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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 16 Sep 2010, 20:44
Ce soir sur Arte, je viens de me rendre compte qu'il y a Infernal Affairs, de Andrew Law et Alan Mak... avec Andy Lau et Tony Leung ^^ (dont Les Infiltrés/The Departed de Scorsese est le remake)
un bon polar que je vous conseille ^^
Les yeux noirs Romancière anglaise
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 16 Sep 2010, 22:14
Je l'ai vu sur le programme....mais trop tard
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 17 Sep 2010, 02:01
Je n'ai pas Arte !!!!!! Mais lundi soir je vais au ciné (c'est sûr qu'il va neiger !!! ) pour voir "Poetry", film coréen dont je n'entends que des éloges !!
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 17 Sep 2010, 09:16
clinchamps a écrit:
Je n'ai pas Arte !!!!!! Mais lundi soir je vais au ciné (c'est sûr qu'il va neiger !!! ) pour voir "Poetry", film coréen dont je n'entends que des éloges !!
J'ai beaucoup aimé Poetry Vraiment troublant dans la narration, mais un magnifique, fascinant et sensible portrait de femme qui touche vraiment. Ca secoue un peu, mais les 2h20 passent superbement bien. L'actrice qui incarne la grand-mère offre une performance fantastique ; certaines scènes vont droit au coeur, un mélange diffus de sensibilité extrême, d'innocence... Le tout avec cette belle thématique de la poésie. Un très bon film !
D'ailleurs, on est gâté en cinéma coréen en ce mois de septembre. The Housemaid est sorti ce mercredi ; j'ai aussi très envie d'aller le voir.
Et en film coréen/chinois, La Rivière Tumen sorti au début du mois a également proposé un éclairage sur un sujet vraiment à part (les réfugiés nord-coréens à la frontière chinoise). Peut-être un peu trop contemplatif, assez original et un peu hors du temps, dans la description de la vie de ce village glacé. Ca surprend, mais le thème et le style est très intéressant.
Trois films en langue coréenne en un mois au cinéma, on est gâté !
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 18 Sep 2010, 14:48
Je vous envie, ces films ne passent pas chez moi
La dernière conversation dans le topic fourre tout m'a fait penser que je n'avais pas donné mon avis sur les derniers films que j'avais pu voir
Donc pensée pour Kusa, avec Souffle (Breath en anglais et Soom en vo ^^ ) de Kim Ki Duk :
Est ce que çà vous étonne si je vous dis que c'est la dernière image de Chang Chen avec un sourire de psychopathe blessé qui m'a convaincue de regarder le film
Notre crevette taiwanaise interprète Jang Jin, un condamné à mort, qui, angoissé par l'ineluctable, multiplie les tentatives de suicide. Yeon, trompée et délaissée par son mari, attirée inexplicablement par ce prisonnier qu'elle ne connait qu'à travers les flash infos relatant son état de santé, décide d'aller lui rendre visite en prison .... Se noue alors entre ces deux êtres à la dérive une relation hors du temps
La question à deux mille euros que tout le monde se pose : mais heuuu ... Chang Chen, il sait parler coréen ? Aucune idée, puisque son personnage ne prononce pas un seul mot durant tout le film , mais çà ne fait que mettre en avant son charisme et son talent. Il a un de ces regards . Sinon, les autres acteurs sont bien aussi ^^ J'ai lu çà et là que ce n'était pas l'un des meilleurs films du réalisateur, mais comme c'est le premier film de lui que je vois, je ne peux pas comparer. Je l'ai trouvé plein de poésie, de sensualité et de fantaisie, tout en n'étant pas exempt d'une certaine dureté/cruauté et d'un côté "voyeur". Bref, j'ai beaucoup aimé, avec toutefois un petit bémol lié aux dernières scènes, parce que je ne suis pas certaine d'avoir compris les motivations de l'héroine, ni où le réalisateur voulait en venir
Autre bémol, d'ordre pratique, celui là, je ne sais plus du tout comment j'ai fait pour voir le film (vous pouvez me taper ), et je n'arrive pas à mettre la main sur l'éventuel dvd français qui serait sorti selon Allociné mais dont je ne trouve trace nulle part . M'est avis que je vais devoir sans doute me rabattre un jour ou l'autre sur l'édition anglaise
Autre film coréen, Gangster Lover (vu en vosta, mais je crois que quelqu'un est en train de bosser sur les st français)
Dong Chul (Park Joong-hoon) vient tout juste de sortir de prison. Bien conscient de ses limites, il n'a toujours compté que sur ses poings pour se faire respecter. Mais pendant son séjour en prison, le monde qu'il connaissait a quelque peu changé. Se Jin (Jeong Yu-mi) débarque tout droit de sa province natale, après avoir décroché le boulot de ses rêves dans une grande entreprise de la capitale. Mais du jour au lendemain, tout s'écroule, elle se retrouve au chomâge, sans nouvelles de son petit ami, et elle est obligée de déménager dans un appart bon marché, en demi sous sol, avec pour voisin ... Dong Chul ...
