[Jeu] Le cadavre exquis de Mr. Darcy

Cela fait un moment que cette idée me trotte dans la tête alors, je me lance...

Au vu de la quantité de fanfiction publiée ou non que l'on trouve autour de cette oeuvre, je me suis dit que ce pourrait être amusant d'en rédiger une collective, sous la forme d'un cadavre exquis.

Je suppose que vous savez ce que c'est mais au cas où je rappelle que c'est une histoire à plusieurs mains dans laquelle chaque participant doit enchaîner un bout d'histoire sur ce qu'à écrit son prédécesseur. Tous les styles sont admis, toutes les longueurs aussi (une phrase, un paragraphe, trois pages), il suffit de retomber sur ses pieds et de ne pas clore l'histoire (interdit de tuer le personnage principal par exemple).

J'ai naturellement pensé à O&P et sa face cachée, à savoir ce que fait Mr. Darcy lorsqu'il n'est pas à l'écran du livre. Il y a trois épisodes principaux: que fait-il entre le séjour d'Elizabeth à Netherfield et le bal de Netherfield ? Qu'advient-il de lui entre le bal et Rosings ? Et enfin, comment encaisse-t-il l'après déclaration ratée jusqu'à la rencontre à Pemberley ?

L'épisode peut-être le plus fertile est le dernier cité... mais il peut y avoir d'autres idées.

J'aimerais savoir si quelques personnes sont intéressées. Si oui, on verra bien ce que l'on en tire, si non et bien... tant pis

Désolée Miss de ne pas avoir répondu plus tôt et pourtant, l'idée me plaît bien. Je serais d'accord de participer, même si je ne suis pas sûre de pouvoir y contribuer de manière intensive, je me contenterai peut-être plus facilement d'une phrase ou d'un paragraphe et ne promet pas de poster des pages entières.

Pas d'autres amateurs?

Je vais déplacer ce sujet dans le forum Vous prendrez bien une tasse de thé pour le doper un peu.

je suis vraiment intéressée, même si je ne brille pas toujours dans les dialogues ( mon point très très faible )

Je trouve que c'est une super idée !

Très bonne idée, mais je n'y participerai pas. Mon expression écrite est bien trop mauvaise. D'ailleurs je n'ai aucune imagination^^

Je vous admirerai de loin

Moi aussi je suis partante, qui sait on va peut-être se découvrir des talents de conteurs ?!

Je veux bien essayer ... pour un paragraphe !! C'est une idée très alléchante.

C'est une bonne idée!! En plus, je suis sure que le résultat final pourait être assez marant! (même si normalement il n'y a pas de fin à cette histoire...)

Merci à Cat d'avoir relancé ce sujet et à toutes celles qui ont répondu.

J'ai proposé l'épisode entre la déclaration et Pemberley parce ce que c'est l'un de ceux qui m'intriguent le plus mais effectivement Archi, en théorie on connaît déjà la fin... encore que, on verra bien .
Le fait de partir sur des paragraphes me convient bien. Cependant, il me semble qu'il ne faut pas s'autocensurer: une contribution courte peut aussi avoir son intérêt (clin d'oeil à Ekat).

Je vous propose un début, assez classique et je reste ouverte à toutes remarques, critiques, suggestions...

Citation :

"Voilà", pensa Mr. Darcy en retournant lentement vers Rosings, "la lettre est entre ses mains..."

Après avoir passé une bonne partie de la nuit à écrire cette douloureuse confession et avoir trouvé la force de la remettre en mains propres, il était bien dur de revenir à Rosings sans regarder en arrière. Malgré l'apparence de maintien sévère qu'il s'obliger à conserver, il avait envie d'exploser et le tumulte de ses pensées était à son comble.

"Que va-t-elle faire de ma lettre ? La lira-t-elle seulement ?". La question tournait inlassablement dans sa tête, anesthésiant toute autre spéculation torturante.

Pourtant, en franchissant la porte de la demeure de sa tante, l'idée d'un premier obstacle le ramena à la réalité. Son cousin le Colonel ! Il l'avait mis en avant comme garant de la véracité de ses propos mais il n'avait pas encore trouvé le courage de l'impliquer directement. Maintenant, pourtant, il faudrait bien...

Deuxième contribution :

Citation :

La porte franchie, malgré sa grande agitation, il s’efforça de quitter posément, son chapeau, ses gants, et son manteau.

- Merci Kent, où puis-je trouver le colonel Fitzwilliam , s’il vous plait ?

- A cette heure, Monsieur Darcy, il chevauche. Par contre, vous trouverez Lady Catherine de Bourgh dans son boudoir, elle vous attend.

