Gail Carriger : Le Protectorat de l'Ombrelle et autres ...

pour moi le fait qu'ils se séparent à un moment - je sais pas pourquoi par contre - ben pour moi c'est l'inverse de tourner en rond et ça a un côté plus original pour le coup que de rester ensemble à mener les enquête à deux ^^

mais quand même dans les 6 mois suivant leur mariage Il y a intérêt qu'il y ai une raison qui le justifie. Parce que cette situation ne colle pas avec leur caractère

dans le sens où ça va redevenir un « je t'aime » « moi non plus » « on se court après » « on s'énerve ». J'ai peur qu'on appesantisse sur leur re-séduction-réciproque plutôt que d'approfondir d'autres éléments du cycle (que ce soit les personnages, l'intrigue ou que sais-je encore). Ca paraît un peu médisant dit comme ça, puisque cette rupture sera sans doute l'occasion d'approfondir les personnages, mais j'ai juste dit que j'avais peur pas que ce serait nul .

Je ne voulais pas le lire à cause du spoiler qui ne me dérangeait pas tant du point de vue de leur relation que parce que j'ai une sainte horreur du spoileur.

la séparation du couple a lieu dans les toutes dernières pages, et non, ce n'est pas Alexia qui quitte Maccon, mais bien lui qui la fiche dehors

Alexia est un petit peu enceinte, ce qui ne devrait pas être possible étant donné que Monsieur est un loup-garou. Si on rajoute que le Monsieur en question gère assez mal les questions de trahison et de confiance, forcément il est persuadé que Madame a fauté, d'où la rupture assez violente à la fin. Et le fait qu'il y a manifestement encore beaucoup de choses à apprendre sur les sans-âme.

c'est quoi cette fin atroce pour mes nerfs je dois absolument savoir ce qu'il se passe ensuite ! bon je ne dis pas que j'ai pas aimé l'évolution certes soudainement dramatique de la relation d'Alexia et Conall (en plus je m'étais un peu spoilée en lisant les spoiler ici, ça m'apprendra) mais maintenant j'ai trop envie de savoir ce qu'il se passe après xD !!

je suis du genre à dégouliner quand ils se crient dessus en se balançant des "femme" et "mari" alors j'avoue espérer une réconciliation *-*

Alors oui c'est vrai ce premier tome est à moitié concentré sur une histoire, une sorte d'énigme à résoudre et à moitié sur une histoire d'amour. Autant prévenir et j'étais prévenu. Du coup je crois que j'attendais quelque chose de beaucoup plus lourde et présent. De même que j'attendais quelque chose de plus hard. Bonne surprise donc!
Personnellement j'ai beaucoup aimé parce que j'ai trouvé que l'ensemble était bien dosé, les deux s'entremêlent assez bien ce qui fait qu'on ne peut pas s'ennuyer, il n'y a pas de temps mort dans le récit (et il y a un potentiel de couinage assez important).

En ce qui concerne l'histoire d'amour j'ai beaucoup aimé la façon dont Gail Carriger amène tout ça. Evidemment on sait tout de suite comment ça va finir entre Maccon et Tarabotti et d'ailleurs le lecteur le souhaite très fort mais les tergiversations des personnages sont très bien rendues. D'un côté [spoiler]Lord Maccon se méprend sur ses sentiments, il pense que ce n'est que son côté "loup-garous" et juste ses instincts animal alors qu'il est tout simplement amoureux. De son côté Alexia est tellement persuadée qu'elle est laide et qu'elle ne vaut rien qu'elle ne pense pas 5 secondes que Lord Maccon puisse vraiment s'intéresser à elle. Du coup elle fait tout ce qu'elle peut pour que Lord Maccon ne se sente pas "obligé" d'être avec elle. Du coup je n'ai pas trouvé tout ce préambule et les premières tergiversations (parce que je vous rassure, au bout d'un moment ils ne se posent plus vraiment de question) des personnages trop lourdes. Vraiment, pour moi c'était bien dosé et crédible. Du coup j'ai beaucoup apprécier lire leurs échanges phénoménaux! C'est toujours une partie de plaisir de les voir se chamailler, se séduire et presque jouer l'un avec l'autre et puis Lord Maccon est trop swoonnant....il est terriblement magnétique et puis c'est un loup-garou et j'adore les loups-garous.

Alexia Tarabotti est extrêmement touchante et je m'en suis sentie vraiment très proche. Sa famille est tout bonnement affreuse, j'ai envie de claquer sa mère et ses demi-soeurs vraiment très fort.
Depuis qu'elle a 15 ans tout le monde lui répète qu'elle est laide (elle a le teint bronzé et un long nez), des cheveux très noirs, qu'elle est trop ronde (un comble pour le XIXe quand même) et que ça ne sert à rien de dépenser des sommes folles pour l'habiller puisque de toute façon personne ne voudra d'elle. Ca m'a fait sortir de mes gonds et du coup je me suis prise de sympathie pour Alexia immédiatement! Le personnage est d'ailleurs cohérent avec lui-même ce qui se révèle être très agréable. C'était très bien amené de la part de Gail Carriger et les interrogations d'Alexia ne sont pas répétitives. Elle n'a rien de la petite oie blanche qui se pose des questions idiotes. C'est vraiment ce que j'ai aimé avec ce personnage.

Le roman est clairement steampunk. Je dois dire que là encore j'ai très vite accroché avec l'ambiance. Je pense qu'il est steam mais pas trop. L'idée est originale. Les vampires et loups-garous, fantômes et autres se sont faits connaître vers le XVIe siècle. En Angleterre ils ont été reconnu par Henry VIII et depuis Elizabeth sont organisés en Hive (ruche) pour les Vampires et Pack (meute) pour les Loups-garous l'ensemble étant contrôlé par le BUR c'est à dire le Bureau de contrôle des êtres supernaturels. Le système est vraiment bien pensé, logique et crédible. Aux Hives et Packs (ce sont les termes anglais) il faut ajouter que des drones et des clavigers servent les vampires et les loups-garous. Les drones espèrent pouvoir être fait vampires et les clavigers loups-garous. Enfin vous avez les roves et les loners qui sont des vampires ou loups-garous n'appartenant pas à un ensemble de ses congénères.
Et puis vous avez Alexia Tarabotti, un preternatural, une sans âme dont la particularité est de neutraliser les êtres supernaturels rien qu'en les touchant. Tout un monde donc, mais facile à comprendre. L'esprit steam se retrouve vraiment dans la fameuse ombrelle d'Alexia!

L'histoire est elle aussi bien menée ni trop simple ni trop complexe et elle présage des aventures intéressantes pour les autres tomes! J'ai hâte de voir comment tout ça va se complexifier parce que je pense que ce n'est pas fini. Les derniers chapitres étaient particulièrement prenant. C'était à la fois affreux, drôle, émouvant, émoustillant, un pot pourri de sensations bien agréables!

Pour résumer, si vous avez encore des doutes: LORD MACCON (beau, compliqué, écossais, loups-garous...)