en maître et où les syndicats, depuis longtemps puissants, osaient parler haut et fort. C'était avant l'avènement de Mrs Thatcher. La vie de ces adolescents est riche en aventures, en espoirs et en déceptions. Ils lancent un journal, tombent amoureux, montent un orchestre de rock, se jalousent et se détestent, s'interrogent sur leurs aînés. Les parents ont d'autres préoccupations : la violence, le terrorisme de l'IRA, les grèves à l'usine de British Leyland où travaillent les pères, l'agitation sociale... Tout ce climat se reflète dans les existences des quatre jeunes héros.


29) Hors de l'abri (Out of the shelter), David Lodge, (Rivages, 441 pages)

Citation :
Hors de l'abri est un passage, celui de la fin de l'enfance au début de l'âge adulte. Le héros, anglais bien sûr, quitte son ile natale (la deuxième guerre mondiale vient de se terminer) pour rejoindre sa soeur, qui travaille en Allemagne pour les forces américaines stationnées à Heidelberg. A travers le contraste entre la dureté des temps désenchantés de l'immédiate après-guerre britannique et l'opulence des exilés d'outre-atlantique, la pudeur et les pulsions, les contraintes et la liberté de vivre comme on l'entend, se dessine, de façon fine, humoristique et un rien mélancolique la métamorphose qui transforme un gamin en homme.




To be continued ...
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MessageSujet: Re: Lecture de groupe estivale 2010, livres proposés et résultats.   Lecture de groupe estivale 2010, livres proposés et résultats. Icon_minitimeLun 5 Juil 2010 - 13:34

Les livres des places 29 à 6 (c'est-à-dire classé par nombre de points obtenus):

0 point
Peines de coeur d'une chatte anglaise, H. de Balzac

3 points
Le général du roi, de Daphné Du Maurier
Des souris et des hommes de John Steinbeck

4 points
Une poignée de gens, d'Anne Wiazemsky
La vierge froide et autres racontars, de Jorn Riel

5 points
Semper Augustus, de Olivier Bleys
Le Clan des Otori de Lian Hearn, tome 1

6 points
L'Eveil, Kate Chopin

7 points
La caverne des idées, de J.C. Somoza
Rue de la Sardine, de John Steinbeck
Hors de l'abri (Out of the shelter), David Lodge

8 points
Wilt 1, Tom Sharpe

9 points
Slam, Nick Hornby
La servante écarlate, de Margaret Atwood

10 points
Trois hommes dans un bateau, de Jerome K. Jerome

12 points
Eurêka Street, Robert McLiam Wilson
L'arbre aux haricots, Barbara Kingsolver
Les 4 filles du Docteur March, de Louisa May Alcott
Les aventures de Huckleberry Finn, de Mark Twain

16 points
Sarn, Mary Webb
En caravane, Elizabeth Von Arnim
Une odeur de gingembre, d'Oswald Wynd

17 points
Bienvenue au Club, Jonathan Coe

23 points
Le problème avec Jane, de Catherine Cusset

25 points
Le bizarre incident du chien pendant la nuit, Mark Haddon

32 points
Station Victoria d'Anne Cunéo

35 points
Saga, de Tonino Benacquista

En n°2, c'est-à-dire que le livre que nous lirons peut être en tant que 2e lecture de groupe cet été pour les plus motivés : 38 points
Miss Pettigrew lives for a day, de Winifred Watson

Et enfin, le livre qui sort grand vainqueur de cette élection, avec 51 points : Avril enchanté, Elizabeth Von Arnim




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