Le cinéma asiatique

Cela me fait penser que je l'ai depuis des lustres sur ma PAV et qu'ilfaudrait que je le voie !
J'ai vu ton film (Hana) il n'y a pad très longtemps, Kusa, et je l'avais bien aimé aussi, particulièrement la façon dont le thème de la vengeance est traité : elle cède le pas à l'humanité, à la tendresse, et j'ai particulièrement apprécié le tour de passe_passe dont se sert le jeune samourai pour échapper au code de l'honneur, en utilisant la métaphore théatrale !! Extrêmement intelligent !! Et Tomoya en gay, je le veux aussi !!
J'avais commencé un beau post sur "Space Battleship Yamato" ... mais je l'ai perdu, donc, à refaire !!

clinchamps a écrit:

J'avais commencé un beau post sur "Space Battleship Yamato" ... mais je l'ai perdu, donc, à refaire !!

J'ai vu le film et j'ai aussi commencé à écrire mon avis. Tu le finiras sûrement bien avant moi, je prendrais la suite

Tiens va falloir que je le vois Space Battle Ship Yamato

Sinon
[reprise du mode fan-girl]
Quand je vous dit que quand il sourit...

[mode fangirl off]

Bon, sinon, ça devient un peu coming-out, ici.... mais j'aime bien le Dernier Samourai (j'ai pas le dvd ceci dit, mais ça me dérangerait pas ^^), déjà il y a Ken Watanabe, et j'apprécie beaucoup son personnage... c'est vrai que le film est un peu lourd sur certains côtés.... mais c'est pas forcément le plus mauvais film occidental sur le Japon que j'ai vu (nan, pour ça, y'a Mémoires d'une Geisha... )

Allez, vais de ce pas entretenir mon mode fangirl avec Otonari, moi...

Kusanagi a écrit:

Junichi Okada (oui, mon actuelle obsession, savamment entretenue je précise par notre modératrice vénérée Mimidd )

Hééééé, je plaide non coupable ! J'y suis pour rien, c'est Junichi qui a fait tout le boulot, tout seul comme un grand


Merci pour ton avis éclairé sur le film, kusa . Tu me donnes encore plus envie d'approfondir la filmo du réalisateur, ainsi que celle de Kurosawa ^^

Concernant l'histoire des 47 ronins, j'avais commencé à regarder un mini drama/téléfilm sur le sujet avec [roulement de tambour] ... Junichi et KimiTaku, mais outre le fait que les sous titres et l'image étaient tout pourris, çà m'avait un peu endormie . et pis j'avais tellement adoré l'insertion décalée de cette histoire dans Hana que là, çà me paraissait trop "sérieux" et premier degré

Citation :

Junichi nous prouve l'étendu de son jeu, dans un registre un peu plus retenu que les rôles que j'ai vu jusqu'à présent... et ça lui va très bien.

En fait, c'est marrant, dans ses dramas, il a tendance à jouer des personnages plutôt surexcités extravertis, alors que dans ses films, c'est tout le contraire ^^

et gniiiiiiiiii [moi aussi en mode fangirl de 12 ans]
et à bien aimer Le dernier Samourai (j'avais même le dvd à une période, mais je sais plus si je l'ai encore )
et (promis, c'est le dernier "et" ) j'ai hâte de lire vos avis sur Space Battleship yamato, pour savoir si je dois le rajouter ma PAV ou pas ^^


et (sssssssspas de ma faute, c'est l'effet Junichi ^^) gniiiii Otonari

double post pour la bonne cause ^^

J'avais oublié que dans les films intéressants que j'avais vu, il y avait A Crowd of Three (Kenta to Jun to Kayo-chan no Kuni), qui est encore assez frais dans ma mémoire pour que je puisse vous en parler.

Si vous aimez les films sociaux déprimants avec des paumés de la vie antipathiques dedans, ce film est fait pour vous . Si vous aimez Matsuda Shota, ce film est aussi pour vous (sauf si vous êtes allergiques au premier pré-supposé ^^)


A crowd of Three est un road movie qui raconte l'échappée belle de deux amis d'enfance, Kenta (Matsuda Shota) et Jun (Kora Kengo), élevés dans un orphelinat et tous deux ouvriers dans la démolition. Frustrés par leur boulot, leur patron, leur vie étriquée sans espoir de lendemain, ils décident de tout plaquer, et de partir dans le nord, pour rendre visite au frère de Kenta, emprisonné suite à une histoire de pédophilie. Ils embarquent avec eux la camionnette et la moto de leur boss, ainsi que la "petite amie" de Jun, Kayo-chan (Ando Sakura) (enfin, petite amie ... la fille qu'il a rencontrée deux jours plus tôt, qu'il traite de - et comme une - grosse vache, et avec laquelle il couche, quoi )




J'ai bien aimé ce film, qui porte un regard inhabituel - voire dérangeant - sur ses "héros", dépeints sans concession. Même si les acteurs ne sont pas dégueus à regarder impossible de s'attacher à eux. on ressent bien la frustation et la colère qu'ils éprouvent à l'égard de leur situation (ce sont des ouvriers quasi analphabètes qui sont exploités par leur patron), mais ils s'enferment dans un cercle vicieux, ils font constamment font des mauvais choix, et se conduisent comme de gros salauds . Et ils ne se rendent surtout pas compte qu'ils se construisent eux même leur propre prison ... Un film intéressant, donc, et qui permet de voir Matsuda Shota dans un rôle complètement différent

(je suis sûre qu'après avoir lu ce post, vous avez vachement envie de voir ce film )

