Que lisez-vous en ce moment ?

MissAcacia a écrit:

J'ai aussi entamé Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall Rosenberg, recommandé par Vavyala dans le topic Une raison pour des sentiments.

Bonne lecture MissAcacia (et future lecture Cassandre!), j'espère que cela vous plaira!

J'ai lu (rapidement, le livre fait à peine plus de 100 pages) The Iron Age d'Arja Kajermo qui raconte l'enfance d'une jeune fille dans les années 1950, d'abord dans la Finlande profonde et ensuite à Stockholm avec le choc des cultures que ça entraîne.

Je lis L'homme du lac d'Arnaldur Indridason. Les précédents démarraient plus vite, j'ai plus de mal avec les retours en arrière qui traînent en longueur.

Je ne suis pas inquiète Rosalind, tu devrais aimer c'est une lecture en parallèle du Stella Gibbons ?

Oui, pas le même genre ! Stella Gibbons c'est léger et pétillant

Rosalind a écrit:

Stella Gibbons c'est léger et pétillant

Léger et pétillant, c'est exactement ça. Je ne lis pas assez à mon goût en ce moment, mais ce roman me plaît bien quand même, l'humour de Stella Gibbons est assez délicieux !

Par les temps qui courent, j'ai jugé utile de relire La démocratie des crédules, de Gérald Bronner. Je lis également Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme, de Raymond Boudon, tout en terminant et en savourant Enlightment Now, de Steven Pinker.  Et une copine m'a prêté Elephant, de Martin Suter, en allemand, après que je lui ai conseillé Le Diable de Milan, que j'ai bien aimé. Je ne sais pas si je vais me lancer tout de suite, cela fait plus de 40 ans que je n'ai pas lu quelque-chose de conséquent en allemand.

Pour me changer un peu les idées, je lis De Kaboul à Samarcande les archéologues en Asie Centrale, dans l'excellente collection Découvertes de Gallimard ; suite à ma visite récente au Musée Guimet , dont l'exposition Meiji m'a enthousiasmée (mais rien à voir avec l'Asie Centrale ! parfois je me perds moi-même ).

Petit Faucon a écrit:

Pour me changer un peu les idées, je lis De Kaboul à Samarcande les archéologues en Asie Centrale, dans l'excellente collection Découvertes de Gallimard ; suite à ma visite récente au Musée Guimet , dont l'exposition Meiji m'a enthousiasmée (mais rien à voir avec l'Asie Centrale ! parfois je me perds moi-même ).

Le titre est très accrocheur. Hâte d'avoir ton avis, Petit Faucon

Petit Faucon a écrit:

Pour me changer un peu les idées, je lis De Kaboul à Samarcande les archéologues en Asie Centrale, dans l'excellente collection Découvertes de Gallimard ;

Je l'ai lu et beaucoup aimé. Il fait partie de ma collection sur les voyageurs en Asie centrale.  J'aime moi aussi énormément la collection Découvertes, idéale pour découvrir pleins de sujets passionnants.

Je suis à cheval entre "Underground railroad" de Colson Whitehead (lecture dure et parfois insoutenable sur l'esclavage) et Six-quatre de Hideo Yokoyama, voyage en profondeur dans la police japonaise sur fond de veille enquête non résolue concernant la mort d'un enfant... J'ai grand besoin d'une bluette sentimentale !

Dommage que tu ne puisses pas nous rejoindre sur Le bois du rossignol

Je viens de finir L'homme du lac et un peu de bluette c'est rafraîchissant

J'ai lu Le dernier mot de Hanif Kureishi, qui raconte comment un jeune intellectuel londonien se rend à la campagne chez un écrivain célèbre dans le but de rédiger la biographie de ce dernier. Le roman est paru en 2014, donc très contemporain (pas dans mes habitudes) et provient d'un auteur que je lis ici pour la première fois (Anglais ayant des origines pakistanaises, et j'avoue jusqu'à présent ne pas avoir lu de romans écrits par des auteurs "postcoloniaux").

