Littérature sud africaine...?

Je voulais ouvrir un sujet sur la littérature sud africaine, thème que je n'ai pas vu abordé nul part sur The Inn.

L'Afrique du Sud est un pays que j'aime assez rencontrer au fil de mes lectures. Je ne prétends absolument pas être une experte, ni une spécialiste de la question, mais peut être que cela intéressera d'autres que moi.

L'Afrique du Sud est un pays à part avec une histoire lourde et singulière, donc la littérature de ce pays est très ancrée dans l'histoire politique.
Il y a deux époques distinctes au 20ème siecle: pendant et l'après Apartheid.

Petit résumé de l'Apartheid : politique qui a fait de la ségrégation raciale la clé de voute de toute la vie sociale et économique du pays et qui a duré de 1948 à 1991. L’élection de Mandela ayant eu lieu en 1994.

Durant l'apartheid, les écrivains se sont engagés pour dénoncer fortement cette politique de ségrégation. On retrouve cette dénonciation dans des œuvres célèbres comme:
Pleure, ô pays bien aimé, de Alan Paton,
une saison blanche et sèche, de André Brink

André Brink est d'ailleurs un des écrivains sud africain les plus connus en France, où il a fait ses études, et découvert l' égalité dans le traitement entre blancs et noirs.
Il y a un de ses romans que j'aime particulièrement : Le mur de la peste

D'autres auteurs sud africains comme John COETZEE et Nadine GORDIMER se sont également engagés dans le combat contre l'apartheid dans leurs livres. Ils ont tous deux obtenus le prix Nobel de littérature: 2003 pour COETZEE et 1991 pour GORDIMER;



Après l'apartheid, et le pays qui se démocratise , les écrivains se posent d'autres questions et abordent de nouveaux thèmes.
Néanmoins, l'Afrique du sud reste un pays avec une réalité empreinte de racisme, inégalités ethniques et sociales, de violence...

Enfin, l'Afrique du Sud détient un très bon auteur contemporain de polars en la personne de Deon MEYER;. Celui que j'ai préféré étant Jusqu'au dernier

Un autre très bon polar récent sur l'Afrique du Sud, mais très très noir: ZULU de Caryl Ferey. A près cette lecture, la dernière chose dont on peut avoir envie c'est d'aller acheter son billet d'avion pour l'Afrique du Sud

voilà si d'autres sont intéressés par la littérature de ce pays , à vous....

C'est un topic très intéressant, Zoju. Malheureusement, je ne connais qu'un seul écrivain et un livre "Pleure ô mon pays bien aimé" de Alan Paton, qui a également été adapté au cinéma. Le livre est très bien écrit et je me souviens qu'il m'a bouleversée car il raconte les conditions des noirs durant l'époque de l'apartheid. Un révérend, Stephen Koumalo, pasteur noir d'un petit village qui retourne après des années d'exil à Johannesburg et découvre le sort des membres de sa famille éclatée et l'enfer qu'ils vivent sous l'apartheid.
Le film a été une réussite, je crois mais j'avoue ne pas l'avoir vu. L'écrivain est d'ailleurs de nationalité anglaise, si je ne m'abuse. Je ne sais si cela colle à ton topic

non , je ne crois pas que Caryl Ferrey soit sud africain.
Il a juste écrit ce livre qui se situe en Afrique du sud, mais ses autres livres , que je n'ai pas lu, se situent dans d'autres pays ( new Zeland, Amérique du sud);
je ne sais pas du tout de quel origine il est.

zoju a écrit:

non , je ne crois pas que Caryl Ferrey soit sud africain.
Il a juste écrit ce livre qui se situe en Afrique du sud,
je ne sais pas du tout de quel origine il est.

Ah, il me semblait bien avoir lu quelque part qu'il était français et vérification faite, c'est bien exact

Citation :

Caryl Ferey, né à Caen (Calvados) le 1er juin 1967, est un écrivain français spécialisé dans le roman policier.