- Non Kent, je ne puis, une autre fois peut-être. Ayez l’amabilité de m’excuser auprès d’elle, je dois sortir à nouveau.

Il endossa son manteau, et à grands pas, se dirigea vers les écuries, sella Orphéo, un magnifique alezan, l’enfourcha et galopa en direction du presbytère. Il n’était pas là, il emprunta le seul chemin par lequel son cousin arriverait, s’il avait l’intention de visiter les Collins. Bientôt, une silhouette au loin se précisa à travers les arbres du sentier. Il ne s’était pas trompé, son cousin arrivait. Il fallait l’arrêter, il comprendrait, le conseillerait. Il se sentait tellement désespéré et furieux.

- Seigneur ! Darcy, vous avez vraiment dit « que sa famille était de condition nettement inférieure à la vôtre" !.. » étiez-vous dans votre bons sens ? Vous l'aimez passionnément et vous l'insultez. Je connais, parfaitement votre morgue de grand seigneur, mais, tous ne méritent pas votre hauteur. Je vous apprécie, je vais donc essayer de vous porter secours, si Mademoiselle Elizabeth Bennet toutefois, demande des explications. D'après vous, le jour du bal de Netherfield elle vous a entendu répondre à Bingley "elle est passable, mais pas assez jolie pour me décider à l'inviter". Cousin, votre cas est grave, sinon désespéré. Quoique, avec le coeur, on ne sait jamais.

Il regarda Darcy, mi-figue, mi-raisin.

- Je ne pense pas qu’elle fasse appel à moi, pour infimer ou confirmer votre lettre. Quand une femme, vous reproche de n'avoir pas agi en gentleman, c’est qu’elle est admirable de courage et d'intelligence. Je reconnais bien là votre goût, si elle eut été seulement une jolie fille, elle ne vous aurez même pas intéressé. Je n’ai qu’un conseil, si vous l’aimez, faite tout pour la reconquérir, mon cher, tout. Mettez un peu de côté cet orgueil, qui vous a tant desservi.

Suite :

Citation :

- Cependant, Fitz, vous ne pourrez nier que sa famille est ... enfin, sa mère, ... vous voyez bien ce que je veux dire ! Souvenez-vous de cet atroce soirée où elle marchandait ses filles comme ... enfin, je ne peux oublier sa sottise, sa vulgarité !
- Mais Darcy, qui vous demande d'épouser sa mère ? Ce pauvre Mr Benett s'en est chargé il y a longtemps et nul doute qu'il ne l'ait maintes fois regretté !! Quant à vous contentez-vous de penser à Elisabeth, son esprit, sa finesse, sa grâce... et son intelligence !
- Elle ne quitte pas mes pensées, je ne peux m'empêcher de refaire dans ma tête cette malencontreuse demande ! Comment ai-je été assez sot pour lui déclarer que j'avais lutté de toutes mes forces contre mon amour pour elle et supposer après cela qu'elle allait m'accepter ? Mais lira-t-elle seulement ma lettre ?
- Cela m'étonnerait fort que la curiosité - pour le moins - ne la pousse à voir ce que vous avez écrit. De plus, vous me dites que vous lui avez parlé de Wickham, et là dessus, vous êtes avantagé, car elle ne connaît qu'un aspect de cette question et ce que vous lui direz va l'éclairer.
- Me croira-t-elle ?
- Voyons, ce serait faire insulte à son intelligence, elle a trop le sens de sa dignité et de la justice pour vous soupçonner de lui mentir sur un sujet aussi délicat. Croyez-moi, le comportement de Wickham raconté par vous sera mis en parallèle avec les dires du monsieur, et nul doute qu'avec sa droiture naturelle Miss Benett sentira toute la justesse de votre position. Allons, laissez passer un peu de temps, qui sait, les circonstances vous permettront peut-être de corriger votre déclaration si mal exprimée ?
- Je l'espère, de tout cœur, cousin !

Suite:

Citation :

"En tous les cas, un chose est sûre, je ne puis rester un jour de plus à Rosings Park. Fitzwilliam, verrez-vous un inconvénient à ce que nous partions dès aujourd'hui ?"
"Ma tante va être surprise, voici presque deux semaines que vous repoussez notre départ. J'en comprend aujourd'hui aujourd'hui la raison mais quel prétexte invoquer ?"
"N'avez-vous point reçu une lettre de votre régiment ou de votre père qui pourrait nous servir ? Je me sens moi-même incapable..."
"Bien, je m'en occupe, ne vous souciez que de commander l'équipage et en route vers Londres !"