Alors, au vu de l'affiche et du trailer, tout laisse à penser que c'est une énième comédie romantique bien lourde, avec deux héros que tout oppose, lui, la grosse brute sans cervelle, elle, l'intello chic blablabla
Et en fait pas du tout. C'est pas vraiment romantique, et c'est pas vraiment comique non plus (y'a de l'humour, mais pas le gros humour de service auquel on pourrait s'attendre). Je rangerai plutôt ce film doux-amer dans la catégorie "film social" en fait , parce qu'il aborde principalement les thèmes du chômage et de l'insertion (réinsertion ?). Les deux héros sont attachants comme tout, et je ne m'attendais pas vraiment à cette fin. Une très jolie surprise
une petite MV :
(je me rends compte que hors contexte, y'a plein de scènes qui sont peuvent être interprétées différemment, mais ce n'est pas du tout ce que vous croyez )
_________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と =☆= In a road that keeps going without change, let’s keep laughing about the same things. =☆= =☆=☆=☆= You’re not alone. You’ve got this stupid friend with you (道, 丸∞すばる) =☆=☆=☆=
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 21 Sep 2010, 23:36
Mimidd, "Souffle" me tenterait assez, ne serait-ce que pour sa crevette !! Je suis allée hier voir "Poetry", film de Lee Chang-Dong
Synopsis(Allo-Ciné) : Dans une petite ville de la province du Gyeonggi traversée par le fleuve Han, Mija vit avec son petit-fils, qui est collégien. C’est une femme excentrique, pleine de curiosité, qui aime soigner son apparence, arborant des chapeaux à motifs floraux et des tenues aux couleurs vives. Le hasard l’amène à suivre des cours de poésie à la maison de la culture de son quartier et, pour la première fois dans sa vie, à écrire un poème. Elle cherche la beauté dans son environnement habituel auquel elle n’a pas prêté une attention particulière jusque-là. Elle a l’impression de découvrir pour la première fois les choses qu’elle a toujours vues, et cela la stimule. Cependant, survient un événement inattendu qui lui fait réaliser que la vie n’est pas aussi belle qu’elle le pensait.
Dans ce résumé le mot "excentrique" ne me plaît pas , il ne convient pas à l'héroïne, femme de ménage discrète, parlant peu. Certes elle porte des chapeaux et s'habillent avec soin, mais j'aurais seulement dit "originale". Pleine de curiosité, je n'aurais pas dit cela non plus, car elle vit dans son univers, et le fait qu'elle débute un Alzheimer(on le sait dès la première scène) n'aide pas non plus. Le film débute par un long plan sur le fleuve qui s'approche peu à peu de quelque chose qui flotte : c'est le corps d'une femme. Nous saurons peu à peu qui elle est et pourquoi elle est là. Ce qui me frappe le plus dans ce film c'est que les acteurs y sont si naturels, l'environnement est si banal (quartier populaire ) que l'on oublie très vite que c'est une fiction, on a vraiment le sentiment de pénétrer insidieusement dans cet univers, et on s'y laisse conduire, sans vraiment y entrer, on observe, mais il n'y a pas de réponse à nos interrogations. Pourquoi Mija fait-elle telle chose ? pourquoi réagit-elle si peu ? Il se passe des évènements très violents, dans ce film, mais la violence n'est jamais explicite, et il s'en dégage une sensation d'irréalité ainsi qu'une fascination certaine. Le personnage central semble peu à peu s'éloigner. Pour moi, le fait d'avoir l'oreille faite à la langue coréenne m'a certainement aidée. Le film dure 2 h 20, cela ne m'a pas semblé long, et en même temps sa lenteur mesurée aurait presque eu un effet hypnotique. Cependant j'aurais bien aimé que la fin soit un peu plus claire !!