Ouf ma mémoire n'est pas que

Je suis partie pour un long voyage ( purement littéraire, hélas) en Afrique du Sud et je viens de découvrir:

Un amant de fortune , de Nadine Gordimer:

Sur Nadine Gordimer:

Née en 1923, aux environ de Johannesburg, Nadine Gordimer appartient à la minorité anglo-saxonne d'Afrique du Sud. C'est à l'université qu'elle découvre l’horreur de la discrimination et sa vocation littéraire. Son premier roman : Un monde d’étrangers, publié en 1958, en Angleterre, restera interdit pendant 12 ans en Afrique du sud. Souvent frappée par la censure, son œuvre, stigmatise le drame historique de l'Afrique du sud et les contradictions de l'apartheid.
Militante active de l'ANC, non violente, elle a néanmoins approuvé la lutte armée." Africaine blanche", comme elle aime à se définir, Nadine Gordimer affirme n'avoir" ni dieu, ni dogme", rien que des doutes et une conviction: "la discrimination raciale est indéfendable". Elle a reçu le prix Nobel de littérature en 1991.



Un amant de fortune 'est un roman de 2001, qui traite d'un amour difficile, voire impossible, avec pour toile de fond toute la question de la nécessité d'immigration pour fuir la misère.

Citation :

Elle est femme blanche , fille d'un puissant homme d'affaire sud africain. Il est immigré en situation irrégulière, ayant fui la misère de son pays.Il est chassé d'Afrique du sud, et elle le suit dans son retour au pays, où la famille musulmane doit faire une place à l'étrangère.

Bref, un roman puissant qui traite de thèmes durs. et qui ne se termine pas du tout comme on pourrait s'y attendre.

Spoiler:

Je viens de finir , par ailleurs: Un instant dans le vent de André Brink.
Nouvelle histoire d'amour magnifique mais vouée à l’échec entre une femme blanche et un homme noir, mais là qui se déroule en 1750 en Afrique du Sud, en pleine période d'esclavagisme.
Serendipity en a résumé le thème plus haut.

Pour moi, Brink est un poète quand il décrit les sentiments dans le couple, les paysages grandioses et magnifiques d'Afrique du Sud . C'est un romancier extraordinaire.
Néanmoins, j'ai été déçue par la fin de ce roman, qui au regard de l'histoire, n'en est pas une.

Je reposte ce que j'ai mis dans mon sujet de présentation sur Coetzee ! Je n'ai lu qu'un livre de lui (j'en lirai sans doute d'autres).

Citation :

J'ai bien aimé lire Disgrace, même si ça m'a paru un peu simple en fait ! Ca m'a fait penser (celui-ci - c'est le seul que j'ai lu de lui) à "The human stain", de Philip Roth. Il y a le même type de personnage (un prof d'université respecté) confronté à la même situation (être viré pour une relation avec une personne inappropriée) qui réagit plus ou moins pareil (en s'isolant). Dans le cas de Coetzee, le personnage va s'installer chez sa fille, dans sa ferme en Afrique du Sud, et l'environnement est assez dangereux, d'autant plus que sa fille vit seule. L'ambiance devient un peu pesante, on le sent dans le roman, et il y a une espèce d'escalade du pire ; c'est intéressant et prenant, mais ça ne m'a pas plus touchée que ça en fait, je crois que c'est parce que j'ai trouvé que les personnages avaient assez peu d'émotions (on nous les montre comme acceptant les évènements plutôt que de chercher à les combattre ou les changer, et on n'est pas vraiment plongé dans leur monde intérieur), j'ai trouvé ça un peu froid. C'était une lecture agréable mais je l'ai trouvée "sans plus".

Sinon, il y a Doris Lessing aussi, non ? The grass is singing se passe dans ce qui à l'époque était la Rhodésie du Sud ! Pas mal d'autres romans s'y passent, notamment Alfred et Emily (la bio de ses parents), et quelques autres... mais je n'ai pas les titres en tête ! J'adore Doris Lessing et je la recommande à tout le monde, c'est une grande humaniste et une écrivaine merveilleuse.

Merci Siofra, d'avoir reposter ton avis
Je ne connais pas Doris Lessing, mais la brève recherche que je viens d’effectuer, me dit que ça vaut le coup de faire sa connaissance.

