[Jeu] Le cadavre exquis du capitaine Wentworth

Citation :

Dans la voiture qui le ramenait à Lyme, après avoir quitté Anne et laissé Henriette aux soins attentifs de ses parents, le capitaine Wentworth ne fut pas fâché de cet intermède de solitude qui lui permettrait peut-être de mettre un peu d'ordre dans le chaos d'émotions et de craintes qui avait bouleversé son caractère pourtant assez bien trempé, croyait-il, durant toute cette mémorable journée.

Sous ses paupières fermées les images se succédaient dans le désordre : la chute, l'affolement, les discussions, que faire ? que dire ? la peur horrible qui avait étreint son cœur devant l'état d'inconscience de Louise, la responsabilité qu'il prenait dans cet accident, tout se mêlait et se heurtait comme entraîné par un courant furieux.

Il fallait absolument qu'il se reprenne, afin de ne présenter qu'une figure calme et rassurante aux personnes restées à Lyme, car il ressentait profondément qu'il fallait une ancre ferme à laquelle s'accrocheraient les amis et les parents si inquiets de la jeune fille. Il ne faudrait pas compter sur Mary, qui ne serait bonne qu'à se plaindre interminablement de son sort, se lamentant que personne ne se préoccupât de sa santé, mais refusant obstinément de retourner chez elle. Ah ! que n'avait-elle laissé la place à sa sœur ! Le capitaine se remémora alors combien Anne avait su garder son sang-froid, être efficace, et il regretta à nouveau de ne pas avoir pu laisser Louise entre ses mains.

Louise ! le flot désordonné de ses pensées s'arrêta alors sur la jeune fille, qui, par son obstination, avait provoqué l'accident dont elle avait été la victime. Comme il avait été faible de la laisser faire ! Il la trouvait charmante, gaie, et se laissait sans déplaisir attribuer le rôle qu'elle lui avait destiné. Car il était évident que Louise le favorisait nettement, recherchant sa compagnie, son approbation, son attention, et, certes, il en éprouvait le sentiment flatteur d'avoir assez de séduction pour qu'une jeune fille le trouvât digne de son intérêt. Il avait accédé à son désir de sauter un peu comme on cède au caprice d'un enfant à qui l'on veut faire plaisir, mais comme une enfant elle n'avait pas du tout mesuré le danger, et lui, l'ayant entrevu en un éclair, avait été pris de cours.

Frédérick Wentworth prit alors conscience que, se sentant responsable de l'état de Louise, cela l'amenait à se demander jusqu'à quel point ce sentiment de devoir allait l'entraîner. Ce qui n'avait été jusque là que simple marivaudage sans conséquences pouvait - et devait peut-être - prendre une toute autre dimension. Il avait un sens du devoir extrêmement développé, et il n'envisagea pas un instant de se soustraire à ce qu'il pensait être exigé par sa conscience. Il resterait auprès de Louise, suivrait l'évolution de son état, transmettrait les nouvelles aux Musgroves par sa sœur de Kellynch.

Peu à peu, ses pensées s'ordonnaient, son esprit s'éclaircissait, il se rendit compte que cet accident avait été le choc qui lui permettait de voir plus clair en lui-même, et en tous cas de prendre la mesure de ce qu'était Louise pour lui : une charmante enfant, très agréable, très rieuse, mais, il en était sûr, il n'y avait pas là de racines très profondes. Il ferait pourtant ce qu'il devrait, il le savait. Peu à peu les bercements de la voiture firent leur effet et il s'endormit.

Je sais que c'est hardi de se permettre d'entrer dans ce roman pour en remplir "les blancs" si je puis dire, mais j'avais envie depuis un moment d'entrer dans la tête de frédérick, vu que jane s'est chargée abondamment de celle d'Anne !!!

coucou, cela me parait un très bon début. J'attends la suite avec impatience. merci Clinchamps

Ouh ! Pinaise, ça va être dur de suivre sur deux fronts derrière si brillant début Dame Clinchamps.
On ne peut tout de même laisser ce pauvre Mr. Darcy dans sa voiture entre Londres et Netherfield et en même temps, je me suis toujours demandée ce que le beau Captain pouvait bien faire de ses journées solitaires à Lyme...
Fans de Persuasion, à vos plumes !

