Au Bonheur des dames, Semaine 3 : Chapitres 7 à 9

Je viens enfin poster mon commentaire. J'avais pris un peu de retard lors de la semaine 2 (qui se terminait à un moment très bien choisis- le renvoi de Denise) mais cette partie était si passionnante que j'ai rattrapé tout ce retard en un dimanche ensoleillé!

Commençons par l'intrigue... J'ai beaucoup apprécié toutes les discussions avec Bourras et sa réconciliation avec les petits commerçants... Zola nous montre ainsi les deux visages de l'évolution du commerce: c'est beau, c'est grand mais pas si beau que cela en fait. Bien sûr il nous en avait déjà parlé au début, nous lecteur averti avions perçu cette dimension contrairement à notre héroïne qui se "réveille", devient plus mûre à travers cette période sans le BDD. J'aime beaucoup l'évolution de Denise ( que l'on voit surtout dans le chapitre 10 mais c'est une autre semaine...). Je dois avouer que sortir du BDD m'a fait également du bien, comme une bouffée d'oxygène! Zola décrit tellement bien, que cette ambiance de complots, médisances, rentabilité, gigot dégoûtant ,... commençait à me peser. Bien sûr je n'ai pas été triste que Denise retourne au magasin car Mouret lui a si bien proposé ce travail... Une petite promenade dans un parc, surtout celui des Tuileries , le soir... il n'y avait pas meilleur endroit pour cette scène! Mais vous avez posté l'extrait, merci!

C'est un petit commentaire, car le roman est tellement riche que je devrais prendre des notes en le lisant (ce serait d'autant plus utile pour calculer le temps qui passe )... J'ai lu 10 chapitres et je suis toujours en admiration devant le style de Monsieur Zola! Je n'aime pas trop ces romans assez crus et noirs (ABDD l'est beaucoup moins), mais je dois avouer que celui-ci c'est du plaisir pur! Merci à vous, membres de l'auberge de m'avoir encouragée à lire ce roman, comme d'habitude vous avez été de bon conseil.

Très belles photos Tatiana ! (et je suis en train de me demander si je n'ai pas moi aussi visité cette exposition là ? Ou bien était ce une autre ?). En tout cas, j'ai hâte d'aller voir L'impressionisme et la mode... je viens de recevoir mes billets !

Miss Maureen, je suis très heureuse que tu apprécies ta lecture !
Avec tout ce monde qui commente, je n'arrive plus à savoir pour qui le roman était nouveau, ou une énième relecture. Et ça me fait très plaisir de compter une nouvelle appréciatrice de ce roman que j'adore !

Ah, Tatiana, la robe second empire, décidément, vaut mieux la voir en photo que l'avoir sur le dos! Certes la crinoline libère la jambe, mais quel volume! je continue à préférer la robe Empire tout court!

Contente que les photos vous plaisent .

Je partage ton avis Selenh, il vaut mieux pour nous de les admirer et de ne pas avoir à les porter. Quoique j'aimerais bien quand même pouvoir porter une crinoline quelques instants pour juger de l'effet du volume, justement.

Ah, ça...
mythe ou réalité?

c'est effrayant ! La seconde image est bien une photo, non ? Sais-tu si elle avait pour but de ridiculiser la mode des crinolines ? Quoiqu'il en soit, même si ce n'était pas son objectif premier, c'est clair que le volume de la dite crinoline est complètement démesuré. Ça me fait penser aux coiffures des dames vers 1770-1780 qui atteignaient des sommets au sens premier du terme et qui ont été caricaturées à plusieurs reprises.

Pour comprendre ca qu'endurait les femmes portant des crinolines je vous renvoie au tome 7 de "La petite maison dans la prairie", c'est assez édifiant! Robe qui remonte quand le vent s'y prend, faire attention en s'asseyant que la crinoline ne remonte pas de trop,... Il y a une anecdote bien amusante également: , un jour, à la messe, un chaton effrayé par un chien est rentré dans l'église et s'est réfugié sous la robe de l'auteure. Le chaton a ensuite grimpé sur les arceaux de la crinoline... Vive les jeans!

