Rosamond Lehmann

Up petit topic!!!

J'ai terminé L'invitation à la valse la semaine dernière, et j'ai beaucoup aimé!
J'ai été un peu perturbée par le style un peu désuet, mais je ne sais pas si c'est la traduction française qui veut ça (elle date un peu!), ou si c'est son style. Toutefois, je m'y suis habituée rapidement, et j'ai beaucoup aimé ce récit. La maison, la famille, les préparations pour le bal et tous les personnages qu'Olivia rencontre sont fascinants! ça a beau être un roman relativement court, il est extremement dense!

J'ai très envie de lire Poussière, je pense que je vais investir dès que possible (Rien que le titre me plait,, en plus de vos avis super positifs!! )

Et moi j'ai très envie de lire L'invitation à la valse, envie qui n'a fait qu'augmenter à la lecture de ton post.

Je pense que je vais choisir la vo, j'ai déjà vu une très jolie édition qui n'attendait qu'un petit coup de pouce pour que je craque et tu l'as donné, Galy. Par contre je ne pourrai sûrement pas me prononcer sur la désuétude du style, en anglais c'est plus difficile à cerner.

Je ne sais pas du tout! Je verrais avec Poussière, si c'est pareil ou si c'est la traduction!
J'ai hâte d'avoir ton avis!
En tout cas, j'ai quand même oublié un élément suuuper important!!
Mercy Emjy de me l'avoir trouvé chez Gibert!!!

De Rosamond Lehman, j'ai lu L'invitation à la valse, je l'ai beaucoup aimé, on s'imprègne de l'Angleterre de l'époque.
J'ai continué avec la suite, Intempéries...cette fois-ce, je me suis ennuyée .

En parcourant le blog d'Emjy, j'ai lu sa critique de Poussière. Le livre est désormais sur ma Pal et j'espère le lire cet été.

Natacha a écrit:

De Rosamond Lehman, j'ai lu L'invitation à la valse, je l'ai beaucoup aimé, on s'imprègne de l'Angleterre de l'époque.
J'ai continué avec la suite, Intempéries...cette fois-ce, je me suis ennuyée .

Pourtant, "intempéries" m'a encore plus plu, mais c'est beaucoup plus mélancolique, car tout ce qui est en promesses dans "l'invitation..." fleurit et se fane dans "intempéries".Cette atmosphère douce-amère, où le bonheur se résumerait à un "non sentir"(Poussière) est tout à fait caractéristique de R.Lehmann. Si je devais donner des couleurs à ses livres, je dirai : lavande, ou gris perle, mauve, des demies-teintes de demis-deuils pour des demies-vies !! Mais c'est tout en finesse et ciselure des descriptions de la psychologie des personnages.
Edit : une question : j'aimerais savoir sur quels critères précis on caractérise un style de désuet ? Est-ce l'usage du passé simple ou du subjonctif ? je ne vois pas très bien, sinon, on peut qualifier "jane Eyre" ou Dickens de désuet ?

Hihi vu que c'est moi qui ai parlé de désuétude, je te réponds Clinchamps! C'est la façon dont sont tournées les phrases mais c'est surtout le vocabulaire utilisé qui m'a paru... inhabituel!
Par exemple, il n'y est pas fait mention d'anniversaire mais de "jour de naissance". C'est le seul exemple qui me revient là tout de suite ( ). Tu vois ce que je veux dire? l'usage de périphrases revient de temps en temps, (je ne vais pas dire souvent alors que je n'ai pas d'exemple à citer!), et c'est tout simplement une façon d'écrire dont je n'ai pas l'habitude, et surtout qui était parfois un peu lourde
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre!!

Mr Damien Tilney a écrit:

En parcourant le blog d'Emjy, j'ai lu sa critique de Poussière. Le livre est désormais sur ma Pal et j'espère le lire cet été.

Très bonne initiative !