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 23 Sep 2010, 13:39
mimidd a écrit:
Je vous envie, ces films ne passent pas chez moi
Je retire ce que j'ai dit, Poetry est enfin projeté dans ma ville ! Je vais essayer d'aller le voir la semaine prochaine, vos commentaires m'intriguent
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marie21 Lost in RA Sunbae
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 23 Sep 2010, 13:49
il est également en VO à Dijon! il faut que j'aille le voir la semaine prochaine.
Il y a aussi The Housemaid, également coréen, mais c'est un thriller, donc j'hésite.
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 24 Sep 2010, 00:12
Mimidd et Marie j'ai hâte que vous l'ayez vu, qu'on puisse en discuter, car il y a beaucoup à dire et j'ai eu du mal à vraiment mettre ce que je ressentais sur le papier (enfin, sur l'écran !) ça m'aiderait d'en parler avec vous !
MissAcacia DerbyCheshire Cat
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 07 Oct 2010, 23:55
Les yeux noirs a écrit:
Ca y est, sur les conseils de Miss Acacia, Ekat et moi avons regardé Tampopo mardi soir.
[...]
Cependant plus qu'à la "nouille parfaite", pour moi ce film est une ôde à la nourriture sous toutes ses formes et dans toutes les circonstances de la vie, agrémentée de rencontres improbables. Une idée originale qui ne peut que plaire à qui aime manger ou partager un bon repas!
Gomen, gomen, gomen masai, LYN, j'avais zappé ton message (Ekat vient de me ramener sur le droit chemin... grâces lui soient rendues).
Tu peux rajouter: sur les conseils insistants de moi-même qui peut être très lourde
Je partage tout à fait ta conclusion, la nourriture (sous presque toutes ses formes même obsessionnelles et perverses) est le personnage principal du film. J'avais croisé ce film par hasard sur Arte il y a quelques années et il m'avait fortement impressionnée par son côté complétement décalé Je l'ai revu il y a peu, et je l'apprécie toujours autant (peut-être plus car la surprise des "petites histoires" traversant la "grande" est passée, c'est vrai qu'elles arrivent comme une nouille sur la soupe, mais je les aime bien comme autant de clins d'oeils absurdes : la course-poursuite dans le supermarché, la scène des spaghetti, celle des soles meunières, celle de l'oeuf ...). Et puis, moi qui pour le moment n'apprécie pas plus que ça le peu que je connais de la cuisine japonaise, ce film me donne de furieuses envies de soupe aux nouilles... dégustées dans les règles de l'art* et d'omurice.
C'est vrai que Gun-Ken Watanabe garde son (pseudo ?)stetson tout le temps, même dans le bain et il y a même un duel genre "étranger, il y a un étranger de trop dans cette ville", mais on n'en dira pas plus.
J'essaie en ce moment de me procurer Ososhiki (The funeral) du même réalisateur, qui se passe dans le milieu des pompes funèbres et sur lequel j'ai lu de bonnes critiques.