Je rattrape mon retard (oui, c'est toujours pas mal de retard, mais je suis tellement prise dans l'histoire que j'ai du mal à lâcher le livre. Oui, moi avoir du mal à lâcher un Zola ! On aura vraiment tout vu !).

Comme certaines d'entre vous l'ont dit, ça fait du bien de sortir du BDD, cependant la vie chez Bourras me semble tellement étouffante ! Bourras est vraiment quelqu'un de bien et malgré le fait qu'il soit une bourrique (et même si je peux comprendre qu'il ne veuille pas vendre, il reste une bourrique), il fait une bonne figure de grand-père attentionné ! Lorsqu'elle travaille chez Robineau, on voit une autre face du petit commerçant, différente de celle austère de Baudu, c'est vraiment dommage qu'il se soit fait rouler et doive bientôt mettre la clé sous la porte car il est bon commerçant.
Enfin, bon, tout fini par notre chère Denise (oui, je commence à bien l'aimer, quelle évolution par rapport au début !) qui revoit Mouret lors d'une balade au clair de lune aux Tuileries. Vous ne me ferrez pas croire que Zola n'est pas un grand romantique après ça ! Ca vend du rêve, c'est moi qui vous le dit. Et lorsqu'elle revient au BDD, voir toute cette organisation, voir les dames tomber dans les pièges dressés par Mouret, oh que c'est machiavélique. Ca me fait penser à un documentaire sur des économistes/sociologistes du XIXe (et ça faisait froid dans le dos, c'est moi qui vous le dit !). Tout est calculé, millimétré. C'est vraiment de la belle machinerie et en même temps, ça fait froid dans le dos ! Je ne regarderais plus les magasins de la même façon après ça !

Pour les descriptions, le contraste entre le BDD, chatoyant, vibrant de couleurs et de vie et la masure de Bourras est vraiment grand. D'ailleurs j'ai beaucoup de mal à me représenter la maison de Bourras. A départ, je voyais plutôt ça comme la maison de Charlie dans Charlie et la chocolaterie de Tim Burton, sauf que c'est bien trop petit et ça ne correspond pas au ravalement de façade, seulement, je n'arrive pas à me faire une idée !

Oh et pendant que j'y pense ! Geneviève, ma pauvre fille ! C'est pas joli, joli tout ça ! C'est quelque peu déprimant de la voir se ratatiner comme ça à cause de cet idiot d'apprenti ! J'espère qu'elle se trouvera un gentil garçon et que Colomban après être allé voir Clara (et soit s'être pris un râteau, soit s'être vite fait, fait plaquer) finira raté ! C'est pas joli de mettre une fille dans un état aussi lamentable. Le pire étant qu'il ne s'en rendait même pas compte !

Citation :

Oui, moi avoir du mal à lâcher un Zola ! On aura vraiment tout vu !).

Je pense Tiadeets que tu as tout ce qu'il faut pour te régaler à lire Zola, tout ton message le prouve! Tu sais en tirer la substantifique moëlle et tes capacités d'indignation sont infinies: le naturalisme c'est fait pour toi.
Et je maintiens (avec lui d'ailleurs) que Zola n'est pas un romantique, c'est ta notion du romantisme qui est quelque peu élastique!

J'ai beaucoup aimé les chapitres 7 à 9 . On y découvre mieux le caractère de chaque personnage brossé avec cette finesse Zolaesque.

Les personnages

Denise :

Tatiana a écrit:

Denise (...) vit un temps dans une grande misère, mais refuse d'adopter la solution de facilité, à savoir prendre un amant. J'admire sa détermination à s'en sortir, à ne jamais baisser les bras. Avec en plus un enfant à charge, et un autre frère qui ne lui cause que des ennuis !

