Voilà, voilà, je viens faire mes devoirs en ouvrant dans l'aquarium, le sujet sur le studio Ghibli, le plus connu des studios d'animation japonaise (et la partie émergée de l'iceberg de ce genre cinématographique, vue depuis notre lointain occident).
Ma présentation sera plutôt sommaire car je ne ferai que recopier ce que l'on peut trouver sur le site buta-connection.net, très complet, francophone et entièrement dédié au studio Ghibli, que l'on peut consulter là et puis le site officiel pour les amateurs de kanji et de kanas
Le studio Ghibli est la formalisation, en 1986, pour la production du film d'animation Laputa - Le chateau dans le ciel et par une maison d'édition japonaise -Tokuma Shoten-, d'une collaboration ancienne entre deux réalisateurs Miyazaki Hayao (qu'on ne présente plus) et Takahata Isao (qui nous a tous fait pleurer comme des madeleines). Collaboration et amitié ancienne puisque les deux hommes se sont rencontrés en 1964 et qu'ils ont collaboré à de nombreuses reprises (notamment sur des séries). Ils se rejoignent bien sur l'exigence de qualité de leurs productions, ce qui les singularise en plein milieu des années 70 où la mode est à la production de masse et de piètre qualité (les fameux "dessins animés japonais" de mon enfance qui ont si fort inquiété ma grand-mère ). C'est au début des années 80 que l'impulsion est donnée avec la création de Nausicaa ou la vallée du vent, réalisé par Miyazaki, produit par Takahata et financé par Tokuma. Ghibli n'est pas encore né mais les bonnes fées se penchent déjà sur son berceau...
Pourquoi ce nom bizarre ? Miyazaki est un passionné d'aviation, Ghibli désigne un vent chaud du désert que les pilotes italiens de la seconde guerre mondiale ont repris pour désigner leurs avions de reconnaissance (les amateurs de Porco rosso se reconnaîtront...)
Le premier "gros" succès vient en 1989 avec Kiki la petite sorcière (Miyazaki), qui fait plus de deux millions d'entrées au Japon ; juste après Mon voisin Totoro (Miyazaki) et Le Tombeau des Lucioles (Takahata), simultanément produits en 1988. Les Majors américaines commencent à s'intéresser au Studio Ghibli mais veulent s'immiscer dans la production et tout modifier pour adapter les films "au goût de leur public". Heureusement pour nous, Ghibli a tenu bon. C'est pourquoi la première distribution internationale est Princesse Mononoke, en 1997 (98 ?), dont l'intégrité a été âprement négociée et devant laquelle Disney a failli s'étrangler (ils croyaient avoir acheté du Totoro ou du Kiki... petite surprise ^^). Pour le monde, la machine est lancée...
Depuis 2005, Ghibli est indépendant de Tomaku Shoten et fait face à un nouveau défi. En effet, Miyazaki et Takahata ne sont plus tout jeunes ; or ils sont l'âme du studio dont la grande originalité est d'être dirigé par des créatifs et non des producteurs. La relève se fera-t-elle ? Plusieurs jeunes réalisateurs, dont le propre fils de Miyazaki (Goro) ou Yonebayashi Hirosama (qui intervient sur Arietty) sont sur les rangs. Quant à nous, on a le temps d'y penser en visionnant les productions Ghibli .
Bon, on ne peut pas parler Ghibli, sans parler Kondô Yoshifumi, moins connu que les précédents, mais qui a assuré la direction de l'animation Ghibli de 1987 à 1998 (date de son décès à 47 ans) et co-dirigé Princesse Mononoke. Et puis l'incontournable Joe Hisaishi qui a mis en musique toutes les créations que Miyazaki a réalisées dans le cadre de Ghibli. Et tout les autres que vous découvrirez sans moi...
Filmographie Ghibli:
Les courts métrages du musée Ghibli Courts métrages - Hayao Miyazaki - 2006
Arrietty le petit monde des chapardeurs (Karigurashi no Arrietty) New! Long métrage - Hiromasa Yonebayashi - 2010
Ponyo sur la falaise (Gake no Ue no Ponyo) Long métrage - Hayao Miyazaki - 2008
Les contes de Terremer (Gedo Senki) Long métrage - Goro Miyazaki - 2006
Le château ambulant (Hauru no ugoku shiro) Long métrage - Hayao Miyazaki - 2004
Le royaume des chats (Neko no ongaeshi) Long métrage - Hiroyuki Morita - 2002
Ghiblies I & II Courts métrages - Yoshiyuki Momose - 2000-2002
Le voyage de Chihiro (Sen to Chihiro no kamikakushi) Long métrage - Hayao Miyazaki - 2001
Mes voisins les Yamada (Hôhokekyo tonari no Yamada-kun) Long métrage - Isao Takahata - 1999
Tu peux entendre la mer (Umi ga kikoeru) Téléfilm - Tomomi Mochizuki - 1993
Porco rosso (Kurenai no buta) Long métrage - Hayao Miyazaki - 1992
Souvenirs goutte à goutte (Omohide poro poro) Long métrage - Isao Takahata - 1991
Kiki, la petite sorcière (Majo no Takkyûbin) Long métrage - Hayao Miyazaki - 1989
Le tombeau des lucioles (Hotaru no haka) Long métrage - Isao Takahata- 1988
Mon voisin Totoro (Tonari no Totoro) Long métrage - Hayao Miyazaki - 1988
Le château dans le ciel (Tenku no shiro Rapuyta) Long métrage - Hayao Miyazaki - 1986
et pré-Ghibli:
Nausicaä de la Vallée du vent (Kaze no tani no Naushikâ) Long métrage - Hayao Miyazaki - 1984
Nemo (Nemo) Pilote -Yoshifumi Kondô - 1984
Sherlock Holmes (Meitantei Holmes) Série TV - Hayao Miyazaki - 1982
Gauche le violoncelliste (Sero hiki no Gôshu) Long métrage - Isao Takahata - 1982
Kié la petite peste (Jarinko Chie) Long métrage - Isao Takahata - 1981
Le château de Cagliostro (Caglisotro no shiro) Long métrage - Hayao Miyazaki - 1979
Conan le fils du futur (Mirai Shounen Konan) Série TV - Hayao Miyazaki - 1978
Heidi, la petite fille des Alpes (Arupusu no shôjo Haiji) Série TV - Isao Takahata - 1974
Panda, petit panda (Panda kopanda) Moyens métrages - Isao Takahata - 1972 & 1973
Le chat botté (Nagagutsu wo haita neko) Long métrage - Kimio Yabuki - 1969
Horus, Prince du soleil (Taiyô no Ôji : Horusu no Daibôken) Long métrage - Isao Takahata - 1968
Comme j'écris ce message, je me permets de vous mettre un petit point d'exclamation devant ceux que j'ai vus (pas gênée la fille non mais sans blague )
Et dans le message suivant (que je vais mettre un peu de temps à construire car il faut que je fouille le forum, de fond en comble), vous découvrirez ce qu'en pensent les lambtoniens...
MissAcacia DerbyCheshire Cat
Nombre de messages : 7646 Age : 51 Localisation : Perched on a hot sound tree Date d'inscription : 26/10/2007
Double post exceptionnel pour la bonne cause et les besoins de l'organisation:
Alors, dans le sujet Cinéma/Other cartoons ou "il n'y a pas que des Disney dans la vie..."
Manue a écrit:
Donc, à mon tour de présenter, certainement un des films d'animation que je préfère.
Imaginez une belle forêt touffue, avec en son centre, un camphrier géant.
Imaginez, au bord de cette forêt, une petite maison japonaise où vivent deux petites filles, Mei et Satsuki.