Je vous laisse Darcy, qui, pour moi, rejoins maintenant le roman initial ! Sauf si vous trouvez un rebondissement inattendu, bien sûr !

Moi aussi, j'ai terminé, c'était ma fin. mais Kibiko a toujours son mot à dire, et MissAccacia.

Enfin, merci à vos plumes. Vraiment

Citation :

Dès le lendemain matin, le capitaine Wentworth se présenta chez ses amis afin d'avoir des nouvelles de Louise. La jeune fille avait repris conscience, mais avait encore de longs passages de somnolences à la limite de la perte de sens. Charles était venu et reparti pour donner le dernier bulletain de santé à la famille éplorée de la jeune fille. Frédérick ne demanda pas à voir Louise, elle était encore trop mal, mais le rapport de Mrs Harville le rassura en partie, car il était encore trop tôt pour se réjouir complètement.

Il passa sa journée en partie seul et en partie avec le capitaine Benwick, qui avait été frappé rudement par l'accident, celui-ci ravivant des souvenirs pénibles de son deuil, encore si récent.

Durant la matinée, il était retourné sur la jetée, non pour se flageller inutilement au souvenir de l'accident, car l'émotion se calmant, il prenait conscience de plus en plus de la part de responsabilité que la jeune fille avait dans son accident : un manque de réflexion certain, un entêtement puéril, tout cela devait être mis au compte de son statut de jeune fille gâtée par des parents indulgents.

Non, il recherchait la solitude et la vue de la mer, qui composaient l'essentiel des années qu'il venait de vivre, car c'était là qu'il pouvait le mieux se retrouver lui-même. Il lui parut évident qu'il ne quitterait pas Lyme tant que les nouvelles concernant l'état de Louise ne seraient pas définitives. Mais il ne rechercherait pas sa compagnie, car il sentait qu'il y avait là une voie qu'il n'était pas certain de vouloir prendre. Il voulait être tout à fait à l'aise par rapport à ce qu'il ressentait à son égard, et surtout ne pas encourager un sentiment à ses débuts, qui n'était peut-être encore qu'un flirt sans grande importance.

L'après-midi, il se promena encore, mais avec le capitaine Benwick, et la conversation roula à nouveau sur l'accident, et sur les personnes qui avaient assisté à l'événement .
Après avoir déclaré combien il avait eu peur pour Louise, le capitaine Benwick continua en passant à une autre personne, qui l'avait frappé par sa présence d'esprit et son calme : Anne Elliott.
"- mais vous la connaissez mieux que moi, je crois l'avoir compris, n'est-ce pas ?
- Effectivement, nous nous sommes rencontrés et fréquentés quelques temps il y a des années, répondit Frédérick.
- Si longtemps ?
- Huit ans pour être tout à fait exact, avant que les aléas de la guerre ne jouent en faveur de ma fortune, qui était bien mince à l'époque ! je n'étais qu'un jeune lieutenant, et, si j'avais des ambitions, rien n'assurait vraiment qu'elle se réaliseraient.
- Miss Elliott était-elle déjà pleine de ressources, et inspirant la confiance, comme nous l'avons vue hier ?
- Elle aussi était beaucoup plus jeune, évidemment, et elle était complètement sous l'influence de son amie lady Russell, qui a remplacé sa mère morte quand elle était enfant. Je dois avouer que depuis que je la revois, je découvre une femme discrète, mais forte, toujours là où on a le plus besoin d'elle, toujours à l'écoute, particulièrement avec ses neveux, des enfants assez difficiles, pourtant. Oui, elle a changé, mais je crois que c'est en mieux, car il semble que sa personnalité se soit affermie."

Les deux jeunes gens, devisant ainsi, retournèrent au village, afin de partager le repas du soir avec leurs amis.

Un petit bout ...