Natty's: par contre, j'ai lu Un acte de terreur, et j'ai souvenir de l'avoir beaucoup aimé

zoju a écrit:

Merci Siofra, d'avoir reposter ton avis
Je ne connais pas Doris Lessing, mais une brève recherche que je viens d’effectuer, me dit que ça vaut le coup de faire sa connaissance.

Natty's: par contre, j'ai lu Un acte de terreur, et j'ai souvenir de l'avoir beaucoup aimé

Elle était prix Nobel de littérature en 2005 je crois !

Ma petite recherche wiki me dit que le prix Nobel date de 2007.
Cette dame a aujourd'hui 93 ans.

je vais suivre tes conseils Siofra, et me procurer "Vaincue par la brousse", son premier roman (1950), The grass is singing , en Vo.

Je viens de finir mon deuxième livre de Nadine Gordimer: l'arme domestique ou the house Gun

"Quelque chose de terrible est arrivé". Ainsi commence ce roman.

Un couple , blanc bien inséré dans la société sud africaine, apprend que son fils unique de 27 ans , architecte, vient de tuer l'amant de sa compagne.
Il a tué avec l'arme domestique, celle que l'on garde chez soi, pour se défendre face à la criminalité qui sévit dans ce pays.
Les parents sont bouleversés, ils voient toutes leurs certitudes voler en éclats, ils se rendent comptent que leur fils est une énigme pour eux.

Le fils choisit un avocat noir pour le défendre, le meilleur de sa génération.
Par le biais de l'avocat, ils en apprennent de plus en plus sur leur fils. Leur fils a tué son ex amant qu'il a surprit avec sa propre compagne.

L'histoire se situe en 1996, peu de temps après la fin de l'apartheid, à une époque où la peine de mort n'est pas encore abolie. Cette menace plane, un temps sur le fils.

La première partie dissèque les sentiments des parents, dont toutes les certitudes s’écroulent. Ils cherchent à savoir où ils ont échoué dans l’éducation de leur fils pour en arriver à un tel geste.
Ils se rapprochent de plus en plus de l'avocat noir, qui détient la vie de leur fils entre ses mains. Ils se rapprochent également des amis noirs et homosexuels de leur fils.

La deuxième partie est celle du procès du fils. Grâce à la plaidoirie de l'avocat noir, on comprends enfin les raisons du geste.


C'est un roman qui demande véritablement un gros effort de lecture. On ne peut pas dire que le style de Nadine Gordimer soit facile.
Mais, si on parvient à aller au bout, c'est un roman qui ne laisse pas indifférent. Plusieurs sujets de réflexions sont abordés, qui vont bien au delà du fonctionnement de la société sud africaine.

Dérinoé: voici une question qui nécessite de la réflexion.
Ceci dit , je me la suis posée également, car j'ai eu la même impression à la lecture des deux romans: une lecture laborieuse.
Je précise que j'ai lu en français.

Pour te répondre, je dirais que:

- il y a peu de dialogues. Souvent les échanges entre personnages sont insérés dans le récit, et cela alourdit l'ensemble.
- on reste très en retrait des personnages principaux. L'auteur ne les situe pas de manière à ce que l'on puisse se les approprier et les apprécier. On les suit sur un roman, mais ils nous  restent étrangers.
- beaucoup de lourdeur, dues à des répétitions, et ça sur des pages entières.

J'ai vraiment éprouvé un sentiment de pénibilité à lire, malgré un thème qui peut paraitre tout à fait passionnant.

Le style est trop complexe pour que je l'apprécie, aussi, je vais arrêter là ma découverte de Nadine Gordimer, pour passer à un autre auteur.

@ Zoju:

Merci beaucoup pour cette réponse détaillée, Zoju. Je n'ai jamais lu aucun livre de Nadine Gordimer mais je me souviens qu'une Professeur d'anglais de mon Collège qui avait vécu plusieurs années en Afrique du Sud où elle avait suivi son mari, médecin dans l'humanitaire, ne jurait que par cet auteur. J'étais donc très intéressée à avoir ton avis sur cet écrivain dont j'ai si souvent entendu chanter les louanges dans ma jeunesse sans l'avoir jamais approchée par moi-même.

