[Jeu] Le cadavre exquis de Mr. Darcy

castratrice je ne me suis jamais imaginée ainsi.....

Allons-y !

Citation :

Puisque Bingley était parti (au diable sa tante ! ne pouvait-elle avoir recours à lui à un autre moment !) Lui parler de Jane lui aurait rendu plus proche celle qui occupait ses pensées.
Tout en retournant chez lui, il se morigéna :
"Allons ! il faut que je me ressaisisse ! Je ne vais pas continuer à me lamenter sur mon sort ! Le fait est l'affaire est très mal engagée, mais je ne vais pas abandonner tout espoir. Il faut que je pense à mes obligations, à la gestion du domaine. J'ai le rapport du régisseur qui m'attend, je ne suis plus un adolescent perdant le boire et le manger parce que sa belle ne le regarde pas. La vie continue, que Diable"
Brusquement il se rendit compte qu'il avait dépassé sa demeure et qu'il n'avait pas cessé de penser ... à elle ! Ah ! cela allait être difficile ! bien difficile !
Il rentra chez lui juste au moment où le majordome annonçait le repas. Ce fut lorsque la voix douce de sa sœur lui parvint qu'il se rendit compte qu'elle lui parlait depuis quelques instants.
"Pardon, machère Georgiana, je suis inexcusable ! j'étais distrait ! Que disiez-vous ?
- Cher frère, je disais que j'aimerais vous être utile à quelque chose et ne pas être seulement l'enfant dont vous prenez soin. Je voudrais partager ce qui vous rend si lointain depuis quelques temps ! Ne pourrais-je vous aider ?
- Je ne crois pas que quiconque le pourrait, répondit-il en soupirant.
- Si je puis me permettre, je crois avoir une petite idée sur ce qui vous inquiète. Ne serait-ce pas, qu'enfin, vous avez rencontré la personne qui pourrait ... mais je suis indiscrète, pardonnez-moi !
- Non, non, votre affection pour moi vous a mise sur la bonne voie, Georgiana, c'est à peu près cela.
- Mais, cher frère, (la jeune fille hésitait, elle avait si peu l'habitude de parler à son frère d'une façon si personnelle) n'est-ce pas une bonne nouvelle ?
- Eh bien, pas vraiment parce que ...
Emportée par sa conviction la jeune fille l'interrompit :
"- Ne me dites pas qu'elle ne vous aime pas ! Ce serait impossible ! vous avez tout ce qu'une femme souhaiterait (commentaire de l'auteure : je suis bien d'accord) !
Darcy sourit et répondit avec une pointe de mélancolie :
"- Votre affection pour moi vous rend partiale ma chère, elle a vu en moi - et peut-être par ma faute, autre chose que ce que vous voyez !
- Par votre faute ?"
Darcy ne pouvait absolument pas raconter à sa sœur sa demande en mariage si malencontreusement formulée, cela l'entraînerait sur un terrain qu'il ne voulait pas aborder.
- Ce serait trop long et pénible pour moi à vous raconter, Georgiana, je vous en prie, ne continuons pas là-dessus !
- Juste une question, je vous en prie est-ce (et elle demanda d'une petite voix hésitante) miss Bingley ?
- Grand Dieu non !! Il ne put s'empêcher de rire, non certainement pas !
- je me disais aussi ... elle aurait dit oui ... hélas !! et tous deux quittèrent la salle à manger en riant. La jeune fille était heureuse d'avoir déridé son frère, ne serait-ce que pour un moment !

Voilà pour aujourd'hui !!

ô Clinchamps,

Citation :

Ne me dites pas qu'elle ne vous aime pas ! Ce serait impossible ! vous avez tout ce qu'une femme souhaiterait (commentaire de l'auteure : je suis bien d'accord) !

tu es un vrai remède contre la morosité......

Citation :

miss Bingley ?.......... elle aurait dit oui ... hélas

depuis, je suis soulagée : c'est pas Miss Bingley euuuuuu ouf..... il a bon goût cet homme j'adore Georgiana. génial, de découvrir l'imagination des autres, génial.

Merci, fée Clochette ! le tout c'est qu'on me donne le départ !! Toute seule je n'ai aucune imagination !