A ce sujet, on trouve effectivement dans ce livre un personnage principal d'origine indienne et donc quelques remarques liées à la vie en Angleterre des personnes non blanches, mais ce n'en est aucunement un aspect prépondérant.
Car autrement, il ressemble fortement à quelques autres romans britanniques "récents" que j'ai pu lire. Quelque chose qui se lit facilement, malgré qu'il m'ait paru un peu trop long par rapport à l'intérêt du récit ; des personnages plutôt bien campés, de la causticité, une description des milieux sociaux légère mais bien observée.

Aussi Kureishi démontre une connaissance assez vaste de la littérature britannique du 19e/début 20e via plusieurs remarques humoristiques sur de nombreux écrivains, distillées ça et là.

Je n'ai pas adoré mais c'était un bon choix pour se diversifier un peu.

Je viens de finir Là où les chiens aboient par la queue, de Estelle-Sarah Bulle (un premier roman d'une pas si jeune auteure), que je vous recommande de découvrir si vous ne l'avez pas déjà fait.
Le récit de la Guadeloupe de l'après-guerre au travers des souvenirs de deux soeurs (Antoine et Lucinde) et d'un frère (Petit Frère), racontés à la nièce, fille de Petit-Frère et première génération née en France. Le roman est court mais riche, on y apprend plein de choses gaies ou tristes, fantastiques ou banals, des évènements oubliés comme des petits détails... et quelques mots de créole. Les personnages méritent le détour. Une jolie découverte.

Après la chaleur des Antilles, je file vers l'Islande en lisant Mörk de Ragnar Jonasson (à qui Rosaling a récemment ouvert une chambre dans l'aile nord de l'auberge).

Miss Acacia, je note  Là où les chiens aboient par la queue. Il est dans une médiathèque du réseau

Bonne lecture de Mörk. Tu as dit avoir lu le premier (Snjór), mais Mörk est le numéro quatre dans la série.

Je viens de lire Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom de Barbara Constantine. Très sympa.

Puis un polar écrit par une spécialiste du Moyen-Age, Les deniers du Gévaudan, de Laetitia Bourgeois. Une jolie découverte chez un bouquiniste, une enquête cévenole à la Cadfael  

Miss A je lirai ton avis avec plaisir, de ta lecture de Mörk de Ragnar Jonasson

Rosalind a écrit:

Je viens de lire Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom de Barbara Constantine. Très sympa.

Puis un polar écrit par une spécialiste du Moyen-Age, Les deniers du Gévaudan, de Laetitia Bourgeois. Une jolie découverte chez un bouquiniste, une enquête cévenole à la Cadfael  

Moi aussi, j avais bien aimé ce petit roman Tom, petit Tom, tout petit homme.
Je note le titre de ton polar, cela m inspire bien.

J'ai terminé Rêver n'est pas un vilain défaut, de Carole Cerruti. Un roman chick-lit très sympa. J'ai bien aimé les personnages (surtout l'héroïne), l'histoire et l'écriture. Pas un grand roman, mais une lecture tout de même bien agréable

J'ai abandonné Interfeel, de Antonin Atger. Histoire intéressante, mais je ne suis pas arrivée à rentrer dedans ni à m'attacher aux personnages. J'ai préféré le laisser de côté

Et j'ai commencé The memory book, de Lara Avery, qui me plait bien pour l'instant

Rosalind a écrit:

Bonne lecture de Mörk. Tu as dit avoir lu le premier (Snjór), mais Mörk est le numéro quatre dans la série.

Je viens de lire Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom de Barbara Constantine. Très sympa.

Oui, j'ai bien vu que ce n'était pas la suite de Snjor mais je suis tombée dessus dans une librairie où il n'y avait pas les précédents ... Je lirai les autres plus tard, si possible dans l'ordre.

Moi aussi j'avais bien aimé Tom, petit Tom, tout petit homme .

Bonne découverte de Là où les chiens aboient par la queue, si tu le trouves.

Merci. J'ai lu aussi Jonasson dans le désordre

Je lis Voie sans issue écrit à quatre mains par Charles Dickens et Wilkie Collins.