Imaginez des totoros, des noiraudes et un chat-bus, des créatures merveilleuses, que seuls les enfants peuvent voir.
Imaginez une rencontre magique, un soir de pluie.
Vous avez imaginé Mon voisin Totoro, un prodige de poésie réalisé par H. Miyazaki, une déclaration d’amour au merveilleux de l’enfance et de la nature.
Citation:
Cette superbe, tonique et jubilatoire escapade buissonnière dans les verdoyants panoramas nippons des années 50 (les années d’enfance de l’auteur) est un total enchantement, à recommander tout autant aux grands qu’aux petits. Libération-Michel Roudevitch
C’est à mon sens le film qui restitue le plus joliment la magie de l’enfance. Un film qui se déroule lentement, calmement. Et malgré cette lenteur de la narration, on se surprend souvent à sourire devant tant de gaieté. Techniquement, rien à dire. L’animation est fluide, les décors sont incroyablement beaux, les couleurs sont chatoyantes ; et c’est la plus belle représentation de petite fille que j’ai jamais vu. Impossible de résister aux attitudes et aux mimiques de Mei.
La musique, composée par Joe Hisaishi, est elle aussi fabuleuse,. La chanson du générique de début est même devenue une sorte d’hymne dans les écoles maternelles du Japon. Car l’impact du film a dépassé de très loin le cadre du cinéma et Mon voisin totoro représente aujourd’hui une référence culturelle fondamentale au Japon.
Lady Calre a écrit:
Oui oui oui Manue!!!! mille mercis pour cette présentation! j'étais déjà conquise mais là je le suis encore plus!! Miyazaki est un génie absolu! Je l'ai découvert il y a quelques années avec "Porco Rosso", c'était tellement original...
Manue a écrit:
Moi aussi j'adore Miyasaki. Avec une tendresse particulière pour Chihiro et bien sûr Totoro, qui est LE film qui m'a réconcilié avec les films dits "pour enfants".
Lady Clare a écrit:
Rien que ça!! je vais donc l'acheter vite pour mon fils, il ne l'a pas encore celui-là!
Manue a écrit:
Vas-y les yeux fermés. Il fonctionne très bien avec les enfants. Je l'ai présenté il y a deux ans à des cycle 2 (grande section de maternelle-CP-CE1) et le retour des enfants a été génial. Ils ont réalisé des trucs vraiment chouettes après la projection.
Rosetyler a écrit:
j'adore Miyasaki, tout ces films sont excellents! le voyage de Chihiro reste mon préféré même si j'ai un faible pour Princesse Mononoke et surtout Nausicaa.
Liewen a écrit:
L'univers de Miyasaki est très poétique, je l'ai découvert avec Le Voyage de Chihiro et ça a été le coup de foudre même si je n'ai pas encore vu Totoro ni Princesse Mononoke
J'ai regardé il y a quelques années un long métrage animé japonais, Le Tombeau des lucioles, absolument magnifique. Ce n'est malheureusement pas du tout pour les enfants (ou alors pas de moins de 10 ans je dirais), car l'histoire est très dure mais très belle. J'essaierai de venir poster dessus prochainement, ce matin je n'ai pas trop le temps. Quelqu'un l'a-t-il vu ?
Manue a écrit:
Voui , moi. C'est effectivement très beau, un film grave avec de magnifiques moments de grâce. Une histoire surprenante pour un dessin annimé (du moins lors de sa sortie - aujourd'hui traiter en animation de sujets tristes, c'est plus fréquent) : le parcours de deux enfants abandonnés durant la guerre. C'est pas un sujet Disney. J'ai rarement pleuré autant au cinéma. Même en visitant l'exposition Grimault-Takahata-Miyazaki, à l'Abbaye de Fontrevaud, j'ai failli à nouveau pleurer devant des extraits.
Liewen a écrit:
Je reviens sur Le Tombeau des lucioles
Manue a parfaitement résumé ce film :
manue a écrit:
C'est effectivement très beau, un film grave avec de magnifiques moments de grâce. Une histoire surprenante pour un dessin annimé (du moins lors de sa sortie - aujourd'hui traiter en animation de sujets tristes, c'est plus fréquent) : le parcours de deux enfants abandonnés durant la guerre. C'est pas un sujet Disney. J'ai rarement pleuré autant au cinéma.
J'ai mis du temps à le visionner car mon chéri m'avait prévenu que c'était vraiment dur à regarder... J'étais prévenue et me suis donc calée bien au fond du canapé, la boîte de mouchoirs juste à côté. J'ai la larme facile mais là c'était le déluge...
L'histoire est belle, émouvante, déchirante. C'est fondamentalement l'histoire de deux enfants qui se battent pour survivre à une guerre d'adultes, d'un grand frère qui aime très fort sa petite soeur.
allocine a écrit:
Japon, été 1945. Après le bombardement de Kobé, Seita, un adolescent de quatorze ans et sa petite soeur de quatre ans, Setsuko, orphelins, vont s'installer chez leur tante à quelques dizaines de kilomètres de chez eux. Celle-ci leur fait comprendre qu'ils sont une gêne pour la famille et doivent mériter leur riz quotidien. Seita décide de partir avec sa petite soeur. Ils se réfugient dans un bunker désaffecté en pleine campagne et vivent des jours heureux illuminés par la présence de milliers de lucioles. Mais bientôt la nourriture commence cruellement à manquer.
Le graphisme est magnifique, d'ailleurs il est signé studio Ghibli (Takahata Isao), et comme le dit Manue il y a parfois des moments de grâce, de grande beauté, où on oublie qu'on est en pleine guerre... Malheureusement ça ne dure pas.
Une des raisons pour lesquelles ce film m'a tellement touché, que ce soit de manière conscient ou inconsciente, je viens de la trouver sur la toile:
wikipedia a écrit:
L'un des points les plus important dans cette œuvre est le réalisme. Bien que dessinés, les décors paraissent réalistes. Comme le dit Bernard Génin dans l’article de Télérama du 19 juin 1996 : « Dès le début, la reconstitution d’un bombardement sur Kobe, dans des décors d’une précision hallucinante, installe un réalisme quasi documentaire. » Nosaka, l’auteur de la nouvelle La Tombe des Lucioles qui est à l’origine du film d’animation de Takahata, confirme cela dans une interview présente dans le coffret DVD Collector du film, distribué par Kaze. Nosaka a vécu cet enfer étant jeune, et il explique dans cette interview que voir ce film lui a fait reconnaître chaque maison, chaque coin de rue, et le replongeait dans son enfance, car le quartier représenté dans l’œuvre de Takahata est celui où il a vécu étant petit.
Le Tombeau des lucioles est un très beau film, un de ces films pas facile à regarder, mais qu'il faut se forcer à voir. Pour se souvenir, pour ne pas oublier tous ces petits Seita et Setsuko, quelle que soit la guerre et quelle que soit l'époque... Sortez les mouchoirs !
Et je suis d'accord avec elle, que ce film est triiiiiiste... qu'il est beau mais qu'il est triiiiste
Accalia a écrit:
Ton résumé et ton enthousiasme donne envie de voir le film en tout cas! Je vais me mettre à sa recherche
MarianneJustineBrandon a écrit:
J'adore Mon Voisin Totoro ! C'est trop mimi ! J'aime beaucoup Kirikou et Prince & Princesse aussi ! C'est vraiment bien fait et je marche facilement ! Par contre, j"hésite à regarder Le Tombeau des Lucioles , ça a l'air très dur !
Althea a écrit:
Le tombeau des lucioles est un dessin animé magnifique! J'aime aussi beaucoup, toujours de Miasaki, Le chateau ambulant, très poétiques avec des passages assez noirs cependant. C'est un des mes dessins animés préférés.
