Le cinéma asiatique

marie21 a écrit:

attends, Lilie, l'acteur Daniel Henney, est hyper swoonant!!!  
l'histoire est quelconque, d'accord, mais comme y a Daniel Henney, tout de suite, ça devient intéressant!   

Heuuu   perso, il ne me fait aucun effet et je le trouve tout à fait banal, mais les goûts et les couleurs ...    

Ah ben Daniel Henney, il est physiquement intelligent, c'est sûr   (après en voilà un autre qui peut concourir chez moi au statut d’huître...  )
(et pour citer Grand Gourou

Grand Gourour a écrit:

Daniel Henney est aussi expressif que le raton laveur mort sur la tête de Yamapi...

 )

Mais ça faisait bien passer le temps (j'en avais pensé ça, d'ailleurs:
https://the-inn-at-lambton.1fr1.net/t3761p3-dramas-asiatiques )

De rien, Lilie Et je pense que The classic pourrait vraiment te plaire, notamment grâce à l'ost avec de jolis morceaux classiques  

Mylène, merci pour ta présentation de The Classic  C'est un film qui porte bien son nom et je pense qu'il fait partie des films à voir  Même si je n'ai pas été aussi enthousiaste que toi  (peut-être parce que je l'ai vu dans une période où je regardais pas mal de films et que ce n'est pas celui qui m'a le plus marquée), je reconnais que c'est un bon film  C'est une jolie histoire d'amour accompagnée d'une très belle OST !

Lilieärendil a écrit:

Avant-hier j'ai vu Seducing Mr. Perfect avec mon amie Lucie. J'ai mon avis le plus commun   Le film était très sympa sans être exceptionnel ! Il y a des moments plutôt drôles mais pas trop de swoon. Mais, j'ai bien aimé tout de même  
Ah si, il y a du swoon. J'avais oublié un moment du film assez sympa  

Rien à ajouter Lilie, tout à fait d'accord avec toi Un film sympa quand on a pas envie de se prendre la tête !  
Comme clinchamps, en général Daniel Henney ne me fait aucun effet mais je dois reconnaitre qu'il a un certain charme dans ce film


Cette semaine, j'ai regardé un film japonais (pour changer  ),Rurouni Kenshin, qui traînait sur ma PàV depuis un petit moment. Il est adapté d'un manga de Watsuki Nobuhiro mais comme je ne l'ai pas lu, je ne peux pas dire si l'adaptation est fidèle ou pas  L'histoire se déroule au début de l'ère Meiji après la guerre de Boshin, c'est un mélange de genres action/fantasy et romance (pas beaucoup  ). J'ai beaucoup aimé l'ambiance et les personnages et certaines scènes de combat sont vraiment réussies. Bon, on a bien droit à quelques scènes assez improbables qu'on retrouve dans pas mal de films de ce genre, où seul contre tous le héros (trop fort  ) s'en sort sans une égratignure  mais au final ça ne m'a pas gêné plus que ça, ça fait partie des clichés du genre ! Je n'avais jamais vu Sato Takeru dans ce type de rôle et ça lui va plutôt bien  Sans être exceptionnel, j'ai vraiment bien aimé ce film !

Kusanagi a écrit:

Ah ben Daniel Henney, il est physiquement intelligent, c'est sûr   (après en voilà un autre qui peut concourir chez moi au statut d’huître...  )
(et pour citer Grand Gourou

Grand Gourour a écrit:

Daniel Henney est aussi expressif que le raton laveur mort sur la tête de Yamapi...

 )

Mais ça faisait bien passer le temps (j'en avais pensé ça, d'ailleurs:
https://the-inn-at-lambton.1fr1.net/t3761p3-dramas-asiatiques )

Ben justement, assume ce que tu as dit, Kusa!!   
Tu as quand même dit ça à l'époque:

Kusanagi a écrit:

Ekat a écrit:

Je viens de voir la vidéo, et je me dis qu'on s'en fiche qu'il parle mal, finalement y a pas besoin de dialogues... après tout ce n'est pas ce qu'on lui demande. Un petite musique et hop le tour est joué


graouuuuu ggggrouaaaa ggrgrgrgrrrrrrrrrrrrrr

Dans mes bras, ma co-épouse....   c'est tout à fait ça!!!