Galy, je suis ravie que tu aies apprécié L'Invitation à la valse. Je suis d'accord avec tout ce que tu as écrit, notamment sur le côté désuet du style, avec lequel je ne suis pas non plus très familière ^^
Poussière reste cependant largement mon préféré. Pour info, il vient de sortir chez Libretto avec une jolie couverture, ce serait dommage de se priver.
Comment ça je pousse à la consommation ??

Citation :

Comment ça je pousse à la consommation ??

mais pas du tout enfin!!!

demain je dois faire des courses, j'espère le trouver!!!

J'ai découvert Rosamond Lehmann sur des blogs de lectrices et j'ai eu la chance de me procurer "L'invitation à la valse" d'occasion dans la vieille édition du Livre de Poche (avec sa couverture kitchissime ). Et je n'ai absolument pas regretté: j'ai adoré ce livre, je me suis totalement identifiée à l'héroïne, Olivia, j'ai adoré le style un peu désuet, les personnages tellement attachants ou ridicules (les cavaliers d'Olivia pendant le bal...^^). Je ne comprends vraiment pas que cette auteure ait été à ce point oubliée et que l'on trouve si peu de ses oeuvres éditées aujourd'hui...
Ca fait plusieurs fois que je croise la ré édition de "Poussière" dans des librairies et je crois que je vais finir par craquer xd.

Galy a écrit:

Hihi vu que c'est moi qui ai parlé de désuétude, je te réponds Clinchamps! C'est la façon dont sont tournées les phrases mais c'est surtout le vocabulaire utilisé qui m'a paru... inhabituel!
Par exemple, il n'y est pas fait mention d'anniversaire mais de "jour de naissance".

Je te comprends très bien ! je me demande si cela ne tiendrait pas à la traduction, mais je ne l'ai jamais lue en VO. ça n'a rien à voir, mais je viens de lire "dans la brume électrique" et j'ai trouvé étrange qu'on parle de "galerie" où nous dirions "véranda" de "marquises des branches" pour les frondaisons, et ainsi de suite ! Et ce n'est pas du tout un auteur ancien. Cependant, peut-être que R.Lehmann a réellement utilisé un style particulier, vu son éducation assez bourgeoise et le fait qu'elle n'a écrit que sur ce milieu-là. J'ai une thése qui a été écrite sur elle, j'irai y voir !!

J'ai effectivement fini par craquer et par acheter Poussière... J'espère que je serais aussi conquise que vous...

Emjy a écrit:

Comment ça je pousse à la consommation ??

Je confirme Emjy et c'est mal, très mal Mais bon on te pardonne parce que ça en vaut toujours largement le coup !

J'ai donc terminé Poussière hier soir et c'est un roman qui m'a énormément touchée.
Judith a ce besoin de "posséder" et d'"appartenir" à quelqu'un qui me parle énormément, cette dépendance affective, ce besoin d'entrer dans le cercle formé par les cousins, d'exister grâce à la présence d'une seule personne comme avec Jennifer. Ce qui est finalement étonnant pour quelqu'un comme elle qui a les "qualités" qu'elle possède : elle est intelligente, cultivée, belle, sensible, gentille et riche, on pourrait penser que ce sont des "qualités" qui autorisent l'indépendance vis-à-vis des autres et qu'au contraire c'est elle qui devrait être la lumière qui attire les papillons et non l'inverse. Ce dont elle devrait finir par se rendre compte car ça a été le cas à différents degrés pour chacun des garçons, pour Jennifer et pour Mabel.
Le pire c'est cet aveuglement qu'engendre ce besoin des autres, on perce assez facilement Roddy à jour et on voit le désastre arriver de loin et pourtant elle ne voit rien venir et continue à s'accrocher à ce besoin de lui car pour moi c'est plus de l'obsession et de la fascination qu'elle éprouve pour Roddy que de l'amour.