Nathy's a écrit:
Je vais me faire lyncher mais je n'ai pas trouvé Mon voisin Totoro si génial que ça....je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, j'ai toujours entendu que des éloges à son sujet, mais bon ce n'est pas passé! enfin bon j'essaierai de voir les autres films de Myasaki pour me faire une idée définitive!
Lady Clare a écrit:
Comme on a pas mal parlé de Miyazaki sur ce topic, je pense que cette info va en intéresser quelques uns, je pense notamment à Liewen Je viens de voir que des originaux (tirés de Ponyo sur la falaise) de ce génial cinéaste et dessinateur japonais sont exposés dans différentes Fnac du 25 mars au 5 mai (Paris Ternes et Forum, Vélizy, Grenoble, Nice, Poitiers, Rouen, Toulouse et Nantes). Son dernier opus, Ponyo sur la falaise, donc, raconte l'histoire d'une princesse-poisson inspirée de La petite sirène de H. C. Andersen...(sortie 8 avril)
Clinchamps a écrit:
Excellente nouvelle lady Clare ! Je suis fan de Miyasaki.
MissAcacia a écrit:
Moi aussi je suis fan de Miyazaki (nous sommes collectivement fan à la maison, dirais-je) et c'est une excellente nouvelle qui tombe pile pour les vacances, nickel !
Même si Le voyage de Chihiro est mon préféré, talonné par Princesse Mononoke, j'ai une tendresse particulière pour Porco Rosso, le cochon volant de l'Adriatique, qui est très poétique, assez mélancolique et très drôle. Et aussi le Château dans le ciel... et... et... Je vous signale une curiosité qui nous avait été prêtée par des amis fans comme nous, la série animée Conan le fils du futur (26 épisodes de 24 minutes, qui date de 1978 mais n'a pas pris une ride), la plupart des ingrédients des films de Myazaki y sont déjà.
Connaissez-vous Mari Iyagi, un long métrage d'animation sud-coréen (lien wikipedia) ? Il vaut le déplacement pour l'histoire et l'image. En deux mots, un homme retrouve son ami d'enfance et replonge dans ses souvenirs, un village de pêcheur et la mystérieuse Mari...
Je plussoie pour le Tombeau des Lucioles. J'ai été ravie de le voir, il est très beau et très fort mais je serai incapable de le revoir (rien que d'y penser... )
Allez, j'arrête de truster le topic
EmmaD a écrit:
Et hop, une fan de Miyazaki en plus
Et pareil pour Le Tombeau des lucioles. Ce n'est pas du tout un film à faire voir à des enfants (enfin, sauf si on veut les traumatiser), mais c'est un film absolument magnifique.
Séverine a écrit:
Sinon je suis aussi extrêmement fan de Miyazaki. Ses thèmes me parlent toujours et ces dessins animés sont toujours fabuleux, je trouve. Tant de beauté, de magie, de féerie, de poésie dans ces histoires. Mon préféré doit être Le Château Ambulant mais en fait cela varie à chacun de mes visionnages. Je me dis toujours que le dernier que je viens de voir est vraiment le meilleur. Et je me languis de voir Ponyo dans deux semaines.
Kazibao a écrit:
Fan aussi de Miyazaki ! je complète ma collection de ses films au fil des mois… le coup de cœur pour le château ambulant
Chevalier Bayard a écrit:
Et je plussoie aussi tout le bien qui a été dit sur Le Tombeau des Lucioles qui est un film extraordinaire. Mais il faut se préparer à voir un film dur, très dur. Je l'avais vu il y a longtemps et nous l'avons eu un dvd quand un de mes amis me l'avait offert à un anniversaire, tout ça pour en faire de soirée sautiller sur place en disant "On le regarde ? On le regarde ?" ... et là j'ai deviné qu'il ne l'avait jamais vu, lui. Ce n'est pas un film qui se regarde "à la légère", par exemple en fin d'une soirée d'anniversaire
Il parle aussi d'Akira, Steam Boy, Ghost in the Shell et Wonderful Days mais on verra plus tard, je me fais une note pour ne pas oublier...
Chevalier Bayard a écrit:
Qui n'a pas été cité également, qui n'est pas de la SF et qui est beaucoup beaucoup moins violent que ce dont j'ai pu parler précédemment, dans le format série mais toujours du génial Miyazaki: il y a Sherlock Holmes
Spoiler:
Si vous voulez vous rafraîchir la mémoire ou que vous n'en avez jamais vu un épisode, vous pouvez allez voir par là
Kusanagi a écrit:
Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!! Le Sherlock Holmes de Miyazaki!! Je l'ai en DVD!! C'est malin, j'ai la musique dans la tête, maintenant!
Sinon, je plussoie à tous ce qui a été dit plus haut (tout en précisant que oui, Pixar, c'est de la 3D, et en plus, c'est Disney. Pas Disney vraiment, mais le Groupe Disney.)
Sinon, chez Ghibli, y'a Takahata, et comme le Tombeau des Lucioles, c'est magnifique, mais que je peux pas le revoir (rien que les extraits, je suis en larmes, alors...) et y'a quand même
Mes Voisins les Yamada. de takahata, oui. Pas vraimetn le Tombeau des Lucioles, non. Mais moi, j'adore, c'est mon dessin animé bonne humeur.
le Tombeau des Lucioles, c'est magnifique, mais que je peux pas le revoir (rien que les extraits, je suis en larmes, alors...)
Tout pareil que toi... j'ai le DVD depuis...pfiioouuu, un certain temps, et je ne me suis jamais résolue à le mettre dans mon lecteur... d'ailleurs, je me demande si j'ai déja ouvert le boitier
Mimidd a écrit:
Rhaaaa ! Je m'en souviens de ce Sherlock Holmes ! Même que Moriarty était un gros loulou tout noir ( ) habillé avec beaucoup de classe (haut de forme, cape, binocle et tout le toutim ^^) C'est la grosse honte si je suis à côté de la plaque comme à mon habitude
J'ignorais que c'était de Miyazaki
Kusanagi a écrit:
Eh bien tu as ... gagné!! Ah, le professeur Moriarty... et ses deux acolytes ^^
Raaalala, Moriarty et ses 2 acolytes C'est étrange, mais j'adore le doublage français de ces vieilles séries animées, alors que je ne supporte pas les doublages des séries actuelles
Kusanagi a écrit:
Copine de moi Kittkat
L'effet nostalgie, sans doute...
Chevalier Bayard a écrit:
mimidd a écrit:
J'ignorais que c'était de Miyazaki
Il est aussi derrière Conan, fils du futur mais j'en ai vu qqs épisodes quand il passait sur Game One (MA chaîne ) et je n'ai pas accroché plus que ça. J'ai pourtant un ami qui me l'a très fortement conseillé.
MissAcacia a écrit:
Chevalier Bayard a écrit:
Il est aussi derrière Conan, fils du futur mais j'en ai vu qqs épisodes quand il passait sur Game One (MA chaîne Laughing ) et je n'ai pas accroché plus que ça. J'ai pourtant un ami qui me l'a très fortement conseillé.
Alors là tu m'étonnes, cette série est vraiment bien ; pratiquement tous les ingrédients des futurs GRANDS Miyazaki y sont déjà réunis... avec en plus un couple d'enfants à la Tom Sayer/Huckleberry Finn qui paye pas mal
Clinchamps a écrit:
Aujourd'hui sort le dernier Myiasaki, "Ponyo sur la falaise", et d'après Télérama, il faut y courir toute affaire cessante !! C'est bien ce que je vais faire, si je le peux !!
Séverine a écrit:
Ouiiiiiiiiii !!! Pardon. Moi j'y cours Samedi (c'est loin mais je peux vraiment pas avant. Argh !!!)... Qu'est-ce que je l'ai attendu ce nouveau Miyazaki !!!