Wouahhh!!!! je viens de lire ces 2 pages Quelle imagination!! Bravo à toutes les trois Fée Clochette, Clinchamps et MissAcacia!

Comme Ekat, je me contenterai de vous lire c' est passionant

A quand une nouvelle adaptation avec au moins 12 chapîtres de plus si vous continuez comme ça!

Je crois que mon nouveau look a sa place dans ce topic même si vous n' en êtes pas encore là

On n'en est pas là mais on a les yeux sur la ligne d'arrivée !!!

Scarlett, ton look est génial, en fait, il en faudrait un pour l'histoire tout à fait pareil .

Merci pour les compliments, mais tu peux essayer, c'est drôle à faire.

Merci!

Je vais essayer de trouver des caps sur ce passage!

C' est sùrement drôle mais je n' ai aucune imagination je vais me contenter de vous lire et d' admirer votre verve

Scarlett a écrit:

Bravo à toutes les trois Fée Clochette, Clinchamps et Miss Acalia!

Bon Scarlett je viens juste faire ma rabat joie----> ce n'est pas Miss Acalia mais MissAcacia, tout le monde le sait mais comme il y a une Accalia sur le forum....c'est quand même mieux de réctifier.....non?oui non oui non non non oui???? BREF
Je viens aussi pour dire que vous comptez une fan de plus!!! j'adore l'idée de ce topic, je ne pense pas que j'y participerais mais on ne sait jamais....en tous cas BRAVO!!!

j' ai rectifié! merci Vali

Il faut participer, pour que l'histoire bifurque, pour que chacun doive se plier et s'adapter aux nouvelles données, c'est bien plus amusant !

venez, nous avons besoins de vos plumes

Je suis bien d'accord plus on est de fous, plus il y a de chances de surprises (voir la partie dans little women)... dans l'intervalle ma contribution du soir, espoir de plumes...

Citation :

"En parlant de Miss Bingley, nous avons reçu une invitation à une soirée chez Mrs M., elle y viendra sûrement" dit Georgiana, "et puis, une lettre est arrivée pour vous du Hertfordshire, n'est-ce pas le comté où Mr. Bingley compte s'installer ?"
Mr. Darcy regarda sa soeur et le sourire qui animait son visage sembla flotter un instant. Son regard se fit lointain.
"Mm... oui, c'est bien cela. Cette lettre est-elle dans mon bureau ?"
"Certainement, avec les messages arrivés de Pemberley. Pensez-vous accepter l'invitation de Mrs M. ?"
Mr. Darcy ne répondit pas tout de suite et Georgiana le regarda d'un air inquiet. Il se ressaisit pourtant et la rassura sur l'invitation. Depuis son retour du Kent, il n'avait pu se résoudre à se mêler au jeu habituel de la société londonienne. Mais bien que la perspective de revoir Mrs M. et sa fille ne l'enchantât guère, il ne pouvait décemment pas se prêter plus longtemps aux commérages qui, on ne peut en douter, avaient déjà commencé à circuler sur sa disparition subite et prolongée. De plus, il était cruel de priver Georgiana des rares sorties autorisées avant sa présentation officielle dans le monde.
Sa confession à sa jeune soeur l'avait soulagé, à son grand étonnement. Décidément Georgiana se révélait une compagne à la hauteur de ses espérances. Son esprit vola vers l'avenir et il vit avec angoisse le moment où elle le quitterait. Pour lui-même, il ne pouvait se projeter aussi loin, malgré la faible lueur d'espoir que sa soeur avait rallumée par ses propos enthousiastes.
En voyant Georgiana se mettre au piano, il ne put s'empêcher de revoir le salon de Rosings Parks et Miss Elizabeth, le regardant d'un air espiègle et lui conseillant de s'exercer à plaire en société. Quand il songeait à ce qu'il était advenu par la suite, il ne pouvait que lui donner raison. La soirée de Mrs M. serait un excellent exercice, bien qu'un peu éprouvant.
Il pensa alors à la lettre du Hertfordshire qui attendait sur son bureau. Il l'attendait depuis deux semaines et il espérait que les nouvelles seraient bonnes. Sinon... non, mieux valait éviter d'y penser!