certes, tes goûts ont changé depuis le temps... 
moi, j'assume le fait que je m'intéresse au film simplement pour la plastique de Daniel et aussi le fait qu'il parle super bien anglais!!!  enfin un Coréen (bon, il est plus Américain que Coréen) qui parle un anglais parfait avec un super accent!!! je crois que je swoone assez sur les deux en fait!!!  mais je ne swoone pas assez pour me faire toute sa filmo, et puis, c'est pas Vic Zhou... même chose pour mes (autres) chouchous coréens et taiwanais, je swoone plus que sur Daniel Henney!  mais c'est sûr que sans lui, le film ne serait même pas digne d'être vu...  

nan et puis moi, je suis assez bon public en fait...J'aime bien les comédies à l'eau de rose...donc pour moi, pas de problème.

Ben j'assume, j'ai dit qu'il était physiquement intelligent     ça veut tout dire (c'est sûr que je ne regarde pas pour ses talents d'acteurs... XD) (En plus ma réflexion était fondée sur le trailer, d'abord  )

Sinon en passant, parce que j'avais oublié, The Classic ça me tente bien aussi...

Et Rurouni Kenshin, j'ai bien aimé aussi... bon après je suis fan du manga, donc le côté "pas réaliste" ne m'a pas choqué  ... et Sato Takeru dans le rôle non plus (il fallait quelqu'n d'assez fin pour jouer Kenshin). Moi j'ai plutôt regardé la proximité avec le manga et de ce côté là, pas de problème ^^

Je vois que les avis sur Daniel Henney diffèrent
Personnellement, j'ai bien aimé la passage sans tee-shirt (c'était ça le passage swoonant auquel j'ai repensé après ) Mais, je ne le trouve pas affreux du tout ce monsieur  Mais il ne me fait pas d'effet particulier

Personne ne le trouve affreux le monsieur, à ce niveau là, les avis ne diffèrent pas...   Il est physiquement intelligent...    

bon, j'ai vu le film japonais High School Debut!!!  spécial quand même, qu'est-ce que c'est kitch!!  visuellement, c'est assez bien barré, surtout quand ils se mettent tous à danser, habillés tous en "père noël"  !!! ça surprend au début! et puis au niveau du jeu, l'héroine est pas mal surexcitée dans le genre!!! ah là, le pire, je crois, ça a été de voir la coupe de cheveux de Yuki Furukawa (aka Naoki dans Love in Tokyo)   le look qu'il a!!! bref..cela dit, ça se regarde quand même, les acteurs sont très mignons même Yuki et sa drôle de coupe de cheveux!!! et y a quand même des dialogues qui m'ont fait bien rire!!  bref, de bonnes petites répliques!!
-exemple avec l'imagination délirante de l'héroine: (même si sur ce coup-là, elle est battue à plate couture par Xiang Qin dans ISWAK^^)

-ça va être comme au cinéma, "nos corps vont se refroidir, retirons nos habits pour nous tenir chaud tous les deux?!"..
-heu, ça sert que si les vêtements sont mouillés, non?"
-hein, tu as lu dans mes pensées?
-non, tu l'as dit à voix haute..
-oh la honte!!!
 

et on a droit à de jolis petits dialogues à la fin:  trop kawai quoi!!!  

Spoiler:

Suite à la recommandation de clinchamps  , j'ai regardé Aoi Tori ce week-end, et tant qu'à faire j'ai enchaîné avec un autre film qui est sur le même thème, Bleak Night (qui était sur ma PàV depuis un moment). Ces deux films traitent du harcèlement (bullying) à l'école (oui je sais, pas très gai tout ça  ) mais abordent le problème de manière complètement différente. Malgré un sujet difficile, c'est à mon avis deux films qui méritent d'être vus.