Denise se révèle encore davantage dans cette partie. C'est une jeune fille courageuse, battante, qui ne s’apitoie pas sur son compte, montrant des ressorts insoupçonnés et intelligente avec ça. D'ailleurs, on s'en aperçoit plusieurs fois : lors de la discussion avec les Robineau, et évidemment lors de la ballade aux tuilleries.
Elle cache son désarroi mais Bourras, avec son esprit observateur, s'en aperçoit et lui vient en aide.

Selenh a écrit:

Ce licenciement lui procure une sorte de vacance dans le roman, permet au personnage de faire le point et de «capitaliser» la maturité qu'elle a acquise grâce aux épreuves précédentes. Enfin Denise a un peu de loisir, peut se comporter en «dame», paradoxalement aussi. Elle materne un peu plus Pépé. Mouret découvre en elle une personne qui pense et réfléchi.

J'aime bien cette phrase, capitaliser sa maturité . C'est vrai qu'elle n'en a pas eu le temps avec la vie effrénée qu'elle menait au BDD. Chez Robineau, elle prend le temps de se poser, de réfléchir, de prendre du recul et par la même de mûrir. Elle n'est plus au service de Mouret et quand elle le croise aux Jardin des Tuileries, elle s'enhardit. Même si sa première réaction est la crainte, elle la surpasse et ça lui permet d'exposer son point de vue, sans crainte d'être licenciée. Je ne sais pas si la présence de Pépé ait quelque chose à voir Selenh. Pourquoi le fait d'avoir son petit frère avec elle, la rend plus hardie à s'exprimer ? Ou alors, je n'ai pas compris ce que tu voulais dire...

Mouret

Tatiana a écrit:

Mouret fait décidément bien les choses en plaçant stratégiquement les rayons pour que les clientes se perdent.

Vous avez toutes évoqué la fin du chapitre 9 comme un moment où Mouret dévoile ses cartes à Denise, lui laissant entrevoir une possibilité amoureuse qui n'avait pas du tout effleuré la jeune fille (même si son corps, lui, s'exprimait). Naïve et innocente, elle reste incrédule face à cette révélation.
Lui, pour le moment, s'imagine juste qu'il la désire comme toutes les autres et qu'il suffit de l'acheter pour l'obtenir. Pas bien. Il n'a pas encore compris l'intensité de ses émotions. Un indice toutefois, aurait pu le mettre sur la voie. Mme Desforges se déplace en personne pour voir sa rivale. Elle s'est donc aperçu que son amant pensait à une autre. Et ce n'est certainement pas la première fois. Alors pourquoi se déplace-t-elle cette fois-là ? A-t-elle senti le danger ? Et nous, l'importance de Denise aux yeux de Mouret, impénitent séducteur, coureur de jupons ?

Bourras

Selenh a écrit:

l'attitude paternelle et grand-paternelle de Bourras fait chaud au cœur contrairement à Baudu il lutte sans oublier la compassion simple pour les autres. Il sait donner un bon bouillon chaud, et faire jouer un petit garçon. Peut-être est-ce le côté artiste qui lui apporte une dimension intérieure que n'a pas Baudu, et le rend plus fort.

Tatiana a écrit:

Bourras par exemple, très attachant. Comme Selenh j'aime beaucoup son affection pour Pépé. Sous des dehors d'ours bourru, il cache un coeur bon. Je le trouve aussi très courageux, à s'acharner à résister ainsi.

Marie21 a écrit:

Je trouve très généreux de s'occuper du petit frère et très courageux dans sa résistance!

austen94 a écrit:

Vrai coup de coeur pour Bourras, faux bourru au coeur tendre.