Je m'absente, et que vois-je, Clinchamps, tu travailles dur

J'aime beaucoup ce que tu écris, mais ce n'est pas nouveau.

Je suis très intéressée par l'évolution de Frédérick, dont Jane ne parle presque pas, tout occupée qu'elle est avec celle d'Anne. C'est beaucoup moins "fun" que nos divagations Darcyesques et écossaises, mais c'est très passionnant !!^^

c'est vrai, qu'il est présent sans l'être ce cher homme

Un petit bout...

Citation :

Le repas fut morne et sans joie. Mrs Harville faisait des allers-retours entre la salle à manger et la chambre où Louisa Musgrove reposait. Après un semblant d'amélioration, elle était retombée dans un état de semi-inconscience inquiétant et le médecin, revenu dans la journée, avait préconisé d'essayer de la stimuler régulièrement.
Mary se révéla vite incapable d'assumer cette tâche qui, disait-elle, lui provoquait des palpitations et des maux de tête dont personne ne paraissait se soucier.
Sa santé délicate l'avait évidemment empêchée d'aider la maîtresse de maison à préparer le repas des convives valides ou à s'occuper des enfants inquiets et agités. Mrs Harville, habituée à gérer des situations difficiles, avait fait face mais la qualité des mets s'en ressentait.
Pour ajouter à l'ambiance déjà morose, l'ombre de la soeur et fiancée défunte semblait planer doucement au dessus des fronts soucieux, arrachant parfois un soupir profond à ceux qui la pleuraient.

La conversation d'après repas ne fut pas longue. Sitôt ses légumes avalés Mrs Harville était retournée à sa patiente et aux gémissements sans fin de Mrs Musgrove et les hommes sortirent bientôt fumer une pipe sur le pas de la porte.

Un tout petit paragraphe pour relancer. Je n'ai pas trop le temps avant la semaine prochaine et il faut que je relise quelques chapitres sinon je vais dire encore plus de sottises que d'habitude^^.

des sottises !!!!!!!! MissAcacia !!!!!

Pour le moment tout va bien, ça colle

je sais pourquoi Persuasion ne m'accroche pas..... pas assez de dialogues. et vous continuez dans la même veine, alors que ^^ je ne veux pas vous influencer pas du tout non non (hou la menteuse) si vous pouviez, ajouter un personnage, meilleur ami à Frédy W. avec lequel il parle de sa déception, que l'autre l'analyse, et qu'ils progressent ensemble....

ah vous êtes libres libres, bye

Patience, fée Clochette !! ça va venir quand il va aller séjourner chez son frère !!

bien calée dans mon fauteuil, j'attend

Persuasion est une pure merveille et vous vous attaquez à un sacré challenge mais j'ai confiance .

Sur ce que je viens de lire, j'aurai une petite remarque à faire
Pourquoi avoir démarré si loin dans le roman? j'aurais tellement aimé lire vos points de vue et interprétations sur la rencontre entre Anne et Frédérick, surtout ses impressions à lui...
On peut toujours croire au et peut-être que nous aurons droit à des flash back ?

Citation :

La première rencontre, dans le roman, lui fait dire "qu'elle a tellement changée que c'est à peine si il l'a reconnue". Mais tu as raison, il y aura des flas-backs !!

Citation :

Frederick Wentworth (il ne pourrait pas s'appeler Jean Martin !!)s'était rendu à Kellynch pour rendre une rapide visite à sa sœur et à son mari l'amiral Croft. Il était arrivé assez tard dans la soirée et se trouvait à présent dans la petite salle à manger, devant un solide petit déjeuner. Mrs Croft pénétra à son tour dans la pièce et s'assit à ses côtés
À l'interrogation de son frère, Mrs Croft répondit:

"- Non, mon cher Frédérick, l'amiral et moi avons l'habitude de nous lever aux aurores, et nous faisions notre promenade matinale dans le parc, je venais simplement passer quelques instants avec vous, et prendre les dernières nouvelles, car, vous allez repartir, n'est-ce pas ?

