Semaine 1,Tome 1, Partie 1

Allez je me lance Ouverture des discussions sur la première partie du Pistolero

Si je peux commencer par là, j'aimerai parler un tout petit peu de l'introduction et de l'avant-propos, parce que je les aime beaucoup... en fait ce sont eux qui m'ont convaincu que j'allais adorer ^^

A propos de l'intro d'ailleurs, à la base elle devait figurer avec le septième et dernier tome, mais quelqu'un a fait remarquer à King que son explication aurait beaucoup plus de sens au tout début plutôt qu'à la fin, et comme Stevie n'est pas borné, il l'a intégré au tome 1 révisé.
J'avoue que j'aime beaucoup la manière dont il parle de ses lectures, quand il demande aux gens s'ils ont lu La Tour Sombre, que la moitié des mains se baisse et les gens qui lui écrivaient pour avoir la fin...

Bref...

Partie 1 : Le Pistolero

Tout d'abord j'aime bien la construction. Le moment présent disons, puis retour en arrière avec sa rencontre avec le frontalier, récit de ce qui lui est arrivé à Tull avec le récit d'Allie encore à l'intérieur, retour au frontalier, puis à sa nuit dans le désert.

On arrive un peu au milieu de l'histoire... on ne sait rien du personnage, excepté qu'il poursuit ce mystérieux homme en noir - dont on ne sait pas non plus grand chose à la fin de cette partie, sinon qu'il a des pouvoirs et un sens de l'humour assez terrifiant - à travers le désert. Petit à petit on perçoit des références qui nous ramène à notre propre monde : l'Homme Jésus, les diligences, Hey Jude... et on nous fait comprendre également que le monde du Pistolero à changé.
Les références au bétail "de bon aloi", le soleil qui se couche mais pas vraiment à l'ouest, les distances et le temps eux-mêmes qui sont difficiles à mesurer.

On devine des choses sur son statut de Pistolero

Citation :

- Je croyais que votre race s'était éteinte.
- Et maintenant vous voyez que non, pas vrai?
- Vous venez du Monde de l'Intérieur?
- C'était il y a bien longtemps.

Il est à part, c'est un personnage important, il est dangereux, et il est le dernier.

Citation :

Cort était mort. A part lui, ils étaient tous morts. Et le monde avait changé.

Citation :

On aurait dit une créature sortie d'un conte de fées, ou d'un mythe, une créature fabuleuse, dangereuse.

J'avoue que même maintenant, alors que j'ai lu le livre plusieurs fois, je ne sais toujours pas si j'aime vraiment le passage à Tull... On sent bien tout le côté malsain, dégénéré des gens qui y vivent. Je le lis toujours d'une traite parce que les pages se tournent toutes seules, mais j'ai toujours un léger sentiment de malaise (d'un autre côté ça prouve que je m'immerge bien dans le récit lol). Ce que j'aime vraiment par contre, ce sont les références à son passé, on a envie d'en savoir plus sur Mejis et Susan (mais ça les gens, c'est pas avant le quatrième tome - ou les comics), les aperçus qu'on a de Cort, les références à son Cor...

Peut-être paradoxalement, j'aime aussi beaucoup le moment où on voit ce que peut faire exactement un Pistolero avec ses armes

Citation :

Les pistolets étaient vides et lui crachaient leur chaleur métamorphosés en un Oeil et une Main, et il se tenait là, hurlant et rechargeant, l'esprit ailleurs, absent, laissant les mains faire leurs petits tours. Pouvait-il lever la main, leur dire qu'il avait passé mille ans à apprendre ce tour-là et bien d'autres encore, leur parler de ces armes et du sang qui les avait bénies ? Pas avec sa bouche. Mais ses mains racontaient leur propre histoire.

Cet homme est une machine de mort...

Beaucoup de choses se mettent en place qui auront de l'importance par la suite, le nombre 19, les "machines de la marque LaMerk", le Roi Cramoisi, l'Entre-deux-mondes...

C'est une partie qui nous présente le personnage du Pistolero, j'aime particulièrement les premier et dernier chapitre, où on le voit tel qu'il est là, déterminé, et surtout très seul.