Malgré son entrain affiché, le Col. Fitzwilliam ne pouvait regarder son cousin sans inquiétude. Son expression, rarement enjouée, était particulièrement sombre et son regard, lorsqu'il ne se contrôlait pas errait d'un objet à l'autre sans s'arrêter nulle part.
Malgré la hâte de Darcy, ils s'acquittèrent de leur visite d'adieu au presbytère. Il eut été impossible de l'éviter après ces semaines de presque intimité. Décrire l'appréhension de Mr. Darcy serait assez long. Peu sûr de conserver sa maîtrise de soi en revoyant la pièce où il avait exprimé sa malencontreuse demande, il ne resta que le temps strictement nécessaire. Fitzwilliam s'attarda mais Miss Elizabeth ne parut pas.

"Alors ?" demanda anxieusement Darcy au moment de monter dans la voiture.
"Je ne l'ai pas vue" fut la seule réponse qu'il obtint.

Suite :

Citation :

Troublé, Darcy s'éloigna du colonel et des chevaux.

Il se laissa glisser le long du tronc d'un hêtre vénérable, en regardant la couronne de feuilles laissa échapper un soupir. Puis, son regard erra tristement sur la campagne. Un pic épeiche tapait avec acharnement un tronc d'arbre, au loin, les scies des bûcherons stridulaient. La cloche de l'église le ramena à la réalité. Que pensait-elle, que lui dirait-elle lors de leur prochaine rencontre. Y aurait-il une prochaine rencontre ?

- Suis-je définitivement déchu, à ses yeux, mon cousin ? Acceptera-t-elle de me revoir à nouveau ?

- Puis-je vous faire une suggestion de militaire Darcy ? car je vous vois en grande détresse.

- Fitzwilliam, Vous connaissez la confiance que je vous porte, je vous écoute.

- Cher cousin, l'art de la guerre selon le sage Wei Liao dit : "Moral au plus haut : livrez bataille. Moral à zéro : vite au bercail"

Eh bien, ça va être commode !!! Bon !

Citation :

"-Vous me conseillez donc de rentrer chez moi ?
- Certainement d'arrêter de verdir votre redingote sur ce tronc d'arbre et de régir !
- Mais si je ne suis plus dans l'environnement de Miss Elisabeth, comment saurais-je ...où pourrais-je ... Mais c'est ridicule ! Elle me fuira comme la peste, nous ne l'avons même pas vue lors de nos adieux au presbytère ! Allons ! Trêve de lamentations ! Le vin est tiré, il faut le boire, comme disent les Français, qui ne sont pas toujours de mauvais conseil. Vous avez raison, Fitz, je vais retourner à Londres, ou Geogiana m'attend. "
Durant le trajet qui les ramenait à Londres, pour briser le silence morose de son compagnon, le colonnel reprit la conversation au point où ils l'avaient abandonnée:
"Il n'y a pas que Georgiana, qui vous espère à Londres ! Je connais un ami proche qui s'ennuie certainement de vous et sera heureux que vous reveniez l'aider à choisir ses cravates, et à organiser son emploi du temps !"
Darcy ne put s'empêcher de sourire :
"Vous parlez de Bingley ? C'est vrai que sa nature accommodante ..."
Son sourire se figea et son regard s'assombrit de nouveau :
"Bingley ! Encore une épine dans le cœur d'Eli... de miss Elisabeth ! J'étais pourtant sûr que sa sœur Jane n'avait pour lui que de l'amitié ! J'ai vraiment cru, là, agir pour le mieux !
- Ah ! mon cher ! toutes les jeunes filles ne mettent pas autant d'ardeur que Miss Bingley à manifester où vont leurs préférences ! Tenez, voilà une jeune personne qui doit également se languir de vous !
- Ce sera ma punition, Fitz, d'avoir à la supporter chaque fois que nous aurons à rencontrer Bingley ! Mais j'y pense, peut-être pourrais-je corriger au moins cette erreur là ? Un mot ou deux adroitement glissés...
- Voyons, mon cher Darcy, adroitement, avec Bingley ! Il vous suffira de le regarder droit dans les yeux et de lui dire que vous pensez que, tous comptes faits, Jane Benett est parfaite pour lui, et vous verrez son bon regard bleu s'éclairer et son sourire s'épanouir !!
- Oui, je vais y penser, j'aurais l'impression comme cela de ne pas avoir perdu complètement Miss Elisabeth, surtout que si Bingley se rapproche de sa sœur ...."
Darcy se tut, mais son regard rêveur en disait long sur les projets qu'il était en train d'échaffauder, et le léger sourire qui errait sur ses lèvres fit augurer à son cousin que son humeur avait changé et se tournait vers ce qu'il ne faut jamais perdre, en amour comme en d'autres domaines : l'espoir !!