J'aime bien, en général, les films bizarres que tu nous présentes Mimidd !!
"Space battleship Yamato" m'a, je dois l'avouer, un peu déçue, j'en suis désolée pour les fans de Kimutaku dont par ailleurs je fais partie !! Rien à dire quant aux effets spéciaux magnifiques, combats spatiaux et autres, mais là où le film pèche c'est au niveau du scénario, simpliste (ce ne sont pas les Américains qui sauvent le monde mais les japonais, avec Kimutaku dans le rôle de Bruce Willis !! ) Je pense que ce scénario a été écrit pour les personnes ayant suivi la série, ou lu le manga ou les deux, mais pour ceux qui débarquent c'est vraiment minimaliste, avec des raccourcis

Spoiler:

Ce qui pèche aussi à mon sens, c'est la pauvreté psychologique des personnages, auxquels les acteurs (ayant pourtant fait abondamment preuve de leur talent dans d'autres films ou dramas)ont peine à s'identifier, particulièrement le rôle principal, que j'ai vu plus convaincant ! Le capitaine, interprété par celui qui joue dans Departures et Tampopo, est raide comme un mannequin, ne sourit jamais (de peur que sa fausse barbe se décolle ! ). J'exagère un peu, je l'ai vu sans ennui, mais sans y entrer et sans avoir envie de le revoir !! Dans un film comme "Armaggedon", per exemple, un certain humour de dialogues aide à accepter le manichéisme inhérent au genre, mais là ça se prend un peu trop au sérieux, sans cependant éveiller l'émotion. Donc un spectacle qui aurait gagné à être vu sur grand écran, pour moi, certainement, mais sans doute suis-je trop sévère !!

Matsuda Shota dans un autre registre, ça me tente quand même Mimidd... même si les films sociaux déprimants, c'est pas mon truc, je ne dis pas non quand même... on verra

Donc, j'ai visionné Otonari...
Otonari - de Naoto Kumazawa - 2009

Avec Junichi Okada (Satoshi) et Kumiko Asô (Nanao)

Mimidd et Clinchamps en avaient déjà parlé mais je vous remet le pitch:
Satoshi est photographe, il rêve de partir au Canada photographier les grands espaces, mais pour le moment, il est le photographe officiel de son ami Shingo, mannequin vedette de son état.
Nanao est fleuriste, elle passe le concours de designer floral et veut ensuite partir se perfectionner quelques temps à Paris.
Ils ne connaissent l'un de l'autre que les bruits de leur vie courante respective, car oui, ils sont voisins (otanri) et habitent deux appartements séparés par une cloison qui laisse passer tous les bruits...
Que dire... j'ai beaucoup aimé (encore une fois... ^^) ce film, cette comédie romantique qui part sur un pitch apparemment banal (je n'ose même pas imaginer ce que pourrait en faire Hollywood) et nous raconte, de façon bien japonaise, plusieurs histoires... parce que oui, c'est une comédie romantique, douce, intelligente, légère comme la cloison qui sépare les appartements... légère comme les bruits du quotidien auxquels nous sommes habitués et que l'on oublie (jusqu'à ce qu'ils disparaissent...).

C'est un film qui se regarde (je trouve la photo magnifique, ce côté justement un peu ancien, aux lumières tamisées, comme une fin d'après-midi d'été, un matin d'automne ou d'hiver... une photographie toute douce aussi ^^) mais qui s'écoute aussi, comme les protagonistes qui s'entendent vivre chacun de leur côté ^^.

Comme tout bon film japonais, il y a cette lenteur, ces moments de poésie, ces échanges sur la vie... car le film est avant tout sur ce qu'on fait de sa vie, sur l'amitié, sur les choix que l'ont fait ou pas...
jusqu'à la fin, nos protagonistes ne se croiseront pas...

Spoiler:

et même là, ce sont les bruits qui les rapproche... le son d'une voix, le bruit des clefs... et puis la fin...dans le ton du film... j'ai envie de galettes maintenant ^^

Alors après ce film, on a envie justement de fermer les yeux et d'écouter autour de soi (même si le personnage qui conseille ça est le seul du film à qui on a envie de filer une claque...)
(bon personnellement, j'ai essayé chez moi, sur ma terrasse... j'ai entendu le bruit de la pluie qui tombe de la gouttière, le son du vent dans les feuilles, des voisins discuter plus haut, les enfants jouer sur la place pas loin... une sirène de police/pompier/samu au loin... le ronronnement du flot de voiture sur l'avenue, lointain... un gars hurler dans une rue à côté... et tout ça a été gâché par les klaxons d'un mariage... )

Mais voilà, je vous conseille ce film tout doux, aussi pour ses interprètes, qui savent jouer tout en retenue (effectivement, il est plus calme dans ses films, le Junichi...) et j'aime énormément la fille qui joue Nanao.

Pour finir, j'ai de la chance d'habiter un appart bien insonorisé, par contre (mes voisins c'est pas vraiment Okada, hein...) mais je veux bien une cloison fine comme du papier, si j'ai le même voisin (ça c'était pour le mode fan-girl ^^)

Oh oui !!! otonari m'avait profondément charmée et émue, et j'ai rarement suivi un générique de fin avec autant d'intérêt !! Il faut maintenant que tu voies Tokyo tower, Kusa, Junichi y est parfait, et il y a Jun par dessus le marché !!

Ah j'ai trouvé une bande annonce du film déjanté de Kudo Kankuro avec Tomoya Nagase (et Shichinosuke Nakamura, qui n'est autre que celui qui joue l'empereur Meiji dans... le Dernier Samourai *toutélié ^^*)

Mayonaka no Kita-san, Yaji-san