Rosetyler a écrit:
Hier je suis allée voir Ponyo, ahhhhhhhh quel enchantement, c'est toujours aussi géniale! c'est beau, je suis ressortie émerveillée, c'est visuellement parfais, tellement plus jolie que les dessins trois dimensions, c'est plein de poésie, et j'ai adoré la maman, Lisa. Mes préférés de Miyazaki restent tout de même Chihiro et Princesse Mononoke mais celui la se place haut dans le classement. Ce qui est bien avec Ponyo c'est qu'il y a aussi beaucoup d'humour, c'est très drôle. Vive Miyazaki!!
MissAcacia a écrit:
Rosetyler, d'accord avec toi, je l'ai vu ce week-end et la main du maître ne faiblit pas. S'il ne détrône pas ceux que tu as cités, il est vraiment superbe. La petite fille est très bien rendue (on retrouve un peu la Mei (?) de Mon voisin Totoro), la mère (j'aime son style de conduite...) et le gang des Mamies sont deux bonnes trouvailles. Comme toujours les enfants sont très réalistes dans leurs attitudes et leur comportement, parfaitement à l'aise face à ce qui affole leurs parents. Poésie et humour.
Lady Clare a écrit:
J'ai enfin vu Ponyo!! je dois dire que ce film m'a enchantée! J'y suis allée accompagnée de ma meilleure amie, qui a aimé le visuel mais qui a trouvé l'histoire un peu légère, et de mon fils de quatre ans. Mais problème, on ne savait pas que le film était à cette séance en VO japonais!! Bon, pour nous pas de souci, mais pour mon bout de chou, un peu dur. Il n'a pas tout compris, même s'il a dit qu'il avait bien aimé. Ponyo est un personnage adorable, j'aime sa petite bouille ronde. Sinon, tout l'univers de Miyazaki est bien là, on est transporté dans un autre univers, les repères du bon sens, de la logique explosent. Mais pas la ligne de conduite, qui est la recherche permanente du bonheur, est bien visible, chez Sôseke, dans son foyer aimant (ses parents sont géniaux, même si le père est absent, on sent toute l'affection qu'il porte à sa famille), la mère ne se pose pas de questions. Si son fils lui dit qu'une petite fille marche sur la mer, elle le croit tout de suite...De même, elle adopte Ponyo immédiatement (on aimerait bien savoir ce que se disent les deux mamans d'ailleurs...) C'est très poétique, très imagé et en même temps, très ancré dans le réel, les personnages mangent, sont fatigués, sont tristes, malades.... on y croit. Les dessins sont merveilleux, en particulier les jardins qui plairaient beaucoup à n'en pas douter à Fée Clochette. Un bon moment!!
Blue a écrit:
Je plussoie également! J'adore les Myazaki (totoro, chihiro, mononoké, le chateau dans le ciel et l'ambulant ainsi que les skerlock holmes dont j'ai toute la série). Je me réjouie de voir Ponyo
Florizel a écrit:
J'ai vu qu'il y avait des nombreux fans de Miyazaki, et que son acolyte Takahata avait aussi été mentionné ! Est-ce que vous avez vu le très attachant Mes voisins les Yamada de Takahata ? C'est sur un mode plus familial et résolument simpliste au niveau du graphisme... mais c'est une tranche de vie assez remarquable !
mais j'ai découvert Le Voyage de Chihiro que je n'avais encore jamais vu et j'ai vraiment beaucoup aimé ! J'aime beaucoup la musique, l'histoire et je suis contente de ne pas l'avoir vu plus jeune sinon il m'aurait effrayé ( je n'aime pas la rencontre avec Yubaba ) ! Sinon, j'ai montré Mon Voisin Totoro à mon neveu Simon et il a beaucoup aimé ! Il disait "mignon" lorsqu'il voyait Totoro et aime beaucoup le chat aussi ! ^^ C'est vrai que ce dessin-animé est trop chou !
Blue a écrit:
Mmmm... Le voyage de Chihiro est l'un de mes préférés de Myazaki. Une merveille!!! mais c'est vrai que ça peut être difficile pour les petits...
Framboise a écrit:
Je ne sais pas trop où parler de ça, mais voici un petit aperçu du prochain dessin animé des studios Ghibli, Karigurashi no Arrietty (Arrietty l'emprunteuse) adapté d'une série de romans de Mary Norton, les chapardeurs. "Considérée comme l’une des œuvres de la littérature jeunesse anglaise les plus importantes du XXème siècle, cette série intéresse Hayao Miyazaki depuis plus de 40 ans ! Il a donc décidé de "superviser" cette adaptation, et ce sera Hiromasa Yonebayashi qui le réalisera, un assistant directeur d’animation qui a déjà collaboré à de nombreux films sortis des studios (Le Château Ambulant, Ponyo, ou Chihiro). Les romans racontent l’histoire des "Chapardeurs", ou bien des "Emprunteurs", qui vivent dans les petits endroits secrets des vieilles maisons, derrière la cheminée, sous l’horloge de la cuisine, sous le plancher, etc. Ces petits êtres invisibles ne possèdent rien mais empruntent tout ce qu’ils estiment nécessaire car ils pensent que les êtres humains ont été créés juste pour faire le sale boulot…"
Super nouvelle, par contre j'ai vu que l'histoire allait être transposée au Japon moderne, et l'histoire légèrement modifiée. Je n'en sais pas plus! Les Emprunteurs à la sauce Ghibli, ça va être un pur régal.
Voici l'affiche du film:
Ayé pour ce sujet, la suite plus tard, j'ai fini pour ce soir , les vidéos ne passent pas, j'essaierai de les retrouver...
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
Et bien je vais de ce pas rapatrier ici le post que 'javais fait sur Princesse Mononoke, mon premier contact avec Ghibli, en 2000 donc, le pur chef-d'œuvre de Miyazaki, et mon film favori de tous les temps (même au-dessus de Star Wars, c'est dire )
Kusa a dit y'a pas longtemps XD a écrit:
Suite à ma remarque sur les bandes annonces japonaises, j'ai eu envie de revoir (parce qu'il fut un temps ou j'avais fait une fixation dessus) les bandes annonces de Princesse Mononoke: la japonaise, la française, l'américaine
ça donne ça:
Version originale (japonaise, quoi... plus calme et plus "bavarde" aussi...)
Spoiler:
Version française: (que j'aime assez... elle fait un peu mélange des deux ^^)
Spoiler:
Version américaine (je me rends compte que j'adore son côté bourrin, quand même et que fut un temps, je la connaissait par cœur )
Spoiler:
Alors, forcément, ça m'a donné envie de revoir le film... (après avoir pleuré aussi aux premières notes de musique des BO) et ce matin, je me suis levée, posée devant mon café au lait, et j'ai glissé le DVD... et zou... 2 heures de nature, rapports humains, batailles épiques, etc...
Sans compter les larmes. Oui, Princesse Mononoke me fait pleurer... pas comme le Tombeau des Lucioles, mais dès le début, j'entends les premières notes, je vois les premières images, et zou... p'tites larmes.
De bonheur. De pure bonheur. Je nous revois, avec mon frère, à la fin de film au cinéma. On avait passé deux heures à vouloir rentrer dans l'image, transporté par la musique. On voulait plus quitter la salle... on voulait absolument la BO. C'était juste magique, et je vous remercierait jamais assez Monsieur Miyazaki, pour ce moment de cinéma. Pour tous les autres aussi, et pour cette émotion que je retrouve à chaque visionnage.
Pour en revenir à ce matin et mon "j'ai arrêter de compter le nombre" revisionnages de ce pur chef-d'œuvre... ce qui est bien, c'est qu'on remarque toujours des détails dans ce cas...