J'ai beaucoup aimé la conclusion, que je recopie ici car je la trouve très belle :

Spoiler:

J'ai beaucoup aimé le style de Rosamond Lehmann, sa façon de décrire les choses et les gens. Néanmoins je vais mettre un grand bémol en ce qui concerne une "manie" dans ces dialogues : celle d'inclure le prénom de l'interlocuteur en début ou en fin de phrase à tout bout de champs. Je n'en pouvais plus des "Oh Roddy", "Je ne sais pas Martin", "vous ne pensez pas Julien?" Exemple :

Citation :

- C'est épatant de vous revoir
- Fameux Martin
-A Cambridge ...-il s'arrêta
-Eh bien, Martin ?
-C'était odieux de ne pas vous voir plus souvent , à Cambridge!
-Je sais, Martin
-[...]
-Qu'est ce qui vous a donné une idée si bête, Martin ?
-[...]
-J'en ai beaucoup de regret Martin.

Je crois qu'elle s'adresse à Martin, non ?

A part ce détail, encore une très belle découverte thanks to Emjy et the inn

Ravie que ce livre t'ai plu, Resmiranda et tu l'analyses très bien! Pour moi elle fait partie de ces auteurs que j'appelle "universitaires", non parleur style ou leurs idées, mais parce que la jeunesse estudiantine des personnages les marque à jamais pour le reste de leur vie (voir "Bideshead revisited") Je n'avais pas du tout remarqué le tic de langage dont tu parles, j'avais dût trop m'intégrer à l'histoire ! ) par contre j'aime énormément la phrase "les enfants d'à côté" qui situe Judith immédiatement en dehors d'un ensemble bien fermé, où elle fera des incursions mais auquel elle n'appartiendra jamais, et c'est le deuil de cette certitude qui lui permettra de fermer une porte et d'en ouvrir d'autres. Finalement la fin est plutôt positive, alors que le souvenir que j'en avais était plutôt pessimiste ! Il faudra que je le relise

Resmiranda, ton enthousiasme fait plaisir à lire !

Je suis d'accord avec toi, le personnage de Judith est très complexe et plein de contradictions. J'aime beaucoup les héroïnes de Rosamond Lehmann, de manière générale

Je n'ai pas non plus fait attention aux redondances dont tu parles mais c'est peut-être parce que ça fait déjà longtemps que j'ai lu ce livre. J'en garde un souvenir enchanté mais assez flou ...

@ Clinchamps : je trouve ta comparaison avec Brideshead Revisited très pertinente ! Outre le fait que ces deux romans traitent de la vie universitaire, ils donnent la part belle à la nostalgie et à cette impresssion de fuite du temps. Et comme le héros de BH, Judith passe un peu à côté de sa vie. Elle ne vit presque que par procuration et dans l'attente que les "voisins d'à côté" lui accordent de l'intérêt. Elle est très (voire trop ?) romantique ...

Oui, mais à la différence du personnage de Waugh, elle est encore bien jeune quand l'univers un peu particulier des "enfants d'à côté" se referme et elle peut commencer à vivre pour elle-même, même si elle gardera toujours une blessure de cet épisode de sa vie, ce sera comme ses souvenirs d'une "douleur exquise". Alors que le personnage de Waugh, a déjà dépassé la moitié de sa vie et ne s'est toujours pas libéré de l'influence de ses "enfants d'à côté" à lui.

J'ai fini hier La ballade et la source, et j'en garde une impression assez mitigée, pour la première fois depuis que j'ai commencé à lire Rosamond Lehmann.

Citation :

Invitée par une voisine, Mrs Jardine, à lui rendre visite, la jeune Rebecca se laisse prendre au charme d'une femme énigmatique et fascinante. L'atmosphère mystérieuse, de discrètes allusions malveillantes et quelques bavardages incitent l'enfant à deviner les raisons du malaise qui entoure une aussi forte personnalité. L'arrivée chez Mrs Jardine de ses trois petits-enfants, Cherry, Malcolm et Maisie, avec qui Rebecca se lie d'amitié, révèle par bribes un lointain drame de famille, de nature à justifier les préventions de Maisie contre sa grand-mère et les propos peu flatteurs de Tilly, une vieille domestique.