@ Siofra:

Merci également pour ton compte-rendu de Disgrâce de J.-M. Coetzee.

Ce fil est décidément l'objet de retours de lecture aussi intéressants que bien écrits.

Dérinoé: il y a pourtant peu de styles d’écriture que je n'arrive pas à dépasser, à partir du moment où le thème du livre me convient. Mais là, ça n' est pas possible pour moi.
Mais libre à toi de te faire ton opinion personnelle sur le sujet

Je viens de repérer un autre auteur Sud africain que je n'ai jamais lu , mais dont le titre d'un livre ma parle: Karel Schoeman, avec :

Retour au pays bien aimé,
Cette vie,
la saison des adieux

J'ai entendu parler ce matin d'un auteur sud-africain qui me paraît très intéressant, Mark Behr.

Né en 1963, il a publié deux livres :

- L'Odeur des pommes (2010)

Résumé:

Spoiler:

- Les Rois du Paradis (2013)

Quatrième de couverture :

Spoiler:

Zoju, tu nous en testes un ?

Et oui, c'est tout à fait tentant.
J'ai jeté un œil sur cet auteur, et effectivement ce que j'ai lu , est très engageant. Par contre , ses livres n'existent pas en français, en poche.

Mais comment te dire ça , Serendipity, mon test va devoir patienter un peu ou alors je vais droit à la mort cérébrale!
J'ai l'Irlande, au programme + les States , du coté Minnesota, au 19eme siècle, et plus tout le reste.
Le prochain voyage en Afrique du sud va devoir attendre son tour.

J'ai déplacé ce sujet car la littérature sud-africaine est en principe écrite en anglais et peut donc aussi entrer dans le cadre des auteurs anglo-saxons. Par ailleurs, nous avons déjà quelques topics sur certains des auteurs mentionnés dans ce sujet (je n'ai pas encore tout vérifié mais je pense par exemple à André Brink et à Nadine Gordimer ) et ils se trouvent dans ce sous-forum.

C'est noté pour le déplacement, mais je voulais juste signaler qu'il y a pas mal d'auteurs sud africains qui écrivent en langue afrikaans; C'est le cas, je crois, du denier auteur dont a parlé Serendipity : Mark Berh. Brink , également.

Et alors, Cat47, ce désir mentionné, de lire un jour nadine Gordimer a t'il aboutit?

Pas encore. Je ne l'ai même pas encore mise sur ma PAL. Et si tu voyais la hauteur de celle-ci.

Je m'incruste ^^ je cherchais des infos sur le forum sur Doris Lessing (parce que j'envisage d'aller voir Les grands-mères au cinéma), mais je me suis aperçue qu'elle n'avait pas de topic (tssss, Lambton ).
J'ai songé à lui en ouvrir un rapidement, mais après j'ai vu qu'elle avait été évoquée ici et que notamment Siofra (je dénonce ) avait l'air de bien s'y connaître... donc en fait je viens à la pêche histoire de voir si personne n'a envie de se dévouer pour lui ouvrir un topic?

C' aurait été avec grand plaisir, mais je ne la connais pas Du coup ma curiosité est en grand éveil

J'ai découvert cet auteur récemment grâce à ce topic.Et je viens de lire son premier livre soit Vaincue par la brousse; Je n'ai d'ailleurs pas donné mes impressions sur ce livre. Le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas mièvre.
Mais il faudrait que je développe ça plus en détail.
J'ai encore Nouvelles africaines, dans ma Pal.
J'avais remarqué , également qu'un film, issu d'un de ses livres venait de sortir. C'est un auteur très prolifique qui a touché à beaucoup de genres littéraires.
Il y a surement des personnes qui la connaissent mieux que moi, pour l'ouverture du topic.