Aoi Tori raconte l'histoire d'un professeur remplaçant (joué par Abe Hiroshi) qui arrive dans un lycée au début du nouveau semestre. Quelque temps avant sa venue, l'école a été secouée par un scandale suite à la tentative de suicide de Noguchi, victime du harcèlement de toute une classe. Maintenant que ce dernier a changé d'établissement, chacun aspire à retourner au calme et oublier ces événements au plus vite. C'est sans compter sur le professeur Murauchi, en charge de la classe, qui fait ramener le bureau de Noguchi à sa place initiale et salue chaque matin le bureau vide.
J'aurais voulu mettre un trailer pour ce film mais je n'en ai pas trouvé avec des sous-titres français ou anglais  

C'est un très joli film qui traite un sujet délicat avec beaucoup de finesse. Le fait de se placer non pas du point de vue de la victime mais de ceux qui ont commis les faits est assez original et il est intéressant d'observer les différents sentiments qu'ils éprouvent que ce soit le déni, la colère, l'incompréhension ou la culpabilité. J'ai trouvé Abe Hiroshi et Hongo Kanata, qui joue le rôle d'un élève, très bons dans leurs rôles respectifs. Le professeur Murauchi est un personnage très intéressant, que l'on a du mal à cerner mais extrêmement touchant à sa manière. Le film offre aussi une critique du système scolaire japonais (mais qui pourrait très bien être valable dans d'autres pays) où la réussite et la réputation de l'établissement prennent le pas sur le côté plus humain, la remise en question et l'éducation « morale » des élèves.


Bleak Night, bien que traitant d'un sujet similaire, est d'un style complètement différent.  
N'ayant été que peu présent dans la vie de son fils, un père cherche désespérément à comprendre ce qui a amené son fils à se suicider. Après avoir retrouvé une photo de Gi Tae et de ses deux meilleurs amis, il décide de les rencontrer afin de découvrir la vérité.
Voici le trailer :



Après être tombée par hasard sur des critiques plus qu'élogieuses de ce film sur des sites dédiés au cinéma (chose assez rare pour des films asiatiques), Bleak Night était parti directement sur ma PàV, mais le sujet très sombre a fait qu'il y est resté un peu plus longtemps que prévu... Premier long métrage de Yoon Sung Hyun, ce film qui était à la base un projet de thèse, a rencontré un succès inattendu et remporté plusieurs prix dans des festivals internationaux.

Il ne va pas être facile de faire un commentaire sur ce film parce que Bleak Night m'a complètement retournée. Le film est construit comme un puzzle, alors que le père tente de comprendre ce qui s'est passé en interrogeant les amis de son fils, on découvre petit à petit, par le biais de Baek Hee Joon et Dong Yoon et de leurs souvenirs, l'histoire de ces trois lycéens, leur amitié et leur lente descente. Dans ce film, la distinction entre victime et bourreau est beaucoup moins tranchée, la frontière plus floue. Le sujet tout comme les personnages sont forts, ces derniers sont magnifiquement interprétés par les trois jeunes acteurs notamment Lee Je Hoon dans le rôle de Gi Tae. Gi Tae est un personnage incroyablement complexe dont on sent la présence constante même dans le présent après son décès. J'ai également beaucoup aimé la manière de filmer et les musiques bien qu'assez peu présentes dans ce film. Il va sans dire que je vais suivre de près les prochains films de ce réalisateur ainsi que les acteurs. En résumé, malgré un sujet difficile, j'ai eu un gros coup de cœur pour Bleak Night qui est entré directement dans mon top film !

Merci pour les présentations.... la thématique du harcèlement scolaire n'est pas un thème qui m'accroche beaucoup, mais ce que tu dis des deux films m'intéresse bien, et j'aime bien la cosntruction que tu laisses supposer de Bleak Night  

Quand à moi, j'ai regardé 2 films.... un parce que je suis dans ma période "les onmyoji c'est la vie"     et l'autre parce que je voulais le voir au ciné (mais que je suis une larve et que je ne me suis pas bougé... hum)

Le premier c'est donc Onmyoji, film japonais de 2001, adapté du roman qui a inspiré le manga (dont je viens de parler dans la section manga ^^)

J'adore le manga... le film reprends les même personnages mais... euh...  

C'est assez différend du manga... tout en étant semblable. Comment dire... visuellement, c'est très beau, on a une très belle reconstitution de Heian. D'un autre côté, pour un film de 2001, j'ai trouvé que les effets spéciaux dataient un peu.

