Ian McEwan : Atonement

ça me fait toujours peur quand un roman qui m'a complètement absorbée et impressionnée est mis en film, et c'est la cas de ce livre. pourquoi matérialiser, donc réduire ? vaste programme, comme dirait le grand Charles !!

en parlant du film, il y a plusieurs mois de ça, j'avais vu Jérémy régnier, à la matinale de canal plus, dire qu'il allait jouer dans le prochain film "de joe wright, le réalisateur de Pride & prejudice"... et là sur imdb, il n'y a rien...

en savez vous plus que moi ?

btw, le trailer est superbe, je fais totalement confiance au réalisateur! je le trouve bourré de talent ce jeune homme^^

J'ai fini de lire le roman il y a 2 petits jours mais je n'ai pas encore pris le temps de donner mon avis!
J'ai vraiment beaucoup aimé. Le style d'Ian McEwan est brillant du début à la fin (peut-être un peu difficile, surtout dans la 1ère partie). J'ai fait une critique sur mon blog dont je fais un copier-coller ici (garantie sans spoilers, c'est pour donner envie aux lecteurs de mon blog ):

Mon avis: "Expiation" est un roman intense, vertigineux, au travail d'écriture dense et fiévreux. L'histoire de ce roman débute à la manière des romans anglais du 18ème ou 19ème siècle (on notera d'ailleurs une citation préalable de "Northanger Abbey" de Jane Austen, pleine de significations), dans une langue si ce n'est désuète, en tous cas très délicate. Le style de Ian McEwan, rappelle (selon certains) celui de la romancière Virginia Woolf. la perception de Ian McEwan est extraordinairement aigüe. Il sait décrire les ressors de l'âme et de la conscience humaine brillamment, nous plonger dans le monde intérieur de ses personnages de manière enlevée. Les personnages sont si bien tracés qu'ils palpitent de vie sous nos yeux, traversent le papier et viennent nous hanter. "Expiation" doit être tout d'abord vu comme un roman follement romanesque, où son auteur se fait un plaisir d'user de mises en abîmes, des clins d'oeil littéraires et montre également la puissance du pouvoir de l'imagination, qui peut se faire destructeur. Les descriptions (tellement étoffées qu'ellles peuvent paraître parfois un peu lourdes, surtout au début - ceci sera ma seule et unique récrimination^^) sont imagées, symboliques, chatoyantes, poétiques. Le lecteur est immergé du début à la fin dans ce drame -familial qui a finalement quelque chose d'universel et de métaphorique. L'histoire d'amour est aussi très belle, et comme magnifiée par la tragédie et la passion.
Le roman, divisé en quatre parties, nous conte l'histoire d'un drame familial mais aussi intimiste, d'une passion amoureuse, d'un trouble psychologique et d'une erreur d'enfance qui sacrifiera l'existence de plusieurs individus.
Ce récit se passe pendant la seconde guerre mondiale. L'auteur ne souhaite pas nous épargner certains épisodes sanglants, comme pour montrer que le drame qui se joue au sein de cette famille n'est finalement qu'inscrite dans une tragédie universelle bien plus grande. L'épisode dans les hôpitaux militaires sont aussi émouvants que réalistes.
Le style d'Ian Mc Ewan respire la sensualité, le désespoir amoureux, la culpabilité, la passion, la souffrance intérieure. Sous la plume de cet auteur, tout un univers intérieur et sensoriel est restitué. "Expiation" est un roman fleuve, à la construction si habile qu'il en paraît parfois un peu vertigineux et impétueux. On ne peut sortir indemne d'une telle lecture. L'épilogue, en particulier, est foudroyant!

J'ai été volontairement assez vague dans mon compte-rendu, de manière à ne pas vous livrer l'essentiel de l'intrigue. En effet, dans tous romans romanesques, celle-ci est si bien ficelée et prenante, qu'il serait absolument dommage de la dévoiler...