J'ai été totalement happée pendant la moitié du livre, absolument fascinée par le personnage de Sybil Jardine, qu'on découvre d'abord par des récits d'autres personnes, puis qui raconte son histoire elle-même à Rebecca, qui est trop jeune d'ailleurs pour bien tout comprendre certaines choses qui lui sont dites, mais auxquelles elle repensera, plus tard.
C'est la dernière partie qui m'a perdue, quand Mrs Jardine quitte le devant de la scène en fait, pour repartir en France, elle n'est plus présente que par quelques courriers, et je n'ai eu du mal à accrocher au retour de

Spoiler:

J'aurais préféré je pense ne pas savoir ce que ce personnage était devenu, rester dans le flou jusqu'au bout.

Et bouhouhou, maintenant je n'ai plus d'autre Lehmann dans ma pàl

Oui, tu as eu la même réaction que moi, j'ai trouvé ce livre un peu confus par moment quant à l'idée directrice de l'auteur. As-tu lu "le jour enseveli" et "une note de musique" ? Ils ont été réédités par le grand livre du mois, on doit les trouver d'occase. "Une note de musique est le plus "lehmannien", ceui où le ton de mélancolie est le plus fort, le sentiment des choses perdues, d'une vie manquée, il est superbe, à mon idée. "le jour enseveli" raconte l'histoire de eux sœurs aimées chacune leur tout par le même homme dans le cadre de la dernière guerre. Il se rapproche d'"intempréries" pour le ton.

clinchamps a écrit:

As-tu lu "le jour enseveli" et "une note de musique" ?

Les grands esprits se rencontrent Je les achetés ce matin dans une bouquinerie Bon j'ai encore une pal immense et je m'étais promis de rien acheter d'ici fin octobre mais je me suis dis que je n'étais pas sure de les retrouver plus tard (on a les excuses qu'on peut ).

Il faut que je me mettes en quête d'une note de musique
Le jour enseveli je l'ai lu et adoré (je n'ai toujours pas cherché à regarder l'adaptation d'ailleurs ça me fait penser ) ^^

J'ai du mal à les départager d'ailleurs... je pense que je mets tout de même poussière en premier, mais ensuite, entre l'invitation à la valse/intempéries et le jour enseveli, mon coeur balance

Je viens poster mon avis sur Poussière que j'ai dévoré en deux jours et tout simplement adoré...

Je ne sais même pas par quoi commencer tellement j'ai de choses à dire sur ce livre ! Rosamond Lehmann est vraiment un écrivain incroyable, j'adore sa façon d'écrire, elle a vraiment un style particulier et sublime... On sent une espèce de délicatesse, de finesse dans chacune de ces phrases, chaque mot est « à sa place » (ce n'est absolument pas poétique ce que j'écris là ! ). Je ne comprends pas qu'on l'ait autant oubliée. Je n'ai lu que deux livres d'elle (l'autre étant L'invitation à la valse) mais je crois qu'ils font tous les deux partie de mes romans préférés !

Je me suis vraiment attachée à l'héroïne, Judith, d'une part parce que je m'identifiais pas mal à elle, et d'autre part parce que Rosamond Lehmann a vraiment un don pour nous toucher, et faire apparaître tous ses personnages comme profondément humains... Je n'ai même pas réussi à en vouloir à Roddy... J'ai ressenti la même fascination que Judith pour ses voisins, entre le sombre Julien, le « toujours gentil » Martin, le séduisant et inquiétant Roddy et l'étrange Mariella (qui m'a tout de même semblé être le personnage le plus insaisissable, celle que j'ai eu un peu plus de mal à « appréhender », à part à la toute fin).

Tout est beau, tout est saisissant dans ce livre. Les thèmes évoqués sont assez surprenants pour l'époque (je pense notamment à la relation Judith-Jennifer, qui est parfois un peu ambigüe), J'ai adoré la partie sur les années de Judith à Cambridge; cela m'a évoqué des passages des films « Le cercle des poètes disparus » et « Le sourire de Mona Lisa », et même le Maurice de Forster (en version féminine^^). Moi qui ne suis pas une grande adepte des descriptions, j'adore celles de Rosamond Lehmann, et les dialogues sont d'une finesse, d'une délicatesse... mais toujours justes et frappants.

