Ce mois-ci, nous avons fait un virage à 180° pour rendre hommage au
WesternLe choix était vaste et toutes sortes de supports possibles: livre, cinéma, BD, musique, etc.
Il y avait juste une contrainte : on devait voir sur la ban des
Cow Boys et/ou
Cow Boys et Indiens et choisir, ou non, des personnages ayant existés…
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Buffalo Bill et Calamity JaneReconnaissant leur idéal de conquête dans le western, les Américains le considèrent une sorte de roman d'apprentissage comme on l’appelle dans la culture européenne. En général, il raconte la quête d'un individu ou d'une communauté.
Cette fois encore, vos créations ont été particulièrement réussies.
I. Les Personnages HistoriquesDe nombreux personnages historiques ont marqué l’ouest américain. On commence avec une femme :
Martha Canary plus connue sous le surnom de
Calamity Jane et à laquelle
Miss Maureen a rendu hommage, excellente idée
!
Elle n’est pas la seule à avoir proposé une ban avec un personnage célèbre puisqu’une nouvelle venue parmi nous,
Lady Blue, en a fait de même. Il s’agit du général
Georges Custer incarné par
Toby Stephens dans le téléfilm
The Wild West. Il fut un des protagonistes de la défaite de l’armée américaine lors de la bataille de Little Big Horn face à une coalition de tribus indiennes
II - Le Western Classique (1903-1952)Nous ne parlerons pas des balbutiements cinématographiques du genre puisque personne n’en a proposé.
Nous aborderons directement le cinéma de
John Ford avec des merveilles du genre.
Tout d’abord un film datant de 1949,
La Charge héroïque (She Wore A Yellow Ribbon) Et justement, l’action se déroule après la défaite de
Custer à Little Big Horn. Le personnage principal, le Capitaine Nathan Cutting Brittles, est joué par l’immense
John Wayne tandis que le rôle féminin est tenue par
Joanne Dru (Olivia Dandridge)
Plusieurs d’entre nous ont craqué sur ce film très représentatif du western fordien : dans l’ordre
Selenh, Cassandre, clinchamps et
Rosalind ---
Puis, en 1950, un autre très grand western de
John Ford sort sur les écrans :
Rio Grande.
Toujours avec l’excellent
John Wayne, il est accompagné cette fois de la gracieuse
Maureen O’Hara, dans une histoire mettant en scène à nouveau des batailles entre cavalerie et tribus indiennes (qui perdent évidemment
)
Dans un genre différent,
Cassandre et
Miss Maureen nous proposent deux interprétations différentes du film.
III - Le Western Moderne (1953-1964)Fort Yuma , réalisé par
Lesley Selander, sort en 1955. Avec
Peter Graves en tête d’affiche, il évoque l’assassinat accidentel d’un chef indien (on va dire ça comme ça
) dans l’enceinte de Fort Yuma par un pionnier pris d’un coup de folie. Cet acte intervient au moment où il allait signer un traité de paix, qui est du coup remis en cause par le fils du chef. La ban de notre
Fée est un peu mortifère mais, il faut bien le dire, efficace. Il ne faut pas oublier que le peuple indien (qui n’avait rien demandé) a payé un lourd tribu à cette conquête de l’Ouest. On voit où ils en sont réduit à présent…
En 1956 sort
La Prisonnière du désert (The Searchers) . Il est considéré comme le chef d'œuvre de
John Ford et l'
American Film Institute l'a désigné en 2008 comme le plus grand western de tous les temps. Il fait partie des westerns dit baroques qui s'intéressent à la face sombre des valeurs de l'Amérique. Le héros se sent exclu du monde moderne qui le dépasse.
Clinchamps, Selenh et
Scarlett ne s’y sont pas trompée puisqu’elles l’ont fièrement arboré
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En 1958, sortent trois westerns successifs.