Anecdote: L'écrivain déclare, dans un entretien pour Lire (Septembre 2003) : 'J'ai toujours voulu écrire un roman qui rappellerait Jane Austen. [... ] Je ne m'étais jamais mis dans la peau d'une femme et j'ai appelé à la rescousse les fantômes de Virginia Woolf et d'Elizabeth Bowen ! '

deux extraits:
"Elle ne se serait jamais consolée d'avoir subi des pressions ou de s'être fait bousculer. Ce ne fut jamais le cas. Elle se piégea elle-même, elle s'avança dans le labyrinthe de ses propres constructions, étant trop jeune, trop timorée, trop désireuse de bien faire, pour imposer qu'on la laissât faire son propre retour en arrière. Elle n'était pas dotée d'une telle indépendance d'esprit ni d'un âge suffisant. Une imposante assistante s'était massée autour de ses premières certitudes, et, à présent qu'elle attendait, Briony ne pouvait la décevoir devant l'autel. Ses doutes ne pouvaient être neutralisés qu'en s'enfonçant plus avant. En s'accordant étroitement à ce qu'elle croyait savoir, en resserrant ses pensées, en réaffirmant son témoignage, elle pouvait ainsi écarter de son esprit le mal qu'elle n'avait qu'obscurément l'impression de faire. Lorsque l'affaire fut close, lorsque le jugement fu prononcé et l'assistance dispersée, un oubli juvénile er impitoyable, une volonté d'effacement la protégèrent bien avant dans son adolescence"
"Certaines lettres - les siennes et celles de Cecilia - étaient confisquées en raison de quelque expression timide de leur affection. Si bien qu'ils se parlaient de littérature, et utilisaient certains personnages en guise de code. A Cambridge, ils s'étaient croisés dans la rue. Ils ne s'étaient jamais rencontrés pour débattre de tous ces livres, de tous ces couples heureux ou tragiques! Tristan et Iseult, le duc Orsino et Olivia (et aussi Malvolio), Troïlus et Cressida, Mr Knightley egt Emma, Vénus et Adonis, Turner et Tallis. "



J'ai beaucoup aimé les parties 2 et 3, sans doute parce qu'elles étaient centrées sur Robbie et Briony... D'ailleurs, je suis entièrement satisfaite de leur casting, j'aime beaucoup James McAvoy et Romola Garai (d'ailleurs la fameuse phrase qu'elle dit à Robbie et Cécilia, la voix cassée par le chagrin et la culpabilité, est prononcée de manière très émouvante, vous ne trouvez pas?)
Briony est vraiment un personnage fascinant, anti-conventionnel, multi-dimensionnel (enfin, tout ce que vous voulez^^). Elle dérange, énerve mais finit par émouvoir... enfin, en ce qui me concerne.

Depuis que j'ai lu le livre, je suis comme vous, je me repasse la bande-annonce du film en boucle. Je la trouve très prometteuse.
Par contre, il y a quelque chose qui me gêne. Elle est tout de même très centrée sur Keira Knightley/ Cécilia alors que son personnage est finalement moins important que celui de Robbie et surtout de Briony. En terme de présence dans le récit, il n'y a pas photo!
Mais bon, mettre Keira en valeur est sans doute "plus vendeur".
Romola Garai n'apparaît que très furtivement, elle... Je trouve ça vraiment dommage
Et je dois dire que le fait que KK ait le 1er rôle me choque aussi un peu ...

Voilà quelque chose de bien alléchant, je viens de voir le trailer qui me donne envie de re lire le livre biensur. Il est pour quand ce film ?

Je suis comme toi Emjy, je trouve que l'on voit un peu trop KK, dans la premiére partie c'est Briony l'héroïne, j'ai l'impression que le film va peut être se concentrer uniquement sur l'histoire d'amour de Robbie et Cecilia détruite par Briony plutôt que se construire autour de la figure essentielle et complexe qu'elle incarne.