Les détails liés à la précision des décors. Les détails liés à la complexité sous-jacente du scénario. Les détails liés à l'utilisation de l'environnement sonore.
Bon pour ceux qui connaissent pas l'histoire.
Dans un Japon médiéval, un jeune prince d'une communauté perdu, après la rencontre avec un sanglier devenu démon, se voit contraint de quitter son village, pour trouver la source du problème. Il traverse le japon, et arrive à la ville de fer, une installation minière tenue par une femme, Dame Eboshi. Il va se retrouver au cœur du conflit entre les hommes et les esprits de la forêt, et faire la rencontre de San, la fille-louve, la Princesse des Esprits... Princesse Mononoke.
C'est hyper-incomplet, mais je vous livre en vrac mes réflexions de ce visionnage...
- J'aime le parallèle que l'on voit dans le film, entre Ashitaka, maudit par le sanglier, dont la "maladie" va ronger chair et os, et qui doit quitter son village, sa société, donc, et les lépreux de Dame Eboshi, dont la maladie est aussi considéré comme un malédiction, impure dans le système shinto, et mis au ban de la société.
- Le film est traversé justement, par ces notions shintos de pur et d'impur, de rapport avec la nature, de présence des esprits (je veux un kodama, un esprit de la forêt!!!) mais aussi par des notions bouddhistes, comme le rapport à la haine et la colère... plus Ashitaka use de la haine , de la colère quand il se bat, plus il gagne en force, mais plus la tâche et donc son mal grandit. Attention, même si le parallèle est évident (en plus,c 'est moi qui en parle) Ashitaka n'est pas Anakin, ni même Luke. Il est bien au-dessus d'eux, et en même temps plus humains... c'est compliqué à expliquer, mais ce n'est pas une version occidentale d'une philosophie orientale (comme peut l'âtre la Force). C'est, c'est tout...
-Les rapports sociaux, finement observés et mis en scène... que ce soit la place des femmes. Dame Eboshi dirige la ville, mais elle est contesté par le samouraï voisin, et c'est son statut de femme de tête qui doit prouver sa valeur qui influence certains de ses choix. Les femmes sont d'anciennes prostitués... elles ont un rôle important dans cette ville, ou parfois, les rapports sociaux traditionnels semblent inversé. Ce sont des femmes fortes, et certains dialogues sont représentatifs... Rapports sociaux aussi entre gouvernants et gouvernés... la scène de la bataille finale, avec les simples hommes sacrifiés en quelques sorte... les réactions, la lucidité...
- et le plus extraordinaire, mais courant chez Miyazaki... l'absence de tout manichéisme. Il n'y a pas de bons ou de méchants. Il n'y a pas de gentils qui luttent pour la forêt, de mauvais qui veulent le pouvoir. Non, c'est la réalité telle qu'elle est... chaque personnage a une justification de ses actes et elle est valable. Pas de parlotte inutiles non plus, pas de personnage torturé par son destin (on est pas dans Hamlet) et pourtant, une force morale, une réflexion, un message pacifiste, humain, écologiste puissant et fort. Et beau.
pour l'anecdote: c'est le Miyazaki (et le Ghibli) le plus long. Le moins fun aussi, pas d'objet volant, le plus sérieux, le plus "terrestre". C'est aussi celui qui a demandé le plus de travail à Miyazaki, et il dit lui-même que c'est son plus adulte (pour le public, s'entend). Car même si les héros sont adolescents, ils le sont comme on l'étaient au Moyen-Age... déjà adultes, mûrs. Pourtant, c'est un Miyazaki, pas de doute.
Et une note de swoon... Ashitaka, c'est définitivement mon héros!!!
(bon, je crois que vous avez bien compris que je vénère ce film ... et j'ai pas dit la moitié de ce que j'en pense )
Edit: Et la musique donc... Joe Hisaishi, comme d'habitude, signe une œuvre magnifique, qui nous transporte...(je le vénère aussi, d'ailleurs )... je pleure tellement elle est belle... mais surtout, j'aime aussi la non-utilisation de musique (voir de son) dans les scène avec le Dieu-Cerf.... Didaboroshi, le marcheur Silencieux... tout est dit
clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72632 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Mar 7 Déc 2010 - 0:00
Très beau travail, les nanas !! Une question : il ne sera traité ici uniquement que de ce qui sort de Ghibli ? Les autres seront dans Mangas/Anime ?
Darcy Romancière anglaise
Nombre de messages : 6092 Date d'inscription : 09/03/2009
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Mar 7 Déc 2010 - 9:40
Merci pour le topic, dire que nous allons au musée.
MissAcacia DerbyCheshire Cat
Nombre de messages : 7646 Age : 51 Localisation : Perched on a hot sound tree Date d'inscription : 26/10/2007
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Mar 7 Déc 2010 - 18:44
Merci, Kusa, je vais copier le reste de la conversation de ce pas...
Clinchamps, je crois que nous modératrices ont dans l'idée de réorganiser tout ça, lorsqu'elles auront un moment (d'ici là, il y a le sujet sur l'animation japonaise dans le topic cinéma et manga/anime (plus orienté séries) dans l'aquarium. Dans l'intervalle on s'est dit que les studio Ghibli méritaient leur topic à eux tout seul et j'ai proposé de rassembler les références éparses dans divers topics. Si j'ai tiré trop vite, n'hésitez pas à me reprendre, ceci dit...
Donc, dans le sujet Prawniverse, an aquarium from Asia / Cinéma asiatique, après Kusanagi, on a pu lire:
Mimidd a écrit:
Je vais finir par ne plus vous lire MissAcacia, Ekat et Kusa ... Arrêtez de présenter des films qui ont l'air super bien nanmého Evil or Very Mad
Kusanagi a écrit:
Attends, mais de quoi!!! T'as pas vu Princesse Mononoke
Ah mais il faut le mettre en premier sur ta PàV asiatique, là!! Il va falloir que ej remédie à ça, mais graaaaaaaaaaaaave!!
MissAcacia a écrit:
Euh Mimidd, si je puis me permettre... tu peux parler... j'ai déjà envie de découvrir SSSK (ou quelque chose d'approchant) à force de voir tes mignons petits étudiants enchapeautés de noir...
Sinon, je tiens à préciser une chose. Malgré les apparences, Kusanagi et moi sommes deux personnes différentes . Nan j'dis ça parce que à lire son avis sur Princesse Mononoke, je pense que j'aurai pu écrire le même (café au lait compris ! oui moi aussi je suis accro à cette antidiététique friandise), quoiqu'avec moins de talent ou de documentation. Je l'ai vu au ciné (pas avec son frère mais c'est un détail), j'ai la BO, le DVD, je l'ai vu au moins cinq fois (et je ne m'en lasse pas). J'aime Ashikata (personnage d'une grande maturité malgré sa jeunesse, utterly séduisant) mais aussi Dame Eboshi et sa forge féministe, les sylvestres, Toki et jusqu'au seigneur Ottoko, le vieux sanglier aveugle. Un anime complexe et très riche, I agree with you.
Désolée d'en rajouter une couche Mimidd. toi qui aimes les films pas si gais, les personnages pas si positifs, les fins pas si heureuses, je serais bien surprise si tu n'appréciais pas Mononoke Hime...