Fée clochette, c'est à toi ! Dépatouille-moi de mes carences en géographie anglaise : Le Hertfordshire, c'est bien là qu'habite Elizabeth ? Bingley est parti à Birmingham, qui peut bien écrire du Hertfordshire une lettre tant attendue ? Espère-t-il une réponse de miss Benett ? Impossible !! ça changerait tout le cours du livre !

franchement MissAcacia tu vas fort

Attendez, je planche. J'ai RV toute la journée chez mon fils, avec son plombier... il me prête son ordi. heureusement..... parce que la conversation sur les radiateurs, les purges, les baignoires, les petites fuites, pfiouuuu...

mais yapaderaison qu'on ne s'en tire pas allez, on fait comme les All Black sur le terrain, avant le match. tous en coeur :



Ah, voilà...... non, je n'ai pas fumé la moquette, c'est mon merveilleux thé du matin qui me fait cet effet.

et là, on imagine toutes nos héroïnes lambtoniennes en position pour un haka féroce, en jolies robes empire... OK, je

La haka ça marche vraiment bien. Suite....

Citation :

Chaque fois, qu’il franchissait la porte du bureau de la Maison de Londres ou de celui de Pemberley, plus que dans les autres pièces, il y retrouvait la présence de son père et de sa mère. A Londres comme à Pemberley, les pièces avaient été agencées de façon semblable par deux artistes de renoms en 1766.

Cette pièce était petite, pour une très grande maison, bien éclairée, trois larges fenêtres en encorbellement donnaient sur le jardin. Son grand-père, admiratif des talents conjugués de Robert Adam l’architecte d’intérieur et Thomas Chippendale le génial ébéniste, leurs avait donné carte blanche, et c’était réussi. Les bibliothèques s’alignaient sagement sur le mur du fond, la pureté des lignes rectilignes, invitait à la réflexion, et apaisait le visiteur courroucé. Deux bureaux semblables dans leur ligne, côte à côte, surprenaient. Son grand-père tenant en haute estime les avis de sa femme avait souhaité sa présence continûment à son côté. Et tout naturellement, son père avait fait de même, la surnommant, son meilleur bras droit.

Darcy, depuis la mort de celui-ci, utilisait le bureau de gauche. A droite, celui de sa mère, servait parfois à Georgiana, mais très peu. Elle préférait celui de son appartement plus intime et plus gai. Ce bureau là, attendait, sa « Miss Elizabeth ».

Il s’assit dans son fauteuil, caressa son coupe papier d’ivoire lustré, saisit la lettre, l’ouvrit. Un sourire éclaira son beau visage. Il regarda le bureau de droite, avec une infinie douceur. Enfin, enfin, un jour, elle serait certainement là, assise à son côté. Il l’imaginait aisément le plaisanter sur son sérieux, sa rigueur ou ses faiblesses, elle avait su immédiatement les détecter ! Sa colère été toute légitime et qu’elle le repousse tellement évident pensait-il avec le recul !

Il replia la lettre de Barnes, et l’enferma dans son tiroir à secret. Bientôt, tout Meryton serait scandalisé par la conduite d’un certain Wickham. Il avait déjà tellement de dettes à son actif, et cette fois ci, il ne paierait pas. Jamais, Monsieur Bennet ne consentirait… ses pensées s’envolaient… et si elle le préférait…. Non, non ! un jour il en avait l’intime conviction, elle serait là.

- Oui, entrez,

- Etait-ce de mauvaises nouvelles, mon frère ?

- Un large sourire, rassura immédiatement Georgiana.

- Est-ce elle ?

- Non, certainement pas, jamais elle ne m’écrira de lettre.

- Mais alors, celle-ci ….

- Georgiana, celle-ci, est un grand pas dans la progression de mes affaires. Je ne peux pas en dire plus. Aimeriez-vous chevaucher dans Park Lane ? il fait beau et j’ai besoin de me détendre. Vous savez combien l’inactivité physique me pèse à Londres. Je monte me changer. Il l’a regarda un instant. Tu deviens de plus en plus ravissante ma chérie, ravissante, met ton amazone bleue pâle, avec ce coquin petit chapeau plat, il te va si bien.