Je suis impatiente de découvrir le film et je suis super contente de vous voir si séduite par ce livre.

en automne semble-t-il…


Je pense que si KK est assez présente c'est un souci de comm, de pub etc etc. Tout le monde n'est pas lambtonienn et n'a pas pu admirer le talent des autres acteurs. Et soyons réalistes, tout le monde n'a pas lu le roman alors pour les attirer : un visage connu

J'ai hête, j'ai hâte!

Emjy, copine de moi !!! Je suis d'accord avec ta critique de bout en bout!! Bien sûr que c'est Briony l'axe du livre, et je suis de plus en plus méfiante quant à l'adaptation ciné ! quant à KK, je suis loin d'en être fan, je n'aime pas son sourire ou on croirait plutôt qu'elle montre les dents ! J'ai peur que la force du livre soir réduite à un romanesque premier degré, j'ai hâte que tu vois ce fiml et que tu me donnes ton avis, puisque tu as le même que moi sur le livre.

J'ai lu ce livre il y a quelques temps et j'ai été ravie de découvrir qu'il suscitait tant d'enthousiasme. Au permier abord, j'abonde dans votre sens, le style est déroutant. Toutefois, peu à peu, on se laisse prendre par cette atmosphère lourde et chaude... Il faudrait être de marbre, pour qu'un tel livre nous laisse insensible! Même, la partie relatant la retraite des soldats anglais m'a émue et Dieu sait que je déteste ce genre de thème (réaction pleine de préjugés due probablement à la lecture de la bataille des Thermopyles en classe, quelle barbe et quel ennui, je crois que ça m'a dégoutée à vie). Sans parler de la fin...ou des deux fins...
Je me réjouis également de la prochaine adaptation (même si je doute un peu du choix de KK dans le rôle de Cecilia) et au risque de me faire lyncher, je ne suis pas mécontente que ce filme ne sorte que cet automne. Ca va me permettre de souffler et d'oublier un peu le livre! Si je lis un livre juste avant de voir le film, je suis parfois déçue et j'en veux presque au réalisateur de ne pas avoir filmé les scènes comme je les avais ressenties. Ce qui est bien présomptueux de ma part et quelque part un non-sens.

C'est vrai que quand on laisse passer du temps, on se souvient moins de notre vision ou des détails.
Je savais quand j'ai commencé le livre qui serait les acteurs, donc je les ai imaginés. Je ne pense pas être déçu de ce côté. Je suis sûr que Keira Knightley sera très convaincante. Elle va avoir un rôle plus adulte. Je suis sûr que James McAvoy sera très convaincant également.
Cela dit je pense qu'il ne faut pas s'attendre à tout voir dans le film. Le roman a développé des techniques qu'un film ne peut pas reproduire.

C'est certain qu'on ne peut pas tout retrouver, toutes les émotions, pensées, scènes diverses en seulement 2h de temps!

Mais j'avoue mon dilemme : faut-il voir le film et après lire le livre ? Dans ce cas, il y a moins de risques d'être déçu. D'un autre côté, le plaisir de la lecture peut également être gâché puisqu'inévitablement on connait la fin, s'il n'y a qu'une fin possible (ce qui n'exclut pas d'en apprécier le style, les détails, soit tout ce qui n'apparaît pas à l'écran).
Dans l'autre cas, lire le livre et ensuite voir le film, nous expose à être plus intransigeants et plus critiques au risque qu'il ne réponde pas à toutes nos attentes (qui, il faut bien l'avouer, sont d'autant plus grandes si on a particulièrement apprécié le livre).

L'idéal serait peut-être de voir le film, d'apprécier, de l'oublier suffisamment dans les méandres de notre mémoire ou du moins d'en oublier la fin et de lire le livre après. C'est ce qui m'est arrivé avec le Tess de Polanski. L'un et l'autre furent un réel plaisir et une découverte.

Mais je m'éloigne du sujet...

Il y a justement un sujet consacré à ce dilemne . C'est par ici

Je n'avais pas vu merci

Vous me donnez Vraiment enVie de lire ce roman!D'ailleurs je suis allee l'acheter ce matin.je commence des demain....! D'ailleurs j'attends aVec impatience d'aller vOIR l'adaptation cinématographique!