Les événements rapporté ici ne sont pas les même que dans le manga (le manga fait beaucoup plus historique en fait...) même si certains sont semblables (en gros si Seimei utilise un sortilège contre une malédiction A dans la manga, il va utiliser la même technique ici mais contre une malédiction B)
Au niveau des acteurs, rien à redire... j'ai beaucoup aimé Seimei, toujours aussi intelligent et renardesque à souhait... et j'ai adoré Hiromasa, toujours aussi naïf et pur et fidèle ^^

Une critique bien plus constrcutive que la mienne mais que je rejoint pas mal... parce que même si le film n'arrive pas au niveau du manga pour moi, je l'ai quand même beaucoup aimé.

Un autre film que j'ai aimé... c'est

dont Serenity avait fait la critique ici

J'aime beaucoup le travail de Wong Kar Wai... il pourrait me filmer le bottin, j'aimerais quand même (bon même si j'ai lâcher 2046 et pas fini son précédent Wu Xia, les Cendres du temps...)
Pour répondre à la critique occidentale moyenne (comme le gars de Télérama qui ne l'a pas aimé à Berlin en disant aussi qu'il n'aimait pas les films de kung-fu... WTF? gars, pourquoi tu donnes ton avis si tu n'aimes pas le genre? Et que tu n'y comprends rien) qui ne jure que par Tigre et Dragon (que moi je n'aime pas... me suis fait chier, les combats m'ont gaver... bref, passons) comme si les arts martiaux se résumaient à "coucou regardez on vole dans les airs...", The Grandmaster est bien un film sur le kingfu.

Et quel film, mes amis... je n'ai jamais vu un combat de kungfu filmé de telle manière, au plus près de l'action, au plus près des gestes... au plus près du déplacement d'énergie, de la mise en valeur du chi....    Le mouvements des mains, la position des pieds, la gestuelles des corps... wow.... on a l'impression d'assister à un ballet moderne, à une représentation de tai-chi.

Alors oui, ça change de ce que l'on a l'habitude de voir, ça change de Bruce Lee justement ^^ parce que c'est du Wong Kar Wai, et qu'il filme comme Wong Kar Wai, avec cette photo si parfaite, cet intérêt pour les détails (les gouttes d'eau qui s'écrasent, le souffle du vent, les décors....) qui montrent autant l'action qu'un panneau indicateur.

Oui, au niveau de l'histoire des fois on se demande ce qu'il nous raconte... le personnage de Lame (Chang Chen) est parfait... mais je n'ai pas trop compris pourquoi on nous racontait son histoire, à part qu'il croise Gong Er (Zhang Ziyi... parfaite. Oui, c'est moi qui dit ça ^^).
Oui, les événements historiques sont évoqué, la vie des protagonistes est évoqué... comme les fumées des trains qui passent (y'a beaucoup de scènes dans ou proche des gars et train... coïncidences? je ne pense pas) mais d'un autre côté ce n'est pas un film historique. C'est l'histoire d'une rencontre, mais c'est surtout l'histoire de l'évolution d'un art martial, le kung-fu ... et on nous le dit depuis le début, quand le personnage de Ip Man (Tony Leung) nous indique que les années 20-30 avaient vu à la fois l'apogée du kung fu en Chine, avec un florisssement de style et d'écoles et son déclin... et on arrive parce que l'Histoire est passée par là, à Hong Kong des années 50... avec ses petites officines de kung fu... on a l'impression de passer d'un art pratiqué comme un loisir, par une élite culturelle, économique... une tradition... à un art qui se vend (puisque Ip Man va gagner sa vie en devenant maître de kung fu à Hong Kong....)
C'est aussi une histoire de vengeance au travers de Gong Er.... qui justement elle par le voeu qu'elle a fait, n'évolue pas et ne transmet pas son style... restant comme elle le dit dans le passé, volontairement.

Donc voilà, j'ai vraiment beaucoup aimé The Grandmaster, et je vous met 2 critiques sur le net qui sont du même avis que moi ^^ et

Tu postes de très bons commentaires, Camomille!  
ça donne carrément envie de voir les films mais le sujet est difficile...alors je ne sais pas... 