Le premier,
Les Grands Espaces (The Big Country) est un western américain est réalisé par
William Wyler. Il évoque un capitaine de marine James McKay (interprété par
Gregory Peck) jeune retraité qui désire s’installer dans l'Ouest avec sa fiancée Pat Terrill (
Carroll Baker). On voit ici une allégorie des grands paysages typiques de l’Ouest. C’est à nouveau
Scarlett qui se fait sa représentante en revêtant une très jolie parure
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La même année sort
Le Gaucher (The Left Handed Gun) réalisé par
Arthur Penn. C’est l’histoire de Billy the Kid qui affronte son ami devenu shérif, Pat Garret. Le rôle principal est incarné par le tout jeune et craquant
Paul Newman. Merci à
Elianor pour cette mise en perspective
!
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Et enfin,
Bravados (The Bravados) de
Henry King avec à nouveau avec
Gregory Peck. C’est une histoire de vengeance : un homme poursuit les assassins de sa femme. A l’époque, Gregory Peck, qui avait des idées démocrates, évoqua le maccarthysme et la justice sommaire qu'il engendrait. C’est une idée excellente que de nous avoir proposé cette jolie ban en ombre chinoise sur fond bleuté. Bravo
Ysabelle !!
Sorti en 1960,
Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) est un western de
John Sturges. Il est carrément inspiré du film japonais
Les Sept Samouraïs réalisé par
Akira Kurosawa en 1954 (où il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir
, pour notre plus grand bonheur). Un de mes westerns préférés parce que j’aime ce côté « on défend la veuve et l’orphelin », et ce, gratis
! Les acteurs qui tiennent les rôles principaux sont fabuleux :
Yul Brynner, le chef des sept mercenaires,
Steve McQueen, le bras droit de Chris,
Horst Buchholz, le plus jeune,
Charles Bronson, l’irlando-mexicain (déjà justicier),
Robert Vaughn, recherché par la justice,
James Coburn, le lanceur de couteaux et
Brad Dexter, le plus cupide.
On remercie deux lambtoniennes d’avoir eu l’idée de les mettre à l’honneur. Tout d’abord
Lady Blue puis
Scarlett.
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Enfin, et pour en finir avec John Ford (façon de
parler d’écrire), un dernier et non moins célèbre western, datant de 1962,
La Conquête de l'Ouest (How the West was won) mis à l’honneur par notre
Ysabelle ! Une pléiade d’acteurs exceptionnels (je n’en énumère que quelques uns tant ils sont tous célèbres)
James Stewart, John Wayne (encore)
Henry Fonda, Gregory Peck et j’en passe, autour d’une fresque qui s’étire sur une cinquantaine d’années (si, si !) ça décoiffe et on remercie notre lambtonienne de l’avoir évoqué !
IV - Le Western Italien (1964-1971)Le western spaghetti a permis à un genre qui s’essoufflait de repartir de plus belle. Proche de de la comédie italienne (parfois satyre politique et sociale), on y trouve le western zapata (tout ce qui a un rapport avec la révolution mexicaine) et le western fayot (limite parodique et vulgaire). Entre les deux, des scénarii aux dialogues parfois légers, aux situations attendues et aux dénouements évidents. Mais qu’est-ce qu’on aime ça et surtout il y a
Clint, le grand, le beau, le charismatique
Clint (Eastwood). Il en a
cuit fait des spaguettis mais le plus célèbre reste
Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo) Film italo-espagnol réalisé par
Sergio Leone en 1966, il raconte l'histoire de trois as de la gâchette qui durant la guerre de Sécession sont à la recherche d'un chargement d'or disparu. Il est accompagné de la musique désormais célèbre d’
Ennio Morricone : allez, pour le plaisir
Merci à
Nephtis pour sa ban et qui m’a chipée mon idée ! Du coup, je l’ai mis en avatar
!
Cassandre, quant à elle, nous propose un grand classique du western spaguetti réalisé également par
Sergio Leone (musique composée par qui vous savez)
Il était une fois dans l'Ouest (C'era una volta il West) et sortie en 1968.