Au fait, merci Kusa, de lui avoir consacré une belle présentation
Kusanagi a écrit:
Rhôô, merci MissAccacia... oui, je confirme, on est deux personnes différentes ^^
Et je suis sûre que tu ferais même mieux que moi... j'attends ton avis d'ailleurs, maintenant avec impatience (rien que pour ton message là, je t'aime )
Et bienvenue au club BO+DVD... et je veux l'artbook, maintenant ^^
MissAcacia a écrit:
Mon avis ressemble au tien jusque dans le ressenti vis à vis de la forge, des lépreux et des femmes recueillies par Dame Eboshi ainsi que sur le fait que cet anime n'est pas manichéen (même l'espion arrive à avoir des côtés sympathiques) et que les personnages sont très humains et ne rentrent pas dans des stéréotypes.
Il n'y a finalement que San
Spoiler:
qui voit la situation en blanc et noir en rangeant les bons d'un côté (le sien) et les méchants de l'autre. Mais elle est une telle incarnation de l'adolescence rebelle et de l'engagement total dans une cause que c'est aussi un personnage intéressant.
Le Dieu-cerf est une évocation (on ne peut pas vraiment parler de personnage) très ambivalente: le mal dans le bien, assez ambigu je trouve (et je ne trouve pas mes mots non plus à c'te heure). Et énigmatique (ce qui est bien souligné par l'utilisation du silence).
Pour le plaisir des yeux:
Ashitaka et Yakuru, au coeur de la forêt.
Mimidd a écrit:
Kusanagi a écrit:
Attends, mais de quoi!!! T'as pas vu Princesse Mononoke
T'as pas dû lire mon coming out dans le topic des BO crevettiennes alors, parce non seulement je n'ai pas vu Princesse Mononoke, mais je n'ai vu aucun Miyazaki (sauf l'adaptation de Sherlock Holmes, si çà compte comme un Miyazaki) C'est plus par manque d'occasion, parce que tout comme vous, je suis sûre que çà me plairait en fait ...
Mais arretez de mettre des caps avec des n'animos heuuuu . Comme si vos avis ne donnaient pas déjà assez envie
Kusanagi a écrit:
Le Sherlock Holmes je le compte (mais c'est surtout parce que c'est mon Sherlock préféré ) Va vraiment falloir remédier à ça...
Ah ben si tu me parles de Corto, en plus , Miss Accacia
Pour en revenir à San,
Spoiler:
effectivement, elle voit le monde en blanc et noir, parce que je pense que c'est un moyen de survivre (mentalement) pour elle. Elle vit une situation difficile (humaine chez les loups) et sa vision manichéenne du monde lui permet d'éliminer les problèmes.
mais je trouve que son évolution au contact d'Ashitaka est magnifique, car c'est la plus belle histoire d'amour qui existe. Et un jolie parallèle sur l'amour et l'adolescence aussi...
on voit que San
Spoiler:
découvre son existence d'humaine, en prends conscience, et l'accepte, finalement, au travers le regard d'Ashitaka. Quand elle ne le tue pas uniquement parce qu'il lui dit "Tu es belle", quelle plus magnifique mise en scène de ce qu'est l'amour, que son existence au travers du regard de l'autre, cette importance...
Personnellement (ce sera une surprise pour personne vu mon attachement à cet animal) j'adore Moro, la louve...
Quand elle discute avec Ashitaka sur San, et qu'elle l'appelle "ma faible laide et jolie fille"... si c'est pas exprimer en peu de mot toute la dualité du personnage et de la situation
(oui, je peux disserter trois heures sur Princesse Mononoke XD)
Clinchamps a écrit:
"Princesse Mononoke" est le premier Miyazaki que j'aie vu, je n'avais à l'époque qu'une vague idée qu'il y avait quelque part un pays que s'appelait Japon. J'ai eu un vrai choc, car je sortais du monde de l'animation dysneyen. à l'époque je n'avais pas de DVD, mais dès que j'en ai eu j'ai voulu posséder ce film, et d'autres de Myiazaki vus entre temps. Merci, Kusa de ton commentaire, et aussi MissAcacia, je partage entièrement votre avis. Il faut maintenant que je revoie ce film, après un an d'aquarium, de dramas et de lectures, cela va m'ouvrir des horizons. Mimidd, je ne peux que plussoyer, tu devrais aimer ce film et ausi "le châtreau ambulant", et "le voyage de Shihiro"
Fugace a écrit:
Miyazaki, c'est formidable de voir autant de fans ici Tout est à voir chez lui, tout du moins ses long-métrages (encore que Ponyo... je ne l'ai même pas encore vu !). Mon préféré reste Princesse Mononoké
J'aime énormément la scène que que tu as cité Kusanagi dans ton dernier message, et je rajouterais celle où
Spoiler:
Ashitaka nourrit une San très mal en point en lui mâchant au préalable les fruits. Une scène au bord de l'eau dans une clairière, une magnifique scène d'amour sauvage...
Edit : j'ajouterais même que le voyage de Chihiro passe cette semaine à la cinémathèque française sur paris, pour les intéressées..
Kusanagi a écrit:
Ah, ben pour saluer ça, je me passerais mon DVD de Chihiro alors
Par contre, dans la scène que tu cites:
Spoiler:
c'est San qui nourrit Ashitaka après qu'il l'ai sauvé de la forge et qu'elle ne l'ai pas tué ^^
Fugace a écrit:
Spoiler:
C'est pas plutôt la scène sur la fin du film, peu avant (ou après) que les sangliers ne viennent prêter main forte à la Forêt ? Houla, ça m'a l'air plutôt brumeux tout ça
Kusanagi a écrit:
Alors, comme j'ai eu un doute, je suis allée revérifier (la bonne excuse) (Bon, avec AC/DC en fond sonore, ça évitait que la magie opère trop )
la scène
Spoiler:
Dont je parle est à environ 1 heure du film... après que l'on voit pour la première fois Didaboroshi redevenir le Dieu-Cerf (une scène très belle, aprce qu'on remarque un équilibre de la vie... le Dieu-Cerf prenant la vie d'une plante pour l'insuffler à Ashitaka ). San, voyant que le Dieu-Cerf a sauver Ashitaka, l'aide elle aussi, et elle le nourrie. Comme il ne peut pas mâcher (je ne sais pas si c'est des fruits ou de la viande séchée qu'elle lui donne), elle mets le morceau dans la bouche et le mâche avant de lui donner A la fin du film, ils sont tous plutôt bien forme, pour échapper à la chose sans tête ^^
MissAcacia a écrit:
Pour continuer la discussion précédente
Spoiler:
il me semble bien que c'était de la viande... ou alors des écorces ?. Ce qui est émouvant, du moins il me semble, c'est de voir une larme perler sous la paupière d'Ashitaka, lorsque San le nourrit de la sorte. Je veux dire dans la catégorie "amour sauvage évoquée par Fugace
Il y a aussi une série de Myazaki qui est très sympa: Conan le fils du futur (rien à voir avec Détective Conan, Conan le Barbare ou Capitaine Conan). On la trouve relativement facilement en DVD.
emmaD Romancière anglaise
Nombre de messages : 2639 Age : 43 Localisation : Lutèce Date d'inscription : 26/03/2009
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Mar 7 Déc 2010 - 19:18
Moi, j'aime bien l'idée d'un topic entier pour Ghibli. Jusqu'à présent, je n'ai jamais été déçue par un de leurs films. L'autre jour, j'ai regardé à nouveau Princesse Mononoké et j'avais oublié à quel point c'était, tout simplement, beau. En revanche, je me souvenais à quel point j'aimais et j'aime toujours le shintoïsme de Miyazaki. Le dieu-cerf est une des très rares représentations de divinité païenne qui tienne la route au cinéma.