Camomille a écrit:

Bleak Night,

Le sujet tout comme les personnages sont forts, ces derniers sont magnifiquement interprétés par les trois jeunes acteurs notamment Lee Je Hoon dans le rôle de Gi Tae. Gi Tae est un personnage incroyablement complexe dont on sent la présence constante même dans le présent après son décès. En résumé, malgré un sujet difficile, j'ai eu un gros coup de cœur pour Bleak Night qui est entré directement dans mon top film !

peut-être que je vais essayer Bleak Night! tu en dis tellement de bien!!! [/quote]

Kusanagi a écrit:

Et quel film, mes amis... je n'ai jamais vu un combat de kungfu filmé de telle manière, au plus près de l'action, au plus près des gestes... au plus près du déplacement d'énergie, de la mise en valeur du chi....     Le mouvements des mains, la position des pieds, la gestuelles des corps... wow.... on a l'impression d'assister à un ballet moderne, à une représentation de tai-chi.

Alors oui, ça change de ce que l'on a l'habitude de voir, ça change de Bruce Lee justement ^^ parce que c'est du Wong Kar Wai, et qu'il filme comme Wong Kar Wai, avec cette photo si parfaite, cet intérêt pour les détails (les gouttes d'eau qui s'écrasent, le souffle du vent, les décors....) qui montrent autant l'action qu'un panneau indicateur.

toi aussi Kusa, tu sais donner envie!  on verra parce que les combats Kung Fu n'est pas trop mon genre...  

Merci Marie, c'est gentil  
Je suis contente si j'ai réussi à vous donner ne serait-ce qu'un peu envie de voir Bleak Night, Kusanagi et Marie  

Kusanagi a écrit:

comme le gars de Télérama qui ne l'a pas aimé à Berlin en disant aussi qu'il n'aimait pas les films de kung-fu... WTF? gars, pourquoi tu donnes ton avis si tu n'aimes pas le genre? Et que tu n'y comprends rien

Je te comprends, moi aussi ça m'énerve quand je lis des critiques de films de personnes qui avaient visiblement décidé de ne pas aimer dès le départ  Si tu n'aimes pas le genre, laisse la place à quelqu'un d'autre qui pourra faire une vrai critique constructive du film  
The Grandmaster me tente bien, je le rajoute sur ma PàV ! Même sans être une grande fan de kung-fu, j'aime bien regarder des films de ce genre de temps en temps !! Et ce que tu dis sur la manière de filmer assez particulière attise ma curiosité  

Très belle présentation de Bleak Night, Camomille (et aussi de Aoi Tori) qui me donne très envie de le découvrir, parce que tu fais très bien passer le sentiment que c'est un beau film !!   

Kusa, il va sans dire que je veux absolument voir le film de Wong Kar Wai (bien que moi, j'aime beaucoup Tigre et Dragon  ) mais ce que tu dis des combats me fait baver d'envie ... !!  

Suite aux avis sur ce topic, je viens de voir The Grandmaster de Won Kar Wai et je ne partage pas votre enthousiasme. J'ai été assez déçue par ce film. Certes il est très esthétique, l'image est vraiment très travaillée, il y a du Kung Fu, des combats très chorégraphiés (après je suis une totale néophyte donc pas cap' de juger - moi aussi j'aime Tigre et Dragons mais aussi les Bruce Lee, Jackie Chan, Shaolin soccer et Kung fu Panda), un rythme assez lent mais je ne sais pas il manque quelque chose, je suis restée "extérieure" aux personnages et je les ai trouvés assez superficiellement traités. Et du coup, accroche moyenne.

Je viens de voir un film coréen, dont le titre est "Maybe" pour nous mais en coréen : le lézard et le lapin. Bizarre, mais justifié dans l'histoire ... e qui me l'a fait regarder, c'est d'abord la présence de Jang Hyuk, ensuite le fait que l'héroïne, May, est une coréenne qui revient des USA où elle a été adoptée à l'âge de trois ans. Cette problématique de l'adoption des enfants coréens qui s'est faite en masse dans l'immédiat après-guerre(de Corée) m'intéressait, car la femme du maire de chez moi en est l'exemple vivant.
Mais là déception : le problème n'est pas du tout traité, même par allusion, l'adoption étant montrée comme le cas individuel de May.
Donc elle revient pour retrouver ses parents, sa famille, et va dès sa descente d'avion se heurter à un chauffeur de taxi, (Jang Hyuk, donc  qui va la conduire de Icheon à Seoul. Elle, elle a sur l'épaule une bizarre cicatrice en forme de lézard dont elle recherche la signification, et lui est à la recherche du lapin rouge qu'il a vu quand il était enfant. Ses parents à lui sont morts, et elle va découvrir que les siens également, ce qui a motivé l'adoption ... Peu à peu des pans de leur mémoire vont s'ouvrir, surtout, la jeune fille qui ne se souvient de rien alors que lui étant plus âgé a quelques souvenirs ... Ils vont découvrir que plus que le hasard, c'est le Destin qui les a rapprochés... Bon, je n'ai pas été enthousiasmée par ce film, qui manquait de rigueur scénaristique et d'explications, ayant un parti-pris de silences et de ce que je déteste le plus : les errances ... dans les rues la nuit sans trop savoir quel est le but. Le lézard et le lapin s'expliquent à la fin, avec un dénouement qu'on a appréhendé peu à peu ... En bref, je me suis légèrement ennuyée ...  

