Ripper Street

(mais devant son destin, qui était celui qu'elle aurait eu si on s'en était arrêté à la saison 3, il y a un côté "tout ça pour ça").

l'horrible Jedidiah Shine qu'on avait laissé KO à la fin de la saison 2.

l'intrigue principale se boucle dans les 20 premières minutes et après on alterne entre l'existence des personnages restants et des flashbacks qui permettent de revoir des têtes connues et renouent avec Jack l'Éventreur et les débuts de la série.

On retrouve certes de vieilles connaissances, qui connaissent une fin inattendue. Alors que je m’attendais à une "belle " mort pour Shine, dans le genre éternel-ennemi-qu’on-finit-par-terrasser, et à ce que la petite famille Judge-Swift s’en sorte intacte, le scénario réserve tout autre chose. Le fil rouge est une fois encore très sombre (on ne compte pas le nombre de victimes) et servi par des personnages bien dessinés, parfois plus complexes qu’il n’y paraît. C’est bel et bien une clôture, mais après plusieurs épisodes remplis d’une bonne dose de tension le dénouement de l’enquête centrale arrive bien vite. Surtout, on peut s’interroger sur l’intérêt d’un dernier épisode aussi long, qui s’étire, avec des flash-backs pas toujours intéressants. Finalement, comme il le dit, Edmund Reid reste seul, avec ses souvenirs et ses regrets, enchaîné à son bureau, ses proches disparus ou partis. Une tonalité un peu triste quand on a suivi depuis le début, certes en harmonie avec l’ensemble mais manquant d’optimisme.

l’absence (ou la très faible participation) de mon duo favori, Rose et Drake . Sans eux ce n’est plus pareil.