J'espère que cette première vision de Roland et de son monde vous a plus

Pandora, je ne peux pas dire que cette première partie m'a vraiment plu. J'ai trouvé l'ensemble étrange, dépaysant et un tantinet malsain ( le passage à Tull ) , comme tu le dis. Cependant, j'attends la suite avec impatience, car l'on sent bien que c'est là une introduction , une mise dans l'ambiance : on a envie d'en savoir plus sur certains mystères ( Susan, Mejis, pourquoi le monde a l'air complètement différent , avec des anomalies ( comme les animaux difformes ) et de savoir qui est vraiment ce Pistoléro. Comme toi , je préfère les 1er et dernier chapitres ; le récit du séjour à Tull m'a mise mal à l'aise.
Par contre, j'ai beaucoup aimé, moi aussi, l'introduction et l'avant-propos.
Allez, vivement lundi, pour connaître la suite de la quête de Roland !

Allez zou, c'est mon tour de vous faire de mes impressions sur cette première partie

J'aime beaucoup la façon dont on rentre dans l'histoire. On est parachuté dans un monde dont on ne connaît absolument rien, dont l'histoire nous est distillée au compte-goute, et ça a beau être déstabilisant au départ, on ne peut pas s'empêcher de continuer pour en savoir plus. Le fait de retrouver des références comme Hey Jude, l'Homme-Jésus,... est assez surprenant, et si ça nous donne l'impression de trouver quelques points de repères, ça amène également d'autres questions (ce qui a grandement contribué à l'impossibilité d'arrêter de tourner les pages avant la fin )

Les personnages qu'on croise en dehors de Roland et de l'homme en noir sont tous plus ou moins étranges, qu'il s'agisse des habitants de Tull ou même de Brown. On a envie d'en savoir plus sur eux, mais on ne fait que les croiser sans jamais être complètement satisfait de ce qu'on sait sur eux...
Je suis complètement d'accord sur le passage à Tull, qui est vraiment malsain et oppressant. Assez tôt dans l'histoire on sait que ça va se terminer par une tragédie :

Citation :

C'est mort, répondit le Pistolero. J'ai tout tué moi-même

mais au fur et à mesure de l'avancée de cette partie, on sent l'horreur monter et on est presque soulagé par le massacre final. Cette scène m'a d'ailleurs fait penser à celle de Apocalypse Now, quand Willard se glisse dans le palais et abat Kurtz à coups de machette alors qu'on sacrifie les bœufs à l’extérieur. J'ai ressenti exactement la même chose : l'horreur de lire/voir la scène, et en même temps le soulagement de laisser libre cours à cette violence contenue, pour que tout revienne à la normale...

Bref, que dire d'autre si ce n'est que j'ai complètement accroché à cette première partie ?
Moi qui ai longtemps été (et suis toujours d'ailleurs) fan de Fantasy, j'avais peur de lire une énième histoire de plus dont les personnages sont presque toujours stéréotypés et les scénario pas vraiment originaux, mais Stephen King propose vraiment un renouveau du genre, et je n'ai qu'une hâte : lire la suite et en découvrir toujours plus sur cet univers et les personnages qui y évoluent...

Que dire dire concernant cette partie ?
J'ai été assez déroutée. C'est le 1er Stephen King que je lis et j'avais quelques appréhensions. Je ne m'attendais pas du tout à ça.

Je ne peux pas encore dire si j'aime ou pas. Je suis très intriguée par ce livre qui est vraiment très différent de ce que je lis d'habitude. Mais bizarrement, j'ai très envie de connaître la suite et j'ai eu du mal à m'arrêter à la fin de la 1ere partie.

Citation :

On est parachuté dans un monde dont on ne connaît absolument rien, dont l'histoire nous est distillée au compte-goute, et ça a beau être déstabilisant au départ, on ne peut pas s'empêcher de continuer pour en savoir plus.

Cette entrée dans l'histoire est assez déroutante. (j'ai vérifié plusieurs fois ma couverture pour être sure que j'avais bien le tome 1 )

Les personnages que rencontrent le pistolero sont vraiment très étranges et très inquiétants (hormis Allie qui me faisait assez pitié à cause du piège que lui avait tendu l'homme en noir. Personnellement, j'aurai réagi comme elle et j'aurai fini par prononcer ce maudit chiffre). On se demande ce qui a bien pu se passer dans ce monde pour que tout devienne si triste et malsain. (même les enfants y sont bizarres).