Merci pour ton avis en tous les cas (et j'attends celui d'Ekat)
NB: je viens de découvrir que ce film figure dans le top 5 de Edward Norton. On en apprend tous les jours
*Un petit extrait (le trailer est trop spoiler)
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 08 Oct 2010, 01:20
C'est marrant parce que ma sœur (pas Pellucidar, l'autre) vient de me vanter ardemment ce film, qu'elle a vu dans le temps et qu'elle a adoré !!! je le mets sur ma PAV !!
MissAcacia DerbyCheshire Cat
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 20 Oct 2010, 00:36
Après une intense séance de pliage de serviettes, je m'accorde une petite récréation en venant squatter l'aquarium de mes gros bras de poulpe. Et pour venir vous parler d'un film que j'ai vu récemment et beaucoup apprécié: La guerre des espions (Ibun Saturobi Sasuke) de Shinoda Masahiro.
Je n'avais jamais entendu parler de ce réalisateur avant d'offrir un coffret de ses films il y a deux ans pour un anniversaire, donc je ne vais pas jouer l'épate et plutôt vous renvoyer sur notre ami wiki (qui n'est pas trop disert : ). Ce qui m'avait tiré l'oeil c'est que Shinoda avait travaillé en son temps comme assistant de Ozu Yasujiro que j'avais découvert à l'occasion d'un cycle à lui consacré dans le ciné que je hantais étant étudiante. J'avais aimé ce que j'en avais vu. Bref...
La guerre des espions date de 1965 et se déroule dans le Japon du début du XVIIème siècle. Les deux plus grands seigneurs de la guerre luttent pour le contrôle du pays et une grande bataille se prépare. Le pays grouille d'espions plus ou moins à la solde des deux clans ou de seigneurs de moindre importance qui doivent se positionner sur cet échiquier compliqué. Le seigneur Sanada a ainsi envoyé plusieurs espions observer la situation, dont le ninja Saturobi Sasuke, auquel le film s'attache. Il se trouve mêlé dans l'impitoyable guerre des espions, qui n'épargne rien ni personne.
Sasuke est un personnage assez déroutant. Bien qu'excellent ninja, il n'aime pas ce qu'il est obligé de faire et apporte une certaine mélancolie au film, par ailleurs assez violent. Le rythme est bizarrement lent, quoiqu'émaillé de plusieurs combats sanglants. L'image, en noir et blanc est superbe, en particulier les portraits (qui sont nombreux). Pour autant que je puisse en juger la reconstitution historique est intéressante (j'aime les costumes masculins traditionnels, yapa à dire).
Quelques images:
J'avoue un coup de coeur pour l'acteur principal (Takahashi Kôji), maintenant certainement un digne monsieur âgé, mais que j'ai trouvé plein de charme dans ce film.
J'ai aussi aimé Fleur pâle, du même réalisateur, l'errance désenchantée d'un homme de main yakusa, fraîchement sorti de prison et qui croise une belle jeune femme mystérieuse fascinée par le jeu et les quartiers louches.
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 20 Oct 2010, 01:14
Merci MissAcacia, la photo de ce film est réellement superbe !! Et Takahashi Kôji a maintenant 75 ans !!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 20 Oct 2010, 09:57
Ah, il me donne envie ce film, Miss Accacia (enfin, tu donnes bien envie avec tes images )
Pis c'est pile la période que j'aime, et les personnages historiques que je connais (j'ai croisé Sarutobi Sasuke, sous divers avatars, au cours de différents manga... dont Kyo ). (Enfin, je l'ai aussi croisé plus sérieusement dans des livres/recherches d'hsitoire lié à ma petite passion pour la Japon ... bataille de Sekigahara, Miyamoto Musashi, les Tokugawa vs Toyotomi, toussa, toussa )
MissAcacia DerbyCheshire Cat
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 20 Oct 2010, 20:08
Merci pour cet éclairage Kusanagi, j'avais compris que les Tokugawa et Toyotomi faisaient partie de l'histoire mais j'étais passée à côté de la dimension légendaire de Sarutobi Sasuke, ce qui donne une dimension supplémentaire à ce film (je te souhaite de pouvoir le voir).