Merci Miss Acacia!  je verrai si j'ai un jour le temps de le regarder!!

clinchamps a écrit:

Mais là déception : le problème n'est pas du tout traité, même par allusion, l'adoption étant montrée comme le cas individuel de May.
ce que je déteste le plus : les errances ... dans les rues la nuit sans trop savoir quel est le but. Le lézard et le lapin s'expliquent à la fin, avec un dénouement qu'on a appréhendé peu à peu ... En bref, je me suis légèrement ennuyée ...  

[/center]

c'est trop dommage que le problème de l'adoption ne soit pas vraiment traité!!! c'est pourtant quelque chose qui marque profondément tous les Coréens qui ont été adoptés!  
et en même temps, c'est normal, qu'on soit Coréen ou pas, on a tous envie de savoir d'où on vient! les errances sans but m'ennuient aussi!!!  
dommage, parce que l'affiche donne envie et puis Jang Hyuk, quoi!!   
merci pour ton avis, Clinchamps!  

de mon côté, j'ai toujours quelques films à voir dont le Myazaki, il faut que je les rende bientôt donc faut que je m'y mette!
j'ai essayé Taste of Tea mais je n'aime pas du tout les films oniriques!!! au bout d'1/2 heure, vu qu'il ne se passait pas grand chose de concret, j'ai abandonné... 

Je viens de tomber sur une information vraiment intéressante...

Aujourd'hui sortait un film japonais du nom de It all began when i met you, qui est un film chorale du genre de Love actually.
Voilà le résumé qu'en fait dramagaru :

Tokyo, quelques jours avant Noël, six tranches de vie, six ambiances, six univers vont se croiser et s'entrecroiser dans le hall d'une gare... Un directeur, qui n'arrive plus à donner sa confiance aux femmes, fait une belle rencontre dans un restaurant... Un couple passionnel endure une relation longue distance et fera tout pour se retrouver pour Noël... Dans un orphelinat, une petite fille attend l'arrivée de sa nouvelle maman... Un conducteur de train n'arrive pas à avouer à son fils qu'il lui reste moins d'un an à vivre... Une employée à mi-temps dans une pâtisserie a le coup de foudre pour son aîné mais n'a pas le courage de l'approcher... La propriétaire de la pâtisserie se souvient d'une promesse faite 49 ans auparavant...

Et voici l'affiche :



Au casting, il y a, entre autres : Tamaki Hiroshi, Kimura Fumino, Takanashi Rin, ...

Merci pour l'info Mylène ! C'est vrai qu'en lisant le résumé ça a un petit côté Love Actually  Je pense que j'y jetterai un coup d'oeil  

Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Shiaki senpai !!!!     Merci pour l'info, ça m'intéresse, les Japonais sont bons dans ce genre de film en général ... 

Oh. Ça m'intéresse aussi J'aime beaucoup Love Actually, j'aime les gares et apparemment il y a l'acteur qui joue Shiaki senpai  
Je le regarderai probablement à Noël, si les sous-titres anglais sont dispo
Merci Mylène !

Camomille a écrit:

Merci pour l'info Mylène ! C'est vrai qu'en lisant le résumé ça a un petit côté Love Actually  Je pense que j'y jetterai un coup d'oeil  

 ouh là, ça me plait beaucoup, ça!   merci beaucoup Mylène!  j'adore les films du genre "choral" comme Love Actually  (et même des films plus sombres comme Collision, Babel, j'ai toujours beaucoup aimé  ) mais en plus si c'est un film asiatique, japonais, ça m'intéresse encore plus avec le plus "autre culture, autres moeurs etc"...