- oui, dans l'après-midi, mais je voulais vous apprendre que miss Louise va un peu mieux, on a commencé à la faire asseoir dans son lit, elle se nourrit un peu, et ses pertes de conscience semblent avoir disparu.

- Vous l'avez donc trouvée mieux ?

- Je ne l'ai pas vue moi-même, mais je fais prendre de ses nouvelles chaque jour, soit auprès de mes amis Harville, soit du capitaine Benwick.
Je ne veux pas lui imposer une visite qui l'obligerait à se lever, ou qui la gênerait de ne pouvoir le faire, je ne suis pas assez intime avec cette jeune fille pour cela."

Mrs Croft regarda son frère d'un air interrogateur :
"- Sans parler d'intimité, il m'avait semblé, ainsi qu'à l'amiral, que sa compagnie ne vous déplaisait pas !

- Certes non ! C'est une jeune fille charmante, d'un commerce très agréable mais nous n'avons eu que des conversations superficielles et banales que la politesse exige.

- C'est que vous aviez manifesté le désir de vous installer et de trouver une épouse, et je pensais que vous fréquentiez Louis Musgrove dans ce but.

- À vrai dire, je ne me suis pas vraiment donné de but en la rencontrant avec sa sœur, je prenais plaisir à une situation agréable, si distrayante après tous ces mois de mer et de combats !

- Il me semble pourtant que vous voilà bien plus réticent, à présent !

- C'est que c'et accident m'a un peu refroidi et je me suis rendu compte que miss Louise était sans doute charmante, mais bien jeune et encore bien enfant, et ce n'est pas vraiment ce que j'attends d'une femme. À vrai dire, cet accident m'a obligé à prendre conscinece de ceque je recherchais chez une femme, et miss Louise n'a pas ces qualités.

- Et que recherchez-vous ? interrogea Mrs Croft, avec un petit sourire amusé.

- Eh bien, la force de caractère, sans doute, mais pas l'obstination, la fiabilité, et avant tout un caractère assez mûr pour me donner la sécurité dans les sentiments qui nous uniraient. Vous savez que les marins partent parfois longtemps ! Mais nous bavardons, et je voudrais, avant de partir, faire tenir un billet à miss Anne Elliott, que sa sœur m'a confié à son intention.

- Pourquoi ne pas vous rendre en personne à Uppercross ?"
Frédérick hésita, puis déclara :
"non, je n'en aurai pas le temps, je préfère lui faire parvenir le billet" et il se retira dans sa chambre pour le chercher.

Cela ramena ses pensées vers miss Anne Elliott, et il se souvint avec une certaine gêne de sa première réaction en la revoyant :"changée, je l'ai à peine reconnue" avait-il dit et il craignait bien qu'elle l'ait entendu, elle était tout près ! Bien sûr que ce n'était plus la jeune fille de dix-neuf ans qu'il avait aimée, mais sa fréquentation plus poussée lui avait permis de sentir s'éveiller en lui ce qu'il croyait bien mort depuis longtemps : le souvenir du charme de sa douceur, de sa bonté inépuisable, qu'il avait vue s'exercer avec ses petits neveux. Et elle avait certainement gagné en assurance et en fermeté, il s'en était aperçu lors de l'accident, et aussi de la façon dont tout le monde se tournait vers elle quand il y avait la moindre difficulté.

Sa sœur Mary en abusait certainement, mais il n'avait pas vu qu'elle en manifestât de l'impatience. Il sentait bien que la faiblesse qu'il lui avait reproché s'était muée en fermeté, mais sa grande discrétion et sa profonde simplicité ne la lui cachait pas complètement, à lui, qui l'avait connue.

Je viens de rentrer et vraiment Clinchamp, je suis contente. j'aime beaucoup. Merci

BRAVO CLIMCHAMPS, travail de pro
Bisous.
Jane

Fée clochette a écrit:

Je viens de rentrer et vraiment Clinchamp, je suis contente. j'aime beaucoup. Merci

ça te va ? Il y a du dialogue ??

mais le principal dans celui-là sera souvent dans sa tête !!

ah yea! j'ai bien apprécié

finalement, certain hommes chez Jane Austen ont des points communs troublants, bien que n'ayant pas les mêmes caractères.

