Le beau Brummel (Stewart Granger)

Quelle classe, quelle élégance, avait ce grand monsieur, Stewart Granger, un de mes acteurs préférés.

Stewart Granger donc, James Stewart de son vrai nom, qu'il n'a pu garder, vous savez pourquoi, enfin pour qui, ( encore un de mes favoris celui là, It's a wonderfull life, me "bouleverse" à chaque fois) a tourné dans les 3 plus beaux films de "cape et d'épée" (enfin pour moi) Scaramouche, Prisonner of Zenda et Moonfleet, avec un petit faible quand même pour Scaramouche surtout pour le duel et la révélation finals.
Au casting en plus, la magnifique Janet Leigh et le talentueux Mel Ferrer, et dans le rôle de l'ami d'André Moreau/Scaramouche, le pamphlétaire "Marcus Brutus" Richard Anderson plus connu pour son rôle d'Oscar Goldman dans la série tv, l'homme qui valait 3 milliards !

Que pensez vous de ces 3 films ? On peut dire ce que l'on veut du cinéma US, mais dans le cinéma de "genre", et en particulier celui de "cape et d'épée", je le place bien au dessus (malgré les erreurs historiques, mais on connait le "niveau" en histoire de nos compatriotes )de l'équivalent Français, notamment les films d'Hunebelle avec Jean Marais. Je rajouterais aussi Three Musketeers sans Granger bien sûr mais de George Sidney de Scaramouche, avec un casting éblouissant, Gene Kelly, Lana Turner, Van Heflin, Vincent Price, et la toute jeune Angela Lansbury.

J'aime beaucoup Stewart Granger, même si je n'ai pas vu beaucoup de films avec lui!

Les Contrebandiers de Moonfleet est un de mes films favoris et j'adore également Scaramouche et Le prisonnier de Zenda (ces duels ) et j'ai également vu Les Mines du roi Salomon et La Dernière chasse.

Je suis tombée sur ARTE sur un bout du Beau Brummel mais j'ai lâché l'affaire parce qu'il était tard (ça n'avait pas l'air d'une super rigueur historique, bien que ça ne soit pas une nécessité pour faire un bon film. En tout cas Granger avait la prestance nécessaire pour le rôle).

En ayant vu ces 3 déjà, c'est quand même le principal . Excellent aussi le western de Brooks La dernière chasse, mais Taylor (qui avait déja joué avec lui dans La perle noire) le "surpasse" dans l'interprétation, pourtant ce n'est pas un acteur que "j'aime" beaucoup et hors cinéma pas quelqu'un de joli joli . Les mines du roi Salomon, ou également il retrouve Deborah Kerr du Prisonnier de Zenda, j'aime moins, pas trés bonne adaptation du roman de Haggard.

Jad Bal Ja, nous avons parlé de certains films mentionnés dans ton post d'ouverture dans le sous-forum de Dumas (pour Les trois Mousquetaires) ainsi que dans le topic plus général des films de cape et d'épée (c'est ici

Je crois également que nous avons parlé un peu de Stewart Granger sur un topic général, mais là ça c'est tout à fait perdu (à bas le topic général ).

cat47 a écrit:

Jad Bal Ja, nous avons parlé de certains films mentionnés dans ton post d'ouverture dans le sous-forum de Dumas (pour Les trois Mousquetaires) ainsi que dans le topic plus général des films de cape et d'épée (c'est ici

Je crois également que nous avons parlé un peu de Stewart Granger sur un topic général, mais là ça c'est tout à fait perdu (à bas le topic général ).

C'est ce que je viens de voir Comme tu peux le constater, je débarque , j'ai pas fait le tour de tous les topics, d'où mon "doublon" !

Je remonte le sujet pour parler du film d'Arthur Lubin Des Pas dans le Brouillard qui met en vedette Stewart Granger. Ce n'est pas son film le plus connu mais il vaut le coup d’œil.

L'argument: Toute la bonne société du Londres de l'époque edwardienne s'émeut de la détresse de Stephen Lowry, dont la femme a été emportée par la maladie. Derrière cette façade de veuf éploré, Lowry est ravi: il a lui-même empoisonné son épouse. Lily, sa domestique, a cependant découvert son secret et entreprend de le faire chanter.

Au premier abord, la filmographie d'Arthur Lubin ne vend pas vraiment du rêve: des films avec Abbott et Costello en vedette ou d'autres contant les exploits d'un certain Francis, mulet parlant de son état... Elle comporte cependant quelques éléments qui valent le coup d’œil, notamment ce film mettant en têtes d'affiche Stewart Granger et Jean Simmons, alors mariés dans la vraie vie de tous les jours. Le scénario joue sur deux tableaux à la fois: le premier est une histoire à suspense car Lily fait chanter et protège Lowry qu'elle veut le garder sous son emprise tandis qu'il cherche par tous les moyens à se débarrasser d'elle. Années 50 obligent, on se doute que la conclusion ne pourra être cynique et immorale et que meurtrier comme maîtresse-chanteuse ne pourront sortir vainqueurs. Reste à découvrir comment ils s'entretueront ou seront démasqués. Histoire de différences de classe également car Lowry a un statut de grand-bourgeois tandis que Lily n'est au départ que la plus humble de ses domestiques: elle agit par amour mais également pour s'élever socialement, et quand proposition lui est faite de partir aux États-Unis où elle pourrait devenir une lady car les divisions de classe sont moins rigides qu'en Angleterre, elle décline sous prétexte qu'il n'y a pas grand intérêt à être une lady là où toutes les femmes le sont.

Le scénario est habile mais comporte quelques faiblesses, en fait spécifiquement le couple formé par Bill Travers et Belinda Lee, jeune avocat pour l'un, fille du patron pour l'autre: des personnages destinés à être ensemble si ce n'est que la courge est follement amoureuse de Lowry tandis que le bellâtre en est jaloux. Ils ont leur utilité dans l'intrigue mais ce couple-bis a bien du mal à faire contrepoids à celui formé par Lowry et Lily dont les rapports sont bien plus complexes. Travers et Lee se révèlent trop fades et le premier même antipathique, au point ne de pas spécialement souhaiter le voir dénouer la situation.

En revanche, les deux acteurs principaux sont pour beaucoup dans la réussite du film: Stewart Granger excelle évidemment en gentleman hautain et sans scrupules, bien qu'il ait tendance à surjouer quand la panique gagne son personnage. Jean Simmons arrive à être touchante malgré les actions que commet Lily, à la fois déterminée à arriver à ses fins et encore trop naïve face à la duplicité de Lowry. On notera également la présence dans un second rôle de William Hartnell, futur premier Docteur de Doctor Who qui met du temps à se montrer mais a un impact certain dans la résolution de l'intrigue (et avait déjà l'air vieux avant d'avoir atteint la cinquantaine).

Quant à la réalisation de Rubin, mise en valeur par un joli technicolor, elle est classique mais élégante et réserve quelques bons moments, l'un d'eux dès l'ouverture alors que

Spoiler:

Merci pour ton commentaire, Zakath ! Je me note ce film Depuis que j'ai vu Scaramouche, Stewart Granger est un acteur que j'apprécie

Merci pour ton avis, Zak J'avais beaucoup apprécié Des pas dans le brouillard : le scénario est ingénieux et les personnages machiavéliques
L'interprétation est remarquable avec Stewart Granger et son épouse dans la vie Jean Simmons, l'ambiance est excellente et pleine de suspense