Mais tous les films de Miyazaki ont ces scènes d'une beauté à couper le souffle. La course de Ponyo sur les vagues-poissons, par exemple, c'est tellement somptueux ! C'est souvent ce qui manque à l'animation américaine ou européenne, la volonté de faire quelque chose de puissamment beau.
willow Innamoramento
Nombre de messages : 2781 Age : 44 Localisation : entre deux rayons de livres dans une librairie... Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Mar 7 Déc 2010 - 20:36
quelle bonne idée ce topic! Ce printemps, Arte a fait un cycle Miyazaki, je les ai enregistrés mais pas encore tous vus J'avais vu Kiki la petite sorcière au cinéma et j'avais adoré cette poésie!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Jeu 9 Déc 2010 - 18:08
C'est encore moi, pour mon deuxième immense coup de coeur Ghibli et film préféré-doudou que quand je le regarde ça va mieux (je ne crois pas avoir fait un post constructif dessus encore)
Mes Voisins les Yamada - Isao Takahata- 1999 (sortie en France en 2001)
Isao Takahata, c'est l'autre facette de Ghibli... et Monsieur Tombeau des lucioles. Mais si il a réussi à pondre le film le plus lacrymal de tout les temps, il a aussi réalisé, du moins pour moi, le film le plus drôle de tout les temps
Synopsis (Allociné) : Nonoko Yamada, une petite fille espiègle au franc parler, nous présente chaque membre de sa famille peu ordinaire :
Son père, Takashi Yamada, homme d'affaires un peu bougon ; sa mère, Matsuko, au naturel spontané, un peu fainéante, vite démoralisée par les tâches ménagères et autres travaux domestiques. Quant à Naboru, son grand frère, il déteste étudier. Et enfin Shige, sa grand-mère, une septuagénaire bien bavarde qui ne rate pas une occasion de donner son avis sur tout et de s'amuser des querelles du couple. Adapté d'une série de strip célèbre au Japon ( et publié depuis peu en 3 volumes chez je ne sais plus qui en France ^^), Mes voisins les Yamada raconte donc al vie d'une famille typique japoansie, trèèèèèèèèèèèèès éloignée des clichés habituels qu'on nous sert à la télé... et trèèèèèèèèèèèès proche de nous en fait. C''est qu'on s'y attache vite, à cette famille.Takahata a respecté le trait de la série d'origine, en ajoutant une colorisation type aquarelle... et le rendu est magnifique dans sa simplicité ^^. Et en ponctuant certains sketch par des haïkus (c'est ce film qui m'a aussi fait découvrir la beauté des haïku)
C'est donc un dessin animé à sketch, qui vous file une banane pas possible et en même temps une espèce de nostalgie... quand je vous dit que les japonais sont très doué, là-dessus, hein Le pire, c'est qu'on se reconnait un peu dans ces personnages, et qu'ils sont tous sympathiques (avec une mention spéciale pour Nonoko, la petite fille... le apssage ou elle est perdu dans le supermarché, et qu'elle demande à un autre enfant perdu "Alors, toi aussi, tes parents se sont perdus" et tordant ^^ et pour Shige, la grand-mère )
On fredonne assez vite la musique... légère, douce, etc... Bref, un film que je vous conseille AB-SO-LU-MENT
Spoiler:
Et je vous conseille aussi la VF, parce que la façon de réciter les haïkus est assez belle (et le doublage pas mauvais ^^).
clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72632 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Jeu 9 Déc 2010 - 19:04
ça m'a l'air complètement génial, ce machin-là !!! Allez hop !!! sur ma liste de futurs achats !!
Darcy Romancière anglaise
Nombre de messages : 6092 Date d'inscription : 09/03/2009
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Jeu 9 Déc 2010 - 19:37
Je plussoie, c'est rigolo!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Jeu 9 Déc 2010 - 23:50
C'est génial, et extrêmement rigolo ^^
Et au temps pour moi, mais j'ai mis la couverture du tome 2... donc le manga, c'est Shampoing qui l'édite ^^, c'est dessus
MissAcacia DerbyCheshire Cat
Nombre de messages : 7646 Age : 51 Localisation : Perched on a hot sound tree Date d'inscription : 26/10/2007
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Ven 10 Déc 2010 - 0:24
Classe, ta présentation Kusanagi et merci d'animer ce topic . Le rassemblage des avis épars, bien nombreux au final, faisait un peu "ci-git le studio Ghibli, nous l'avons tant aimé" - qu'en fait ce n'était pas le but, hein, on est d'accord
ça donne vachement envie je sens qu'il y en a un qui va trouver ça dans sa chaussette...
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Ven 10 Déc 2010 - 0:38
Merci MissAccacia... je fais des présentations classe *fière, fière je suis ^^*
Et voui, c'est un chouette cadeau (et non, ça fait pas du tout rubrique nécrologique, je te rassure... ) Pis je t'avais dis que je t'aiderais à l'animer ^^
clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72632 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Ven 10 Déc 2010 - 0:46
j'ai deux films des studios Ghibli, je peux en parler ici, bien qu'ils ne soient pas de Miyazaki ?
Et un manga édité par Shampooing, ça ne peut qu'être barré, donc ça marche pour moi !!
MissAcacia DerbyCheshire Cat
Nombre de messages : 7646 Age : 51 Localisation : Perched on a hot sound tree Date d'inscription : 26/10/2007
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Ven 10 Déc 2010 - 0:59
Of course Sempai que tu peux... si c'est Ghibli j'en veux aussi
Thanks Kusa, je vais pouvoir finir (un de ces jours) le rassemblement des avis (doit me rester un topic à explorer)
clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72632 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Dim 12 Déc 2010 - 13:20
je viens de voir "Omoide poroporo" (Souvenirs goutte à goutte) de Isao Takahata pour la réalisation. Sur Wiki : Manga japonais de Hotaru Okamoto (scénario) et Yūko Tone (dessin) publié en 1988 chez Seirindou. Il est ré-édité par Animage en 1990, en trois volumes. Les auteurs y racontent des histoires de leur enfance. Tout est dans le titre : nous sommes en aller-retour entre la vie de Taeko, jeune femme de 27 ans, et ses souvenirs d'enfance qui ressurgissent en foule à sa mémoire. Une atmosphère de douceur mélancolique et de tendresse baigne tout le film, particulièrement touchant dans l'évocation de l'enfance( premiers émois amoureux, découverte du goût de l'ananas, par exemple). Taeko est tokyoite, mais elle aime la campagne "comme si c'était son pays natal" et elle part en vacances dans la famille de son beau-frère pour la cueillette des fleurs de carthame(utilisées en teinturerie pour la couleur rouge). Ces vacances vont être un tournant décisif dans la vie de Taeko, mais comme je l'ai constaté souvent dans ce que j'ai vu ou lu de japonais, tout est en suggestion, en demi-teinte, c'est toujours au spectateur de faire le chemin vers l'intériorité des personnages qui ont toujours la politesse suprême de ne rien nous infliger. La beauté des paysages bucoliques japonais, le soin apporté au dessin et à la lumière nous charment tout de suite, puis nous nous laissons embarquer doucement au fil de cette histoire où, comme souvent, il ne se passe pas grand chose, mais où tout est dit !
J'ai vu la bande annonce de Pompoko, qui m'a donné très envie d'avoir ce film !!
MissAcacia DerbyCheshire Cat
Nombre de messages : 7646 Age : 51 Localisation : Perched on a hot sound tree Date d'inscription : 26/10/2007
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli Dim 12 Déc 2010 - 22:41
Il a l'air vraiment bien. Le graphisme est beau sur les images que tu montres. Et ce que tu dis de l'histoire, assez impressioniste, m'attire beaucoup. Tu l'as trouvé facilement ?
emmaD Romancière anglaise
Nombre de messages : 2639 Age : 43 Localisation : Lutèce Date d'inscription : 26/03/2009
J'ai beaucoup aimé Omoide Poroporo, moi aussi. Je l'ai vu il y a un moment maintenant, et je plussoie tout ce que dit Clinchamps ! C'est un film tout à fait charmant, très loin du grand souffle épique d'un Princesse Mononoké, par exemple, mais très agréable à regarder. Il est plein de petites scènes délicieuses et en même temps, il y a une véritable histoire (une quête de soi, comme souvent). De toute façon, quand les Japonais parlent de la nature et du rapport de l'être humain à celle-ci, c'est souvent intéressant et ce film ne fait pas exception.