J'ai lu en même temps deux recueils de nouvelles : A travers les champs bleus de l'Irlandaise Claire Keegan et Une journée dans la vie d'une femme souriante de l'Anglaise Margaret Drabble.
J'ai beaucoup aimé, avec une légère préférence pour le second. C'était d'ailleurs intéressant de les lire "parallèlement", puisque le livre de Keegan date de 2007 alors que les nouvelles de Drabble sont pour la plupart des années 1960/70 (le dernier tier du recueil comporte des textes des années 90 cependant).
Où l'on constate que malgré un style littéraire très différent (narration souvent au présent pour Keegan, ce qui donne un effet assez particulier, peu commun, écriture presque minimaliste tout en étant assez poétique ; style plus classique pour Drabble, un peu sec, peut-être aussi plus soutenu avec une véritable entrée dans le ressenti et la conscience des personnages), eh bien les 2 recueils traitent souvent de situations et thématiques proches, même si situés dans des milieux sociaux et géographiques différents (majoritairement irlandais et rural "modeste" pour Keegan ; plus citadin et privilégié chez Drabble, même si plusieurs nouvelles se passent à l'étranger ou la campagne).
En fait, les deux auteures mettent principalement en scène des personnages (surtout des femmes chez Drabble, plus mixte chez Keegan) souvent déçus dans leurs attentes, leurs espoirs, leurs existences donc. Chez Drabble la "faute" provient surtout des hommes, leur vanité confinant même à la méchanceté, leur choix plus ou moins conscient d'aveuglement égoïste. C'est aussi le cas chez Keegan, même si le poids des traditions, du regard de la communauté pèse encore plus lourd, ce qui fait que tout le monde y est davantage perdant.
Les deux recueils ont donc une tonalité âpre, pessimiste dans l'ensemble mais sont vraiment très bons à lire.

Intéressant Dulcie les parallèles entre ces 2 œuvres, la présentation à différentes époques et strates sociales de ce qui peut générer un sentiment de frustration et de dépossession de la conduite (heureuse) de sa vie!

De mon côté, j'ai terminé de relire Le Père Porcher et je ne me suis pas résolue à laisser le personnage de Suzanne à nouveau seule, dans un monde où son hérédité ne lui permet pas d'être normale, de s'intégrer complètement et naturellement dans la société. Du coup, j'ai eu envie de relire la suite de ses aventures, dans Procrastination, d'autant que je me souvenais qu'elle y ferait une rencontre importante pour elle et qu'une partie de l'intrigue se situe dans une ambiance qui me plaisait bien, dans un monastère largement inspiré de ceux bouddhistes, dont la règle numéro 1 à l'attention des novices me fait toujours sourire:

Citation :

Ne pas agir sans réfléchir face à un petit vieux chauve qui sourit  

Vavyala, c'est toujours un plaisir de savoir que des personnes sont en train de lire et relire les Annales Même si je dois dire que le personnage de Suzanne n'est pas mon préféré.

Pour moi, j'ai commencé à lire Dracula !!! Moi qui en théorie n'aime pas trop les histoires de vampires, je me dis qu'à un moment, il faut lire les textes d'origine...Et à ma surprise, j'aime bien, pour le moment ! On y trouve tout ce qui est devenu un poncif par la suite, mais cela passe bien, finalement.

Je ne savais pas que tu étais une voyageuse du Disque-Monde aussi Léti!
Suzanne n'est pas non plus mon personnage préféré, mais le final du Père Porcher m'a de nouveau serré le cœur pour sa condition, pas évidente à concilier... Donc, je n'avais pas envie de la laisser en plan comme ça...

Comme toi, je ne suis pas très attirée par les histoires de vampires, mais ton commentaire sur Dracula me fait dire que je devrais laisser mes préjugés de côté et essayer un de ces quatre... Bonne lecture! (Et n'hésite pas à nous faire un retour à la fin pour compléter tes impressions sur ta découverte de ce roman)

Contente que quelqu'un aime Dracula, perso je l'ai trouvé ennuyant

Je lis au boulot le déclin du courage, de Soljenitsyne, et à la maison je termine L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux