Conférence sur Virginia Woolf à la Bibliothèque de Versailles

Merci pour ce compte rendu ! Je ne connais pas du tout Virginia Woolf, mais apprendre sur sa vie m'a donné envie de me pencher sur ses romans.

Je te remercie de tout cœur MD J'adore Virginia Woolf et j'ai beaucoup regretté de ne pas avoir pu assister à la conférence. Je me console avec son journal.

C'est un plaisir de faire plaisir, pour la suite il faudra patienter, (et ce sera plus court)
Vous y perdez au change; la conférence était en effet bien moins scolaire que ma prise de note (enfin à l'oral, il n'y avait surtout aucune faute d'orth, je viens d'en voir 2-3 charmantes en relisant ... mais j'ai la flemme !)

@Fée Clochette/Imonjo : Vous exagérez. Il ne fait plus si froid dans la galerie (je crois que le chauffage est réparé). Il fait même très doux ici ces derniers temps.
Pauvres mouches de Versailles; contraintes au vol depuis que nos élégantes ne leurs offrent plus le privilège de leurs coins de lèvres.

@Clinchamps : Avec de telles flatteries, je vais me mettre à croasser sous peu
. N’en faisons pas tout un fromage; je me creuse la tête pour une idée. Vu le vide, ma boite crânienne résonne plus qu'elle ne raisonne pour l'instant.

@Cat : parisien ? . (mode "snob" on : Versaillais oui, et c’est sans commune mesure ! ) . Ravi que le compte-rendu te plaise !

Pour le CR de Virginia Woolf, en effet rien de bien nouveau pour ceux qui connaissent déjà sa vie et son œuvre et la dimension "Bloomsbury group" était finalement très importante (vous me direz c'est le titre de la conf'.) Mais c'était à s'y perdre parfois.
C'était, de toute façon, plus censé vulgariser l'auteur que dévoiler une nouvelle thèse sur son œuvre.

MD a écrit:

(mode "snob" on : Versaillais oui, et c’est sans commune mesure ! )

Cat tu apprends l'importance de son clocher pour un Français


jolie réponse pour les mouches, MD, mais ne vous en déplaisent cher ami, les volantes s'étaient donc fourvoyées, où alors elles aiment s'instruire !


Ton exposé est très clair et fort instructif MD Encore merci.

Fée clochette a écrit:

MD a écrit:

(mode "snob" on : Versaillais oui, et c’est sans commune mesure ! )

Cat tu apprends l'importance de son clocher pour un Français

Je me doutais quand même un peu de la réaction de notre ami MD.

J'en déduis qu'il n'y a pas d'AOC pour les habitants de la région parisienne. Et je m'excuse humblement pour avoir oublié les guillemets que je pensais d'abord mettre.

MD a écrit:

Notre charmante conférencière, Madame Bardinet, a commencé par nous faire écouter Jardin sous la pluie de Debussy. Et en tant que fan de Debussy et de ses estampes entre autres, j’étais conquis sur-le-champ; il n'en fallait pas plus pour me faire rester, j'étais pris au piège. (à cet instant, j’aurai presque préféré me faire la suite bergamasque ou le children’s corner... mais finalement j'ai découvert l'auteur.)

MD, copain de moi! C'est malin, tu m'as redonné des envies de Debussy! Bon, cela dit, ça me donne encore plus envie de redécouvrir Virginia Woolf.
Merci pour ce compte rendu très intéressant (les mouches avaient l'air passionnantes également! )
J'ai hâte d'avoir la suite concernant son style d'écriture!
Je suis vraiment intriguée par la comparaison entre "le côté sensoriel de la musique de Debussy" et l'écriture de V. Woolf...

En fait, j’ai un peu outrepassé mes prérogatives de scribe en parlant du coté sensoriel.

Ce n’est pas exactement comme ça que Mme Bardinet nous l’avait présenté. Elle nous a dit qu’on retrouvait dans certains morceaux les émotions retranscrites par l’écriture de Woolf.

De mon coté, je ne connais pas musique plus sensorielle que celle de Debussy (pour ceux qui ont des oreilles « très très » ouvertes d’esprit, il y a aussi le dodécaphonisme et l’utilisation du mouvement chromatique de Schönberg, ou Berg... mais reconnaissons que Debussy a fait de la révolution plus subtile, moins rigoriste dans la rupture.... plus colorée. )

Nous sommes tous d’accord, Debussy ça ne s’écoute pas, ça se vit, on pourrait presque « regarder » sa musique (je m’égare non ?).

Au cours de mes recherches, j’ai ainsi retrouvé un avis intéressant (je ne me souviens pas avoir entendu Mme Bardinet en parler, mais ça devait être pendant un de mes épisodes absence d'entomologue. )
Virginia Woolf, parmi ses nombreux essais, en avait écrit un sur l’œuvre de Walter Sickert (qui lui fut évoqué lors de la conf’ ; toutétrolié).
Elle s’y s’interroge sur la capacité qu’ont les mots à exprimer la couleur et en conclut que les grands écrivains sont de grands coloristes. gné ?

Or c’est aussi une critique récurrente de l’œuvre de Debussy, celle de lui prêter d’avoir voulu substituer la couleur aux notes. Qui sait, il était peut-être atteint de synestesie ? (j'aime quand je ne me comprends plus moi même... encore gné ? )
Bon ce ne sont que des suppositions (j’ai des scrupules à vouloir comparer plus loin les deux œuvres, il faut que je lise du Woolf).

Framboise, c'est pas grave... l'écoute répétée de Debussy n'est pas dangereuse. Enfin, je ne crois pas... sinon, nous sommes nombreux à être mal barrés (l'écoute de Schönberg l'est déjà plus. )

S'il y a des fans de Woolf... je suis curieux de connaitre leur avis sur l'utilisation de la langue par V. Woolf. Mais je pense que pour réellement l'apprécier, il faut être bilingue.