- Aussi ravissante que celle qui occupe ton cœur ? Dites-m’en plus, William, s’il vous plait. Est-elle plus grande, plus blonde, joue-t-elle du piano. Oh mon Dieu, depuis votre révélation, je me pose tellement de questions. L’angoisse m’étreint. Quand je pense qu’elle ne vous trouve pas à son goût ! elle doit être bien orgueilleuse…. Ne croyez-vous pas ?

- Orgueilleuse ? certes, mais dans le bon sens. Elle est d’une intelligence remarquable. Ce qui frappe au premier abord, c’est son esprit vif en accord avec des yeux d’une beauté….. mais d’une beauté ! Sa voix à le son pur d’une flute, son rire est contagieux, et son chant, je n’ai que rarement entendu une voix aussi mélodieuse a capela.

- Elle doit jouer remarquablement du piano, pour vous avoir ainsi captivé par son chant.

- Malicieusement, il répondit, assez bien, Georgiana. J’espère bien qu’un jour…. Mais allons, nous habiller, je fais préparer les chevaux.

- Vous ne m’avez pas précisé, la couleur de ses cheveux, sa taille…. Vous savez bien, tout ce qu’une jeune fille aime à savoir d’une autre !

- Pardon ! est-ce cela qui intéresse les demoiselles ?

- Vous ne vous en doutiez pas, mon frère ?

- Pas du tout, ce qui m’attire, chez une femme, c’est surtout son intelligence et des détails charmants. Elle n’est pas la perfection Georgiana. Mais tellement inoubliable. Par contre, sa sœur, répond à tout ce qui fait la perfection des statues féminines dans la galerie de Pemberley.

- Et cependant vous n’êtes pas tombé amoureux de sa perfection.

- Non, c’est Charles qui en est tombé amoureux. Elle est absolument parfaite de caractère et d’allure. Mais, Georgiana, petite futée, vous êtes une investigatrice de premier ordre. Tant que nos affaires, à lui et à moi ne sont pas résolues, je vous prie de n’en parler à personne. Je vous demande le secret.

- Je promets, mais la couleur de ses cheveux. S’il vous plait, je grille..

- Brune, petite et menue, élégante de taille, parfaite, vraiment parfaite, c’est un elfe délicat.


L’allée centrale de Parc Lane était fort encombrée, c’était le lieu de rendez-vous de toute la haute société. Les nouvelles circulaient à grande vitesse, et c’est ainsi, qu’il apprit par cette commère de Lady Forster, que Charles Bingley était malade.

redoutables les robes empires et la haka

Un elfe délicat.... Ahhhh, je fonds. Merci, Fée clochette, c'est délicieux.

Citation :