Cette 1ere partie nous laisse avec énormément de questions:

- Quel est le passé du pistolero ? On sait qu'il est le dernier des pistolero, que tous ses amis sont morts. Mais on en sait pas beaucoup en fait sur lui.
- Qui sont les pistolero ? Pourquoi ont ils disparu ? Que s'est-il passé à Mejis ?
-Qui est donc ce mystérieux homme en noir ? on sait qu'il a des pouvoirs mais que veut-il ?

Je suis ravie de lire vos impressions, parce que c'est exactement ce que j'avais ressenti à ma première lecture : du malaise, mais aussi l'envie de continuer très vite

Le style de King dans ce cycle est je trouve très différent de ses autres livres, et comme tu dis KittKat, on ne retrouve pas les personnages plus ou moins stéréotypés habituels en fantasy (on s'en rend encore plus compte à partir du tome suivant en fait, où il y a plus de personnages). C'est pour ça que j'avais proposé de découvrir ce cycle, parce qu'il est vraiment différent. Et le tome 1 lui-même est également assez différent des suivants

Vivement d'autres avis ^^ (et la suite )

Juste pour dire que je ne sais pas trop quand je vais pouvoir poster mon avis...
J'ai prêté mon exemplaire à une amie qui devait, théoriquement, me le rendre à temps pour la lecture de groupe. Mais ce ne fut pas le cas (évidemment, devrais-je dire), car cette amie a prêté mon exemplaire à l'une de ses amies et qu'elle ne peut pas le récupérer pour l'instant... Youhou !!!
Je voulais racheter un exemplaire en voyant ça mais bon, j'suis bof niveau sous pour cette fin de mois et du coup... ben je me vois dans l'obligation d'attendre le bon vouloir de ces dames.
Bon c'est qu'un bouquin (après j'suis quand même assez maniaque avec mes livres) mais ça m'énerve quand même un peu... Et puis je ne peux pas participer du coup...

Edit > Zut ! J'aurais t'être du poster dans le topic Stephen King en fait. J'suis désolée... J'ai percuté après...

Arff, ça a beau n'être qu'un bouquin, sur le principe ça m'énerverait pas mal aussi j'avoue (on ne prête pas quelque chose qui n'est pas à soi ) Enfin bref...

J'espère que tu le récupéreras assez vite

N'hésites pas à venir poster tes impressions quand tu auras pu le lire en tout cas

Oui voilà c'est EXACTEMENT ça... Le principe... Et le fait que mes bouquins, c'est sacré... Ca fait vieille fille maniaque mais j'assume.
Si je peux poster après coup, alors ça me rassure... Parce que j'avais super envie de découvrir, j'adore King et je ne sais pas pourquoi j'attendais tant avant de commencer cette saga ; du coup, cette lecture de groupe c'était un peu un tremplin. Mais c'est un peu dommage quand même.
Je fais le forcing auprès d'elle.

J'ai complètement zappé cette lecture de groupe ?? Comment ai-je fait ? Je le regrette.
Bonne lecture à tous.

Comme d'habitude, je poste mon avis en retard . Pour l'instant, je ne sais pas trop quoi penser . Je me suis senti un peu paumé dans ce début; on commence avec une histoire qui n'a ni queue ni tête. Comme plusieurs personnes l'ont mentionné, on se retrouve oppressé, que ce soit par la chaleur du désert ou dans le climat malsain de Tull, cette ville quasi-fantôme qui le deviendra totalement après le passage du Pistolero. Le style d'écriture n'est pas particulièrement original, mais il est simple et fluide, et le livre se lit assez facilement.

Je ne peux pas dire que je suis super emballé pour le moment, mais je compte bien finir au moins ce premier tome.

Tout à fait sur la même longueur d'onde que toi, Copetan. Oppression me semble le mot juste pour désigner ce que j'ai ressenti. L'atmosphère glauque me tombe un peu sur le moral. J'ai trouvé le premier chapitre pénible à lire, mais par la suite ça s'est arrangé parce que j'ai été intriguée par le personnage du Pistoléro et par la manière dont King construit son histoire : on a nécessairement envie d'en savoir plus. Donc finalement je trouve que cela se lit assez facilement. Question style, je reprocherais une certaine recherche d'effets, c'est difficile à expliquer mais c'est un peu comme si l'auteur voulait démontrer qu'il sait manier les mots. Mais on dirait que cela s'arrange dans la deuxième partie.

J'avoue que le passage à Tull m'a pas mal perturbée, j'ai toujours un peu de peine avec la violence et là j'ai trouvé qu'elle était un peu gratuite. Mais si j'en apprends plus, je pourrai peut-être réviser mon jugement.

Merci à tous les deux pour vos avis

C'est vrai que cette première partie est assez... particulière... mais le tome 1 l'est aussi par rapport au reste de la saga (j'ai tendance à penser que si on accroche au tome 1, aucun problème pour la suite. Le problème c'est que le tome 1 étant très différent des autres, on peut ne pas trop aimer celui-là mais accrocher au reste - enfin, dans certaines limites... si on déteste c'est pas la peine de lire les autres, mais si on est au moins intrigué et qu'on a quand même trouvé des choses interessantes, ça vaut la peine de lire le 2) (ouais bon, je vends mon truc hein )

Pour le style, je pense que ça tient beaucoup au fait que King a écrit le livre en étant assez jeune. Il l'a revu, mais il n'a pas tout changé.

J'espère que vous apprécierez plus les parties suivantes

Ca y est, j'ai enfin fini la première partie ! Pour l'instant, je ne sais pas trop quoi en penser. Cà n'a pas été le coup de foudre, mais je suis quand même très intriguée, j'ai hâte d'en savoir plus. Perso, je n'ai pas trouvé cette première partie oppressante, il y a juste le passage de Tull que j'ai trouvé assez gore , mais oppressant, non (faut dire que les deux derniers livres que j'ai lus sont L'aveuglement de Saramago, et Inkdeath de Cornelia Funke, tous les deux assez sombres, donc j'étais déjà dans le bain ^^)


En revanche, mention spéciale à l'introduction, que j'ai beaucoup aimée. Normal, me direz vous, elle commence en pastichant Rimbaud, et se termine sur une évocation des Contes de Canterbury

Avec retard, je vais à mon tour tenter de vous donner mes impressions sur cette 1e partie, impressions qui pour le moment sont encore vagues... En fait, pour tout vous dire, j'ai l'habitude de lire les romans d'une traite, puis ensuite de prendre du recul pour remettre mes idées dans l'ordre !!! Donc il est possible qu'au fur et à mesure de cette lecture, mon opinion change radicalement !!!

Pour résumer, j'ai plutôt bien aimé et ai vivement envie de lire la suite. Je suis tout de suite entrée dans le roman.

Dans l'ensemble, tout cette première partie m'a fait penser à un western (peut être ai-je été influencée par l'avant-propos ...), avec un personnage dont on ne connaît pas le passé, qui a un côté sombre, qui poursuit un autre, que l'on suppose être le méchant. Beaucoup de pistes sont lancées, et on ne sait pas trop encore dans quel univers on évolue.

Comme certains d'entre vous, ce livre est mon premier Stephen King, et j'avais, je dois l'avouer, quelques appréhensions, notamment que ce soit trop "gore" , trop choquant, trop angoissant pour moi.
Ca a été !
D'ailleurs, je n'ai pas été gênée par l'atmosphère oppressante que décrivent Cat et Copetan, mais je comprends tout à fait ce que vous avez pu ressentir ... Il faut dire aussi que cela dépend des sensibilités (pour vous donner un exemple, un des livres qui m'a le plus oppressé et mis mal à l'aise est "Le Joueur" de Dostoïevski).
En même temps, je pense que si vous avez été marqués/oppressés, d'une certaine manière, King a rempli sa mission ! Dans l'introduction, il écrivait :

Citation :

Mais plus que tout, ce que je voulais, c'était franchir les défenses de mes lecteurs, je voulais les déchiqueter, les violer, les changer à tout jamais, par la seule force de mon histoire.

Pour détailler un peu plus, dès la première phrase, j'ai accroché. Cette première phrase peut aussi servir d'une certaine manière de résumé à cette partie :

Citation :

L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait.