Je prends le risque de m'entendre répondre que la réponse est déjà donnée, mais le livre se trouve t'il en version française ? je ne l'ai pas trouvé sur les principaux sites, merci d'avance

Oui, sous le titre d'Expiation. C'est sans doute pour ca que tu ne le trouvais pas . Pour ma part, je l'ai acheté en édition de poche (Folio)

Oh mimidd, heureusement que tu es là, je crois me rappeler que vous en avez parlé. merci gros

Chose promise.. me voilà pour partager mes (longues) impressions avec vous.
Tout d'abord, je dois avouer qu'un jour, j'ai été une petite fille qui aimait me raconter des histoires, jouer aux adultes, créer un théâtre grandeur nature…ce temps paraît (quelquefois) si éloigné de mon présent que j'ai du mal à m'en souvenir.. et bien la première partie de ce livre a été ma machine à remonter le temps.. extraordinaire. Cette petite fille m'a été familière, et donc tout de suite attachante ; et comme tant de souvenirs remontent à la lecture de ces premières pages.. un délice… presque une subjugation (ah!) !
Au delà de cette identification basique Briony a quelque chose de plus, parce que quelque chose de rare (pour moi c’est un plus, d’autres pourraient penser que c’est un moins..) : outre la passion des mots, de l’écriture, elle a une soif de tout comprendre, et surtout, (très important pour la suite) c’est une passionnée, une romanesque ; et c'est là que le danger fait irruption ...comme une peur diffuse mais pénétrante au fur et à mesure que les pages tournent.. une inquiétude dans cette exacerbation des sentiments, les siens mais surtout ceux des autres, ces adultes qui l’entourent dont sa sœur, pour laquelle elle éprouve un amour inconditionnel.
Lorsqu’on est encore dans cet espace indéfini entre l’enfance et l’âge adulte, l’espace est encore indéfini aussi entre l’imaginaire et la réalité du vécu, entre le romanesque et le réel ; d’ailleurs, et en filigrane, n’est-ce pas l’écrivain (ou quelqu’un qui écrit) qui est évoqué ? n’est-il pas lui-même en permanence dans cet espace indéfini, n’est-il pas en permanence en train d’écrire une histoire, en vivant sa vie comme une histoire et non comme une suite d’évènements plus ou moins difficiles, plus ou moins heureux… ? magnifique parabole qui m’a particulièrement touchée. Pour toutes ces raisons, et toutes ces questions, cette première partie m'a fascinée.. et quelle écriture !! j'ai trouvé que Mc Ewan a un talent particulier pour décrire les sentiments, les émotions, de ses personnages féminins..
Pour tout cela j’aurais adoré poursuivre la première partie avec le parcours de Briony, la rupture familiale, ce chemin d’amour vers sa sœur qui devient un martyre, une expiation de sa faute. Pour moi, la deuxième partie a été très ennuyeuse, parce déjà, d'une part je déteste les récits de guerre, et puis ce "chemin de croix" est très pesant, et à mon avis ne nécessitait pas un chapitre entier. La troisième partie quand à elle est également bouleversante, mais je la trouve plus "en surface" que la première.
Malgré tout je garde de ce roman une sensation très très forte. Et merci à vous de m'avoir donné envie de le lire, je ne le regrette pas !!
Ah ! et je viens de voir le trailer.. brrrrr j'en ai eu des frissons..c'est dire...

Très belle analyse, Susan ! Merci de nous avoir fait partager tes impressions.

J'ai cerné le personnage de Briony exactement comme toi. Et je me suis aussi reconnue dans cette petite fille qui veut devenir écrivain, est amoureuse des mots, (se prend la tête avec ses cousins aussi ), et ne comprend pas tout ce qui se passe autour d'elle. C'est pour ça que je me sens proche d'elle (même si j'adore aussi le personnage de Cecilia, cette dernière est plus pragmatique et donc me ressemble moins).