« Le film décrit deux conflits qui ont lieu autour de Flagstone, une ville fictive dans l'Ouest américain : une lutte autour de l'arrivée du chemin de fer et une vengeance contre un tueur froid.» (avec
Charles Bronson, Claudia Cardinale, Henry Fonda) Sur la ban, on voit
Jason Robards qui joue le rôle de Manuel Gutierrez dit "le Cheyenne"
Abordons le film qui a inspiré
cléopatre. Sorti en 1970 et joué par
Terrence Hill et son comparse
Bud Spencer,
On l'appelle Trinita (Lo chiamavano Trinità) est un film italien réalisé par
Enzo Barboni. Le scénario est simple: un cow-boy rejoint son frère faux shérif pour aider une communauté mormone. On retiendra une chose : le bleu des yeux de Terrence Hill et les situations burlesques
!!!
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Nephtis s'est aussi intéressé à un western spaghetti mais plus sérieux:
Mon nom est Personne (Il mio nome è Nessuno). Sorti en 1973 et réalisé par
Tonino Valerii, il est interprété par
Terrence Hill et
Henri Fonda . Il raconte l'histoire d'un vieux cow boy qui veut se retirer en Europe mais il a d'abord une vengeance à accomplir.
V - Le Western contemporain (1971-2011)A la suite des westerns spaghettis, se succèdent des films dont la vision n’est pas nouvelle mais qui présentent un intérêt pour peu qu’on aime le genre.
En 1976,
Clint Eastwood se fait à la fois réalisateur et acteur dans
Josey Wales hors-la-loi (The Outlaw Josey Wales) Il s’agit encore d’une histoire de vengeance durant la guerre de sécession, le héros voulant retrouver les assassins de sa famille, des soldats yankees. Notre Clint l’est bôooo (comme dirait
Selenh ) et je n’ai pu résister !
En 1990, un film magnifique, oscarisé je ne sais combien de fois (ah si, j’ai trouvé : sept Oscars
) nous subjugue. Qu’est-ce que je l’ai aimé, quelle belle aventure !!
Kevin Costner y réintroduit des préoccupations écologiques et anthropologiques.
Danse avec les Loups (Dances with wolves) Merci à
Vaness avec sa merveilleuse ban !!
Open Range est un western américain réalisé et interprété par
Kevin Costner, sorti en 2004.
Adaptation du roman de
Lauran Paine,
The Open Range Men, il raconte l’histoire de quatre cow-boys qui conduisent un troupeau de vaches et de chevaux à travers un immense paysage vallonné quand un orage éclate. La violence de la pluie les oblige à faire une pause prolongée et les ennuis commencent…
J’adore
Kevin Costner et j’ai arboré deux bans sur ce film. Sur la première, on peut voir
Annette Benning, Kevin et
Robert Duvall ---
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En 2008, le coréen
Kim Jee-woon réalise
Le Bon, la Brute et le Cinglé.
Le film se déroule dans les années 1930 en Mandchourie sur fond d'invasion japonaise. Il est interprété par
Jung Woo-sung (le Bon),
Lee Byung-hun (la Brute) et
Song Kang-ho (le Cinglé). Il y a de nombreux clins d’œil à
Sergio Leone (scène du triple tir sur le chapeau entre autres). Ce sont
clinchamps, ludi et
cléopatre qui les mettent en valeur le temps d’une journée
!
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En 2011 sort un ovni (c’est le cas de le dire)
Cowboys et Envahisseurs (Cowboys and Aliens) Réalisé par l’américain
Jon Favreau, c’est un film mêlant western et science-fiction.
Tiré du roman de
Scott Mitchell Rosenberg, il raconte l’histoire d’un homme qui a perdu tout souvenir de son passé et qui se retrouve dans une petite ville austère perdue en plein désert. Avec une distribution canon,
Daniel Craig, Harrison Ford, Olivia Wilde et l’excellent
Sam Rockwell, le film est original sans l’être (vous me suivez
???) Selon le réalisateur, « l’idée [était] de mélanger ces deux genres et de juxtaposer un film d’extraterrestres sérieux avec un western sincère » en empruntant à
Sergio Leone et
Spielberg. C’est
Lily qui nous offre cette ban superbe
En 2013,
Lone Ranger, naissance d'un héros (The Lone Ranger) est réalisé par
Gore Verbinski Un Texas Ranger masqué lutte contre l'injustice et la criminalité, accompagné de son fidèle destrier Silver et de son ami indien Tonto… ça nous rappelle
Zorro.