Et j'ai tout de suite eu envie de savoir qui étaient ces personnages, et pourquoi cette poursuite !
Qui est ce Pistolero ? Qu'est-ce qu'un Pistolero ? Est-ce un être humain ? Qui est-il ? Pourquoi est-il le dernier des siens ? Et cet homme en noir ?
Le terme de Pistolero m'a evoqué (je ne sais pourquoi) un justicier et j'ai associé "homme en noir" à un homme sombre, méchant, avec de sombres pensées.
Il le pourchasse dans le désert. Mais où est ce désert ? En quelle année sommes-nous ? dans le futur (existence de mutations donnant des animaux à plusieurs pattes, etc) ou dans un monde parallèle ?
Des questions, je pourrais en poser plein !!! En tous les cas, cette phrase a bien éveillé mon imagination !
Le fait que les informations soient données petit à petit ne m'a pas déstabilisée. Au contraire, j'ai beaucoup aimé cette technique des "flash back" ainsi que ce procédé permettant de maintenir beaucoup de mystère et surtout incitant le lecteur à dévorer le livre sans le poser !!! D'ailleurs, cela m'a fait pensé à ce que Stephen King disait dans l'introduction :

Citation :

Avant d'en terminer, je crois devoir dire un mot du jeune homme qui s'était risqué à écrire ce livre. Ce jeune homme avait participé à beaucoup trop d'ateliers d'écriture, et s'était beaucoup trop imprégné des idées que véhiculent ce genre d'ateliers : que l'on écrit pour l'autre plus que pour soi, que la forme est plus importante que le fond, que l'ambiguïté est toujours préférable à la clarté et à la simplicité, qui ne sont que le reflet d'un esprit besogneux et terre à terre.

J'aime beaucoup l'oeil critique qu'il porte sur son travail !
Pour revenir au malaise ou à l'oppression dégagée par le livre, de mon côté, la phrase qui m'a le plus "choquée" est celle-ci (en parlant de la mule):

Citation :

"Zoltan lui a bouffé les yeux"

Ce qui m'a marqué, c'est le côté dégagé, factuel, objectif dont le personnage s'exprime (même si King précise que le personnage s'exprime sur un ton ayant l'air de s'excuser). Peut être aussi parce qu'il s'agit de la mutilation d'un des 5 sens...
Concernant la scène de Tull, au premier abord, je n'ai été aussi perturbée que j'aurais dû l'être, quand on considère la scène : l'extermination d'un village, femmes, enfants, hommes. Cependant, on voit la scène par les yeux du Pistolero. D'ailleurs, comme l'avait souligné l'un(e) d'entre vous, le passage où les mains du Pistolero qui agissent de manière quasi autonome avec les armes est très bien décrit.

La galerie de personnages est intéressante avec des individus plus étranges les uns que les autres, dont les défauts et faiblesses sont mis en avant, notamment à Tull. L'atmosphère y est d'ailleurs passablement malsaine. Mais très intéressante et bien décrite (par ce que l'on ressent ce côté malsain à la lecture).

L'introduction du nombre 19 est très mystérieuse, surtout que dans l'édition que j'ai, avant la première partie, j'ai une double page avec à gauche "19" et à droite "retour éternel"... Qu'est-ce que cela signifie ?

Vivement la suite, qui nous éclairera probablement !!

Et merci à Pando de m'avoir fait entrer dans l'univers d'un auteur très connu mais que je n'avais jamais eu le courage de lire !!

Je vois qu'il y a beaucoup d'avis enthousiastes ici.
J'ai essayé, vraiment. Le problème, c'est que je ne supporte pas les westerns. Mais vraiment vraiment pas. Et il y a dans ce livre tous les éléments de ce genre. Alors je me suis forcée, et je stagne tellement qu'il va falloir que je capitule.

Pardon...

Ne t'inquiète pas Cachou ! Il y a des livres qui me sont aussi tombés des mains et que je n'ai jamais pu lire, ou que j'ai mis très très trèèèèèèèès longtemps à lire !!!

De mon côté, je ne suis pas une grande fan de western (ciné). Je n'en ai pas vu beaucoup, mais s'il y en a que j'aime bien, il y en a d'autres que je trouve monstrueusement ennuyeux et lents...

Mais justement, est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus ? Pourquoi tu n'as pas aimé, pourquoi tu n'arrives pas à entrer dans le livre ?

C'est à cause de cette ambiance oppressante, qui est aussi celle des westerns, et qui est ce qui me dérange le plus dans ce style. Ca et la focalisation extrême sur un personnage, les descriptions qui semblent aussi appartenir à cette univers chaud et lourd, la solitude, ... Pour ça, il n'y a rien à redire, King a su recréer l'ambiance à la lettre des westerns. Mais rien à faire, c'est un genre auquel je suis hermétique (j'aurais dû me douter de quelque chose quand King a commencé à citer "Le Bon, La Brute et le Truand", film devant lequel je n'ai réussi à tenir que 10 minutes, dans ses références dans l'introduction). Mais je me suis dit que ce serait peut-être du "western" à la "Serenity" (donc du western sans ce que je n'aime pas de ce genre ^_^). Mais bon, quand je mets une semaine à lire 60 pages, en général, ça dit bien ce que ça veut dire (cu que j'engloutis de 100 à 200 pages par jour...).