Le réveil de Briony dans la troisième partie, lorsqu'elle commence enfin à distinguer clairement rêve et réalité est très bien mené je trouve.
Et dans la toute dernière partie, elle montre qu'elle sait désormais jouer de cette frontière si ténue entre fiction et réalité, que le lecteur peut être pris au piège. Décidément, ce livre est un petit bijou.

Je pense aussi que ton idée de voir Briony face à elle-même pendant l'emprisonnement de Robbie aurait été très intéressante, mais je ne regrette pas le récit de guerre. Parce qu'il offre le point de vue de Robbie, des flashbacks intéressants et surtout, surtout, qu'il continue à parler de la passion de Cecilia et Robbie par l'un des deux protagonistes. La scène de leur baiser à l'arrêt de bus fait partie des plus belles pages que j'aie lues dans ma vie.

Au fond, si j'aime ce roman, c'est bien sûr pour Briony, pour cette "ruse" narrative avec la mise en abyme, mais aussi par McEwan nous montre qu'on peut encore écrire l'histoire de passions bouleversantes sans tomber dans la répétition, que tout ou presque est encore à inventer. Et il réussit merveilleusement parce que l'histoire de Cecilia et Robbie m'a fait vibrer tout autant que Briony...

Et le mot de la fin (parce que je me connais, je peux être intarissable sur certains sujets) : ze veux voir le film !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Un article paru dans Empire, comprenant plusieurs photos (scans postés par painfullyuncool sur imdb):

https://2img.net/h/i135.photobucket.com/albums/q144/dangermouse_7/atonement1.jpg

https://2img.net/h/i135.photobucket.com/albums/q144/dangermouse_7/atonement2.jpg

https://2img.net/h/i135.photobucket.com/albums/q144/dangermouse_7/atonement3.jpg

https://2img.net/h/i135.photobucket.com/albums/q144/dangermouse_7/atonement4.jpg

Merci Cat ! C'est intéressant (Keira devrait arrêter de maigrir quand même...). C'est vraiment super qu'elle bosse à nouveau avec Joe Wright.

Au fait, j'ai lu sur le forum d'Allociné qu'apparemment MMF aurait un petit rôle dans le film... Info ou intox ? j'arrive pas à savoir qui il pourrait jouer.

Ah bon ? en tout cas, y'a rien sur imdb ...
J'avais pas fait gaffe que le compositeur de la bo allait être Dario Marianelli. J'en connais qui vont être contentes . Moi, tout ce que j'espère, c'est que la musique ne soit pas du "niveau" de celle de Goodbye Bafana


Merci pour les photos, Cat

Moi tout ce que j'espère c'est qu'elle sera du niveau de Pride and prejudice (près d'un an et demi après, je continue à l'écouter au moins deux ou trois fois par semaine... je sais faut que je décroche )

doddy a écrit:

Au fait, j'ai lu sur le forum d'Allociné qu'apparemment MMF aurait un petit rôle dans le film... Info ou intox ? j'arrive pas à savoir qui il pourrait jouer.

Je crois que c'est de l'intox. Je me souviens que le nom de Matthew Macfadyen a figuré au générique sur imdb pendant un certain temps l'année dernière mais il a été ensuite retiré. C'est peut-être pour cette raison que cette rumeur circule.

Snif... Voilà comment détruire les espoirs des fans atteintes de MMFite prolongée

Sérieux, même pas une mini-apparition à la Riri ?

Bon... Tant pis lol... Ca me semblait bizarre aussi, parce qu'on en entendrait parler bien plus que ça si c'était vrai.

Désolée de t'avoir déçue, Doddy. Mais promis, au deuxième visionnage, on va guetter tous les genoux du film, à la recherche d'un galbe macfadyien.

Chic alors !!!

Je me disais bien que les pros de la recherche des mini-apparitions de Riri allaient se manifester sur ce coup-là mdrrrr


Y a juste un problème : sait-on à quoi ressemble le genou de Matthew (héhé !)

Bon, je file en cure de désintox...