Le cinéma français (années 60/70).

Je vais essayer de trouver ce film, merci Marganne

J'ai regardé (péniblement) Un drôle de paroissien, et je suis désolée Petit Faucon mais je n'ai pas aimé du tout Le gros problème vient de Bourvil dont la diction était une torture à mes oreilles. On aurait dit un enfant de primaire qui récite sa poésie. Je ne sais pas pourquoi il a décidé de parler comme ça, mais quelle horreur, vraiment. En dehors de ça, le film m'a ennuyée, j'ai juste aimé cette scène du début sur le travail et la paresse.

Je l'avais vu il y a fort longtemps et n'avais pas aimé Je pensais le revoir, histoire de me faire une opinion plus adulte Mais ce que tu en dis, Cléo, et le fait que nous partageons souvent les mêmes opinions, ne m'incitent pas

Je l'ai vu mais je m'en souviens si peu que je ne peux vraiment rien en dire ! Dans l'ensemble j'ai toujours aimé Bourvil dans les différents films que j'ai vus avec lui !

Moi aussi j'adore Bourvil avec son côté un peu lunaire faussement benêt ; je comprends que si il t'agace, le film ne t'ai pas plu, cleo  
Ce n'est pas grave

D'habitude j'aime Bourvil, donc je fus la première étonnée! C'est vraiment sa diction. Elle est différente par rapport à ses autres films.

clinchamps a écrit:

Dans l'ensemble j'ai toujours aimé Bourvil dans les différents films que j'ai vus avec lui !

Je ne pense pas avoir vu Un Drôle de paroissien, mais je suis curieuse de découvrir cette fameuse diction

Juliette2a a écrit:

Je ne pense pas avoir vu Un Drôle de paroissien, mais je suis curieuse de découvrir cette fameuse diction

 Je reconnais bien là, ta belle curiosité

Après la mini-série Bardot dont le tournage de ce film constitue le fil rouge du dernier épisode, j'ai regardé La Vérité de Henri-Georges Clouzot. Il faisait partie de ses films qu'il me restait à découvrir, et j'avais envie aussi de voir Brigitte Bardot, dont je connais très peu la filmographie, dans un de ses rôles marquants. J'ai énormément aimé ce film, qui m'a rappelé combien j'admire l'oeuvre de Clouzot. C'est noir, grinçant, ciselé, aussi remarquablement écrit que joué. Ayant en tête l'histoire de la jeune Bardot grâce à la fiction télévisée, j'ai été frappée par les similitudes entre son itinéraire et celle de son personnage, Dominique. Une jeune fille étouffe dans son milieu familial, avec une soeur cadette que lui préfèrent ses parents, part vivre à Paris, son physique avantageux séduit les hommes autour d'elle. Clouzot n'a pourtant pas écrit le rôle pour elle, et était, à en croire ce qu'on voit dans la mini-série, réticent à choisir Bardot qu'il ne considérait comme pas comme une actrice sérieuse. Il a manifestement bien fait de revenir sur ses préventions initiales, parce qu'elle est parfaite. Face à elle, le déjà si talentueux (et séduisant   ) Sami Frey campe un excellent Gilbert, sombre et passionné. On retrouve aussi d'autres jeunes acteurs à leurs débuts (Jacques Perrin, Marie-José Nat) et des grands noms (Louis Seigner et Charles Vanel, qui semblent avoir été respectivement président de cour d'assise et avocat toute leur vie ).

Le découpage intelligent du film, à partir des scènes du procès, aux dialogues là aussi formidables (les joutes entre les deux avocats   ), qui donnent lieu à des flash-backs reconstituant l'histoire de Dominique et sa relation avec Gilbert, lui donne une tension et une force constantes. Bien sûr, l'histoire est très ancrée dans son époque, et les mentalités qui ressortent de bien des propos sont à remettre dans leur contexte, mais le film a, plus de 60 ans après, un côté documentaire par certains aspect tout en gardant une grande crédibilité.

Merci pour cet excellent retour ! Je me rends compte que j'ai vu peu de films de Brigitte Bardot, mais celui-ci m'intrigue tout particulièrement !