Mais, promis, je me rattraperai sur le prochain bouquin (j'essaie de me procurer les deux précédents, surtout "The Painted Veil", mais ils ne sont pas très faciles à trouver ici...)

Ne t'inquiète pas Cachou, ici c'est
Si vraiment tu n'accroches pas, c'est pas la peine de s'acharner (et c'est là que je suis heureuse que tu l'ai pris à la bibli, je m'en serais voulu sinon )

Et merci Mimidd et Artemis pour vos avis et wow Artemis, quel enthousiasme

Effectivement ce tome soulève beaucoup beaucoup de questions... et assez peu de réponses

Voici mon avis (avec deux semaine de retard ):

Comme plusieurs d'entre vous, c'est mon premier Stephen King et je n'aurais pas pensé à lire un de ses livres si Pandora n'avait pas parlé de western.

Cette première partie m'a plu, elle nous entraîne dans une poursuite, deux personnages principaux apparaissent, le Pistolero et l'homme noir ainsi qu'une liste de questions qui s'allonge petit à petit: qui sont-ils, pourquoi le Pistolero cherche l'homme noir, quel est ce monde?
Je pense que je peux reprendre toutes les questions que ce pose Artemis:

Artemis a écrit:

Et j'ai tout de suite eu envie de savoir qui étaient ces personnages, et pourquoi cette poursuite !
Qui est ce Pistolero ? Qu'est-ce qu'un Pistolero ? Est-ce un être humain ? Qui est-il ? Pourquoi est-il le dernier des siens ? Et cet homme en noir ?
Le terme de Pistolero m'a evoqué (je ne sais pourquoi) un justicier et j'ai associé "homme en noir" à un homme sombre, méchant, avec de sombres pensées.
Il le pourchasse dans le désert. Mais où est ce désert ? En quelle année sommes-nous ? dans le futur (existence de mutations donnant des animaux à plusieurs pattes, etc) ou dans un monde parallèle ?
Des questions, je pourrais en poser plein !!!

J'ai moi aussi pensé à un monde parallèle entre les références à notre monde et tout le reste (animaux parlants, les difficultés à se situer dans le temps,...)

J'ai imaginé Tull comme une future ville fantôme (comme l'a dit Copetan, elle le devient après le passage du Pistolero) perdue dans l'ouest "américain"?. On imagine le vent, le sable qui se déplace, le silence, une enseigne qui grince et les bruits de pas du Pistolero. L'atmosphère, les habitants de Tull, tout semble malsain, mais je n'ai pas trouvé ce passage oppressant. j'avais vraiment l'impression de me retrouver dans un western crépusculaire (noir, froid, violent).

Quand au massacre de Tull, cela m'a fait penser à un film de John Woo, le Pistolero tirant des deux pistolets en même temps, tuant, rechargeant se pistolets tout en se déplaçant.

En tout cas, cela donne envie de lire la suite.

Je me suis rendue compte que je n'avais toujours pas posté mon avis sur cette première partie (ni sur la deuxième) alors que j'en suis à la troisième... (mais pas encore fini... )

J'ai beaucoup aimé le prologue c'est vraiment une très bonne présentation et pousse à lire cette série qu'il n'a pu finir qu'après avoir frolé la mort

Pour cette première partie, j'ai aussi trouvé ça un peu glauque, les flash back sont parfois un peu curieux mais finalement tout s'enchaine très bien et se lit de façon très souple. On a envie de suivre cette recherche, de savoir ce qu'il y a de l'autre coté du désert... Non, vraiment, j'ai beaucoup aimé

Violette, Archi, hâte de lire votre avis sur les autres parties, j'espère qu'elles vous auront autant emballées (et j'espère que vous aurez l'envie - et le temps - de continuer avec le tome suivant )

Violette : je n'avais pas pensé à John Woo, mais oui maintenant que tu en parles effectivement, ça correspond parfaitement visuellement