Et bien les filles, on voit que Bourras vous a conquises. C'est vrai que c'est un être attachant, simple, au grand coeur sous ses airs d'ours mal léché . Il semble dur de prime abord mais la réalité est toute autre. Il est affectueux tout en restant à distance, s'occupe du petit comme si c'était le sien, s'inquiète de Denise et de sa maigreur. L'écoute avec attention et l'encourage.
C'est un homme très courageux, qui croit vraiment à la cause qu'il défend. Il fait preuve aussi d'un certain entêtement lorsqu'il découvre la proposition de Mouret. Il lutte de toutes ses forces mais il se leurre : il sait qu'il n'emportera pas la bataille contre le BDD.

Robineau et famille

Selenh a écrit:

Robineau et sa femme sont aussi des êtres de bonté et de simplicité

Marie21 a écrit:

J'ai beaucoup de peine pour tous ces commerçants qui luttent pour conserver leur commerce!!!

Ils me font de la peine mais je n'ai pas compris pourquoi Robineau avait investi l'argent de sa femme (60 000 euros) dans un commerce de tissus. Il connait la politique de Mouret, son application à terrasser les petits commerces. On le voit très bien dans la bataille qu'il engage avec Gaujean et leur soie de Lyon. Il ne peut lutter alors pourquoi avoir offert à Mouret le bâton pour se faire battre ?

Baudu

Tatiana a écrit:

Contente également de voir Denise se rapprocher de son oncle.

Annwvyn a écrit:

Pour moi, il (Baudu) est loin d'être égoïste ou introverti. Introverti, je ne pense pas, il semble au contraire être extrêmement passionné et exprimer très clairement ses sentiments, ses impressions et ses motivations. . Pour moi, c'est un homme qui aime l'ordre, le travail bien fait, et qui est simplement dépassé par les événements (...) Que peut il faire franchement à part ce qu'il fait ? Abandonner son magasin, et partir travailler au Bonheur ? Vendre son fond à Mouret, et laisser là le travail de toute une vie ? Tout investir dans un nouveau commerce, et tout perdre, comme Robineau, faute d'avoir les reins solides ? C'est fatalement qu'il devient blasé, deçu, aveugle du désespoir de sa famille...

Je plussoie Annwvyn. Baudu m'inspire un sentiment proche de la pitié. Il m'a paru comme tu l'as décrit, blasé, exsangue et dépassé. Il parvient à un stade où il est fataliste et résigné. Et son commerce l'obsède tellement qu'il en oublie sa famille. Il désire laisser une affaire qui marche à sa fille et à Colomban car il ne veut pas les « rouler ». Il ressent du regret d'avoir ignorer sa nièce tout ce temps et a préféré se réconcilier avec elle pour que la famille soit unie. Il accepte aussi le point de vue de Denise sur ces nouveaux commerces qui écrasent les petits et ne lui en tient pas rigueur. Il a donc évolué et s'est assoupli.

Geneviève

Tatiana a écrit:

Geneviève me fait beaucoup de peine et franchement, je sais bien que l'amour ne s'explique pas, mais enfin quel besoin avait Colomban de s'attacher à Clara, qui est en plus loin d'être sympathique ? (…) Mais quel triste sort que celui de Geneviève

Marie21 a écrit:

C'est Geneviève qui est à plaindre!!!

Geneviève est le dindon de la farce. Elle attend de se marier avec un homme qui lui est destiné depuis toujours et s'est aperçu il y a peu de temps qu'il en aimait une autre. Quelle déception ! Quel camouflet !

Lily of the valley a écrit:

Il (Baudu) ne se demande jamais si sa fille peut avoir une autre perspective que son magasin. J'ai l'impression que le mariage de sa fille avec Colomban, c'est l'avenir de son magasin et pas le contraire. Il fait un lot. Fille+magasin.

C'est clair que son père ne lui a même pas demandé son avis concernant la boutique. Elle est l'unique héritière mais ses parents lui ont-ils demander son avis ? Est-ce tellement évident qu'elle pérennise le commerce ? A l'époque, vous me direz, c'était une chose naturelle, on ne se posait pas de question, on obéissait.