Dans le genre film choral type love actually, il y a le film coréen My Love, qui est génial^^ Tous les ans a Noel, je me le revois  
En tout cas, le film japonais me tente beaucoup aussi, j'adore ce type de film à Noel^^

De rien!

Saatiya, je ne connaissais pas ce film! Il a l'air pas mal aussi, je me le regarderai sans doute aussi aux alentours de Noël alors

Merci pour les infos... je me note My Love dans mes tablettes de Noël Saatiya... le film japonais genre Love Actually, j'ena vais entendu parler... ya quelques mois, et puis j'avais oublié, merci de rafraîchir ma mémoire Mylène ^^

Sinon, je viens de voir un film que je voulais voir depuis avril.... depuis qu'il a été présenté au Far East Festival d'Udine, ce qui fait que son interprète, Kamenashi Kazuya, plus connu comme Kame était présent en Italie.
Oui, parce qu'Udine c'est en Italie, et c'est surtout la capitale de ma région là-bas     (et qu'ils ont un festival trop bien de films populaires asiatiques qui recèlent de petites pépites bien sympathique.... comme il y a 2 ans, The Seaside Motel, avec Toma ^^ ... et Aso Kumiko ^^)

Donc j'ai vu Ore Ore... It's me, It's me
Synopsis

Citation :

Hitoshi Nagano (Kazuya Kamenashi), who works at an electronics store, picks up a cellphone left behind by a customer and goes about a scam. He calls the person's mother and pretends to be her son. He then gets the mother to transfer money to his bank account. Soon, Hitoshi gets a lot more than he bargained for.

Avec Kamenashi Kazuya donc (33 fois...) mais aussi Ryo Kaze, Yuki Uchida, Eri Fuse...

On suis donc les aventures de Nagano Hitoshi, un vendeur d'électronique, pas passionné par sa vie et qui a abandonné son rêve d'être photographe... qui un jour par un concours de circonstance, "vole" le portable d'un certain Daiki et se retrouve à arnaquer la mère de celui-ci, avec une technique très connu au Japon, appelé "Ore-Ore"*. Sauf que ce stragème va l'emmener plus loin, puisque le lendemain, ne voilà pas que la mère arnaquée est chez lui, le considérant comme son fils.... et que peu à peu, notre ami va croisé des doubles....

C'est assez difficile à décrire comme film, parce que ça fait un peu penser à Kafka, ce côté héros qui va se retrouver pris dans une spirale absurde... aussi à Dans la peau de John Malkovitch de Spike Jonze. Ce qui tombe bien, c'est cité comme inspiration par le réalisateur.
On commence par le bizarre, puis l'absurde... puis le thriller, pour arriver à la conclusion. En définitive, il s'agit plutôt d'une quête de qui on est, d'un film sur le fait de grandir...

Spoiler:

Les deux autres doubles avec qui il traine peuvent aussi représenter 2 facettes de sa personnalité... Daiki est sérieux, efficace, réfléchi, avec des techniques de combat qui font penser qu'il travaille dans la police... les forces spéciales, je ne sais pas... Nao est étudiant, joueur, excité, toujours prêt à s'amuser et faire n'importe quoi.... un peu deux facettes d'Hitoshi... deux facette de tout le monde en fait... entre le sérieux de la vie d'adulte qui se prend en charge et l'insouciance de la jeunesse...

Et puis Kame s'en sort bien je trouve, parce qu'il doit au fur et à mesure jouer différents rôle.
Et sinon, voir Ryo Kase, que je viens de quitter en yakusa psycho et froid dans Outrage, ou en flic froid dans SPEC (oui, il est souvent pas hyper jouasse le Kase....) (Et Marie au cas où, c'est mon 2ème Ryo celui-là, va falloir que je me penche plus sérieusement sur sa filmo ^^) donc Ryo Kase joué les petits chefs ridicules, ça n'a pas de rpix  



La revue du Japan Times
http://www.japantimes.co.jp/culture/2013/05/17/films/ore-ore-its-me-its-me/#.Up-ZdtLuLxA

*qui consiste à appeler quelqu'un, une personne âgée en général, en disant "ore ore" (soit "c'est moi") comme si on était une personne de la famille... et a prétexter un problème nécessitant un transfert de fond...