Une fois la dernière page finie, j'étais tout simplement déprimée.^^ Pas tellement par l'histoire car l'auteur ne tombe jamais dans le mélodrame et reste toujours dans une certaine « demi-teinte » (pas sûre que ce soit ça l'expression ) mais parce que j'aurais voulu rester plus longtemps avec la prose de Madame Lehmann ! J'ai même hésité à relire L'invitation à la valse mais je préfère attendre un peu...

J'ai le sentiment de ne pas avoir réussi à exprimer le quart de ce que ce roman a provoqué en moi mais en tout cas je le conseille fortement !
Et je vais surveiller les bouquinistes pour essayer de trouver les autres livres de cet auteur merveilleux...

Je suis ravie de ton avis enthousiaste, Esperluette !! Je suis moi-même fan depuis fort longtemps de Rosamond Lehmann, et je suis tout à fait d'accord avec ton commentaire ! Poussière est son œuvre la plus connue, mais si tu trouves le jour enseveliet une note de musique je te les conseille fortement, ils sont passionnants aussi. Elle a un vrai talent pour dépeindre l'âme féminine, je trouve.

Il me semble que Une note de musique est édité chez Phébus non?

Je suis d'accord avec toi Clinchamps, elle a vraiment un talent et un style incroyables, je crois qu'elle fait partie des écrivains qui me touchent le plus...

esperluette a écrit:

Il me semble que Une note de musique est édité chez Phébus non?

Tout à fait, Esperluette, au départ pour le Grand Livre du Mois.

J'ai beaucoup aimé ma lecture de Poussière.

Rosamond Lehmann allie une très belle écriture, vibrante, sensitive, à une finesse, une compréhension des sentiments étonnantes chez un écrivain qui n'avait pas plus de 25 ou 26 ans à la parution du roman. Se remarque à la fois l'intelligence de ses analyses et la compassion qu'elle porte à son héroïne Judith. On pressent que c'est un auteur qui aime les personnages dont elle parle, sans pour autant verser dans la sentimentalité, car elle les met en face de leurs défauts, leurs pensées, leurs comportements douteux ou négatifs. Chacun des personnages semble d'ailleurs avoir conscience de ce qu'il est. Presque tous finissent par parvenir à une certaine connaissance d'eux-même, même si elle n'est que partielle, ou en partie faussée par les circonstances, ainsi que leur propre aveuglement. C'est cette lucidité vis-à-vis d'eux-même qui me fait dire que Rosamond Lehmann est attachée à ses personnages. Même si cela se fait au prix de la cruauté ou d'une vie malheureuse, elle ne les laisse pas dans le flou, elle leur donne ainsi l'espoir, ou du moins la possibilité d'avancer.

Le découpage en 5 parties est très bien fait, je n'ai pas ressenti d'ennui ou de frustration, il y a toujours eu à peu près le bon nombre de pages.

Les descriptions de la nature, de la campagne sont très belles, très détaillées. Elles en deviennent parfois un peu (trop) alambiquées, mais le plus souvent, je me suis régalée à les lire.

Je crois avoir préféré les passages où Judith est dans sa maison de campagne, mais découvrir le milieu universitaire féminin de Cambridge est quand même passionnant. Je me demande à quel point le tableau qu'elle en fait est véridique, mais c'est difficile de dépasser la barrière de l'environnement, ou plus encore celle du temps. L'épisode Jennifer est vraiment spécial.

Rosamond Lehmann tisse tout un réseau de correspondances, d'équivalences entre les personnages, leurs différentes interactions permet de mieux les comprendre, mais ça reste assez complexe psychologiquement. C'est en tout cas un point (parmi d'autres) qui incite à une relecture.

Je viens de découvrir Rosamond Lehmann grâce à ce roman (j'avais entendu parler d'elle auparavant sans penser à la lire, donc merci pour ce topic). J'espère lire d'autres de ses livres un jour.