@Clinchamps: après Michael Gambon et Michael Caine, mes deux chouchous adoubés, je reste finalement dans mon créneau d'âge habituel (mais attendez vous à ce que je vienne vous embêter avec des petits dessins, il m'a séduite...^^)
Les yeux noirs Romancière anglaise
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 20 Oct 2010, 20:36
Merci Miss Acacia, ce film a l'air effectivement très intéressant!
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 21 Oct 2010, 01:44
Tu peux nous embêter avec tes dessins autant que tu veux, MissAcacia !!
ekaterin64 Queen of Nanars
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 23 Oct 2010, 16:56
Je sais je sais on l'a déjà posté, mais sssssspas grave... je fais de la promo intensive
Il me tarde de le voir
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Les yeux noirs Romancière anglaise
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 23 Oct 2010, 18:44
Ca je confirme, elle a regardé le trailer au moins 6 fois d'affilée en début d'après-midi! Ca a même fini par me donner envie de le voir aussi! Comme quoi, le lobbying ça marche!
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 23 Oct 2010, 19:25
Moi aussi je le veeuuuux !!!! KimuTaku + la SF je prends sans discuter ... quand ???
Les yeux noirs Romancière anglaise
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 23 Oct 2010, 19:46
Il est sensé sortir au Japon le 1er décembre 2010 d'après ce qe j'ai lu...Alors quand arrivera-t-il jusq'à nous? (veinarde Galy !)
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 23 Oct 2010, 19:57
Je connais au moins deux forums qui sont consacrés à KimuTaku, je pense qu'ils vont se pencher sur la question !!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 24 Oct 2010, 00:12
Gniiiiiiiiiiiiiiii Space Battleship Yamato!!
Par contre, on voit le style japonais dans la bande-annonce, hein... pour le coup, en SF, je préfère le style US (même avec la grosse voix )
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 24 Oct 2010, 01:15
Gniiiiiiiiiiiiiiii j'ai trop hâte de voir ça!!!! l'affiche est dans ma bibliothèque!!!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 24 Oct 2010, 22:09
Suite à ma remarque sur les bandes annonces japonaises, j'ai eu envie de revoir (parce qu'il fut un temps ou j'avais fait une fixation dessus) les bandes annonces de Princesse Mononoke: la japonaise, la française, l'américaine
ça donne ça:
Version originale (japonaise, quoi... plus calme et plus "bavarde" aussi...)
Spoiler:
Version française: (que j'aime assez... elle fait un peu mélange des deux ^^)
Spoiler:
Version américaine (je me rends compte que j'adore son côté bourrin, quand même et que fut un temps, je la connaissait par cœur )
Spoiler:
Alors, forcément, ça m'a donné envie de revoir le film... (après avoir pleuré aussi aux premières notes de musique des BO) et ce matin, je me suis levée, posée devant mon café au lait, et j'ai glissé le DVD... et zou... 2 heures de nature, rapports humains, batailles épiques, etc...
Sans compter les larmes. Oui, Princesse Mononoke me fait pleurer... pas comme le Tombeau des Lucioles, mais dès le début, j'entends les premières notes, je vois les premières images, et zou... p'tites larmes.
De bonheur. De pure bonheur. Je nous revois, avec mon frère, à la fin de film au cinéma. On avait passé deux heures à vouloir rentrer dans l'image, transporté par la musique. On voulait plus quitter la salle... on voulait absolument la BO. C'était juste magique, et je vous remercierait jamais assez Monsieur Miyazaki, pour ce moment de cinéma. Pour tous les autres aussi, et pour cette émotion que je retrouve à chaque visionnage.
Pour en revenir à ce matin et mon "j'ai arrêter de compter le nombre" revisionnages de ce pur chef-d'œuvre... ce qui est bien, c'est qu'on remarque toujours des détails dans ce cas...
Les détails liés à la précision des décors. Les détails liés à la complexité sous-jacente du scénario. Les détails liés à l'utilisation de l'environnement sonore.
Bon pour ceux qui connaissent pas l'histoire.