Comme Pandora j'ai déjà cherché ici un sujet sur D Lessing (que je n'ai pas trouvé donc ) et j'ai lu dans ce topic vos impressions sur certains de ses livres ...
J'ai lu d'elle "Le rêve le plus doux" et "Nouvelles Africaines" ; j'ai beaucoup aimé les nouvelles (car c'est un genre que j'aime bien, c'est comme un croquis réussi ), et l'autre livre aussi, mais moins ; peut-être un peu daté ; ici vous pouvez lire un compte-rendu du livre sur wiki en anglais.
Néanmoins son style est très bon, et il n'y a pas de difficultés de lecture.

serendipity a écrit:

J'ai entendu parler ce matin d'un auteur sud-africain qui me paraît très intéressant, Mark Behr.

Zoju, tu nous en testes un ?

J'ai donc testé pour vous: l'odeur des pommes, de mark Behr , auteur sud africain.
Testé et .... Approuvé, avec un grand A

J'irais même jusqu'à le qualifier de coup de cœur. Grand merci, Serendipity, de m'avoir déniché ce livre.

Coetzee dit de ce livre:

Citation :

une histoire captivante et troublante"

Petit résumé du livre:

Citation :

1973; Marnus a 10 ans. Il vit au Cap et rêve d'être un jour aussi fort que son père, le plus jeune général de l'armée sud-africaine. Ce dernier reçoit la visite de militaires venus de l'étranger, venus soutenir le régime de l'apartheid.Cette fois, il s'agit d'un général chilien, l'énigmatique M.Smith. L'arrivée de cet étranger menace l'équilibre de la famille. Marnus est le témoin de ces bouleversements, mais ce n'est que bien plus tard qu'il comprendra la portée cruelle de ce qu'il a vu et de ce qu'il a tu, complice malgré lui. Le portrait d'une famille et d'une société dévastée.

]

Ce livre est donc basé sur le témoignage d'un enfant de 10ans. Marnus est issu d'une famille blanche, qui semble idéale: père général des armées, mère qui a abandonné sa carrière de chanteuse d'opéra pour s'occuper de ses enfants et de son mari. Deux enfants de 17 et 10 ans , beaux, brillants à qui tout réussi.
Bref, une famille soudée, des parents aimants, qui donnent la meilleure éducation à leurs enfants.
Petit à petit, ce portrait idéal va s’étioler, se briser, jusqu'à révéler l'odieux, l’infâme.
Mais je n'en révélerai rien pour ne pas gâcher l’intérêt du livre, mais c'est à partir de là que l'on comprends le sens du titre.

Au travers du regard innocent de cet enfant, on découvre les indices quotidiens de l'apartheid. Marnus considère son père comme un dieu, et son père est un fervent défenseur de l'apartheid.
Marnus est trop jeune pour remettre en question son éducation, mais il est témoin de drames liés à l'apartheid, de bouleversements, de revirements et de naissance de conscience politique chez certains membres de sa famille, notamment chez sa sœur de 17ans.

C'est un livre subtil et bouleversant, qui nous montre l'apartheid de l’intérieur d'une famille convaincue de son intérêt. E t cela donne à réfléchir, sur la manière dont chacun de nous aurai pu se comporter à leur place. Une autre petite référence au titre: Marnus parle de l'odeur des pommes à son père et il répond:

Citation :

Ya, Marnus, même les pommes nous les avons apportés dans ce pays.

C'est un texte très puissant, dont il va être difficile de se remettre.


Points négatifs, non sur le livre, mais sur l'éditeur, JC Lattes, pour ne pas le citer.
Il y a un certain nombre de mots ou de phrases laissés en afrikaans, mais qui ne sont pas traduits en bas de pages, et qui ont une incidence sur la compréhension globale.
D'autre part, il faut être sud africain pour comprendre les passages liés à l'histoire du pays: les guerre en Angola, au Mozambique...Un petit rappel historique ou des notes explicatives auraient été la bienvenue;

Merci Zoju, pour ce très intéressant compte-rendu ; je ne connais pas du tout cet auteur, mais ce que tu nous racontes de l'histoire donne très envie de lire le livre.
Ta présentation est très complète, merci de nous avoir rendu ce livre si présent.

Encore des écrivains intéressants à découvrir, quel bonheur que cette Auberge