Johnny Depp et
Helena Bonham Carter tiennent le haut de l’affiche. C’est
Jess Swann qui nous propose ce western moderne aux multiples références à
John Ford et
Sergio Leone ---
VI. Les Western TVEntre 1954 et 1959 sévit un héros d’origine canine, adoré de tous les enfants.
Rintintin !!
Créée par
Lee Duncan et composé de 164 épisodes, c’est l’histoire d’un jeune garçon, Rusty et de son chien recueillis par la cavalerie de Ford Apache après une attaque indienne. Durant 6 ans, on suivra avec intérêt, les aventures d’un chien hors du commun. Notre
Fée est passée par là et d’un coup de baguette magique, nous a fait partager sa ban.
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Un peu plus tard, entre 1965 et 1969, le petit écran nous propose une série que j’ai adorée (je n’ai pas du louper beaucoup d’épisodes). En 104 épisodes,
Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West) nous font naviguer entre aventure, espionnage et western. Un savant mélange avec deux acteurs talentueux (en plus d’être pas mal) :
Ross Martin et
Robert Conrad.
Ekat, porte parole de cette série et nous épate encore
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Diffusée entre 1959 et 1973, Bonanza est une série créée par
David Dortort et compte 450 épisodes. Focalisée sur une famille, les Cartwright, la ville ne doit son salut qu'à son intervention lors de problèmes survenus à cause d'"étrangers".
Fée nous avait concoctés une belle ban
VI – Les BD et dessins animésNous avons quatre lambtoniennes fan de BD :
Lady A qui en jette avec
Lucky Luke,
Miss Maureen qui part à l’aventure avec le cheval de
Tintin,
Fée clochette qui caresse
Rantanplan et enfin
cléopatre accompagné du mystérieux
Durango.
En effet,
Lady A a la bonne idée de rendre hommage à l’excellente BD franco-belge,
Lucky Luke.
Sortie pour la première fois dans le journal de Spirou en 1946 (et oui, déjà !) elle suit les aventures d’un cow boy solitaire, « L'homme qui tire plus vite que son ombre », qui tente de maintenir l’ordre. Créée par
Morris, cette BD est très humoristique, avec des personnages désopilants (les Dalton, Rantanplan...)
En parlant de
Rantanplan , il apparaît d’abord dans un album de
Lucky Luke. Son succès est tel qu’il aura sa propre série d’album en 1962 même s’il demeure le chien « le plus bête de l’ouest » (parodie de Rintintin)
Fée clochette ne s’y trompe pas puisqu’elle a décidé de l’adopter.
Miss Maureen, de son côté, préfère galoper en compagnie de
Tintin . On la comprend : ce jeune reporter, crée en 1929, sur une idée de
Hergé, est l’archétype du « scout » qui lutte contre le Mal en général. Il est toujours accompagné de son fidèle chien Milou et du capitaine Haddock.
Cléopatre préfère
Durango , un homme solitaire, surnommé « le pacificateur ». Il ne tue que par légitime défense. Créé par
Yves Swolfs en 1981, il est très inspiré des westerns spaguettis. Excellent choix !
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Lady A a pensé à un dessin animé Fievel au
Far West (An American Tail: Fievel Goes West). Réalisé par
Phil Nibbelink et
Simon Wells, il date de 1991. C’est une façon détournée de traiter du rêve américain en explorant la conquête de l'Ouest par les pionniers. Parfait !!
Pour terminer en beauté ce LAMS dédié au western, Kusanagi a tenu à nous faire petit clin d’œil. Il s'agit d'une ban qui évoque une série documentaire qui suivait un jeune acteur japonais,
Tomohisa Yamashita (dit Yamapi) le long de la Route 66. Ici, on le voit à Monument Valley
Un grand bravo à toutes pour vos trouvailles et vos créations, ce fut réjouissant et instructif.