MissAcacia, je l'avais pour ma part acheté à la FNAC. C'était au moment de sa sortie DVD en France, je crois, mais tu devrais encore pouvoir le trouver (ou le faire commander par ton vendeur de DVD).
clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72632 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
Je n'avais pas vu que le topic était ouvert Par contre, la bande annonce d'Arrietty que j'avais mise semble avoir disparu
Les studios Ghibli et moi, c'est une grande histoire d'amour, même si en fait je les associe surtout à Miyazaki Le premier que j'ai vu, c'est Le Tombeau des lucioles. Je devais avoir une dizaine d'années (et mon frère huit, mais que font les services de protection de l'enfance ? ), c'était au cinéma, et en fait ça ne m'avait pas traumatisée (il m'a énormément marquée, mais bien moins que quand j'ai revu simplement la scène où il enterre sa soeur dix ans plus tard, et que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps ). Je trouve cet animé absolument magnifique, et je plussoie tout ce qui a été dit (notamment sur le fait que je n'ose pas le revoir ).
Ensuite, à douze ans, j'ai rencontré pour la première fois Hayao Miyazaki avec Princesse Mononoke. Aujourd'hui encore, il demeure mon préféré, même si mon coeur balance très souvent. Le Voyage de Chihiro, Le château dans le ciel, Le Château ambulant, Nausicaa de la vallée du vent (découvert cet été), Ponyo sur la falaise, Mon voisin Totoro, sont des films que je regarde toujours avec énormément de plaisir, et dont le discours me touche. J'aime les personnages souvent ambigus, jamais complètement méchants. Miyazaki est à la fois réaliste, engagé, et plein d'espoir. Le seul qui ne m'avait pas trop emballée est Kiki et la petite sorcière, mais c'était il y a des années, il faudrait que je ressorte mon DVD.
J'avais bien aimé Le royaume des chats sinon, et Les Contes de Terremer sont est dans ma PAV. Voilà toute ma culture ghibliesque (pas très étendue, mais je compte bien m'y atteler ).
MissAcacia DerbyCheshire Cat
Nombre de messages : 7646 Age : 51 Localisation : Perched on a hot sound tree Date d'inscription : 26/10/2007
MissHoneychurch, lorsque j'ai copié les messages, les vidéos ont sauté et je n'ai pas encore pris le temps de les rechercher sur les sites qui vont bien pour les reposter. Il ne faut donc pas hésiter à les remettre si je tarde trop (ce qui est tout à fait probable). En outre, je crois bien que le topic où tu as posté est l'un de ceux qu'il faut encore que j'épluche (bref... tout faux). Ta culture ghibliesque n'est pas si modeste que ça... Tu as eu de la chance de voir le Tombeau des Lucioles suffisamment jeune pour ne pas être traumatisée (qu'il est beau... mais que je ne le reverrai pas...)
Merci du tuyau EmmaD (parce que s'il fallait ne compter que sur Clinchamps... je n'ai pas de généreuse soeur, moi )
misshoneychurch Poppy dream by the Arno
Nombre de messages : 6062 Date d'inscription : 01/09/2006
Je signale simplement que Sherlock Holmes a son propre topic dans le sous forum consacré à Arthur Conan Doyle :
Je ne rajouterai rien pour le moment, parce que je suis une totale ignare en la matière , mais j'ai commandé Les contes de Terremer au Papa Noel, donc affaire à suivre ...
_________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と =☆= In a road that keeps going without change, let’s keep laughing about the same things. =☆= =☆=☆=☆= You’re not alone. You’ve got this stupid friend with you (道, 丸∞すばる) =☆=☆=☆=
clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72632 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
"les contes de Terremer" de Goro c'est bien (Junichiiiii ... il faut que je le revoie rien que pour la voix !! ) mais il faut que tu voies surtout ceux du papa, Hayao !!
Je voudrais vous présenter un autre anime des studios Ghiblis (toujours cadeau de ma sœur ) dont le titre anglais est "whisper of the heart" mais dont le titre japonais , Mimi wo sumaseba serait plutôt tends l'oreille Quelques mots sur l'auteur :(Wikipedia) Yoshifumi Kondō (近藤 喜文, Kondō Yoshifumi?) était un membre du fameux studio Ghibli. Né le 31 mars 1950 et décédé le 21 janvier 1998, il a exercé durant sa carrière les métiers d'animateur clé, de chef animateur, de character designer, de réalisateur, de designer... Il était souvent perçu comme le successeur d'Hayao Miyazaki, et on lui confiera notamment pour la première fois la réalisation d'un film (Mimi wo sumaseba, en 1995), tâche habituellement réservé aux 2 fondateurs : Isao Takahata et Miyazaki. Son décès signifia le retour de celui-ci, prêt à partir en retraite. Il a été chef animateur et character designer sur tous les grands Miyazaki ou Takahata comme princesse mononoke et le tombeau des lucioles. le film :(Wikipedia)
Passionnée de lecture, Shizuku Tsukishima fréquente assidûment tant la bibliothèque municipale, où travaille son père, que celle de son collège, y compris pendant les congés scolaires, usant pour cela des bonnes relations qu'elle entretient avec la responsable des lieux. Lors de ces lectures, elle remarque grâce aux fiches de suivi que tous les livres qu'elle a emprunté l'on précédemment été par un certain Seiji Amazawa. Shizuku Tsukishima possédant un talent pour la poésie, ses amies lui ont demandé d'adapter en japonais la chanson Country roads ; parallèlement à cette adaptation, elle a également écrit sur le même thème musical une chanson parodique Concrete road (la route en béton) moquant sa banlieue. Après avoir présenté ces deux versions à son amie Yuko Harada, elle oublie sur un banc le livre contenant les paroles des chansons. Revenant sur ses pas pour le récupérer, elle le trouve dans les mains d'un garçon inconnu qui le lui rend tout en se moquant de sa négligence ainsi que sa chanson parodique. Peu après, alors qu'elle se rend à la bibliothèque municipale pour consulter des livres mais aussi apporter son repas à son père, Shizuku voit un chat prendre le train avec elle. Intriguée et amusée par le comportement du félin, elle le suit pour arriver, après quelques déambulations, dans une petite boutique d'antiquités. Elle y rencontre le propriétaire, un vieil homme sympathique. En retard, elle sort précipitamment de la boutique et rencontre à nouveau le mystérieux garçon, accompagné du chat, qui lui apporte le bento oublié chez l'antiquaire, et se moque à nouveau d'elle à propos de sa chanson. Par la suite, elle se rend à nouveau plusieurs fois à la boutique, où elle trouve porte close.
Une relation d'amitié va s'établir entre les deux adolescents, et le vieux marchand d'antiquités. C'est Miyazaki qui a écrit le scenario et le story-bord d'après l'œuvre de Aoi Hīragi. Comme toujours de très belles images, des personnages originaux et un petit film dans le film, l'histoire du chat Baron, illustré par le peintre Naohisa Inoue. C'est un film touchant, attachant, avec toujours cette saveur douce amère si particulière, chacun des adolescents trouvera sa voie, qui les conduira pourtant sur des chemins différents.
Edit : merci Misshoneychurch !!! je vais m'y précipiter quand il sortira !!
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli
Animation japonaise, l'incontournable Studio Ghibli