Bon j'espère que quelqu'un va nous faire avancer !!

désolée c'est encore moi...

Citation :

De Bingley il passa à l'autre épine, Whickam ! La seule pensée que cet intrigant beau parleur pourrait avoir séduit Elizabeth Bennet...

Le Colonel Fitzwilliam vit pâlir l'éclaircie sur la physionomie de son compagnon et arriver l'orage. Il soupira. Certainement Georgiana était bien à plaindre. Le quotidien avec Darcy serait loin d'être un chemin bordé de roses...

L'horrible doute continua de ronger Darcy. Son esprit rationnel lui soufflait qu'il devait faire confiance à l'intelligence et au bon sens de Miss Bennet. Oui, mais si elle l'aimait... Le danger était trop grand et Wickham était trop habile. Darcy décida d'agir, il ne pouvait tout simplement pas rester inactif et lire tous les matins le journal en attendant d'y voir publiée l'annonce d'un mariage.

En arrivant à Londres, plusieurs heures plus tard, son plan était arrêté.

Voilà bien 30 miles de gagnés. Si c'est mauvais n'hésitez pas à me reprendre je suis un peu

miss accacia, j'ai relevé un détail qui me titille.....

Citation :

En arrivant à Londres, plusieurs heures plus tard, son plan était arrêté.

En arrivant à Londre, son plan était arrêté, est certainement préférable. Nous ne savons pas s'ils sont encore sur les routes du Kent ou s'ils sont à proximité de Londres, hors, à cette époque, nous voyageons dans des voitures, avec relais chevaux.... donc trente km par jour est une bonne moyenne pour une voiture de "riche", et si la distance est de près de 300 km actuel, ils mettent plusieurs jours...... donc surtout pas parler d'heures et de distance. D'ailleurs Jane est muette sur ces points.

Mais surtout QUEL plan ?? Je comptais sur toi, Fée Clochette pour nous le dire !!!

buvons frais, on se calme, tout va bien, je me concentre

et après 22h je serai mure

Voilà, c'est corrigé (avec une jolie rature). Merci Fée Clochette de ta lecture vigilante . J'attends 22h00 avec impatience

c'est plus long que prévu, à demain

Damned !!! Demain j'ai le marché ! ce ne sera que dans l'après-midi !!

et alors....... la suite...... de mai à fin juillet, il vit le petit, grand Darcy. Que fait-il ? va-til subir l'assaut des mères londoniennes après Madame Bennet ça je vous le laisse. Voilà ma suite.....

Citation :

Georgiana, folle de joie par l’arrivée inopinée de son frère et du Colonel Fitzwilliam, déchanta un peu le lendemain. Lui, si attentif, aimant et attentionné, s’enfermait à longueur de journée dans son bureau, ou la bibliothèque, ne paraissait plus à la table des repas, ou bien monologuait sans cesse. Le colonel Fitzwilliam ayant regagné son régiment dans les Cornouailles, elle se trouva encore plus seule. L’atmosphère s’alourdit, et même jouer au piano lui pesait.

- qu’ arrive-til à mon frère ? ai-je faillit ?

Au bout d’une huitaine, cela devint un vraie torture. N’osant interroger son frère, elle écrivit à son cousin. Celui-ci lui répondit, qu’il n’était absolument pas habilité à répondre pour Darcy. « Ma chère Georgiana, vous n’êtes absolument pas responsable de son humeur actuelle. Croyez-moi, rassurez-vous. N’hésitez surtout pas, présentez-lui vos doléances, je suis sur qu’il vous éclairera, comme il l’a toujours fait, avec franchise. Il ne se doute certainement pas que son attitude vous trouble. ».

Grandement soulagée, elle alla dans la bibliothèque choisir un livre. Son frère les yeux dans le vague, souriait. Il ne l’avait point vu. Elle s’immobilisa, l’observa attentivement. De temps à autre, son visage se refermait, douloureux, crispé. Elle suivit son regard. Il regardait le tableau de son père et sa mère, et semblait avoir entamé une conversation. Sans bruit, elle se retira. En un éclair, elle comprit tout. Elle s’engagea en tourbillonnant dans le grand couloir, un sourire extatique sur les lèvre, ouvrit la porte du salon de musique et debout, en dansant, ejoua une gigue écossaise joyeuse. De temps en temps, elle s’interrompait et tournoyait tournoyait jusqu’à l’étourdissement. Quelle joie, mon dieu, que je suis heureuse……

Il pleuvait sur la ville, elle se posta devant la fenêtre. Il pleuvait dru. Les gouttes formaient en tombant de petites cloques sur les pavés. Le curricle de son frère passa. Etonnée, il partait sous la pluie battante ! fallait-il qu’il soit ……. Amoureux !


