Littérature japonaise

J'ai lu La péninsule aux 24 saisons et j'ai bien aimé moi aussi !
Je l'ai lu en parallèle d'un autre livre pour ne pas lire à trop haute dose, ce qui m'a permis de mieux apprécier , sinon je l'aurais trouvé un peu longuet ^^
Le rythme tranquille du livre est reposant et les descriptions de la nature sont magnifiques
Un beau livre, poétique et contemplatif, pas dans mes habitudes de lecture mais intéressant !

Je note ce titre, Ju Tu lis drôlement vite

Ravie de lire ce nouvel avis positif, Ju !

Merci pour le partage, Clinchamps  Je le note dans ma liste d'envies

Super intéressant Clinchamps , je n'avais jamais entendu parler de ce livre et je ne savais pas du tout que c'était le point de départ du prochain projet de Miyazaki ! Dans ma tête c'était une histoire de tortue, je me demande bien ce qui m'avait fait penser ça.

En tout cas, malgré les défauts que tu cites, ce livre me fait très envie !

Merci pour ce superbe commentaire, Clinchamps ! J'ai également hâte de découvrir le film de Miyazaki !

Annwvyn a écrit:

.....le point de départ du prochain projet de Miyazaki ! Dans ma tête c'était une histoire de tortue, je me demande bien ce qui m'avait fait penser ça.

Ah mais il y aura peut-être une tortue, avec le gars Hayao, il faut s'attendre à tout !

Merci pour ton retour clinchamps. Je note qu'il faut s'attaquer à la forme pour goûter le fond.

Hâte aussi de voir ce qu'en aura interprété Hayao Miyazaki!

clinchamps a écrit:

Ah mais il y aura peut-être une tortue, avec le gars Hayao, il faut s'attendre à tout !

Très juste !

Avec plusieurs mois de retard, merci pour ton avis sur le roman de Genzaburo Yoshino, Clinchamps. Je l'avais vu en librairie au moment de la sortie de la nouvelle édition il y a 1 ou 2 ans, mais je n'ai pas été plus loin Ce que tu en dis me donne bien envie de le lire

J'ai terminé il y a quelques jours La bibliothèque des rêves secrets de Michiko Aoyama. Ça a été un moment de lecture très agréable sans que ce livre devienne pour autant mon roman japonais préféré. La romancière nous emmène dans la vie quotidienne de 5 personnes au parcours et au profil très différents mais qui ont tous en commun d'être à un moment charnière de leur vie. Soit parce qu'ils ont besoin de changement, soit parce qu'ils ont besoin d'ajouter du sens à leur vie. Au cours de leurs pérégrinations, ils vont tous rencontrer une bibliothécaire assez étrange qui a l'air de passer ses journées à réaliser des personnages en laine feutrée (j'ai d'ailleurs découvert cette technique que je ne connaissais pas du tout, et pour tout vous dire, cela ne m'a pas trop donné envie de me lancer ). Ladite bibliothécaire leur conseille à tous un livre auquel ils ne s'attendent pas et qui va les aider dans leur cheminement.
C'est un roman qui se très vite et très bien. Le style est vraiment très fluide. J'ai bien aimé l'immersion dans la vie quotidienne japonaise et cette écriture qui semble couler toute seule. Il y a beaucoup de tendresse et de douceur dans la façon de suivre les personnages dans leur vie et leurs rêves. C'est une lecture apaisante et positive sans que l'on tombe dans la mièvrerie ou la facilité.
Le roman est divisé en cinq chapitres, un chapitre par personnage, ce qui est à la fois un atout et une faiblesse : si l'on n'aime pas un personnage on passe rapidement à un autre, mais si au contraire on apprécie un personnage, on aimerait suivre sa vie un peu plus longtemps. En plus, comme la structure des chapitres est la même, j'étais à deux doigts de trouver l'ensemble un peu trop répétitif. Je pense qu'avec un chapitre de plus je me serais ennuyée. La romancière s'est arrêtée à temps

Merci pour ton retour, Elianor ! Contente que tu aies apprécié ta lecture !
Je te rejoins sur la douceur de l'ensemble et le message positif véhiculé par ce roman

Merci Elianor pour ton retour! Cela l'air d'être un livre plaisant à lire, sans avoir de trop hautes attentes.
Je me le note.

Juliette

Vavyala, tu as parfaitement résumé ! J'espère qu'il te plaira si tu te lances

J'ai lu La fille de la supérette (en anglais, puisqu'on me l'avait offert en anglais, Convenience Store Woman) de Sayaka Murata et je ne sais même pas si j'ai aimé désolée d'avance, c'est un avis un peu décousu, c'est un roman assez particulier pour lequel j'ai du mal à articuler ce que j'en pense et ce que j'ai ressenti (et je pense que ça fait partie du "but" du livre) (en tout cas, c'est la lecture que moi j'en fais)

Citation :

« Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu’ils sont en droit d’exiger des explications. »
Trente-six ans et célibataire, Keiko travaille comme vendeuse dans un konbini, ces supérettes japonaises ouvertes 24 h/24. Elle n’envisage pas de quitter ce petit univers rassurant, au grand dam de son entourage qui désespère de la voir un jour fonder une famille. Son existence bascule à l’arrivée d’un nouvel employé, Shiraha, lui aussi célibataire.

Déjà je ne trouve pas le résumé correct. Le konbini de Keiko n'est pas un "petit univers rassurant", ou alors c'est plus que ça ; c'est, pour une femme très clairement neurodivergente, très probablement autiste, et qui n'a jamais réussi à comprendre les règles à la fois strictes et changeantes de la société, l'endroit où, enfin, les règles sont données et expliquées. "petit univers rassurant" me paraît si réducteur, rassurant n'est pas assez fort, et je retrouve dans le petit la critique que font la plupart des autres personnages à Keiko : n'a-t-elle pas l'ambition de faire autre chose de sa vie que de travailler dans un konbini ?
Sur mon exemplaire, il y a plein de critiques qui disent que ce livre est "hilarant", je ne l'ai pas trouvé drôle mais au contraire plutôt triste, triste par les difficultés que vit Keiko pour tenter de survivre dans une société si peu adaptée à la façon dont elle fonctionne. Je crois que c'est un roman qui interroge, à travers Keiko : est-ce qu'on peut se retrouver, au moins partiellement, dans ses difficultés ? est-ce qu'on la trouve tellement bizarre que c'est drôle ? est-ce que Keiko fait preuve d'humour en décrivant sa vision de la vie ?

Spoiler:

bref je ne suis pas sûre que ce que je viens d'écrire ai le moindre sens, désolée lisez-le pour voir comment vous vous situez par rapport au concept de normalité

Je trouve au contraire que ton commentaire est plein de sens et que tu as parfaitement compris qui est Keiko, tu l'as sans doute ressenti intuitivement plus que compris au sens rationnel, mais ce que tu en dis sonne parfaitement juste et je partage ton avis (a postériori, parce qu'il y a un moment que je l'ai lu) ! Ce que tu en dis est tout à fait éclairant et je suis d'accord, il n'y a rien d'hilarant !

Merci beaucoup AnnaRaisa pour ton retour sur ce roman qui donne très envie de le lire!
Le personnage principal est atypique et l'exploration de cet angle de vue me paraît très intéressant.

Vavyala a écrit:

Merci beaucoup AnnaRaisa pour ton retour sur ce roman qui donne très envie de le lire!
Le personnage principal est atypique et l'exploration de cet angle de vue me paraît très intéressant.

J'ai lu Le restaurant des recettes oubliées, de Hisashi Kashiwai, dont la lecture a été très agréable!

Un ancien policier et sa fille tiennent un restaurant caché dans une ruelle de Kyoto, doublé d'un bureau d'investigation. Leur but: rechercher les recettes de cuisine de plats qui ont marqué la vie de leurs clients et que ces derniers souhaitent retrouver.

Le roman est découpé en 6 parties indépendantes, chacune centrée autour d'un plat (et son client).
C'est un roman qui fait saliver donc, entre le premier repas servi au client, choisi par les propriétaires du restaurant et celui retrouvé qui fait vibrer la corde sensible, du goûteur comme du lecteur par l'histoire qui se cache derrière l'importance de ce plat.  
L'auteur propose un contraste entre l'extérieur du restaurant (qui n'invite pas à y entrer) et l'intérieur, avec la cuisine raffinée qui y est servie, dans des plats issus de l'artisanat le plus fin et délicat, renforçant le côté mystérieux et spécial de cet établissement et l'expérience qu'il propose. Ce côté est renforcé par

Spoiler:

C'est ainsi un agréable roman feel good qui est proposé autour de la gastronomie japonaise et de moments-clés de vie, assez universels en somme, qui peuvent laisser une trace émotionnelle et sensitive durable.

Seul bémol, les histoires laissent peu de traces dans la mémoire après la lecture, un peu comme dans Tant que le café est encore chaud que nous sommes plusieurs à avoir lu ici.

Merci pour ce retour alléchant, Vavyala ! Je pense que ce roman pourrait me plaire !

Tout à fait! Je pense aussi que tu passerais un bon moment de lecture.

Il est sur ma liste d'envies, qui devient aussi longue qu'un catalogue de librairie !

clinchamps a écrit:

Je trouve au contraire que ton commentaire est plein de sens et que tu as parfaitement compris qui est Keiko, tu l'as sans doute ressenti intuitivement plus que compris au sens rationnel, mais ce que tu en dis sonne parfaitement juste et je partage ton avis (a postériori, parce qu'il y a un moment que je l'ai lu) ! Ce que tu en dis est tout à fait éclairant et je suis d'accord, il n'y a rien d'hilarant !  

J'essaie d'écrire un avis pour le travail sur ce roman et c'est toujours aussi difficile de mettre les bons mots sur mon ressenti Merci beaucoup pour ton retour cependant, qui me conforte et donc me réconforte

Vavyala et Juliette, je vous le conseille vraiment. J'ai du mal à dire que j'ai aimé ce livre, parce que ce n'est pas vraiment le bon mot, mais il a eu un impact sur moi ça c'est sûr !

et concernant Le restaurant des recettes oubliées, j'ai une amie et collègue qui l'a lu je crois, si je ne confonds pas avec un autre titre, et qui avait un ressenti similaire !

J'ai lu La cité des brumes oubliées, de Sachiko Kashiwaba, court mais coup de cœur!
Un condensé de fantasy jeunesse qui dépayse et fait rêver. L'inspiration au Voyage de Chihiro est très ténue.