Selenh a écrit:

C'est une mentalité patrimoniale qui est tout à fait courante, et même des plus «normales» et même très louable à l'époque. Zola a voulu camper en Baudu un type du commerçant et du père de famille traditionnel, qui ne comprend rien à l'évolution de la période, sa modernité naissante. Et qui voit s'écrouler son monde, le seul bonheur qu'il est capable d'imaginer pour sa «maison», l'idéal de toute une vie!

C'est sûr qu'il est le reflet de son époque. C'était une chose naturelle et bien perçue. A notre époque, il est évident que si un enfant ne veut pas continuer ce que son père a entrepris, il le dit clairement et le père trouve un repreneur (parfois la mort dans l'âme) mais ce n'est plus une tragédie. Autrefois, si on avait la chance d'obtenir la suite familiale, c'était une grande chance pour commencer dans la vie. Mais Selenh nous en a très bien parlé.

Colomban

Tiadeets a écrit:

C'est quelque peu déprimant de la voir se ratatiner comme ça à cause de cet idiot d'apprenti ! J'espère qu'elle se trouvera un gentil garçon et que Colomban après être allé voir Clara (et soit s'être pris un râteau, soit s'être vite fait, fait plaquer) finira raté ! C'est pas joli de mettre une fille dans un état aussi lamentable. Le pire étant qu'il ne s'en rendait même pas compte !

Mon Dieu, comme il manque de courage ce garçon ! Pourquoi n'avoue-t-il pas la vérité ? Parce qu'il veut le commerce de Baudu, pardi ! Il compte tout récupérer et ne remet pas (pas encore) le mariage en question. Tiadeets, tu penses vraiment qu'il ne s'est pas aperçu qu'il faisait souffrir Geneviève ? Je n'en suis pas si sûre : un simple indice. Lorsqu'il va discuter de Clara avec Denise, Geneviève le voit partir. Elle sait que ce n'est pas son habitude et s'inquiète, finit par l'observer. Et lui, il ne la voit pas l'épier ? Je ne sais pas : peut-être cet amour le rend aveugle.

valmont : Et bien quand Denise lui justement du problème Geneviève, il semble (si je me souviens bien) surpris. Alors peut-être avait-il vu, mais ne pensait-il pas que ça lui faisait si mal, si l'on peut dire.

Je pense qu'il était surtout obnubilé par sa propre passion et aussi un peu de lâcheté, propre à beaucoup d'hommes dans des situations similaires

valmont a écrit:

Je ne sais pas si la présence de Pépé ait quelque chose à voir Selenh. Pourquoi le fait d'avoir son petit frère avec elle, la rend plus hardie à s'exprimer ? Ou alors, je n'ai pas compris ce que tu voulais dire...

Sans doute. Parce que moi, je n'ai pas dit ça, justement, c'est toi qui a construit cette interprétation!
Après le "enfin" j'étais passée aux activités concrètes de Denise en «vacances». Je voulais dire qu'elle pouvait «jouer» à la dame au sens où elle s'était extraite des cadences infernales et que sans se comporter comme une oisive complète elle peut enfin vivre à la façon d'une jeune femme "normale". Donc elle sort son petit garçon au parc, un peu habillée. Effectivement le regard de Mouret peut en être modifié car pour la première fois il la rencontre dans la situation de quelqu'un qui pourrait être une relation classique.

Mais je n'ai pas supposé que la présence de Pépé la rendait plus hardie, non. Cela dit, en y réfléchissant, ça facilite les choses. Avec un petit garçon auprès du monsieur et de la dame, dans un endroit public, à l'époque, on ne peut soupçonner l'entretien de n'être pas convenable, pas de souci de mésinterprétation de la part d'un éventuel public. Denise pourrait s'en touver plus détendue, pourquoi pas? Mais je n'y avais absolument pas pensé jusque là!

Zola si, sûrement.

Oui, vous avez sans doute raison Ysabelle et Tiadeets. L'amour rend aveugle, c'est ça

Selenh, on est d'accord ! J'ai bien fait de te demander