Sa voiture descendait Regent Street, et s’engagea dans Picadilly. Il s’arrêta à son club le Boodle’s lut la presse du jour, le duc de Clarence assit non loin le héla.

- Darcy, mon ami ! comment allez-vous, déjà de retour ? Comment va votre tante, quelles sont les nouvelles de notre beau Comté de Kent. Asseyez-vous, devant moi, je vous en prie, et racontez. Depuis ce matin, je me perds dans des considérations oiseuses. Personne ne s’aventure, ici, par un temps pareil.

Darcy s’inclina respectueusement devant le prochain roi d’Angleterre, le futur William IV. Tout ce qui comptait de puissant se croisait dans ce club créé en 1762. Darcy l’avait toujours fréquenté, et son père et son grand-père avant lui, souvent, il invitait Bingley, qui lui était inscrit au Pitch Pot Club. L’établissement, sise rue Saint-James, se remarquait par sa magnifique façade, flanquée de deux tours, avec une large fenêtre en arcade au centre. Dans ce lieu, essentiellement masculin et huppé, tous les régents, les princes étaient passés.

- Quand retournez-vous à Pemberley, Darcy ?

- Dans un mois, altesse.

- Bien, très bien. C’est juste la période ou je dois me rendre à Matlock, je passerai en ami, j’ai entendu dire beaucoup de bien de votre dernier champion. Il pulvérise les records sur les champs de course, et j’aimerai le voir dans vos prés.

- Altesse, Je serai extrêmement fier de vous accueillir. J’y serai en très bonne compagnie, dont quelqu’un que j’invite souvent et qui mériterait d’être parrainé afin d’être introduit et faire parti intégrante de notre Club. Monsieur Bingley.

- Monsieur Bingley, certes , c’est ce jeune homme si sympathique, très au fait du commerce du thé. Certes, ce serait un ajout intéressant… sa conversation toujours intéressante. Soyez-en le parrain, ainsi que votre oncle Matlock. J'appuierai sa candidature, et il sera des nôtres. N’oubliez pas, fin juillet, je vous visite.

- Ce sera un grand honneur de vous recevoir, votre Altesse, ma sœur Georgiana se fera un plaisir.

- Darcy, j’aurai plaisir à revoir Mademoiselle Georgiana, mais, ne serait-il pas temps pour vous de prendre une épouse. Pemberley est bien lourd pour une si jeune demoiselle.

- Altesse, vous êtes de bon conseil, merci.

Le duc de Clarence le regarda s’éloigner. Dehors, la pluie s’était peu à peu calmée. Il lui fallait passer par le club de Bingley pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il serait, il le savait, très heureux……. Et surtout, il pourrait ainsi, par une grande joie, …. Lui faire moins sentir la déception d’avoir eu un ami, si… comment formuler son attitude si indigne … ensuite, après, il aurait tout le temps de lui apprendre que Jane Bennet l’aimait…..

Au Pitch Pot Club, une lettre de Bingley l’attendait. "Darcy, mon ami, je pars pour quelques trois semaines, ou plus, je ne sais, pour Birmingham, La soeur de mon cher et regretté père a besoin de mes conseils. Je vous en dirai plus à mon retour, et certainement aurais à mon tour, besoin des vôtres. Votre ami, Bingley".

Bien, très bien pensa-til, voilà qui me laisse du temps, pour préparer la visite, organiser mes affaires, prévenir Georgiana, et penser à ma chère Eli… à Miss Elizabeth Bennet.

A vous d'allonger le récit, il reste encore un mois à faire passer.......
* le curricle est un peu l'ancêtre de la voiture de sport des jeunes gens, elle n'avait pas de cocher, et une demi-capote. d'où l'étonnement de Georgiana. Les jours de pluie, il valait mieux prendre un landau complètement clos.*

C'est vraiment très sympa de vous lire, mais cela clos définitivement mes maigres espoirs de passer derrière vous... vous vous en sortez si bien, qu'il serait dommage d'ajouter un autre grain de sel^^

Il ne faudra pas oublier de publier le tout une fois que le récit sera terminé.

Ekaterine, même une phrase, ce serait bien. Il faut toutes participer.. c'est mieux. haut les coeurs moussaillon.

C'est que tu es un peu castratrice dans ton genre

Non sans rire, le temps que je ponde une ligne, vous aurez déjà avancé d'un chapitre. Non non ma place de lectrice me plais très bien.