Darcy chevauchait au côté du landau de lady Forster, qui avait fait une place à Georgiana à ses côtés, le groom menant le cheval de la jeune fille, et il ne prêtait guère intérêt à leurs propos, lorsque le nom de Bingley attira son attention :
"- Pardon milady, vous parliez de mon ami Charles Bingley ? Que lui arrive-t-il ?
- Je viens d'apprendre par sir John, qui le tient de sa cousine, laquelle a reçu une lettre de son amie d'enfance lady Ursula vivant à Birmingham(la pauvre !) que notre cher Bingley se trouverait dans un triste état de santé ! Il aurait pris une mauvaise fièvre et les médecins déclarent que l'état d'abattement moral dans lequel cette affection l'a pris n'arrange rien ! Il était parti pour soigner sa tante, et c'est lui à présent qu'il faut soigner. Mais vous qui êtes son ami, Darcy, quel serait la raison de cette mélancolie, de cet abattement ?
- Je ne saurais dire, milady, répondit Darcy, mais son cœur se serra, car il pensait bien deviner ce qui rendait son ami malheureux !
Quelle sottise de s'être cru autorisé à intervenir et couper à la racine cet amour naissant dans le cœur de son ami ! Darcy, une fois de plus, était obligé de constater l'arrogance et l'orgueil qui peu à peu avait pris dans son caractère une place prépondérante. Bien sûr il avait dû très tôt prendre des responsabilités, élever sa jeune sœur, et sa nature intègre l'avait poussé à de plus en plus d'exigences envers lui même mais aussi envers les autres ! Il mesurait à présent les limites qu'il devrait s'imposer dans ses jugements et dans ses actions.
Il s'excusa auprès de lady Forster de devoir les quitter rapidement, lui demandant de bien vouloir raccompagner Georgiana, car il venait, prétexta-t-il, de se souvenir d'un courrier urgent qu'il devait faire partir. Lady Forster, naturellement, y consentit, mais Georgiana lui jeta un regard implorant, qui demandait une explication. Il fit mine de ne rien voir et partit au galop.
Les paroles cinglantes d'Elisabeth lui revenait sans cesse en mémoire, il se remémorait son comportement à la lumière de ces paroles, et il comprenait à quel point il avait outrepassé ses droits. Et il avait recommencé ! Il avait encore essayé, par son courrier à Barnes, d'intervenir dans l'univers d'Elisabeth ! Ce n'était pas en lançant une campagne de dénigrement contre Whickam, aussi justifiée soit-elle, qu'il gagnerait le cœur de la jeune fille ! C'était indigne de lui. La seule et unique façon serait de se montrer à elle sous un autre jour, combattant cette tendance à l'autorité qui avait pu croître librement en lui, mais qui à présent trouvait un obstacle devant lequel elle devait plier.
Et d'abord écrire à Barnes : ne rien faire, ni en bien ni en mal, que Whickam se débrouille, il était sorti de sa vie. Ensuite, courir au chevet de son ami (pourtant Dieu sait que Birmingham ne le tentait pas) afin de réparer autant que possible son erreur. Et puis il faudrait trouver un moyen de croiser à nouveau la route d'Elisabeth, pour la conquérir grâce à sa propre valeur, et pour cela il fallait que Bingley guérisse ! Tout en faisant sa valise il ne put s'empêcher de se dire que, certes, il aimait Bingley, qu'il voulait l'aider, mais qu'il avait désespérément besoin de lui ! Et oui, pour une fois, c'était lui qui dépendait de Charles, le gentil, le doux Charles !

Voilà ma contribution pour aujourd'hui ! pas de dialogue mais une pointe d'introspection !!

CHOUETTE à qui la suite pas aux petits hommes verts tout de même

@ Fée clochette puis-je te féliciter pour ton placement de la lettre ? Vive le haka en robe de mousseline à pois, essai transformé !
Il me semble qu'il y a une petite erreur de frappe sur une date dans ton post, j'ai vu un 1866 qui traînait.

@ Clinchamps: Birmingham or not Birmingham, that is the question...

Bravo en tous les cas !

Miss acacia, j'ai corrigé mon erreur, évidemment c'était 1766 qu'il fallait lire, ce que tu as fait Merci..

ah la lettre, j'ai été torturée, et Clinchamps s'en est admirablement servie ! j'adore et j'admire,


à toi, vite la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite

Allez, on va voir si l'inspiration suit...

Citation :