Dans un Japon médiéval, un jeune prince d'une communauté perdu, après la rencontre avec un sanglier devenu démon, se voit contraint de quitter son village, pour trouver la source du problème. Il traverse le japon, et arrive à la ville de fer, une installation minière tenue par une femme, Dame Eboshi. Il va se retrouver au cœur du conflit entre les hommes et les esprits de la forêt, et faire la rencontre de San, la fille-louve, la Princesse des Esprits... Princesse Mononoke.
C'est hyper-incomplet, mais je vous livre en vrac mes réflexions de ce visionnage...
- J'aime le parallèle que l'on voit dans le film, entre Ashitaka, maudit par le sanglier, dont la "maladie" va ronger chair et os, et qui doit quitter son village, sa société, donc, et les lépreux de Dame Eboshi, dont la maladie est aussi considéré comme un malédiction, impure dans le système shinto, et mis au ban de la société.
- Le film est traversé justement, par ces notions shintos de pur et d'impur, de rapport avec la nature, de présence des esprits (je veux un kodama, un esprit de la forêt!!!) mais aussi par des notions bouddhistes, comme le rapport à la haine et la colère... plus Ashitaka use de la haine , de la colère quand il se bat, plus il gagne en force, mais plus la tâche et donc son mal grandit. Attention, même si le parallèle est évident (en plus,c 'est moi qui en parle) Ashitaka n'est pas Anakin, ni même Luke. Il est bien au-dessus d'eux, et en même temps plus humains... c'est compliqué à expliquer, mais ce n'est pas une version occidentale d'une philosophie orientale (comme peut l'âtre la Force). C'est, c'est tout...
-Les rapports sociaux, finement observés et mis en scène... que ce soit la place des femmes. Dame Eboshi dirige la ville, mais elle est contesté par le samouraï voisin, et c'est son statut de femme de tête qui doit prouver sa valeur qui influence certains de ses choix. Les femmes sont d'anciennes prostitués... elles ont un rôle important dans cette ville, ou parfois, les rapports sociaux traditionnels semblent inversé. Ce sont des femmes fortes, et certains dialogues sont représentatifs... Rapports sociaux aussi entre gouvernants et gouvernés... la scène de la bataille finale, avec les simples hommes sacrifiés en quelques sorte... les réactions, la lucidité...
- et le plus extraordinaire, mais courant chez Miyazaki... l'absence de tout manichéisme. Il n'y a pas de bons ou de méchants. Il n'y a pas de gentils qui luttent pour la forêt, de mauvais qui veulent le pouvoir. Non, c'est la réalité telle qu'elle est... chaque personnage a une justification de ses actes et elle est valable. Pas de parlotte inutiles non plus, pas de personnage torturé par son destin (on est pas dans Hamlet) et pourtant, une force morale, une réflexion, un message pacifiste, humain, écologiste puissant et fort. Et beau.
pour l'anecdote: c'est le Miyazaki (et le Ghibli) le plus long. Le moins fun aussi, pas d'objet volant, le plus sérieux, le plus "terrestre". C'est aussi celui qui a demandé le plus de travail à Miyazaki, et il dit lui-même que c'est son plus adulte (pour le public, s'entend). Car même si les héros sont adolescents, ils le sont comme on l'étaient au Moyen-Age... déjà adultes, mûrs. Pourtant, c'est un Miyazaki, pas de doute.
Et une note de swoon... Ashitaka, c'est définitivement mon héros!!!
(bon, je crois que vous avez bien compris que je vénère ce film ... et j'ai pas dit la moitié de ce que j'en pense )
Edit: Et la musique donc... Joe Hisaishi, comme d'habitude, signe une œuvre magnifique, qui nous transporte...(je le vénère aussi, d'ailleurs )... je pleure tellement elle est belle... mais surtout, j'aime aussi la non-utilisation de musique (voir de son) dans les scène avec le Dieu-Cerf.... Didaboroshi, le marcheur Silencieux... tout est dit
Dernière édition par Kusanagi le Dim 24 Oct 2010, 23:41, édité 1 fois