Franchement,"

Citation :

changée, je l'ai à peine reconnue" avait-il dit et il craignait bien qu'elle l'ait entendu,

sont-ils atteint de surdité partielle. ils s'y entendent pour vexer une femme

Clinchamps, tu me fais faire du trapèze sans filet, faut que je relise, je me perds dans la chronologie... quand va-t-il à Kellynch pous semer ses petits mots doux...

Alors page 720 (édition "Bouquins" )

Citation :

Les trois ou quatre premiers jours se passèrent dans une tranquilité parfaite (Anne est avec Lady Russell)sans autre incident remarquable que la réception d'un billet ou deux de Lyme qui étaient parvenus jusqu'à Anne, elle n'aurait su dire comment...

et page suivante, Anne lady Russell rendent visite à Mrs Croft et confrontant

Citation :

leurs renseignements sur Lyme il apparaît que :
le capitaine W. était venu à kellynch ce jour-là(la première fois depuis l'accident), avait apporté à Anne le dernier billet dont elle n'avait pu retracer l'itinéraire, y était resté quelques heures puis était retourné à Lyme sans manifester l'intention de s'en éloigner pour le moment.

j'ai pris une liberté en lui faisant écrire lui-même le billet, mais je peux tout à fait rectifier. Mais Anne apprend par Mrs Croft

Citation :

"qu'il s'était enquis d'elle "

c'est pourquoi je comptais lui faire parler d'elle avec sa sœur.


Voilà un petit morceau de mon cru :

Citation :

En redescendant, il appela un domestique à qui il confia le billet, puis alla retrouver sa sœur au jardin.

- Ma chère sœur, justement je voudrais vous demander si vous avez revu miss Anne Elliott ?

- Non, pas encore, mais je sais que son amie lady Russell est arrivée, et nul doute qu'elles ne tarderont pas à nous visiter .

- lady Russell est là !

- Oui, je crois que vous la connaissez ?

- Oui, je me souviens d'elle. Miss Anne sera heureuse d'avoir son amie, car elle est un peu solitaire je crois. Cet accident l'a bouleversée, même si elle a su mieux que quiconque apporter son aide. Elle a pris beaucoup sur elle pour y parvenir, j'espère que d'avoir recouvré une vie calme et sereine lui aura été bénéfique.

- Vous savez, Frédérick, voilà une personne qui ressemble étrangement à la description de la femme que vous recherchiez que vous m'avez faites il y a peu !

- Vous savez bien qu'il y a huit ans je lui ai demandé sa main, et que son amie lady Russell l'en a dissuadée. Pourquoi me verrait-elle autrement aujourd'hui ?

- Pourquoi , Parce que justement c'était il y a huit ans ! "

Le capitaine Wentworth ne souhaita pas continuer la conversation engagée dans cette voie, il sentait, à son étonnement, que cela atteignait son cœur étrangement, et il se mit à parler de Kellynch, demandant à sa sœur comment elle s'y trouvait.
Mrs Croft le suivit dans cette direction d'autant plus facilement qu'elle connaissait le caractère un peu secret de Frédérick, et qu'elle n'avait pas vraiment oublié le chagrin que sa déception lui avait causé à cette époque.

Ok, j'ai relu tout ça ce matin en me noyant dans mon café... merci à toi ainsi qu'à Imonjo aka Isabelle d'avoir pitié de ma mémoire au point de Calais.

alors pour faire simple, on va considérer qu'il ne fume pas sa pipe avec ses copains (comme je ne l'ai pas mentionné, on peut considérer qu'il est à Kellynch dans l'intervalle...). Je vais me rétablir sur le deuxième trapèze mais j'ai eu chaud. Siouplait Dame Clinchamps, ne retirez pas l'échelle pendant que je m'accroche au pinceau...

Je vais y arriver, j'y crois très fort, si si !

On a posté en même temps, j'espère que je n'ai pas retiré l'échelle !!!

Clinchamps, tu as bien posté une petite suite, n'est-ce-pas ?