Le départ pour Birmingham était prévu pour le lendemain à l'aube. Si son courrier était arrivé comme prévu, son correspondant sur place lui aurait préparé un logement convenable près de Old Square, la seule partie convenable de cette ville enfiévrée. Il y allait rarement, malgré sa relative proximité avec le Derbyshire, mais il avait parfois certaines affaires à y traiter.
Il avait décidé de ne pas annuler sa participation à la soirée donnée par Mrs M.. Georgiana avait vraiment besoin de se distraire, les nouvelles concernant Charles Bingley l'ayant bien chagrinée. De plus, Miss Bingley qu'il ne comptait pas pouvoir éviter à cette occasion serait sans doute en mesure de lui faire un compte-rendu plus détaillé que les sommaires nouvelles de Lady Forster. C'était bien la première fois qu'il souhaitait la voir, si l'on y pensait bien.
Georgiana fut prête à l'heure dite. Malgré l'ombre d'inquiétude qui n'avait pas encore quitté son visage, elle était fraîche et élégante dans sa robe de soie blanche. Quand ils arrivèrent, un peu tard mais sans excès, chez Mrs. Mr Darcy ne put s'empêcher de remarquer le mouvement d'attention discrète qui se manifesta à l'annonce de son nom. Un mélange d'espoir, de calcul et, ce soir, de curiosité au sujet de sa longue absence.
Un léger pli d'amertume se creusa au coin de sa bouche. Il était tellement habitué à provoquer cette réaction... Dix mille livres de rentes et la moitié du Comté du Derbyshire le paraient toujours de toutes les vertus ! Quelle ironie, pour ce que ça lui avait rapporté.
L'image tant aimée et redoutée surgit dans ses yeux à cette pensée, ses jolis yeux enflammés par la colère, ses fins sourcils arqués, lui reprochant sa conduite arrogante et méprisante. Il se secoua et sourit à Georgiana. Allons, il fallait faire contre mauvaise fortune, le meilleur coeur possible et essayer de ne pas se rendre trop désagréable.
Il marcha donc résolument vers Miss Bingley, un léger sourire diplomatique aux lèvres. Avant d'être près d'elle, il était sûr de l'avoir entendue rire et parler avec entrain. Pourtant, quand il fut près d'elle, ses yeux se voilèrent et elle l'entraîna dans un recoin du salon.

"Ah, Mr. Darcy, je suppose que vous êtes au courant, c'est un si grand malheur..." souffla-t-elle d'une voix entrecoupée.
Il la regarda sans pouvoir réprimer un regard alarmé, ses angoisses de l'après-midi brusquement réveillées.

"Avez-vous des nouvelles de Charles, Miss Bingley ? Comment est-il ?" demanda-t-il d'un ton qui pouvait paraître assez calme si l'on oubliait le débit trop rapide qui trahissait son émotion.
"Il va mal, cher Mr. Darcy, sa dernière lettre était presque lisible. Les médecins n'arrivent pas à le guérir malgré des soins constants. Je compte me rendre à son chevet avec Mr. Hurst à la fin de la semaine pour le ramener à Londres, si toutefois c'est encore possible. C'est l'air de Birmingham, je lui avait pourtant dit que cette ville était néfaste, il n'y a vraiment personne que l'on puisse y fréquenter. Je suis au désespoir."

Elle n'en avait pas l'air, songea Mr. Darcy. L'artifice de cette jeune femme était vraiment éhonté. Bingley avait écrit lui-même et elle ne partait pas avant trois jours, ce ne pouvait être aussi grave qu'elle le prétendait. Il se sentit moins oppressé et ne put s'empêcher de penser à une autre soeur, qui avait fait trois miles par des chemins détrempés... non, vraiment ! Aucune comparaison n'était possible. Comment avait-il pu être de connivence avec elle, promener des airs supérieurs sur la société de Meryton en sa compagnie et se moquer du pauvre Sir Lucas ? Et surtout comment avait-il pu s'acoquiner avec Caroline pour tromper Charles ? Pourtant ce qu'elle recherchait était plus qu'évident. Il était vraiment indigne.
Buvant le calice jusqu'à la lie, et pour bien se convaincre de l'infériorité de sa partenaire, il plaqua un sourire sur son visage et l'invita à se joindre aux quelques couples qui improvisaient une contredanse. Elle sourit et accepta.
Ils dansèrent. Il fut parfait, un vrai gentleman.

Bon, je suis consciente de ne pas avoir trop fait avancer le schmilblick mais je sens que nous approchons, et il fallait une scène de danse , à vous !

ALORS LA Je déteste Miss Bingley encore plus Mouais, il ne faut pas la tuer, mais ce n'est pas l'envie qui me manque. Je te l'aurai étripée la vipère. Heureusement c'est une danse ou l'on ne se touche pas. Enfin presque. et maintenant...... que fait-il notre grand homme. A l'attaque....... je planche ou tu réponds Clinchamps.... si cela te dit....

quelque minutes plus tard !!!!! Clinchamps, j'espère que tu es inspirée, danse, moi, je ne peux pas, j'ai envie de la gifler, et alors, elle ne s'arrêterait plus de tourner. bon, à toi, je sors

Je passe en petite souris pour vous dire bravo, parce que c'est vraiment vraiment très agréable à lire